Aide à la publication en ligne
Par Frédéric DUTON
SCD
Université de Poitiers
Contenu de la formation
« Publication numérique et Archives Ouvertes »
La publication scientifique en SHS à l’heure du numérique
Présence numérique et réseaux sociaux de chercheurs
Les Archives Ouvertes aujourd’hui
Les dispositifs de publication à l’UP (UPThèses, Upétille)
Les Archives Ouvertes à l’UP
Aide à la rédaction et à la publication d'articles
en SHS
Par Christian PAPINOT
Professeur de sociologie
Gresco, Université de Poitiers
Contenu et objectifs de la formation
- Mieux connaître les spécificités et les enjeux de la publication en SHS,
- Connaître certaines règles de publication,
- Mieux comprendre les critères d’évaluation des articles scientifiques en SHS.
Public concerné
Cette formation s’adresse à tous les doctorants de SHS.
Déroulement de la formation
La matinée sera consacrée aux enjeux de la publication, à une présentation du champ des
revues de SHS, de leurs exigences et critères de sélection, des normes rédactionnelles.
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L’après-midi prendra la forme d’un atelier d’échanges autour de ces critères d’évaluation des
revues académiques à partir d’une mise en situation d’évaluation d’articles soumis.
Autour de la réflexivité
Par Christine BARON
et Denis MELLIER
Descriptif
La réflexivité est un concept transversal et pluridisciplinaire.
En littérature et dans les sciences humaines, l'histoire du concept sera brièvement envisagée,
ainsi que ses diverses applications (réflexivité esthétique, réflexivité psychologique) et les
distinctions que l'on peut faire entre réflexivité et spécularité. En littérature, et dans la théorie
de la discipline, ce concept a eu une fortune particulière dans les années 60-70.
Au cinéma, elle a pris des formes variées, du film inclus dans le film aux effets de réminiscence
formelle mis en scène.
COMMUNICATION SCIENTIFIQUE EN ANGLAIS
Par Emmanuelle ROUX
Traduction et Formation professionnelle en anglais
Objectif :
Développer les capacités orales des nouveaux doctorants de SFA lors de situations
scientifiques de prises de parole en anglais (conférence, enseignement etc.)
Programme :
Faire progresser les étudiants en expression orale et en communication scientifique.
Acquisition de nouveau vocabulaire et d’outils d’expression de la pensée et
d’argumentation. Gestion du stress lié à la prise de parole en langue étrangère.
Méthode :
Evaluation du niveau - Prise de parole spontanée/préparée sur des sujets
connus/inconnus. Acquisition du vocabulaire de l’argumentation. Grammaire de l’oral
et phonétique. Jeux de rôles. Techniques anti-stress. Retour personnalisé sur
prestation filmée Evaluation du niveau final.
Public :
Nouveaux doctorants, anglais niveau B1-B2 minimum, 15 places.
Comprendre l’autre, c’est aussi dire l’autre. Du paradigme
de la traduction dans les sciences humaines
On assiste dans les années soixante-dix à une sorte de translation turn (D. Robinson, 1991). Dépassant
les usages métaphoriques de la notion, Michel Serres fait de la traduction, dans Hermès III, l’un des
quatre systèmes de transformation donnant accès au savoir. Un an plus tard, en 1975, Michel Callon
applique le « concept » à la sociologie. Le paradigme se répand, en philosophie (Jacques Derrida,
François Jullien, Barbara Cassin) comme en anthropologie (Eduardo Viveiros de Castro).
Nous mettrons cette réflexion méthodologique, épistémologique et éthique au service du travail de
recherche, qui est toujours un rapport à l’autre, en tant que texte, individu, groupe, pratique sociale…
Nous y sommes toujours en quelque sorte les traducteurs d’un monde et d’une culture, à l’adresse des
nôtres. Ce qui interroge aussi l’idée d’un savoir universel.
Dans une première séance, nous nous demanderons ce qu’est « penser » : la difficulté de la recherche
tient aussi à nos angles morts, c’est-à-dire davantage à ce que nous croyons savoir qu’à ce que nous ne
savons franchement pas. Autrement dit, penser c’est d’une certaine façon dénaturaliser nos savoirs.
Mais aussi les complexifier. Peut-il y avoir une « pensée unique » ? La formule défie la diversité des
langues, des cultures, la multiplicité des « régimes de savoir ». Le « plus qu’une langue » (Derrida) vient
brouiller la question de la valeur (comment décider du vrai, du faux, du meilleur et du pire, de
l’acceptable et de l’inacceptable ?), qu’écartent chacun à sa façon l’universalisme et le relativisme.
C’est aussi la question du « traducteur », de la « bonne » ou « mauvaise » traduction.
À cette question, Leibniz, Nietzsche répondent par le perspectivisme, que revisite aujourd’hui une
certaine anthropologie.
Dans une seconde séance, nous examinerons plus précisément quelques « régimes » de lecture comme
la littérature, le mythe ou l’histoire. Nous travaillerons pratiquement, expérimentalement, à dégager
quelques paradigmes et protocoles capables de définir certains types de procédure de vérité, de récit,
etc.
Nous nous appuierons pour cela sur les contributions contemporaines de Michel Serres, de Michel de
Certeau, d’Eduardo Viveiros de Castro, de Patrice Maniglier, ainsi que sur les leçons de la traduction
comme pratique et pensée de la différence, en élargissant leurs usages possibles aux sciences humaines.
Séances
Mardi 6 décembre (9h-12h)
Lundi 12 décembre (9h-12h).
EMF 2016-2017
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