l’individu envers la marque du parfum. Notons que nous avons choisi pour y répondre le cas du
parfum féminin, plus représentatif et encore beaucoup plus flagrant dans les ventes et dans la
communication.
Ces considérations nous ont donc amenées à la problématique suivante :
« Existe-t-il un lien entre Aad et Ab dans le cas du parfum féminin ? »
Pour y répondre, nous avons formulé trois hypothèses :
- Hyp. 1 : Aad est une variable explicative de Ab dans le cas du parfum féminin.
- Hyp. 2 : L’utilisation de la marque de parfum par l’individu de sexe féminin influe sur son
attitude envers la marque (Ab).
- Hyp. 3 : L’attitude envers le parfum a un effet sur l’attitude envers la marque du parfum
(Ab).
Puis de ces hypothèses, nous avons choisi de travailler sur Lancôme et Yves Saint-Laurent et deux
de leurs parfums respectifs Trésor et Ô oui, et Paris et Baby Doll.
Nous avons ensuite élaboré le questionnaire, l’avons pré-testé et décidé de l’administrer sous forme
de laboratoire à deux groupes de 30 personnes, chaque groupe travaillant sur une marque.
Pour répondre à nos trois hypothèses, nous avons déterminé les traitements statistiques à adopter
(analyse univariée, ACP sur l’échelle de mesure d’Aad, corrélations, régression linéaire, analyse de
variance…).
Ces traitements nous ont permis de vérifier deux hypothèses sur trois à savoir, l’attitude envers une
marque de parfum (Ab) est bien conditionnée par le fait d’être utilisatrice ou non de ce parfum et
l’attitude envers un parfum évolue dans le même sens que l’attitude envers la marque de ce parfum
(Ab), plus précisément, plus une femme sera attirée par un parfum, plus elle sera attirée par la
marque de ce parfum.
Par contre l’hypothèse donnant un lien explicatif de Aad sur Ab dans le cas du parfum féminin a été
réfutée.
Nous avions pourtant montré dans une première partie que l’annonce publicitaire pour un parfum
est souvent la toute première étape dans la découverte ou le choix d’un parfum.
Mais avec l’apparition de l’odeur dans l’image publicitaire des parfums (micro-perles, discovers…),
l’image et son ressenti ne semblent plus suffire à convaincre l’individu, qui, de ce fait, se laisse
peut-être plutôt guider par la marque ou tout simplement par l’odeur dans le choix d’un parfum.