
TERMINALE ES – CORRECTION DU DEVOIR DE TYPE BAC FEVRIER 2013 A. STRATAKIS
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CORRECTION DE L’EPREUVE COMPOSEE février 2013
Nom :
Commentaire général :
Partie 1 : question de cours
Question 1 : Quels sont les principaux comptes de la balance des paiements ?
La balance des paiements est un document statistique et comptable retraçant les entrées et sorties
de biens, services ou actifs, entre les résidents et les non-résidents pour une période donnée. Ce
document présente 3 comptes : le compte courant, le compte financier, le compte de capitaux. Il y
a un 4ème chapitre : erreurs et émissions. Le compte courant présente les échanges de biens,
services, les flux de revenus des facteurs de production (intérêts, dividendes,...) et les flux
correspondant à des transferts courants (transferts d’épargne de migrants, contribution française
au budget européen). Le compte financier fait apparaître les achats et ventes d’actifs (que ce
soient les flux entrants ou sortants d’IDE et les flux entrants et sortants d’investissement de
portefeuille). Le compte capital montre les transferts de richesse non comptabilisés dans les postes
précédents (droits d’auteur, brevets,..). Le chapitre erreurs et omissions permet de prendre en
compte les délais de paiement ou les erreurs par exemple, et de présenter la balance des
paiements toujours équilibrée.
Explication complète de ce qu’est la BP : 0.5
Les trois comptes cités correctement : 1
Les explications détaillées de chacun des comptes : 1.5 (3 x 0.5 )
En bonus : des explications supplémentaires liées par exemple au chapitre « erreurs et omissions »
Question 2 : Quelles sont les principales justifications de l’union économique et monétaire ?
L’Union européenne est d’abord un partenariat politique et économique visant à la création d’un
grand marché intérieur. Unique au monde par son étendue géographique et par l’intensité de se
échanges, cette nouvelle zone d’intégration économique doit favoriser la croissance et le solde
extérieur de ses Etats membres. En effet, l’amélioration des conditions de la concurrence oblige
notamment les entreprises européennes à devenir plus compétitives. Par ailleurs, les baisses de
prix réalisées principalement grâce aux économies d’échelle augmentent le pouvoir d’achat des
consommateurs, donc la demande, la production et l’emploi dans l’Union européenne.
Ensuite, l’Union économique et monétaire accroît la richesse globale. En effet, la monnaie unique
permet d’intégrer un espace économique dans lequel les coûts de transaction sont réduits ;
mécaniquement, on s’attend donc à des économies dans la mise en œuvre des échanges dans la
zone. Ces gains permettent des baisses de prix qui augmentent la demande de biens,
l’investissement est favorisé par une plus forte demande anticipée. L’investissement est également
facilité par l’intégration du marché financier, qui réduit les taux d’intérêt.
La monnaie unique améliore aussi les conditions de la concurrence sur le grand marché intérieur,
par une meilleure circulation des capitaux, une meilleure comparabilité des prix et une réduction de
l’incertitude. Par ailleurs, l’euro permet aux pays membres d’être protégés contre les risques de
change. Enfin, la disponibilité de l’épargne pour les agents économiques européens est facilitée, ce
qui favorise l’investissement.
(De plus, l’euro s’est imposé comme la deuxième monnaie internationale. Le taux de change de
l’euro par rapport au dollar étant relativement élevé, cela attire donc les investisseurs
internationaux.)
0.5 points par justification (objectif) clairement cité.
Partie 2 : Etude d’un document
Ce document est un graphique construit à partir des données du PNUD (programme des Nations
Unies pour le Développement), pour les dépenses de recherche et développement et d’Eurostat
pour les données sur le PIB. Il met en relation le taux de croissance moyen annuel du PIB en
volume (déflaté donc) en ordonnées, et la part des dépenses en recherche et développement dans
le PIB de chaque pays en abscisses, sur la période 2000-2007. Il s’agit donc d’un taux de variation
pour le premier, et d’un pourcentage de répartition pour le deuxième. Les pays concernés sont la
France, la Suède, la Finlande, les Etats-Unis et le Japon.
Ce document fait apparaître une corrélation entre la croissance et la part des dépenses en
recherche et développement dans plusieurs pays développés, entre 2000 et 2007 : plus celle-ci est
importante, plus la croissance est forte, sauf pour le Japon. On peut comparer la Suède et la
France pour mettre en évidence cette corrélation. La part des dépenses en R et D dans le PIB est