Corrigé du contrôle 1 Classe de TES Matière : Economie Partie A : 1- Une hausse du PIB dans un pays n’entraine pas toujours une hausse des niveaux de ses habitants car la population du pays peut augmenter aussi vite, voire plus rapidement que la production. Par ailleurs, même si cette hausse du PIB permet une progression du PIB par habitant, le revenu national par habitant n’évolue pas nécessairement au même rythme, de sorte que le niveau de vie en tant que possibilité d’accès des habitants à des biens et services ne change pas au même rythme que le PIB par tête. En outre, un accroissement des inégalités peut empêcher une partie de la population de profiter de la hausse de la moyenne des revenus. De plus, une production supplémentaire peut résulter d’une activité sous terraine non déclarée et non enregistrée dans le PIB. Enfin, la progression de la production dans un pays peut s’accompagner d’une dégradation du patrimoine des agents économiques, si elle ponctionne des ressources internes épuisables ou s’effectue par endettement sur l’étranger, de sorte que le niveau de vie ne sera pas durable. 2- La croissance économique est un processus d’accumulation de la richesse à long terme. Pour la mesurer, les comptables nationaux ont mis au point le PIB, calcule à partir de la somme des valeurs ajoutées des productions marchande et non marchande. Dans les pays économiquement avances, la croissance économique a permis, depuis la révolution industrielle, a presque toute la population de vivre selon un style de vie qui était celui d’une poignée de quelques privilégiés il y a une centaine d’années. Or le manque de croissance économique dans les pays pauvres implique que les conditions de vie pour des centaines de millions sont épouvantables. (exemples de l’Afrique et de l’Europe Ouest). Partie B : Ce document est un tableau statistique en pourcentage de répartition, extrait d’un rapport sur le commerce mondial 2013 tire par l’OMC. Il s’agit de la part de certaines économies dans les exportations et importations mondiales des marchandises entre 1980 et 2011. Une distinction entre les économies développées, en développement et émergentes. En 2011, les importations chinoises représentaient 9,86 % des importations mondiales de marchandises alors que la part des importations Japonaises a baissé entre 1980 et 2011 et celle des économies en développement et émergentes a augmenté de 13 point de pourcentage. Ceci montre que les économiesémergentes et les économies en développement se distinguent par leur croissance rapide mais elles n’ont pas encore atteints le niveau de développement des économiesdéveloppés : les économiesémergentes se caractérisent par un PIB par habitant supérieur a celui des pays en développement (5 à 10 % par ans), mais inferieur a celui des économiesdéveloppés. Cependant, entre 1980 et 2011, la part des économies en développés dans les exportations des marchandises mondiales a reculé passant de 66 % à 53 %. Or, celle des économies en développement et émergentes s’est au contraire accrue passante de 34% à 47% : Soit la part de la chine dans les exportations mondiales a été multiplié de 12 fois entre 1980 et 2011 (10,4/0,89= 11,7). En conclusion, entre 1980 et 2011 les économies en développement ont occupé une place croissante dans le commerce mondial au détriment de l’économie développée que ce soit dans les exportations que dans les importations. FIN