
Avant d’effectuer un investissement, l’entrepreneur va comparer une dépense immédiate avec les 
recettes futures résultant de la vente des produits obtenus grâce à cet investissement. Selon l’analyse 
macro économique keynésienne, l’investissement sera réalisé si son rendement attendu est supérieur 
au taux d’intérêt (coût d’emprunt) contracté pour financé cette acquisition (R>I), il s’agit de 
l’efficacité marginal du capital. 
Selon l’analyse micro économique (néo classique), l’investissement doit être fait jusqu’au point où son 
bénéfice marginale égale son coût marginal 
Le niveau d’investissement paraît être la résultante de paramètres multiples : 
- La demande anticipée : exerce un effet d’entrainement sur la formation de capital.  
Les entreprises cherchent à anticiper la demande avant d'investir pour savoir s'il est nécessaire 
d'augmenter leurs capacités de production. Ainsi des anticipations favorables où l'on prévoit 
une hausse de la demande, favorisent l'investissement tandis que les anticipations défavorables 
qui prévoit une stagnation ou une baisse de la demande, le freinent. 
- Le coût relatif des facteurs de production : choix entre capital et travail, dépend 
essentiellement du type d’investissement réalisé. La création d’emploi est favorisée par un 
investissement de capacité, l’investissement en capital pour un investissement de productivité. Il 
y a substitution du capital au travail si a (prix du travail) > b (prix du capital 
- Le taux d’intérêt : coût d’acquisition des capitaux empruntés (ou coût d’opportunité) des 
capitaux propres réinvestit dans l’entreprise, cad, le manque à gagner par rapport à un placement 
sur le marché financier.  Un taux peu élevé diminue le coût d’acquisition des capitaux empruntés 
et favorise l’investissement, alors qu’au contraire un taux élevé le freine. 
 
- La profitabilité : Tout investissement doit prendre en compte le coût d'opportunité  ((ou coût 
d'option) désigne le coût d'une chose estimé en termes d'opportunités non-réalisées), 
permettant de comparer son bien-fondé par rapport à d'autres utilisations du capital engagé 
(investissement ou placements financiers). Une profitabilité négative (taux d’intérêt sup au taux 
de profit) décourage l’investissement. 
 
Pour conclure, on peut dire que le choix d’un investissement doit se faire après une étude approfondie 
des résultantes de cet investissement, qu’elles soient d’ordres économiques ou stratégiques.  Les 
pouvoirs publics mènent des politiques économiques favorables aux entreprises. La formule du 
chancelier allemand SCHMIDT « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les 
emplois d’après demain » illustre leur action. Ils attendent de l’amélioration financière des entreprises, 
une reprise des investissements susceptible d’accélérer la croissance et de réduire le chômage. 
L’investissement apparaît donc comme une variable économique fondamentale. 
Cf : l’investissement est un élément central de la croissance, il est une composante de la demande, 
l’ent qui investit fait travailler d’autres firmes et les revenus ainsi distribués stimule la demande et 
l’activité économique.