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UNE VOLONTÉ COMMUNE
La réalisation de ce Puzzle Danse a re-
présenté un énorme travail de coordina-
tion et de concertation entre les différents
partenaires, à chaque étape de réalisa-
tion. Heureusement, la volonté de tous de
voir le projet aboutir a donné la force, l’é-
nergie et les ressources nécessaires pour
surmonter les obstacles et venir à bout
des difficultés qui ne manquent pas de se
présenter dans ce type d’entreprise. Nous
tenons donc à saluer le professionnalisme
et l’amabilité de l’équipe de Montréal
Danse; le précieux apport de celle de l’A-
gora de la danse; l’intérêt et la patience
des diffuseurs coproducteurs; la générosi-
té des chorégraphes, ainsi que l’appui
indéfectible des bailleurs de fonds.
LE MONTAGE FINANCIER
Un projet d’une telle envergure exige bien
sûr un financement approprié. Aussi, L’A-
gora de la danse et La danse sur les rou-
tes ont pris soin de rencontrer les bail-
leurs de fonds afin de bien leur expliquer
la teneur et les possibles retombées de
Puzzle Danse. Ces derniers ont vite saisi
l’intérêt d’une telle démarche et ont en-
couragé les organisateurs à présenter des
demandes. L’expérience et la crédibilité
de L’Agora de la danse, en ce qui a trait à
la réciprocité et aux projets internatio-
naux, ont joué un rôle important à cette
étape.
Trois grandes demandes ont été faites pour
rassembler les ressources financières né-
cessaires. La première, complétée par Mon-
tréal Danse, a été présentée au volet 2 -
soutien à des projets ponctuels de tournée
hors Québec du programme Diffusion hors
Québec du Conseil des arts et des lettres du
Québec (CALQ). La deuxième demande
présentée au CALQ a été préparée conjoin-
tement par La danse sur les routes du Qué-
bec et Montréal Danse et concernait les dé-
penses d’aide à l’accueil de spectacles
étrangers, d’aide à la circulation en plus
d’une aide complémentaire inhérente à la
création et à la promotion. Le CALQ a égale-
ment soutenu le projet auprès du Ministère
de la Culture et des Communications du
Québec (MCCQ) où une demande préparée
par La danse sur les routes du Québec a été
déposée pour compléter le montage finan-
cier. Elle concernait plus précisément des
frais de promotion et de création, incluant la
semaine d’assemblage en France, tout juste
avant la première.
L’apport financier des diffuseurs coproduc-
teurs québécois a bien sûr contribué à
convaincre les bailleurs de fonds du sérieux
de la démarche au regard de l’ensemble du
projet. Il faut ajouter à cela la contribution du
Consulat général de France à Montréal. Une
demande au ministère des Affaires extérieu-
res du Canada a été déposée mais elle est
restée sans suite. Ces demandes cruciales
ont bien sûr accaparé une grande partie du
temps et des énergies des petites équipes
de La danse sur les routes et de Montréal
Danse. Heureusement, ces efforts ont porté
fruit.