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TUBE RADIOGENE
HISTORIQUE
-1895 : Découverte de rayons X par W. RONTGEN à Würzburg en
Allemagne.
Il conclut à l'existence d'un rayonnement X ayant comme propriétés de :
-Traverser la matière.
-Impressionner les émulsions photosensibles.
- Provoquer la fluorescence de certaines substances.
Selon la nature des tissus traversés, les rayons X seront plus ou moins
atténués et donneront au final une image radiologique contrastée
-1916 : Invention du tube à Rayon X par W. D COOLIDGE
-1920 : Fabrication des premiers modèles tube COOLIDGE
-Depuis de nombreuses évolutions ont eu lieu et différents types
de tube sont retrouvés actuellement avec le développement
technologique
OBJECTIFS DU COURS
1-Schématiser et Décrire le principe de fonctionnement du Tube à
RX
2-Savoir reconnaître l’appareil de radiologie standard
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DESCRIPTION DU TUBE COOLIDGE
Tube COOLIDGE
- Dispositif, constitué d’une ampoule de verre où règne un vide absolu.
- Comprend :
1 /Deux électrodes
-Un filament de tungstène qui constitue la cathode (électrode négative)
-Une plaque d’un alliage de métaux de nombre atomique Z élevé dite
anode (électrode positive).
Ce pôle positif est la cible du flux d’électrons (faisceau cathodique)
émanant du pôle négatif.
2/ Un système de refroidissement :
Indispensable (beaucoup de chaleur)
Deux générateurs : indispensables au fonctionnement du tube
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ENCEINTE EN VERRE SOUS VIDE
1-CATHODE :
Filament de tungstène, enchâssé dans une électrode de focalisation
2- ELECTRODE DE FOCALISATION :
Se trouve au même potentiel que la cathode dont le rôle est de :
-Repousser les électrons émis par la cathode.
-Eviter les déformations du filament provoquées par les charges +
3-ANODE :
Alliage tungstène-rhénium :pastille sous forme d’un disque de Z élevé
à surface unie, tournant à grande vitesse allant de 3000 tours/mn à
11000 tours/mn
4-Bloc de cuivre : très bon conducteur de chaleur permettant une meilleure
diffusion celle-ci et refroidissant ainsi de l’anode
5-Faisceau cathodique : ensemble des électrons se déplaçant en ligne droite
6-Faisceau de photons X : aux phénomènes complexes suite au choc
des électrons avec l’anode au point d’impact A (foyer)
7-Objet (les RX le traversent)
VIDE ABSOLU 4
3
6
5
7
A
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1
4
I /DEFINITION DU TUBE RADIOGENE
Diode :
-Ampoule de verre dure, insensible aux variations de température
libérant les rayons X
-Composée par :
-Deux électrodes :
-une électrode négative : cathode
-une électrode positive : anode
-Des enveloppes de protection
II / LES CONSTITUANTS D’UN TUBE A RAYONS X :
-Le tube à RX où règne un vide absolu, est l’élément indispensable composant
l’appareil de radiologie.
-Autres composants de l’équipement sont :
-Générateur comportant deux circuits respectifs
-Pupitre de commande et console de contrôle.
Le tube est alimenté par deux circuits :
Circuit à basse tension :
TENSION FAIBLE : 10 à 12 KV portant la cathode à incandescence : permet
de libérer les électrons.
Circuit à haute tension :
TENSION ELEVEE VOIRE HAUTE TENSION : 50 à 140 KV
Ces courants sont produits par des transformateurs connectés au tube à RX.
Trois paramètres d'exposition contrôlés par l'opérateur sont :
- Tension (kV) représentant à la fois la quantité et l'énergie des rayons X
- Intensité (mA) du courant est de l’ordre de : 50-500mA représentant la
quantité de rayons X produits.
- Temps de pose (ms) doit être court en particulier en pédiatrie.
-Pour la plupart des installations radiographiques fixes, les composants sont
séparés.
-Dans des unités compactes destinées à se déplacer au chevet du malade, ces
éléments sont rassemblés.
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III /DESCRIPTION DES PRINCIPAUX COMPOSANTS DU TUBE
1. CATHODE :
-Pôle négative : source des électrons.
-Filament en forme de spirale, chauffé à haute température par un
courant de basse tension stabilisé pour éviter les variations d’émission
des électrons mais de haute intensité, dans un vide d’air très
poussé, libère les électrons.
-Cette émission est proportionnelle :
-A la surface du filament
-A la température
- La température est proportionnelle au carré de l’intensité du courant
-Une forte différence de potentiel (ddp) établie entre les deux électrodes
accélère le faisceau d’électron cathodique vers le pôle positif (Anode)
2. ANODE
Pôle positif :
- Cible des électrons par attraction de ceux-ci.
- Lieu de production du rayonnement photonique au point d’impact
de l’anode dit foyer.
-Deux types d’anode :
-Fixe :ce type d'anode n'est plus utilisé que pour les générateurs
de petite puissance (appareillage mobile)
-Tournante :
Disque composé de tungstène en périphérie et de molybdène
au centre, de diamètre : 70 mm à 125 mm, de vitesse de
rotation de 3000trs/mn à 11000trs/mn
Le foyer est constamment renouvelé.
-Répartir la chaleur sur une plus grande surface
-Augmenter le débit du rayonnement X
-Diminuer la taille du foyer aux faibles puissances
-Améliorer la finesse de l'image.
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