P a g e |0 Baccalauréat blanc 2009 Durée : 3 h 30 Sujet spécialité Consignes Les exercices seront traités sur des copies séparées. Au début de chaque exercice, indiquer clairement le numéro de l’exercice. Si deux exercices figurent sur la même copie, le second ne sera pas corrigé. Le sujet comprend 11 pages (dont 3 pages d’annexes) numérotées de 1 à 11. Toutes les copies seront anonymes (elles ne porteront que le numéro du candidat) et toutes les pages seront numérotées. Une présentation correcte est exigée (il en sera tenu compte dans la note finale) : la copie sera claire et lisible, les schémas seront soignés, les résultats littéraux seront encadrés et les résultats numériques seront soulignés. Les calculs numériques intermédiaires sont proscrits. Les calculs littéraux seront menés à leur terme. On prêtera une attention particulière à la notation, aux unités et aux chiffres significatifs. Sauf indication contraire, toutes les réponses seront justifiées. Aucune sortie définitive n’est autorisée avant la fin de l’épreuve. Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |1 EXERCICE N°1 : « Les oscillateurs mécaniques » (11 points) Les quatre parties sont indépendantes. z I. Première partie : le pendule simple Données : g = 10,0 m.s-2 ; L = 1,00 m ; cos m = 0,95 Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, on étudie les oscillations d’un pendule simple constitué d’une masse ponctuelle m, attachée à l’une des extrémités d’un fil inextensible, de masse négligeable et de longueur L. L’autre extrémité du fil est attachée en un point fixe A (voir schéma ci-contre). Écartée de sa position d’équilibre G0, la masse m est abandonné au A m L point Gi sans vitesse initiale dans le champ de pesanteur uniforme g . Gi k Le pendule oscille alors sans frottement avec une amplitude m. Une position quelconque G est repérée par l’élongation angulaire mesurée à partir de la position d’équilibre. G G0 A. Etude énergétique 1.Donner l’expression de l’énergie cinétique au point G. 2. Dans le repère (G0, k ), on prend l’origine des énergies potentielles de pesanteur au point G 0. Dans ce cas, l’énergie potentielle de pesanteur au point G peut s’exprimer par : Ep = m.g.L.(1 – cos ) a) Donner l’expression de l’énergie mécanique E au point G en fonction de m, g, L, v et . b) Pourquoi cette énergie mécanique se conserve-t-elle au cours des oscillations ? 3. a) En exploitant la conservation de l’énergie mécanique, exprimer la vitesse v0 au passage par la position d’équilibre en fonction de g, L et m. b) Calculer v0. B. Isochronisme 1. Énoncer la loi d’isochronisme des petites oscillations. 2. En justifiant par une analyse dimensionnelle, choisir l’expression correcte de la période propre T0 des oscillations parmi les suivantes : T0 = 2.. g L ; T0 = 2.. m L ; T0 = 2.. L g ; T0 = 2.. m L II. Deuxième partie : le ressort Donnée : g = 10,0 m.s-2 Indications numériques : 166 20 8,3 ; 100 8,3 règle 12 ressort 0 On désire déterminer, par une méthode statique, la constante de raideur k d’un ressort. Le ressort est à spires non jointives et est utilisé dans son domaine d’élasticité. Le ressort à étudier est accroché à une potence. A l’extrémité libre, notée E, on suspend successivement des masses de différentes valeurs. Le zéro de la règle correspond à la position de E à vide. Pour chaque masse m on mesure l’allongement l du ressort à l’équilibre. Bac blanc 2009 l E masse Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |2 A l’aide d’un tableur-grapheur, on a construit le graphe ci-dessous, représentatif de la fonction m ( l)m. Sur la courbe obtenue, on a repéré la position de deux points M et N. N M 1. Déduire du graphe une relation numérique entre l et m. 2. a) Après avoir fait le bilan des forces extérieures s’exerçant sur une masse m, établir l’expression littérale de la constante de raideur k du ressort. b) Après avoir rappelé l’unité de cette constante dans le Système International, vérifier l’homogénéité de l’expression par une analyse dimensionnelle. c) Calculer la valeur de k. III. Troisième partie : le système solide-ressort Indications numériques : 6, 28 21,18 = 0,297 ; 6,28 x 2,25 10 = 0,298 ; 3 1, 00 10 0, 298 3 3, 36 10 3 ; 6,28 x 4, 3 10 0, 30 2 = 0,90 Un solide (S), de masse m = 54,0 g et de centre d’inertie G, est posé sur un banc à coussin d’air horizontal et est attaché à deux ressorts identiques à spires non jointives de constante de raideur k = 12,0 N.m-1. Une règle graduée horizontale est placée au-dessus du banc. Lorsque le système solide-ressort est en équilibre, le point G est repéré à la verticale du point O (zéro) de la règle graduée (voir schéma ci-dessous). O A B règle graduée x G i k banc à coussin d’air (S) ) On écarte le solide (S) vers la gauche et on l’abandonne, sans vitesse initiale, à l’instant où le point G est à la verticale du point A : G oscille alors entre les points A et B. Remarque : la masse des ressorts est négligeable et les deux ressorts restent tendus pendant toute la durée des expériences. k On filme, avec une caméra numérique, les oscillations libres du solide (S). Un logiciel approprié permet ensuite de pointer les positions successives du point G dans le repère (O, i ), entre les deux positions extrêmes A et B. Remarque : le pointage commence un peu avant le premier passage du point G à la verticale du point O et l’origine des dates correspond au passage du point G à cette première position enregistrée, Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |3 Le fichiers de données est enfin transféré vers un logiciel de traitement de données qui permet d’afficher (voir graphe en annexe 2) la courbe expérimentale représentative de la fonction t x(t), ainsi que les résultats de sa modélisation. A. Etude théorique du mouvement du solide Remarque préliminaire : dans cette étude, tous les frottements sont négligés. On peut modéliser l’oscillateur mécanique horizontal décrit précédemment par un ressort constitué du même solide (S) de masse m et de centre d’inertie G, fixé à seul ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de constante de schéma en annexe 1). Le mouvement de (S) est étudié dans le référentiel terrestre supposé galiléen et système solidel’extrémité d’un raideur K (voir la position de G est repérée par son abscisse x dans le repère (O, i ). L’origine des abscisses correspond à la position de G lorsque le système est au repos (le ressort n’est alors ni étiré, ni comprimé). Le solide est écarté de sa position d’équilibre et mis en oscillation. La période propre de ces oscillations est T0. 1. Forces exercées sur le solide en mouvement a) On note F la force exercée par le ressort sur le solide (S). Faire le bilan des autres forces extérieures qui s’exercent sur (S) à une date quelconque. Représenter toutes ces forces au point G, sans souci d’échelle, sur le schéma en annexe 1. b) En rappelant l’expression de F dans le repère (O, i ), vérifier que cette force a bien le sens attendu sur le schéma en annexe 1. 2. Équation différentielle du mouvement du solide a) En appliquant la deuxième loi de Newton au solide (S), établir l’équation différentielle du mouvement du centre d’inertie G. b) Sachant que la solution générale de l’équation différentielle est de la forme 2 .t 0 , montrer que l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur T0 x Xm . cos est : T0 = 2. m . K c) Vérifier l’homogénéité de l’expression de T0 par une analyse dimensionnelle. B. Retour à l’expérience 1. Sur le graphe en annexe 2, représenter les grandeurs expérimentales T0 ,exp et Xm,exp par des segments en trait épais sur chacun des deux axes. 2. Déterminer les valeurs expérimentales de l’amplitude Xm,exp et de la période propre T0,exp des oscillations du solide (S) par identification avec les résultats de la modélisation de la courbe en annexe 2. 3. Les deux ressorts de constante de raideur k sont équivalents à un seul ressort de constante de raideur K = 2k. On fait l’hypothèse que l’expression de la période propre T0 trouvée dans l’étude théorique de la partie A reste valable dans le cas de deux ressorts initialement tendus. Calculer, à partir des résultats de l’étude théorique, la période propre T0 des oscillations. 4. a) Comparer les deux valeurs de la période propre en calculant l’écart relatif : e = T0,exp T0 T0 . b) L’hypothèse formulée à la question 3 est-elle vérifiée ? Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |4 C. Aspect énergétique en l’absence de frottement Le système solide-ressort est toujours supposé osciller sans frottement. Dans le modèle d’oscillateur adopté, le choix des états de référence est tel que : - l’énergie potentielle de pesanteur est nulle à l’altitude du centre d’inertie G, - l’énergie potentielle élastique est nulle lorsque l’allongement du ressort est nul. 1. a) Rappeler l’expression de l’énergie mécanique E du système solide-ressort horizontal pour une position quelconque du centre d’inertie G, en fonction de m, K, x et v (valeur de la vitesse du point G). b) Quelle est la propriété de l’énergie mécanique du système dans les conditions d’étude du mouvement ? 2. Soit Vm la valeur maximale de la vitesse atteinte par le point G pour les oscillations d’amplitude Xm étudiées. En utilisant la propriété de l’énergie mécanique donnée à la question précédente, Xm montrer que Vm = 2. . T0 3. Calculer Vm pour une amplitude Xm = 4,3 cm et pour une période propre T0 = 0,30 s. 4. Sans justifier, et en s’aidant du graphe en annexe 2, légender le graphe de l’annexe 3 en indiquant : - la durée désignée par la double flèche en fonction de T 0, - les énergies E, Ec (énergie cinétique) et Ep (énergie potentielle élastique). D. Aspect énergétique en présence de frottements Le système solide-ressort est toujours supposé osciller, mais, cette fois, on tient compte des frottements. 1. a) De quel régime s’agit-il dans le cas où l’on observe toujours des oscillations bien que l’on ne puisse plus négliger les frottements ? b) Comment nomme-t-on le temps caractéristique correspondant ? 2. Soit E0 la valeur de l’énergie mécanique de l’oscillateur lâché sans vitesse initiale avec un allongement maximal initial Xm,0. a) Établir l’expression de E0 en fonction de Xm,0. b) On constate expérimentalement qu’au bout d’une oscillation l’amplitude du mouvement est divisée par un nombre r (réel positif non nul). Établir, en fonction de r, l’expression du rapport de l’énergie mécanique correspondante E1 à l’énergie mécanique initiale E0. IV. Quatrième partie : comparaison des périodes du pendule simple (partie I) et du système solide-ressort (partie III) Les comportements des deux pendules sont maintenant envisagés sur la Lune. Parmi les hypothèses ci-dessous, choisir pour chaque pendule celle qui est correcte. Hypothèse 1 T0 ne varie pas Bac blanc 2009 Hypothèse 2 T0 augmente Hypothèse 3 T0 diminue Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |5 EXERCICE N°2 : « Étude cinétique par suivi de pression » (4 points) On cherche à déterminer le temps de demi-réaction t1/2 de la réaction entre l'acide chlorhydrique et le magnésium, dont l'équation bilan est : Mg(s) + 2 H3O+(aq) = H2 (g) + Mg2+(aq) + 2 H2O Protocole : On introduit, dans un ballon, un volume V = 10,0 mL d'acide chlorhydrique (H3O+(aq) + Cl-(aq)) de concentration en soluté apporté c = 8,0 mol.L-1. A la date t = 0, on plonge dans l’acide un ruban de magnésium de masse m = 5,1 x 10-2g. Très rapidement le ballon est fermé avec un bouchon percé et relié, par un tuyau de volume négligeable, à un manomètre. On note régulièrement la valeur de la pression indiquée par le manomètre. Données : - masse atomique du magnésium : M = 24,3 g.mol-1, - volume du ballon vide : V0 = 100 mL, - pression atmosphérique : Patm = 1,10 x 105 Pa, - température (que l’on suppose constante durant la durée de l’expérience) : T= 293 K, - pour un gaz parfait, la quantité de matière n (en mole), la température T (en kelvin), la pression P (en pascal) et le volume V (en mètre-cube) sont liés par l’équation des gaz parfaits : P.V = n.R.T (avec R constante des gaz parfaits : R = 8,31 S.I), - le volume de la solution dans le ballon reste constant. Indications numériques : 51 243 0, 21 ; 20, 7 21 0, 99 ; 1, 04 ´ 8,31 ´ 293 = 28,1 90, 0 I. Première partie : étude théorique de la réaction 1. En supposant la réaction totale, compléter numériquement, en annexe 4, le tableau descriptif de l’évolution du système (soit x l’avancement). 2. A la date t = 0, la pression dans le ballon est égale à la pression atmosphérique. Au fur et à mesure de la production de gaz, la pression va augmenter. A une date t quelconque, l’expression générale de cette pression est : P = Patm + Phyd (avec Phyd : pression du dihydrogène occupant tout le volume disponible dans le ballon). En supposant que le dihydrogène se comporte comme un gaz parfait, montrer que l’avancement x de (P - Patm ).(V0 - V) la réaction, à une date t quelconque, est donnée par l’expression : x = R.T II. Deuxième partie : suivi de la pression Les valeurs indiquées par le manomètre et les résultats obtenus à partir de l’expression précédente sont rassemblés dans le tableau suivant : t (s) P (x 105 Pa) x (mmol) 0 1,10 0 10 1,18 0,296 20 1,26 0,591 30 1,34 0,887 40 1,41 1,15 50 1,48 1,40 60 1,54 1,63 70 1,60 1,85 80 1,64 2,00 90 1,66 2,07 100 1,66 2,07 1. a) Expliquer pourquoi on peut considérer que la réaction est terminée à la date t = 100 s. b) Calculer le taux d’avancement final de la réaction. Le résultat trouvé confirme-t-il l’hypothèse formulée à la question 1 de la première partie ? 2. Construire, en annexe 5, le graphe représentatif de la fonction t x(t). Échelle : 1,0 cm pour 10 s et 1,0 cm pour 2,00 x 10-1 mmol. 3. Déterminer graphiquement la valeur du temps de demi-réaction t1/2. Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |6 4. En déterminant les valeurs des pressions Pmax et P½, respectivement pression maximale et pression au temps de demi-réaction, dire s’il est possible d’affirmer que : « Le temps de demiréaction est la durée au bout de laquelle la pression dans le ballon est égale à la moitié de sa valeur finale ». III. Troisième partie : influence de certains paramètres 1. Si on avait utilisé la même masse de magnésium que précédemment mais sous forme de limaille (poudre fine), la valeur du temps de demi-réaction aurait-elle été plus grande ou plus petite que dans l’expérience précédente ? 2. Même question si on avait placé le ballon dans un cristallisoir d’eau chaude. EXERCICE N°3 : « Le sirop de menthe » (5 points) Les trois parties sont indépendantes. L’objectif de cet exercice est d’étudier une méthode d’extraction d’un arôme naturel de menthe puis d’analyser les colorants contenus dans un sirop de menthe. I. Première partie : extraction de l’arôme naturel de menthe Données : Huile essentielle de menthe Dichlorométhane Eau salée saturée Densité par rapport à l’eau 0,9 1,3 1,1 Solubilité dans l’eau faible quasi nulle - Solubilité dans l’eau salée très faible quasi nulle - Solubilité dans le dichlorométhane importante Menthol Dichlorométhane quasi nulle Menthone Température d’ébullition 212°C 40°C 207°C L’arôme naturel de menthe est principalement dû à deux molécules : le menthol et la menthone que l’on trouve dans l’huile essentielle de menthe. Cette dernière est extraite à partir des feuilles de menthe. 1. Pour extraire l’arôme naturel de menthe au laboratoire, on utilise le montage schématisé cidessous : thermomètre ballon feuilles de menthe, eau et pierre ponce chauffe-ballon Bac blanc 2009 réfrigérant à eau 1 2 erlenmeyer distillat Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |7 a) Quel est le nom du procédé d’extraction correspondant à ce montage ? b) Légender le montage en complétant le tableau en annexe 6. c) Quel est le rôle de la pierre ponce ? d) Préciser le rôle de l’élément n°4. 2. Le distillat obtenu est trouble car il contient deux phases mal séparées : l’huile essentielle de menthe et l’eau. Afin de faciliter leur séparation, on ajoute une solution aqueuse saturée de chlorure de sodium dans le distillat recueilli. On place ensuite le contenu de l’erlenmeyer dans une ampoule à décanter. On verse du dichlorométhane dans l’ampoule puis après agitation et décantation, on recueille la phase organique. On ajoute du sulfate de magnésium anhydre à la phase organique et, après filtration, on procède à l’évaporation du solvant à l’aide d’un évaporateur rotatif afin d’isoler l’huile essentielle de menthe. a) À l’aide du tableau des données, justifier l’ajout de chlorure de sodium dans le distillat. Comment s’appelle cette opération ? b) Citer deux raisons qui justifient le choix du dichlorométhane comme solvant extracteur. c) Faire un schéma de l’ampoule à décanter en indiquant la position des phases aqueuse et organique obtenues. d) Quel est le rôle du sulfate de magnésium anhydre ? II. Deuxième partie : chromatographie des colorants contenus dans un sirop de menthe Données : Solubilité dans une solution de chlorure de sodium E102 E131 faible importante Sur l’étiquette d’une bouteille de sirop de menthe, on peut lire les indications suivantes : sucre, eau, sirop de glucose-fructose, arôme naturel de menthe, colorants (E102 – E131). On ne peut pas réaliser directement la chromatographie du sirop de menthe à cause de la présence des sucres. On procède alors en deux étapes : Étape 1 : extraction des colorants Des brins de laine écrue (c'est-à-dire non teintée) sont trempés dans une solution d’ammoniac pendant quelques minutes puis ils sont rincés et séchés. Ils sont ensuite placés dans un bécher contenant du sirop de menthe. Les colorants contenus dans le sirop se fixent, à chaud et en présence d’acide éthanoïque, sur les brins de laine. Après rinçage et essorage, les brins de laine teints en vert sont placés dans une solution d’ammoniac où ils se décolorent. La solution verte obtenue (solution S) est portée à ébullition afin de la concentrer par évaporation d’eau. Cette solution est ensuite analysée par chromatographie. Étape 2 : chromatographie Sur un papier filtre, on réalise les trois dépôts suivants : - colorant alimentaire E102 (tartrazine) - colorant alimentaire E131 (bleu patenté V) - solution S L’éluant utilisé est une solution de chlorure de sodium de concentration égale à 20 g.L-1. Le chromatogramme obtenu est schématisé en annexe 7. Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |8 1. Une révélation du chromatogramme est-elle nécessaire ? 2. Le chromatogramme est-il en accord avec les indications portées sur la bouteille de sirop ? 3. Déterminer les valeurs des rapports frontaux R f1 de la tartrazine et Rf2 du bleu patenté. 4. À partir des données, proposer une interprétation de la différence de ces rapports frontaux. III. Troisième partie : détermination, par spectrophotométrie, des concentrations massiques des colorants du sirop de menthe Solutions utilisées : - sirop de menthe dilué 10 fois - solution de tartrazine à 2,00 x 10-2 g.L-1 en soluté apporté - solution de bleu patenté à 1,00 x 10-2 g.L-1 en soluté apporté À l’aide d’un spectrophotomètre, on obtient les courbes donnant l’absorbance A en fonction de la longueur d’onde pour les trois solutions. Les courbes obtenues pour les colorants sont représentées sur les deux figures ci-contre et celle obtenue pour le sirop de menthe dilué est représentée en annexe 8. absorbance A A Colorant jaune (tartrazine) 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 360 400 440 480 520 560 600 640 680 720 (nm) longueur d'onde en nm On réalise ensuite une échelle de teintes à partir des solutions de colorants. On mesure l’absorbance de chaque solution à l’aide du spectrophotomètre en se plaçant à la longueur d’onde 1 = 450 nm pour la tartrazine et à la longueur d’onde 2 = 640 nm pour le bleu patenté. On obtient les graphiques en annexe 9. absorbance A A Colorant bleu (bleu patenté V) 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0 360 400 440 480 520 560 600 640 680 720 (nm) longueur d 'onde en nm 1. Pourquoi choisit-on de se placer à la longueur d’onde 1 = 450 nm plutôt que 420 nm pour réaliser le dosage par étalonnage de la tartrazine dans le mélange ? 2. Les courbes obtenues sur les graphiques en annexe 9 sont-elles conformes à la loi de Beer Lambert ? 3. À partir des figures en annexes 8 et 9, déterminer graphiquement : a) Les absorbances A1 et A2 des colorants jaune et bleu dans le sirop dilué. b) Les concentrations massiques t1 et t2 en colorants jaune et bleu dans le sirop dilué (on fera clairement apparaître les constructions sur les figures). Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e |9 4. En déduire les concentrations massiques tt en colorant tartrazine et tb en colorant bleu patenté dans le sirop. ANNEXES (feuilles à rendre avec la copie) N° : Annexe 1 (exercice n°1) O i K Annexe 2 (exercice n°1) x G (S) ) banc à coussin d’air Annexe 3 (exercice n°1) Énergies (J) x (m) MODELISATION x = a.cos (b.t + c) avec : a = 4,25 x 10-2 m b = 21,18 rad.s-1 c = 4,71 rad O t (s) t (s) O Annexe 4 (exercice n°2) Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e | 10 Quantités (mmol) Date Avancement Mg(s) H3O + (aq) Mg2+(aq) H2 (g) H2O excès excès excès t=0 t t Annexe 5 (exercice n°2) Annexe 6 (exercice n°3) Annexe 7 (exercice n°3) tache bleue – tache jaune Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth E102 E131 S P a g e | 11 N° : Annexe 8 (exercice n°3) A absorbance A Sirop de menthe dilué dix fois 1, 2 1, 1 1,0 0, 9 0, 8 0, 7 0, 6 0, 5 0, 4 0, 3 0, 2 0, 1 0 360 Bac blanc 2009 400 440 480 520 560 600 640 680 720 (nm) longueur d'onde en nm Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth P a g e | 12 Annexe 9 (exercice n°3) A absorbance A 2,0 1,9 1,8 1,7 1,6 1,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Bleu patenté V Tartrazine t (g.L-1) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 concentration massique c (mg.L– 1) Bac blanc 2009 Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth