Orchestre de Limoges et du Limousin Hiver à l’est Rimski-Korsakov | Medtner | Rachmaninov Orchestre de Limoges et du Limousin Hiver à l’est Rimski-Korsakov | Medtner | Rachmaninov Mar. 2 février 2016 à 20 h - à l’Opéra de Limoges Jeu. 4 février 2016 - 20 h 30 - à Brive / Théâtre des Treize Arches Ven. 5 février 2016 - 20 h 30 - à Saint-Junien / La Mégisserie Daniel Kawka, direction Cyril Huvé, piano Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) Suite symphonique « Antar » op. 9 (1869) I. Largo – Allegro giocoso II. Allegro – Molto allegro – Allargando III. Allegro risoluto alla marcia IV. Allegretto vivace – Adagio amoroso Nikolaï Medtner (1880-1951) Concerto pour piano n°1 en do mineur op. 33 (1918) Allegro – Tranquillo, meditamente – Tempo I – Coda. Allegro molto • Entracte • Sergueï Rachmaninov (1873-1943) Symphonie n°2 en mi mineur op. 27 (1908) I. Largo – Allegro moderato II. Allegro molto III. Adagio IV. Allegro vivace Sergio CASTELLÓ LOPEZ, clarinette solo Durée : environ 2 h 30 - 1 entracte Le bar de l’Opéra sera ouvert pendant l’entracte. 3 Repères par Constance Clara Guibert, dramaturge musicale Rimski-Korsakov, Medtner et Rachmaninov sont bien ce que l’on pourrait appeler trois figures conservatrices de la musique russe. Mais, sous leurs habits d’austères fondamentalistes de la musique, Rimski, Medtner et Rachmaninov défendent une autre vision : celle de notre héritage, celle de notre civilisation libérée des idéologies – révolutionnaires comme religieuses. Avec eux, plus qu’avec beaucoup d’autres, l’Homme est sujet de son histoire. Le premier pèche par son appétence pour le folklore, le classicisme des harmonies, l’intégrité religieuse dont il fait preuve – il ira jusqu’à modifier la fin de la Nuit sur le mont chauve de Moussorgski, dont il réalise l’orchestration, pour calmer le sabbat démoniaque peint par son confrère en figurant le lever du soleil et le triomphe du jour. L’ombre de Palmyre Antar est un fier guerrier qui s’est peu à peu éloigné de toute humanité. Au milieu du désert persan, il erre dans les ruines de l’antique cité de Palmyre… C’est de ces brumes de sable et de chaleur que l’on émerge avec les premières notes. Nous errons avec Antar dans le sanctuaire de la civilisation, le cœur de notre mémoire, un lieu d’histoire sur lequel l’Histoire n’a pas et n’aura jamais de prise. Les deux autres ne se plieront pas aux avancées musicales du XXe : l’un, Medtner, refusera celles de son temps, militant contre l’avant-gardisme de toutes les nations ; l’autre, Rachmaninov, refusera celles de son pays, fuyant le régime soviétique pour déployer librement son néoromantisme occidental et parfois hollywoodien. Site archéologique de Palmyre, Syrie - Temple de Bêl (avant sa destruction) Au thème russe et majestueux des altos qui figure 4 l’origine du héros répond une flûte orientalisante semblant s’échapper entre les colonnes des temples : c’est une gazelle qui se retrouve aux prises avec un rapace. Antar la sauve et s’endort… En rêve lui apparaît l’ancienne reine de Palmyre, Gul-Nazar : c’était elle qu’il a sauvée en sauvant la gazelle, et elle lui offre en récompense les trois grands plaisirs terrestres : la vengeance, le pouvoir et l’amour. surnommé, croyait aux lois inaltérables de la musique et à la suprématie de l’harmonie classique – car naturelle. A la manière des grands compositeurs romantiques, il écrivit uniquement pour le piano, seul (quatorze sonates, trente-huit Contes et plusieurs petites pièces), soliste (trois concertos) ou accompagnateur (un large répertoire de chambre, trois sonates pour violon, cent huit mélodies). Son écriture se développe dans son attachement aux racines russes, manifeste dans ses Contes, et aux racines occidentales que l’on entend dans ses sonates. Dans son concerto, on entend bien sûr l’héritage mélodique de Rachmaninov qui a déjà composé ses trois premiers concertos, mais aussi celui de Liszt qui lui confère une richesse harmonique étrangère à la musique russe. Les trois mouvements suivants se consacrent à chacun de ces plaisirs. Rimski est à la recherche d’une forme idéale, qu’il trouvera également dans Schéhérazade, plutôt que d’un respect aveugle des codes : si ces quatre mouvements feront d’Antar sa « deuxième symphonie », comme il l’avait lui-même nommée à une certaine époque, ils sont surtout le reflet d’une écriture strophique – Antar est un bien un poème dont chaque strophe évoque un caractère et une atmosphère. Aux Etats-Unis, d’abord, où il retrouva son ami Rachmaninov, puis en France et à Londres, Medtner fuyait à la fois le bolchévisme et la modernité. A-t-il réussi à quitter le XIXe siècle qui s’est éteint quand il avait vingt ans ? Sans doute pas. A-t-il réussi à dire adieu à la Russie impériale qui s’est écroulée quand il en eut trente-sept ? Peut-être pas non plus. Son écriture, comme celle de Scriabine, s’est suffit à ellemême et n’a pas fait de lui pour autant un compositeur de droite. Son héritage était celui des grands maîtres, russes et occidentaux. Il refusa les frontières que les bolchéviques et les dictatures totalitaires du XXe siècle s’échinèrent à ériger, mais aussi le nihilisme artistique (mouvements dada) dans lequel l’Europe plongea à l’issue de la Grande Guerre qui lui avait fait perdre tous ses repères culturels et humains. Le guerrier avait accepté le don mais avait également demandé à mourir si ces plaisirs venaient à le lasser. Après les avoir abondamment goûtés, il se laisse enfin embrasser par la reine d’un baiser si vigoureux qu’elle l’emporte avec lui vers un autre monde. Palmyre, lieu abandonné par l’Homme, offre ce qu’il désire à l’homme abandonné. Le temps et l’histoire l’ont enchanté pour donner un sens à sa condition. Elle offre la jouissance dans le rêve et le bonheur dans la mort. Accueillant dans son palais éternel celui qui a sauvé un être innocent, elle permet aux héros de s’accomplir. Et pour cela, nous continuerons à la rêver. Medtner réactionnaire ? En consacrant sa vie à ce qui fondait sa culture plutôt qu’à ce qui déchirait les peuples, en se libérant des idéologies révolutionnaires (tant politiques qu’artistiques), Medtner se comporta en homme du IIIe millénaire. La Muse et la Mode : Défense des fondements de l’art de la musique fut le grand (et l’unique) ouvrage de Nikolaï Medtner, publié en 1935 aux Etats-Unis, quatorze ans après son exil. L’ennemi de Medtner n’était pas le Parti, bien qu’opposé au bolchévisme : c’était la modernité. Le « Brahms russe », comme il fut 5 plans, y compris culturels. L’apport de Rachmaninov dans cette vaste entreprise n’est pas anodin : sa musique est avalée par le soft power américain, le « pouvoir doux », le pouvoir des marques, des arts, de la communication. Rachmaninov traître à sa patrie ? Sergueï Rachmaninov défraye encore la chronique. Il y a quelques mois encore, Vladimir Poutine demandait aux Etats-Unis le retour de sa dépouille sur le sol russe. De l’autre côté de l’Atlantique, on s’est indigné : là-bas Rachmaninov est un compositeur américain d’origine russe. Naturalisé un an avant sa mort, il avait émigré dès 1917, soit vingt-quatre ans auparavant. À l’époque, c’est une seconde carrière qui s’ouvre alors pour le compositeur : la plupart de ses grandes œuvres (les trois premiers concertos pour piano, deux des trois symphonies) sont déjà écrites, et il va principalement exécuter et faire exécuter son œuvre à travers le continent, se transformant pour ainsi dire en homme d’affaires de la musique. La deuxième symphonie n’y coupe donc pas et se retrouve happée par la vague rachmaphile. On prend les nettes influences russes pour un délicieux romantisme occidental qu’Hollywood se plaît à raconter dans ses films. Les grandes passions, les grands espaces et les grandes valeurs s’y confrontent, des thèmes se dégagent avec force (notamment dans le célèbre scherzo) à la manière des grandes symphonies romantiques, dans un siècle où les mélomanes américains semblent de plus en plus déconcertés par l’avant-garde musicale. Rachmaninov est-il américain ou russe ? Il paraît que notre époque est patriote et que ceux qui ne le sont pas sont traîtres à leur patrie. On nous parle de nation et de patrie sans trop spécifier la différence – et pourtant, si Rachmaninov n’a jamais caché son rejet de la nation soviétique, il n’a jamais renié pour autant son amour pour la patrie russe. Dans sa dernière œuvre, les Danses symphoniques, après de longues digressions au style très évolué (et souvent inspiré par le jazz), il revient à l’essentiel, citant les Vêpres, son chef-d’œuvre liturgique. Avant un dernier coup de tam qui y symbolisera l’arrêt fatal, il renoue avec la patrie qu’il n’a jamais oubliée. Américain, compositeur cosmopolite, Rachmaninov fut toujours russe : sa deuxième symphonie, si russe et si tournée vers l’Occident, règle la question. La Rhapsodie sur un thème de Paganini, sa troisième symphonie et les Danses symphoniques sont les trois seuls piliers de cette seconde vie. Aux Etats-Unis, on apprécie son style grandiloquent et cosmopolite, dont le russisme se teinte agréablement d’un germanisme encore à la mode – à Hollywood triomphent les compositeurs allemands et autrichiens comme Erich Korngold ou Franz Waxman. Grandes mélodies, grands horizons, grandes envolées : Rachmaninov se fond dans la naissance de l’américanisme. On s’approprie ses premiers succès russes en souvenir d’un monde pas encore bipolaire et d’une Russie encore tournée vers l’Occident. Les deux premières symphonies et ses trois premiers concertos apparaissent comme les dernières manifestations culturelles d’un monde sans frontière, que seuls les Etats-Unis semblent encore en mesure de représenter. L’Amérique découvre sa mission de dominer le monde, et tient à la mener sur tous les 6 Ces années-là 1861 Alexandre II abolit le servage et démarre une politique libérale | 1868 Manifeste du Parti Communiste de Marx et Engels | 1881 Alexandre II est assassiné par 1884 Alexandre III lance une politique de contre-réformes réactionnaires | 1891 début de la construction du Transsibérien | 1893 alliance économique franco-russe | 1894 Nicolas II monte sur le trône | 1896 grève générale à Saint-Pétersbourg | 1898 création du Parti ouvrier social-démocrate de des nihilistes | Russie, ancêtre du Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) | 1901 création du Parti socialiste révolutionnaire, qui s’oppose à la ligne bolchévique du Parti ouvrier social‑démocrate de Russie (POSDR) | 1901-1903 crise économique | 1905 le Dimanche rouge marque le début d’une année de révoltes et de répressions sanglantes jusqu’à la signature du Manifeste d’octobre, qui ouvre la voie d’une monarchie constitutionnelle (qui ne contente personne) | 1907 la Russie rejoint la Triple Entente (avec la France et la Grande-Bretagne) | 1911 première guerre des Balkans | 1913 la Russie est la troisième puissance mondiale | 1914 l’Allemagne déclare la guerre à la Russie | 1917 début des révoltes en février, avec le soutien de l’armée : Nicolas II abdique en mars, s’ensuivent plusieurs mois de gouvernements provisoires, renversés par les Bolcheviks en octobre | 1918 signature du Traité de Brest-Litovsk qui conclut la paix avec l’Empire allemand, exécution de la famille impériale. 7 Extrait « La religion est un des aspects de l’oppression spirituelle qui accable toujours et partout les masses populaires, écrasées par un travail perpétuel au profit d’autrui, par la misère et l’isolement. […] A ceux qui peinent toute leur vie dans la misère, la religion enseigne la patience et la résignation ici-bas, en les berçant de l’espoir d’une récompense céleste. Quant à ceux qui vivent du travail d’autrui, la religion leur enseigne la bienfaisance ici-bas, leur offrant ainsi une facile justification de leur existence d’exploiteurs et leur vendant à bon compte des billets donnant accès à la félicité divine. La religion est l’opium du peuple. La religion est une espèce d’alcool spirituel dans lequel les esclaves du capital noient leur image humaine et leur revendication d’une existence tant soit peu digne de l’homme. Mais l’esclave qui a pris conscience de sa condition et s’est levé pour la lutte qui doit l’affranchir, cesse déjà à moitié d’être un esclave. L’ouvrier conscient d’aujourd’hui, formé par la grande industrie, éduqué par la ville, écarte avec mépris les préjugés religieux, laisse le ciel aux curés et aux tartuffes bourgeois et s’attache à la conquête d’une meilleure existence sur cette terre. […] Le prolétariat révolutionnaire finira par imposer que la religion devienne pour l’État une affaire vraiment privée. Et, dans ce régime politique débarrassé de la moisissure médiévale, le prolétariat engagera une lutte large et ouverte pour la suppression de l’esclavage économique, cause véritable de l’abêtissement religieux de l’humanité. » Lénine, « Socialisme et religion », in Novaïa Jizn n°28, 3 décembre 1905 Pour en savoir plus... Consultez notre dossier spécial « Festival Russe » disponible sur place à l’Opéra de Limoges et en téléchargement 8 Discographie L’histoire de la partition d’Antar trouble jusqu’aux discophiles. Composée en 1867, Antar devient symphonie n°2 en 1875. Mais au disque et sur scène, il ne s’agit ni de la première mouture ni de la seconde : on choisit généralement soit celle de 1897, considérée comme la vision finale de Rimski sur son œuvre ; ou celle de 1903, qui retourne vers la partition originale comme nous le faisons ce soir. Pour coller au mieux à ce que nous entendons aujourd’hui, il faudra sélectionner un des nombreux enregistrements d’Evgueni Svetlanov – et si possible historique, avec l’Orchestre symphonique d’URSS pour Melodyia (1978). Si l’on cherche malgré tout un regard plus fin, il faudra chercher du côté d’Ernest Ansermet, qui défend en 1954 le tout premier enregistrement stéréo de Decca. Le lyrisme de Lorin Maazel convient sans doute moins à la verve de Rimski que la puissance de Neeme Järvi qui réunit chez Deutsche Grammophon les plus grandes pages du compositeur dans un album de référence absolue. Ouvrages disponibles à la Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges : Pour le concerto, c’est sans nul doute dans le volume II de « Medtner plays Medtner » (Melodyia) que l’on se rapprochera le plus de la volonté du compositeur – il faut dire que les enregistrements ne sont pas légion. CD : • Rimski-Korsakov : Antar par The Philharmonia ; Yevgeny Svetlanov, dir. Hyperion, 1990. Enfin, on peut malheureusement se lasser rapidement de l’interprétation un peu lourde que fait Valery Gergiev d’une symphonie qui n’en a guère besoin. On lui préfèrera donc la fière clarté de Mikhail Pletnev dans un coffret DG indispensable à tout rachmanomane, ou la fougue de l’incontournable Svetlanov qui fait sonner le Philharmonia avec urgence et âpreté, et livre peut-être chez ICA la meilleure version de cette symphonie. • Rachmaninov : Symphonie n°2 par Leningrader Philharmonie ; Kurt Sanderling. DG, 1997. DVD : A russian night réalisé par Michael Beyer avec Hélène Grimaud ; Claudio Abbado. DG. LIVRE : Un siècle de musique russe : 1830-1930 par Pierre Souvtchinsky. Actes Sud, 2004. 9 Éléments biographiques Daniel KAWKA Direction Son nom est associé aujourd’hui à la musique du XXe siècle, mais c’est le grand romantisme allemand jusqu’à Strauss et la musique française de Berlioz à nos jours qui le guident depuis toujours. Cela le conduit à diriger des ouvrages comme Tristan et Isolde (Olivier Py), Tannhäuser à l’Opéra de Rome, Dialogues des carmélites à l’Opéra national de Séoul, Cosi fan tutte, Turandot, Rodrigue et Chimène (Debussy) à la Philharmonie de Saint-Pétersbourg, Julie (Boesmans), Ariane et Barbe-Bleue, et le grand répertoire symphonique français lors de deux tournées avec l’Orchestre national de Russie. Citons également la Tétralogie mise en scène par Laurent Joyeux. Régulièrement invité par les grandes formations européennes, il a dirigé notamment le London Sinfonietta, l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre symphonique de la Rai, l’Académie Sainte Cécile de Rome ou encore l’Ensemble intercontemporain. Directeur musical de l’Ensemble Orchestral Contemporain et de l’Orchestre Ose, premier chef invité de l’Orchestre de Florence ORT et de la Philharmonie de Saint-Pétersbourg, Daniel Kawka aborde et approfondit avec chacune de ces formations des répertoires spécifiques. Son travail est aujourd’hui salué à travers une discographie nombreuse et primée. Cyril HUVÉ Piano Il étudie au Conservatoire national supérieur de Paris, et rencontre Claudio Arrau, qui lui transmettra un héritage que peu auront la chance de recevoir et verra en lui « un de ses meilleurs continuateurs ». Il imagine au même moment une émission d’archives sur France Musique, Vieilles Cires, et relance l’intérêt pour les interprétations historiques. Il crée les Rencontres d’Arc-et-Senans puis les Rencontres de Cluny, qui ouvrent la musique de chambre à une pédagogie grand public. Aujourd’hui, il poursuit cette tâche à Châteauroux et au Festival Pentecôte en Berry. Comme l’atteste sa discographie, il passe avec aisance des Steinway modernes à des pianoforte de la fin du XVIIIe siècle, à la mécanique viennoise du début du XIXe siècle, aux pianos Erard. Il s’est illustré en jouant avec la Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre Philharmonique de Liège, The Orchestra of the Age of Enlightement sous la direction de Sir Roger Norrington, et a souvent été choisi pour des œuvres rares, telles que les Djinns de César Franck, la Symphonie cévenole de Vincent d’Indy, Mon lac de Witkowsky… Il apporte sa contribution à des textes théoriques, traduit et préface les Chemins vers la nouvelle musique d’Anton Webern ou dialogue avec Pierre Bourdieu (Questions de sociologie, éditions de Minuit). Sergio CASTELLÓ LOPEZ Clarinette solo Après des études en Espagne au Conservatoire de Xàtiva, ville où il est né, ce jeune clarinettiste de 22 ans poursuit son cursus auprès de Michel Arrignon et Enrique Pérez à l’École supérieure de musique « Reina Sofia » à Madrid. Outre les prix honorifiques décernés deux années de suite par la Reine Sofia d’Espagne de « meilleur étudiant du département clarinette », il obtient en 2015 le titre de « Bachelor » du Conservatoire supérieur de musique « Joaquin Rodrigo » de Valence avec les plus hautes distinctions. Il est lauréat (premiers prix) des concours « Lluis Mila » de la ville de Xàtiva à quatre reprises, du Concours Jeunes interprètes de Rotglà i Corberà, du Concours national des Jeunes interprètes de La Puebla de Almoradiel (Toledo). En dépit de son jeune âge, il s’est produit, entre autres, avec le Gustav Mahler Jugendorchester ou comme clarinette solo au sein du Royal Scottish National Orchestra. Il est membre de l’Orchestre de Limoges et du Limousin depuis le début de la saison 2015-2016. 10 Les musiciens Chef d’orchestre Daniel KAWKA Odile GÉRARD* Jean-Yves GUY-DUCHÉ, piccolo solo & flûte Hautbois Jacques ZANNETTACCI, hautbois solo Nicolas BENS* Augustin GORISSE, cor anglais solo & hautbois LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE Violon solo supersoliste Elina KUPERMAN Premiers violons Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste Ève-Laure BENOIT Valérie BRUSSELLE Martial BOUDRANT* Alexander CARDENAS Jiyun JEONG* Hélèna LYDA-MONDÉSIR Aude MARCHAND * Nina SKOPEK Christiane SOUSSI Clarinettes Sergio CASTELLÓ LOPEZ, clarinette solo Marion ALLAIN* Gérard TRICONE, clarinette basse & clarinette Bassons Franck VASSALLUCCI, basson solo Maxime DA COSTA, contrebasson solo & basson Cors Pierre-Antoie DELBECQUE, cor solo Olivier BARRY Éric HULIN Simon BESSAGUET* Seconds violons Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque Raphaël BURGOS* Michel FOUGEROL Sophie JAMIN* Sylvie MÉRIOT Anaïs PONTY* Marijana SIPKA Yves TISON Junko SENZAKI Trompettes Bruno GORCE, trompette solo Grégoire CURRIT Aurore PRIEUR* Trombones Hervé FRIEDBLATT, trombone solo Patrick IVAGNÈS Vincent RADIX, trombone basse* Altos Jean-François SALIES, alto solo Brigitte BORDEDEBAT Francis CHAPEAU Audrey MONFILS Lise PATHÉ Martine SOUKAL Fatiha ZELMAT Tuba Christophe RENAUD* Timbales Pascal BROUILLAUD, timbalier solo Percussion Mathieu DRAUX, 1er percussionniste Aurélien HADYNIAK* Vincent MAUDUIT* Alain PELLETIER* Violoncelles Julien LAZIGNAC, violoncelle solo Philippe DEVILLE Anna HAMAYON* Éric LYDA Antoine PAYEN Harpe Aliénor MANCIP* Contrebasses Barbara DEGRIMA, contrebasse solo Thierry BARONE Franck GIRARD* Dominique ROCHET* Régie principale d’orchestre David DE CUENCA Bibliothèque musicale Géraldine COLLADANT Flûtes Chloé NOBLECOURT, flûte solo * Musiciens supplémentaires 11 Bientôt... Russie Sacrée, Russie profane Chœur de l’Opéra de Limoges ven. 12/02/2016 - 20 h 30 Le Coq d’or Jeune public / Percussions Claviers de Lyon Rimski-Korsakov mar. 01/03/2016 - 14 h 30 (séance scolaire) mar. 01/03/2016 - 20 h 30 (séance tous publics) Roulette russe Récital du Quatuor Danel A l'issue du récital, rendez-vous au foyer du public pour la soirée-after Électropéra en partenariat avec le Service culturel de l'Université de Limoges, Beaub'FM, Cultura et l'Association Droujba (avec DJ set éléctro, cuisine russe, projection de photos...). mar. 22/03/2016 - 20 h 30 Eugène Onéguine Opéra en 3 actes de Tchaïkovski Livret de C. Chilovsky et P. I. Tchaïkovski d’après le roman Eugène Onéguine d’A. Pouchkine ven. 08/04/2016 - 20 h dim 10/04/2016 - 15 h Renseignements / réservations www.operalimoges.fr www.orchestrelimogeslimousin.fr Kiosque Billetterie Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption 05 55 45 95 95 L’Opéra de Limoges reçoit le soutien de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes • Textes et recherche documentaire : C. C. Guibert | Conception : A. Jouffriault | Photos : Fotolia / Wiki Commons | Janv. 2016 Tchaïkovski | Borodine | Weinberg | Tichtchenko | Chostakovitch