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Homogène de Malades (GHM), soit en fonction de l'association "Acte Classant - DP", soit en
fonction du DP lui-même s'il n'y a pas d'acte classant, alourdi éventuellement d'une
CoMorbidité Associée (CMA). Quatre listes de diagnostics permettent d'orienter dans un
GHM plus lourd: les CMA, les CMA Sévères (CMAS), les CMAS Traumatiques (CMAST),
et les diagnostics reliés au VIH. Lorsqu'un diagnostic est une CMA ou une CMAS, celle-ci ne
peut pas jouer son rôle de comorbidité si elle est utilisée en DP. Pour orienter le séjour dans
les traumatismes multiples sévères (CMD 26), il faut que le DP soit un traumatisme et qu'au
moins deux diagnostics du Résumé de Sortie Standardisé (RSS) soient des CMAST de
topographies anatomiques différentes (le DP peut être l'un les deux). Dans tous les autres cas,
le choix du DP est fondamental, car en cas de séjour chirurgical, il doit être cohérent avec
l'acte chirurgical, et en cas de séjour médical, c'est lui qui pèse le plus lourd dans la
détermination du GHM. Le guide méthodologique paru au Bulletin Officiel (1) recommande
que le DP soit le diagnostic d'une manifestation clinique plutôt que celui d'une étiologie. C'est
la raison pour laquelle le guide des outils d'évaluation de la SRLF en 1995 proposait de mettre
systématiquement en DP un symptôme du thesaurus, c'est-à-dire une défaillance viscérale (2).
L'expérience acquise ces dernières années a montré que les séjours de réanimation sont
évalués à un tiers de leur valeur financière réelle par le PMSI. D'après plusieurs simulations en
réanimation, coder une manifestation en DP était presque toujours moins bien valorisé que
coder une étiologie dans les versions en vigueur jusqu'en 1997.
De ce fait, les règles de choix du DP que nous croyions justes en 1995 nous ont probablement
souvent défavorisés. Cependant, des simulations récentes montrent que le nouvel algorithme
(1998) attribue un meilleur poids à certaines défaillances courantes et nous encourage à
proposer des règles de codage proches à celles de 1995, dans de nombreux cas.
II Aspects techniques du thesaurus commun SRLF-SFAR :
La dernière version du thesaurus de réanimation a été élaborée par la SRLF et la SFAR
et a été validé par le pole d’expertise et de référence des nomenclatures de santé (PERNS).
! 1- Précisions diagnostiques avec des bornes.
Des “ bornes ” ont été ajoutées à certains diagnostics de la CIM-10 pour améliorer
l'homogénéité des bases de données épidémiologiques de notre discipline. Afin de ne pas nous
défavoriser plus dans le PMSI, ces bornes ne concernent que des diagnostics qui actuellement