b) Il en résulte que −y′/y2=r(N∗−1/y)/y, ce qui donne y′=r−rN ∗y, soit encore
y′+rN ∗y=r. C’est une équation linéaire d’ordre 1 avec second membre constant.
c) La solution de l’équation homogène est Ce−r N∗t, une solution particulière est y=
1/N∗. Donc on obtient y(t) = 1/N∗+Ce−r N∗t, et on a 1/N0=y(0) = 1/N∗+C,
donc Cvaut 1/N0−1/N∗.
d) On peut encore écrire y(t) = (1/N∗)(1 + N∗Ce−r N∗t), donc N(t) = 1/y=N∗/(1 +
Ke−r N ∗t), avec K=N∗C= (N∗/N0)−1.
e) Si r < 0,e−rN ∗ttend vers +∞, donc y→0(si N∗N0). Si r= 0,yest constant
égal à N0, et si r > 0,e−rN∗ttend vers 0et donc y→N∗.
Exercice 3. (épidémies)
1. On a u′(t) = S′(t/a)/(a N ) = [ −r S(t/a)I(t/a) + aI(t/a)]/(aN) = [ −r N 2u(t)v(t) +
aN v(t)]/(aN ) = ( −rN /a)uv +v=−R uv +v. Ensuite u+v= (S(t/a) + I(t/a))/N= 1
et donc v′= (1 −u)′=−u′= (Ru −1)v.
2. On a v′= (Ru −1)v= (R(1 −v)−1)v= ((R−1) −Rv)v. C’est la même équation que
dans l’exercice précédent avec r=Ret N∗= (R−1)/R= 1 −1/R(qu’on appelle ici v∗).
3. D’après l’exercice précédent, on a v(t) = v∗/(1 + Ke−R v∗t)avec K= (v∗/v0)−1 = (v∗−
v0)/v0et −Rv∗=−R(1 −1/R) = 1 −R, d’où le résultat.
4. Si R < 1, l’exponentielle tend vers +∞, donc v(t)→0, si R= 1,v(t)est constant égal à
v(0) et si R > 1, l’exponentielle tend vers 0 et donc v(t)→v∗.
Exercice 4. (radioactivité)
1. La solution de l’équation homogène y′=−µy est y(t) = C e−µt avec y(0) = C. Pour que
la moitié des noyaux radiocatifs disparaissent, il faut que y(T) = y(0)/2 = C/2, ce qui
donne e−µ T = 1/2, soit −µT =−ln(2) et donc T=ln(2)/µ.
2. µ=ln(2)/5730 ≃1.21 10−4an−1. Noter que µa la dimension de l’inverse d’un temps.
Pour avoir µen unités SI (s−1), il faudrait convertir 5730 ans en secondes.
3. Il faut que −µt =ln(0.4), soit t=−ln(0.4)/µ=−Tln(0.4)/ln(2) = 7574 ans. L’année
cherché est donc 2006 −7574 =5568 avant JC (ou peut-être 5569 parce qu’il n’y a pas
d’année 0, cela dit, l’estimation de 40% de C14 est sans doute approximative).
4. On trouve cette fois 7171 ans, donc 5165 av JC (on voit que la précision d’une année est
illusoire).
Exercice 5 & 6. Il s’agit d’une suite d’équations homogènes de la forme y′=z(x)y. La solution
générale de chacun est y(x) = CeZ(x)où Z(x)est une primitive de z(x)et C∈Rest quelconque.
Chaque cas se ramène donc a un calcul de primitive
1. y′=xy y(x) = Cex2/2. Avec la condition y(0) = 1 on obtient C= 1
2. y′=y/xy(x) = Celn|x|=C|x|. L’intervalle d’étude est R−∗ ou R+∗parce que z(x)
n’est pas définie en 0. Quitte à remplacer Cpar −C, on peut écrire la solution y(x) =
C x. La condition y(1) = πdonne C=πet y(x) = πx avec I=R+∗.
3. y′=x2yy(x) = Cex3/3. La condition y(1) = edonne e=Ce1/3, donc C=e2/3 et on
peut écrire y(x) = e(x3+2)/3. Ici I=R
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