Des gènes aux phénotypes
1- La relation entre les gènes et les phénotypes peut être de un pour
plusieurs.
Cette relation s’appelle pléiotropie. Elle se déduit du fait que lorsqu’on
sélectionne des mutations pour leur effet sur un caractère spécifique, on
s’aperçoit souvent qu’elles affectent d’autres caractères de l’organisme.
Exemple: La mutation dominante Dichaete chez la drosophile est non
seulement responsable de la disposition écartée des ailes mais enlève
également des poils sur le dos de la mouche.
2- La relation entre les phénotypes et les gènes peut être de un pour
plusieurs.
De nombreux gènes différents peuvent affecter un même phénotype.
Exemple: Chez la drosophile, on estime que 100 gènes ou plus contribuent
à la pigmentation de l’œil composé.