Le principe fondamental de la dynamique I Principe fondamental (PFD) A) Enoncé Il existe un référentiel d’espace, dit référentiel galiléen, et un référentiel de temps, dit temps absolu, dans lequel le torseur de tout système matériel est égal au torseur des actions extérieures appliquées à ce système : [ma ] [ Fext ] . Ainsi, D Fext et K ( A) M ( A), A . Remarques : - Cet énoncé contient les trois lois de Newton - Quand le système est un point matériel, on obtient deux équations vectorielles, qui sont alors équivalentes. B) Référentiel galiléen (ou référentiel d’inertie) 1) Relativité galiléenne On considère un référentiel R galiléen, absolu, et un référentiel R’, relatif, en translation rectiligne uniforme par rapport à R : ar aa , donc [mar ] [maa ] Or, [ Fext ] [maa ] , donc [mar ] [ Fext ] , donc R’ est galiléen. Réciproquement, on peut montrer que si R est galiléen et R’ aussi, alors R est en translation rectiligne uniforme par rapport à R’. 2) Recherche d’un référentiel galiléen C’est une recherche empirique : On fait des manipulations, observations. Si elles correspondent aux calculs faits, on peut considérer que le référentiel est galiléen (dépend de la précision possible des mesures). Référentiel de Copernic : Repère (O, u x , u y , u z ) . O : centre d’inertie du système solaire. u x , u y , u z : vecteurs fixes par rapport à certaines étoiles. Référentiel géocentrique : O : centre de la Terre u x , u y , u z : fixes par rapport aux mêmes étoiles (Ainsi, le référentiel géocentrique est en translation par rapport au référentiel de Copernic). Référentiel du laboratoire. O : à la surface terrestre. u x , u y , u z : liés à la Terre. II Théorème de l’action et de la réaction A) Enoncé et démonstration S S1 S2 S : [ma] [ Fext ] S1 : [m1a1 ] [ Fext 1 ] [ F21 ] S2 : [m2a2 ] [ Fext 2 ] [ F12 ] En sommant les deux dernières égalités, on obtient : [ma] [ Fext ] [ F12 ] [ F21 ] Ainsi, [ F12 ] [ F21 ] , c'est-à-dire F12 F21 et M12 M 21 . (Le théorème est faux en relativité) B) Application M G g ↑ : Actions de la poutre sur le mur : compliqué à calculer. On peut chercher à étudier les actions du mur sur la poutre ? Torseur dynamique : nul car la poutre ne bouge pas. Ce torseur est aussi égal à la somme du poids de la poutre (glisseur passant par G) et de l’action du mur sur la poutre. Ainsi, l’action du mur compense le poids, et c’est donc aussi un glisseur. III Théorème de la résultante dynamique (TRD) A) Enoncé D Fext Donc Ma (G) Fext . D Ma (G ) B) Interprétation Le mouvement du centre d’inertie ne dépend que des actions extérieures C) Exemples Plongeur : Quand un plongeur quitte le plongeoir, on a Ma (G ) Mg , soit a (G ) g . Ainsi, G a une trajectoire parabolique (quoi que fasse le plongeur, à partir du moment où on peut négliger les frottements de l’air) Deux mobiles autoporteurs : L’ensemble des deux autoporteurs est isolé. On les envoie l’un sur l’autre : G Le mouvement de G ne sera pas perturbé par le choc. Obus : On vise la cible avec l’obus, mais l’obus éclate arrivé en haut… Si les éclats d’obus n’arrivent pas à terre, le centre d’inertie des éclats d’obus touchera quand même la cible. IV Théorème de la résultante cinétique (TRC) A) Enoncé, démonstration On a D Fext dP De plus, pour un système fermé, D . dt dP Ainsi, pour un système fermé, Fext . dt B) Intégrale première du mouvement dP Dans le cas où Fext 0 , on a 0 , donc P cte : intégrale première du dt mouvement (c'est-à-dire qu’au lieu d’une équation différentielle du deuxième ordre du mouvement, on a pu intégrer une première fois et obtenir une équation différentielle du premier ordre) C) Application 1) Recul d’un fusil m2 m1 Système : balle + fusil Le système est pseudo-isolé : le poids est compensé. Ainsi, Fext 0 , donc P cte 0 (initialement) Donc m1v1 m2 v2 0 ( P1 P2 ) m1 Donc v2 v1 . m2 La quantité de mouvement est égale (en module) pour chacune des deux masses. 1 1 P2 Or, EC mv2 . 2 2 m EC1 m2 Donc . L’énergie cinétique est donc plus importante dans la balle. EC2 m1 2) Homme dans une barque m M l Lac immobile L’homme va chercher son sac de l’autre côté de la barque. De quelle distance se déplace t’il par rapport à la rive ? Analyse : L’homme exerce une action sur la barque (pour avancer) ; il pousse donc la barque qui va se déplacer vers l’arrière (force de contact). Hypothèses : - barque + homme : pseudo-isolé (la réaction du lac sur la barque compense le poids) Théorème de la résultante cinétique appliquée au système barque + homme : P cte , soit (m M )v (G) cte 0 Ainsi, G reste immobile pendant la traversée. G C La distance parcourue par rapport à la rive est donc de 2Gm . M d l d Donc m M , soit d l M m 2 2 2 Le résultat est satisfaisant : si l’homme se déplace sur un gros bateau, sa distance parcourue par rapport à la rive sera quasiment celle qu’il parcourt par rapport au bateau, et vice-versa. - On suppose qu’il y a en plus une force de frottement fluide fv ( v : vitesse de la barque) D’après le théorème de la résultante dynamique, (m M )a (G ) fv . Donc (m M ) a (G)dt f v dt 0 0 Soit (m M )(vG (t ) vG (t 0)) fr ( r : déplacement de la barque) Or, vG (t 0) 0 , et vG (t ) 0 car si G atteignait une vitesse non nulle au bout d’un temps infini, le déplacement r serait infini, ce qui n’est pas possible avec la formule. Ainsi, r 0 . C ne se déplace donc pas entre l’état initial et l’état final. 3) Mouvement d’une fusée On note Dm le débit massique d’éjection des gaz, u la vitesse d’éjection (par rapport à la fusée). m, v dépendent de t, et m(t ) m0 Dmt . - Système : matière contenue dans la fusée à l’instant t : m t m+dm t+dt -dm - Référentiel terrestre, galiléen - Actions extérieures : poids, mg . - Théorème de la résultante dynamique : dP mg . dt dP P(t dt ) P(t ) (m dm)(v dv ) (dm)(u v dv ) mv mdv dm.u dv dm dv u mg , soit m mg Dmu . Donc m dt dt dt F Dmu : force de poussée. 4) Chocs - Aspect dynamique : Définition : on dit qu’un point matériel/solide subit un choc lorsqu’il subit une action très intense (par rapport aux autres forces) sur un intervalle de temps très bref (devant les autres temps caractéristiques) F t - Modélisation : Par un Dirac : t 0 On pose t Fdt : percussion du choc. ( t 0 : début du choc) 0 F t Aspect cinématique : Théorème de la résultante cinétique : dv m F dt t 0 t 0 Donc par intégration m dv Fdt t0 t0 Ainsi, m(v (t0 ) v (t0 )) On a donc une discontinuité de la vitesse (avec la modélisation en Dirac) : v t Variation de quantité de mouvement au cours d’un choc : - S1 : dP1 F21 Fext 1 . dt t 0 t 0 Donc P'1 P1 F21dt Fext 1dt . t0 t0 21 t 0 On suppose qu’on peut négliger Fext 1dt devant 21 . t0 Ainsi, P'1 P1 21 - De même pour S 2 ¸ P'2 P2 12 t 0 - Pour les deux ensemble, P' P Fext dt 0 t0 Ainsi, P'1 P'2 P1 P2 . Attention, il faut pouvoir négliger la percussion de Fext , ce qui n’est pas toujours le cas : On lance une boule de pétanque sur une autre Il va y avoir un choc entre les deux boules, mais le sol va aussi réagir en percutant la boule qui est à terre. - Conservation de l’énergie : Cas général : Pour le système {1+2} : E choc Pext dt Pext 0 finie Or, E EC ,macro EP U , et EP 0 (les boules ne se déplacent pas pendant le choc) Donc EC ,macro U 0 Exemple : pâte à modeler : vitesse nulle après le choc. 1 2 ( mv02 ) U 0 ( v0 : vitesse juste avant le choc) 2 EC1 EC2 - Choc élastique : Définition : c’est un choc pour lequel EC ,macro 0 (pas de dissipation d’énergie) Dans le référentiel barycentrique : - Cas général (pour deux points matériels) P1 P2 0 , P'1 P '2 0 P1 P '2 P2 P '1 - Pour un choc élastique : On a de plus P1 P2 P'1 P'2 On a ainsi une rotation des quantités de mouvement. V Les théorèmes du moment cinétique A) Enoncé 1) Théorème du moment cinétique par rapport à un point Expression générale : Principe fondamental de la dynamique : K ( A) M ( A), A d ( A) K ( A) Mv (G ) v ( A) dt d ( A) M ( A) Mv (G ) v ( A) (quel que soit le point A) Donc dt Cas particulier : Si on choisit le point A fixe ou si on prend G : d ( A) M ( A) . dt 2) Théorème du moment cinétique par rapport à un axe de direction fixe A du 0 u dt Principe fondamental de la dynamique : K M , du d 0, K ( Mv (G ) v ( A)) u Si dt dt d M ( Mv (G ) v ( A)) u Donc dt Cas particulier : Si est fixe ( v ( A) 0 ) ou de direction fixe passant par G ( A G ) : d M dt B) Intégrale première du mouvement - d ( A) Si M ( A) 0 , alors 0 , soit ( A) cte dt Si M 0 , alors cte C) Cas particulier : solide en rotation autour d’un axe fixe ou de direction fixe passant par G. (fixe dans le référentiel galiléen ou fixe passant par G dans le référentiel barycentrique). D’après le théorème du moment cinétique, on a : d M donc J M dt J D) Application 1) Pendule pesant O u G ur g Un seul degré de liberté Système : {pendule} Référentiel du laboratoire, galiléen Actions : Torseur des forces de pesanteur uniforme, glisseur [P] Torseur des forces de contact, [R] . Mouvement : TRD : ma (G ) P R ; inutile ici Théorème du moment cinétique par rapport à : J M P M R . On suppose qu’il n’y a pas de frottements, ainsi M R 0 De plus, M P mg l sin . Donc M P mgl sin . bras de levier Ainsi, l’équation différentielle du mouvement est J mgl sin 0 Si reste petit : sin mgl mgl 0 , donc 0 cos(t ) , où J J Action de contact : ma (G ) ml 2ur ml.u . P mg cos .ur mg sin .u R Rr ur R u Rz uz On peut ainsi calculer Rr , R , Rz ( Rz 0 ) 2) Mouvement d’une boule sur un plan incliné m, R f f0 On pose la boule sans vitesse initiale. On cherche une condition sur f et de roulement sans glissement. Analyse : doit être suffisamment petit, et f suffisamment grand. On aura ainsi une condition de la forme f ( ) où est une fonction croissante de . Deux conditions de roulement sans glissement : vG 0 T f0 N . Paramétrage : y z x x x(G ) . Roulement sans glissement : x R . Référentiel galiléen Actions : [P] , [R] (pas de frottement de roulement/pivotement) Principe fondamental de la dynamique : - Théorème de la résultante dynamique : mx mg sin T 0 mg cos N Donc N mg cos . - Théorème du moment cinétique par rapport à Gz : J M P M N M T T R 0 0 2 x 2 T R , donc T mx Soit mR2 5 R 5 7 5 - Ainsi, mx mg sin , soit x g sin 5 7 2 D’où T mg sin 7 2 2 La condition s’écrit donc sin f cos , soit f tan . 7 7 On peut montrer que cette condition nécessaire est aussi suffisante. (avec mes conditions initiales) 3) Machine d’Atwood y z x O m2 y2 m1 y1 Poulie : masse M, rayon R, moment d’inertie J . Fil : masse négligeable, inextensible, ne glisse pas. On a : y1 R (inextensible, pas de glissement) y1 y 2 (inextensible) Système : fil + poulie + les deux masses (le système n’est pas un solide !) Référentiel du laboratoire, galiléen. [ P1 ] , [ P2 ] , [ PP ] , [R] (réaction de l’axe de rotation de la poulie). Théorème du moment cinétique par rapport à Oz : d M dt On a J m1 y1 R m2 y 2 R ( J m1R 2 m2 R 2 ) Et M M P1 M P2 m1 gR m2 gR Donc (m2 m1 ) gR 2 (m2 m1 ) gR , y 1 J m1 R 2 m2 R 2 J m1R 2 m2 R 2 4) Scarabée sur un plateau m J , R Le plateau peut tourner sans frottements Le scarabée (m) fait un tour du plateau. - Analyse : Le plateau se déplace par réaction au déplacement du scarabée. - 2 degrés de liberté (cinématiquement) : S S0 - Référentiel terrestre - Système scarabée + plateau. - Actions extérieures : [ Ps ] , [ Pp ] , [R] (réaction de l’axe) - Théorème du moment cinétique par rapport à Oz : d M 0 dt Donc cte 0 Or, J mR R 1 Donc ( J mR2 ) mR2 0 , soit d d J 1 mR2 Ainsi, lorsque le scarabée a fait le tour ( 2 ) : 2 J 1 2 mR - Discussion : La relation est bien homogène, le signe est satisfaisant, et le rapport aussi (plus le plateau est lourd, moins il se déplacera) VI Compléments A) Equilibrage des pièces tournantes O 1) Position du problème J mR 2 R Le solide est soumis à [ R ] : M ( A) R Donc par réaction l’axe est soumis à [ R ] : . M ( A ) A quelles conditions la tige ne casse t’elle pas ? R : R R R// Il faut ainsi éviter R (L’action longitudinale n’a pas autant d’effet, sauf peut-être l’usure des bords) M ( A) : M ( A) M // M M // : torsion de l’axe ; ok : la tige est faite pour ça. M : risque de casser l’axe. Ainsi, dans les deux cas, on doit faire attention aux composantes orthogonales. 2) Résultante u ur G TRD : ma (G ) P R , soit R P m((rG 2 )ur rGu ) . Pour P : il suffit d’avoir une tige suffisante (le poids ne change pas) mrGu : il suffit de ne pas accélérer trop brutalement. Plus gênant : mr 2u , qui peut très bien ne pas être majoré. G r On peut ainsi faire en sorte d’avoir G sur l’axe (et on retire par la même la composante précédente) 3) Moment TMC : d (O) M (O) (O est fixe) dt (O ) (O) J O () . d (O) (O) , ce qui peut Si par exemple la rotation est uniforme, dt casser la tige. Il faut que l’axe de rotation soit un axe propre d’inertie. B) Chaînette On considère un fil homogène, inextensible, parfaitement flexible, et de masse linéique . A B 1) Equation fondamentale de la statique des fils Cas général : Pour un petit élément de fil : T ( s ds ) dF T (s ) On a [ R ] [T ] : glisseur tangent au fil (le fil est parfaitement flexible, donc il n’y a pas de moment de torsion ou d’action de cisaillement) Ainsi, T ( s ds) T ( s) dF 0 , soit dT dF 0 dT f 0 (ds : abscisse curviligne). On a dF fds , d’où ds dT Ici, dF dsg , donc g ds 2) Projection Sur un repère (O, x, y, z ) orthonormé où z est vertical : dTx 0 , dTy 0 , dTz gds . - Le fil est dans un plan vertical. En effet : z Élément de fil y x Ainsi, Tx T cos cos cte cte Ty T cos sin cte Tz T sin En choisissant l’axe Ox convenablement, on peut prendre 0 . Ainsi, le fil est dans le plan xOz , et de là Tx T cos cte T0 . - Forme du fil : z x Tz T0 tan Tz T0 tan T0 dz . dx d 2z dz Donc dTz T0 2 dx gds gdx 1 dx dx dz u. On pose alors dx Ainsi, l’équation devient : du T0 g 1 u 2 . dx 2 g g T Donc u sh x , d’où z 0 ch x k g T0 T0 - On a trois inconnues (à savoir T0 , , k ). Détermination : A B O On peut faire en sorte d’avoir O au milieu de A et B. d d Ainsi, A , B . 2 2 On en tire que 0 . De plus, 0 T0 gd k ch g 2T0 2 dz Et enfin, ds 1 dx l (l : longueur totale de la tige) dx - Commentaire : T T 0 ; si la chaînette casse, ce sera donc à une extrémité. cos C) Chute d’une règle sur un coin de table 1) Analyse d G (Vocabulaire : d : porte-à-faux) La règle va commencer par tourner, puis glisser. On cherche l’angle l à partir duquel elle commence à glisser. l (d , m, f , g , l ) . Analyse dimensionnelle : d et l : [L ] ; m : [M ] ; f sans dimension ; g : [ L][T ]2 . Ainsi, l est indépendant de g et m, et à priori d et l apparaîtront sous forme d’un rapport. 2) Mouvement Système : règle Référentiel du laboratoire, galiléen. Actions : [P] , [R] . Paramétrage : R uz G P u ur TMC par rapport à Oz : J mg d cos L2 Soit m d 2 mgd cos 12 2 1L Et d 2 2 gd sin cte 2 12 0 Projections : ma m (d . 2 )ur md.u R T .ur N .u P mg sin .ur mg cos .u (On a 0 ) gd sin 1 l2 d 2 2 12 gd cos Et N mg cos md. mg cos md 2 l d 2 12 Ainsi, T mg sin md. 2 mg sin md 1 . 36d 2 1 2 l On retrouve bien ce qui avait été prévu (indépendant de g, m) On remarque que l augmente très vite lorsque le porte-à-faux diminue. On tire après calculs que tan l f D) Percussion sur une règle 1) Règle posée sur un plan horizontal sans frottements Dessin vu de haut : A B G uz uy ux On suppose que // u y Quel est le mouvement de la règle ? Principe fondamental de la dynamique : [ ma ] [ P ] [ P ] [ F ] torseur horizontal torseurs verticaux horizontal Ainsi, [ma ] [ F ] . F : forte entre 0 et , nulle après. Phase de percussion : - TRC : dv (G ) m F dt Donc mdv (G ) Fdt Soit m(v (G, ) v (G,0)) Fdt 0 0 Donc v (G , ) m - TMC par rapport à Gz : ml 2 l F 12 2 6 6 6 F . Donc ( ) (0) , c'est-à-dire ( ) Donc ml ml ml Phase ultérieure : TRC : v (G ) cte TMC : cte G Commentaires : - La percussion impose les conditions initiales de la règle. - S’il y avait des frottements : [ma ] [ R] [ P] [ F ] , soit [ma ] [T ] [ F ] T f N f P (donc T reste fini pendant la percussion). La phase de percussion reste donc la même. 2) Règle mobile autour d’un axe vertical PFD : [ma ] [ P] [ R] [ F ] Phase de percussion : dv (G ) F R . Donc v (G, ) R - TRC : m dt - TMC par rapport à l’axe de rotation : J F l . l2 l2 l2 3 Comme J m m , on a m ( ) .l , soit ( ) . ml 12 4 3 l 3 Ainsi, v (G, ) ( )u y l.u y 32 .u y 2 2 ml m (Et 32 R , donc R 12 ). E) Pont suspendu uy Masse négligée ux Masse linéique 1) Forme du câble porteur On suppose que les câbles verticaux sont assez rapprochés pour considérer que la forme est continue. T ( s ds ) T (s ) dF On a alors à l’équilibre T ( s ds) T ( s) dF 0 , donc dT dF 0 Equilibre du tablier : dF ' dF dF ' ' ' dF ' ' dF dF ' ' dF (Le fil a une masse nulle) Ainsi, à l’équilibre, dF ' ' ' dmg 0 , donc dF dmg puis dT dmg 0 Equation différentielle : On a dT dxg gdx.u y Donc dTx 0 , soit Tx cte A . Donc T cos A , où est l’angle que fait le fil avec l’horizontale. On a aussi dTy g.dx , soit d (T sin ) g.dx Donc Ad (tan ) g.dx Comme tan d 2 y g dy , on a . dx dx 2 A 1 g 2 x Bx C . 2 A Détermination des constantes : Si le câble est attaché à la même hauteur en deux points de distance d, on a 1 g x.( x d ) y 0 pour x 0, d . Donc C 0 , y 2 A En connaissant la longueur du câble, on peut ensuite calculer A. (on doit trouver A proportionnel à g et , par homogénéité ; ainsi,la forme du câble ne dépend pas de la masse du tablier) Donc y F) Percussion horizontale sur une boule de billard m, R h uy uz G ux f f0 La boule est soumise à : - Son poids P - La réaction du support R - La percussion F , qui dure pendant un temps . 1) Phase de percussion D’après le théorème de la résultante dynamique, ma (G ) F P R Donc en intégrant : mvG ( ) Fdt Pdt Rdt 0 0 0 0 Rdt T N 0 On suppose que la boule ne décolle pas : en projetant, on obtient : mx ( ) T 0 N Donc il n’y a pas de percussion verticale. Puis comme T f . N , on a aussi T 0 . D’où ensuite vG ( ) . m On applique le théorème du moment cinétique par rapport à Gz : J T R F .( R h) Donc en intégrant : J ( ) T Rdt ( R h) Fdt ( R h) 0 0 5 Rh Ainsi, ( ) 2 mR 2 2) Mouvement ultérieur Principe fondamental de la dynamique - Théorème de la résultante dynamique : ma (G ) P R , donc mx T , N mg - Théorème du moment cinétique par rapport à Gz : 5T J T R , soit R 2m Vitesse de glissement : vg v ( I S ) v (G ) IG ( x R)u x 7T donc vg ( x R)u x ux 2m Mais T vg 0 , donc vg v g 0 , soit Cas où v g ( ) 0 : dv g2 dt 0 - Condition sur : 5 h On doit avoir x ( ) R( ) 0 , donc 1 0 , soit h 75 R . m 2 Rm - Mouvement : 5T On a alors x R , mx T , R 2m 5 Donc mx T 2 Et donc T 0 , x 0 , 0 , c'est-à-dire qu’on a un mouvement rectiligne uniforme. Cas où v g ( ) 0 : - Condition : il faut que h 75 R - Phase de glissement : T 0 On a alors T fN fmg Donc x fg , soit x x ( ) fgt 5T 5 5 Et R fg , soit R R( ) fgt 2 2m 2 2 1 Fin de la phase : c’est lorsque x (t1 ) R(t1 ) 0 , soit t1 vg ( ) 7 fg 5 h On a alors x (t1 ) 2 0 7 m R Donc la boule ne reviendra jamais en arrière, quel que soit la manière dont on la frappe : si on veut faire un effet « rétro », on est obligé de percuter la boule de façon oblique.