
 
Exercice 3 : Étude de la chute d’une balle de golf. Durée indicative : 25 min (10 pts). 
On note m la masse du système en kilogramme et v sa vitesse en m.s-1. 
L’énergie  cinétique  est  une  énergie  due  au  mouvement,  elle  s’exprime  par  EC=1/2mv2.  L’énergie 
potentielle  de  pesanteur  est  une  énergie  de  position,  si  on  note  z  l’altitude  du  centre  de  gravité  du 
système alors on a EPP=mgz g=intensité de la pesanteur. 
L’énergie mécanique est la somme des énergies cinétique et potentielles. Dans ce cas-ci, EM=EC+EPP. 
La vitesse initiale de la balle est nulle donc à t=0s, l’énergie cinétique est nulle donc EC=C3. 
L’altitude initiale de la balle est maximale alors qu’à la fin du mouvement, elle est nulle donc Epp décroit 
au cours du temps donc EPP=C2. L’énergie mécanique est donc C1=EM. 
Si  les  frottements  sont  négligeables,  le  système  n’est  soumis  qu’à  son  poids  qui  est  une  force 
conservative. On a donc un système conservatif ce qui signifie que l’énergie mécanique se conserve. Le 
graphique 2  nous montre que  l’énergie  mécanique est  constante  donc on  peut  considérer  le  système 
comme conservatif et donc négliger les frottements. 
Autre formulation possible (une seule suffit): Les forces de frottements sont à l’origine d’une dissipation 
de  l’énergie  du système  donc  si ces  forces ne  sont pas  négligeables,  l’énergie mécanique  du  système 
décroît.  Le  graphique  2  montre  que  ce  n’est  pas  le  cas  donc  les  forces  de  frottement  peuvent  être 
négligées. 
Au cours de cette chute, on constate que l’énergie mécanique reste constante, que l’énergie cinétique 
augment  et  que  l’énergie  potentielle  diminue.  On  peut  donc  dire  qu’au  cours  de  cette  chute,  il  y  a 
conversion d’énergie potentielle en énergie cinétique. 
On étudie la balle dans le référentiel terrestre supposé galiléen le temps de l’expérience. Les frottements 
étant négligés, le système n’est soumis qu’à son poids. La seconde loi de Newton nous dit que dans un 
référentiel galiléen, la somme des forces extérieures appliquées à un système est égale au produit de la