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Walter Benjamin et la sécularisation
Thèse soutenue publiquement
en vue de l’obtention du grade académique de
docteur en philosophie de l’Université de Strasbourg
par
Ryohei Kageura
Directeur de Thèse : Prof. Gérard Bensussan
Membres du Jury :
Prof. Gérard Bensussan
Prof. Arno Münster
Prof. Gérard Raulet
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3
Introduction
11
Chapitre 1 : La sacralisation de la vie et sa déconstruction une lecture de
la Critique de la violence
15
Introduction 15
1 Force de loi de Jacques Derrida 15
1.1. Philosophie de l’extériorité 16
1.2. Lhésitation de Derrida 17
2. La violence mythique et la vie nue 20
2.1. Homo sacer et Critique de la violence 20
2.2. La violence en tant qu’origine du droit 21
2.3. Le rapport moyen/fin 22
2.4. La critique de la violence en tant que lecture de Hobbes 23
2.5. La lecture schmittienne du Léviathan 24
2.6. Violence fondatrice de droit et violence conservatrice de droit 26
2.7. La contradiction objective d’une situation de droit 27
2.8. Le destin en tant qu’ordre inconnaissable qui décide de l’exercice de la violence 30
2.9. La violence mythique 32
2.10. Comparaison avec La Dictature de Schmitt 33
2.11. L’état d’exception en tant qu’exclusion inclusive 35
2.12. Être-en-vigueur sans signifier 37
2.13. Forme simple de la loi, liberté et impératif catégorique chez Kant 38
2.14. Impératif catégorique et état d’exception 40
2.15. Le corps politique 43
2.16. La vie nue et sa sacralisation 44
2.17. La chute de l’autorité de l’Église et la sécularisation 45
2.18. La vie nue en tant que sacré sécularisé 45
2.19. Homo sacer chez Agamben 49
2.20. La vie nue en tant qu’intermédiaire entre la violence et le droit 52
2.21. Double fonction de la violence : mettre à mort et laisser vivre 53
3. Dialectique du droit et violence divine 54
4
3.1. Va-et-vient dialectique entre le droit et la violence 54
3.2. La Critique de la violence en tant que lecture de Phénoménologie de l’esprit de Hegel
55
3.3. La rupture du va-et-vient dialectique du droit et de la violence 63
3.4. Messianisme marxien et dictature du prolétariat 63
3.5. Les remarques de Schmitt sur la dictature du prolétariat 64
3.6. La critique de Sorel sur la dictature du prolétariat 66
3.7. Grève générale prolétarienne et violence sans fin chez Sorel 69
3.8. La justice et la légitimité chez Benjamin 72
3.9. Le droit positif et la justice 73
3.10. Le droit naturel et la légitimité 74
3.11. La question de l’autorité moderne et la théorie de la représentation de Hobbes 76
3.12. La sécularisation et la question de la légitimité chez Schmitt 79
3.13. L’opposition de la justice et de la légitimité 81
3.14. La justice et le Jetztzeit 82
3.15. La justice en tant qu’inconditionné 83
3.16. La décision et la violence divine 85
3.17. Le mythe chez Sorel 88
3.18. La violence mythique chez Benjamin 91
3.19. La violence divine 95
3.20. La légende de Niobé 97
3.21. La révolte de Co 99
3.22. La violence divine en tant que violence exterminatrice 101
3.23. Refus de l’idée de la légitimité 101
3.24. À quelle violence nazie appartient-elle : à la violence divine ou à la violence mythique ?
103
3.25. L’analyse du nazisme chez Arendt 104
3.26. La philosophie darwinienne de l’évolution et la théorie du droit naturel de Spinoza 106
3.27. La violence nazie en tant que violence conservatrice de la loi du meurtre 109
3.28. La violence ambiguë et la violence pure en tant que déconstruction 110
3.29. Expiation 112
Chapitre 2 : Langage et violence
115
Introduction 115
5
1. Le langage dans Critique de la violence 116
2. Langage et violence dans Sur le langage en général et sur le langage humain
117
2.1. Sur l’orientation de lecture de Sur le langage en général et sur le langage humain 117
2.2. Toute créature a son langage 121
2.3. La traduction de Wesen 122
2.4. L’immédiateté de l’être linguistique et de l’être spirituel 124
2.5. L’immanence de l’infini incommensurable dans l’être linguistique 125
2.6. La dénomination et le langage humain 126
2.7. La dénomination et conception bourgeoise du langage 127
2.8. L’identité immédiate du langage humain et de la communauté universelle de tous les
langages 128
2.9. La révélation et le salut 129
2.10. Sur la notion de contenu 130
2.11. Sur la deuxième partie de Sur le langage en général et sur le langage humain 131
2.12. Les enjeux de la lecture de la Genèse pour Benjamin 133
2.13. Dénomination paradisiaque, nom et médium 134
2.14. Le langage de Dieu, le langage humain et leur ressemblance 135
2.15. Dénomination par Dieu et dénomination par l’homme 135
2.16. Nom propre 138
2.17. Le destin dans Sur le langage en général et sur le langage humain 139
2.18. Signe nu et conception 140
2.19. La double face du signe nu 141
2.20. Traduction 142
2.21. La traduction chez Hamann 144
2.22. La différence entre Hamann et Benjamin 145
2.23. La sortie du langage humain de l’immédiateté du langage divin 147
2.24. Connaissance et fondation du droit 147
2.25. Kierkegaard et Benjamin 149
2.26. Le bavardage chez Kierkegaard 150
2.27. Abstraction 152
2.28. La philosophie baconnienne et l’abstraction selon Hamann 154
2.29. Le refus baconien de l’abstraction selon Joseph de Maistre 155
2.30. L’abstraction et la recherche de la vérité selon Maistre 157
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