II. Plaques de déviation verticale :
Deux plaques de métal horizontales (Y Y’) permettent de provoquer une déviation verticale du
faisceau (par exemple vers le haut dans le cas de la figure) lorsqu’elles sont soumises à une
tension (une plaque est chargée positivement et l’autre négativement).
La déviation est d’autant plus grande que la tension est élevée.
Si on inverse la tension, la déviation des électrons se fera toujours verticalement, mais dans
l’autre sens.
III. L’écran :
Un écran phosphorescent s’illumine sous l’impact du faisceau. On observe une tache : un
« spot ». En l’absence de tension entre les plaques de déviation, le spot est au centre de
l’écran.
IV. Tension alternative :
Que se passe-t-il si on crée une tension alternative ? une tension qui s’inverse un grand
nombre de fois par seconde ?
Le spot monte et descend avec la même fréquence. Si sa montée et sa descente ne durent
par exemple que quelques centièmes de seconde, que voit-on ?
Un spot très agité ? Non ! un trait lumineux.
Le mécanisme de notre vision nous permet de comprendre :
L’œil donne d’un objet une image sur la rétine. Cette image reste environ 1/10ème de seconde
sur la rétine. On nomme cela « la persistance rétinienne ».
Si le spot fait un ou plusieurs aller et retour en moins de 1/10ème de seconde, l’œil ne pourra
pas distinguer les positions successives du spot. Il les verra toutes en même temps !