programmation

publicité
Mercredi 11 septembre (2h) dont environ 45 mn de présentation
CHAPITRE I
LA GROSSESSE.
Pb1 : comment débute une grossesse ?
Activité 1 :
Objectif :
appareils génitaux mâle et femelle après observation d’un relief de ½ bassin de
femme.
restituer des acquis
INTRODUCTION
La grossesse débute par la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde.
L’ovule est produit par l’un des ovaires lors de l’ovulation.
Les spermatozoïdes sont produits par les testicules (Cf Activité 1).
Q1 : comment les gamètes se rencontrent-ils ?
Activité 2 :
visionnage d’une séquence vidéo sur les étapes allant de l’arrivée des
spermatozoïdes dans le vagin jusqu’à l’implantation de la cellule œuf. Cette
séquence est divisée en 3 parties.
Objectif :
extraire des informations pertinentes de documents.
I)
LES ETAPES PRECEDANT LA FECONDATION.
(Cf Activité 2)
Lors d’un rapport sexuel, des centaines de millions de spermatozoïdes sont déposée dans le
vagin. Certains d’entre eux sont éliminés par son acidité. Les autres doivent franchir la glaire
cervicale qui bouche le col de l’utérus.
Quelques heures plus tard, quelques milliers seulement parviennent dans les trompes. L’ovule
a commencé une migration dans la trompe grâce aux mouvements des cils qui la bordent. Quelques
spermatozoïdes seulement atteignent l’ovule dans le tiers supérieur de la trompe.
Q2 : comment se fait-il qu’un seul spermatozoïde féconde l’ovule ?
II)
LA FECONDATION.
(Cf Activité 2)
Les quelques spermatozoïdes qui rencontrent l’ovule commencent à traverser la couronne de
cellules auxiliaires qui l’entourent.
Ils atteignent une membrane plus profonde à la surface de l’ovocyte avec laquelle leur propre
membrane doit fusionner pour entrer celui-ci.
Le premier qui y parvient provoque des réactions chimiques qui empêchent à tous les autres
spermatozoïdes de pénétrer à leur tour dans le gamète femelle.
Q3 : que deviennent l’ovule et le spermatozoïde après la fécondation ?
1
Mercredi 18 septembre (1h) Interrogation 1
III)
LES PREMIERES ETAPES DE LA VIE.
(Cf Activité 2)
Dès son entrée dans l’ovocyte, le spermatozoïde perd son flagelle.
Son noyau fusionne alors avec celui de l’ovule, c’est-à-dire que leurs contenus se mélangent pour
former un seul noyau.
On parle alors de cellule-œuf.
Celle-ci commence à se diviser activement et donne naissance à un embryon. Celui-ci
poursuit la migration vers l’utérus, entamée par l’ovocyte après l’ovulation.
Lorsqu’il arrive dans l’utérus, l’embryon s’enfonce dans sa paroi interne lors du phénomène
appelé nidation ou implantation.
La nidation débute environ 1 semaine après l’ovulation.
Activité 3 :
Objectif :
schémas retraçant le parcours des spermatozoïdes et de l’ovule ; ainsi que de la
cellule œuf.
corréler
Q4 : comment une femme sait-elle qu’elle est enceinte ?
L’absence de menstruations est un signe de grossesse. Elle doit être confirmée par un
test de grossesse urinaire et/ou sanguin.
Activité 4 :
Objectif :
test de grossesse urinaire.
tirer une conséquence.
Si le test est positif, la femme est enceinte. Il détecte la présence ou l’absence de
quelque chose d’inhabituel dans ses urines ou son sang.
Il s’agit d’une molécule produite par l’embryon.
2
Mercredi 25 septembre (2h) Interrogation 2
CHAPITRE II
LE SYNCHRONISME DES CYCLES UTERIN ET
OVARIEN.
Pb 2 : comment la grossesse est-elle rendue possible ?
INTRODUCTION
Une grossesse n’est possible que dans certaines conditions.
Elle nécessite une préparation de l’appareil reproducteur femelle afin d’accueillir l’embryon.
Quelles sont les modifications impliquées ?
I)
L’EVOLUTION DE L’ENDOMETRE
Q1 : que sont les menstruations ?
Activité 1 :
Objectif :
réflexion sur ce qui « saigne » + observations de coupes d’utérus (ou photos
p86 du livre) à différents stades.
Que pouvez vous dire de l’état de la muqueuse utérine au cours d’un cycle ?
constater le plus objectivement possible et discriminer les objets visibles.
Les menstruations sont des pertes de sang correspondant au délabrement de la muqueuse
utérine. La muqueuse n’a pas toujours le même aspect. Son évolution est cyclique.
Activité 2 :
Objectif :
schémas de l’évolution de cette muqueuse *.
En vous aidant des documents distribués, commencez un schéma fonctionnel
figurant, en bas de page, l’évolution de l’endomètre.
construire un schéma.
Son épaisseur augmente puis diminue régulièrement quand la femme n’est pas enceinte.
Q2 : à quel moment du cycle surviennent les menstruations ? et l’ovulation ?
Activité 3 :
Objectif :
mise en relation entre l’évolution de la muqueuse et l’ovulation.
corréler = mettre en relation dans un but explicatif.
3
L’épaisseur maximale de la muqueuse coïncide avec l’ovulation. Ensuite, elle se maintient.
S’il y a fécondation, elle est maintenue ; sinon, elle régresse et son délabrement est à l’origine
des règles.
Il faut leur faire établir un lien entre l’épaississement de l’endomètre et la nidation.
L’épaississement de la muqueuse utérine favorise l’implantation de l’embryon.
Le développement des vaisseaux sanguins et des tubes glandulaires permet l’apport d’oxygène et
de nutriments à l’embryon.
II)
Activité 4
Objectif :
L’EVOLUTION DE LA GLAIRE CERVICALE.
les aspects de la glaire cervicale.
En vous aidant de vos observations, indiquez, sous les micrographies, la taille
respective des mailles. Suggérez les conséquences de vos observations et
déduisez-en la période du cycle correspondant à chacune de ces micrographies.
extraire des informations pertinentes de documents ;
déduire.
Le maillage de la glaire cervicale est lâche en période ovulatoire. Il permet ainsi le
passage des spermatozoïdes. En dehors de cette période, il reste serré.
CONCLUSION : les activités ovariennes et utérines sont synchronisées.
4
Mercredi 02 octobre (1h)
Q3 : Que se passe-t-il dans l’ovaire avant et après l’ovulation ?
III)
LE CYCLE OVARIEN.
Activité 5 :
Objectif :
observation de coupes d’ovaires + utilisation du logiciel « ovaires Rennes ».
Après avoir donné un titre à chacun des deux documents, légendez les en
utilisant le logiciel « ovaires Rennes ».
savoir utiliser l’outil informatique.
Un ovaire comprend de nombreux ovocytes. Ils n’ont pas tous le même aspect.
Introduire la notion de follicule.
Activité 6 :
Objectif :
études de différents stades de follicules ovariens.
A partir de vos observations au microscope, schématisez sur l’ovaire la
structure observée comme sur l’exemple a. Nommez ces structures.
A quel événement du cycle correspond la photo c ?
En combien de phases peut-on diviser un cycle ovarien ?
Quelle structure caractérise chacune de ces phases ?
construire un dessin ;
organiser une réponse selon un plan.
Au cours d’un cycle, un ovocyte augmente en taille et s’entoure de cellules auxiliaires, les
cellules folliculaires. L’ensemble forme le follicule.
Il se creuse d’une cavité qui grandit jusqu’à l’expulsion de l’ovocyte lors de l’ovulation.
La phase de croissance des follicules cavitaires dure entre 12 et 18 jours et s’achève
donc au moment de l’ovulation. On l’appelle la phase folliculaire.
Après l’ovulation subsistent des cellules folliculaires qui forment le corps jaune. La
période du cycle qui s’écoule depuis l’ovulation (environ le 14 ème jour) jusqu’aux menstruations
s’appelle la phase lutéale (du latin luteus en référence au corps jaune).
L’observation de l’ovaire montre des ovocytes à différents stades. Dès sa naissance, une
petite fille possède en effet déjà un stock complet d’ovocytes. Certains d’entre eux arriveront à
maturité à partir de la puberté, ils seront expulsés lors de l’ovulation. Les autres régresseront.
Aucun ovocytes n’est produit après la naissance jusqu’à la ménopause, période à partir de laquelle
une femme n’a plus d’ovulation.
Q4 : que devient le corps jaune ?
S’il y a fécondation, il est maintenu ; sinon il régresse.
CONCLUSION : récapitulation en complétant le schéma commencé lors de l’activité 2.
Question ouverte : si le corps jaune est maintenu en cas de grossesse, n’y a-t-il pas un lien
avec l’embryon ?
5
Mercredi 09 octobre (2h)
CHAPITRE III
LA COMMUNICATION HORMONALE CHEZ LA FEMME
Introduction
On a vu précédemment que les cycles utérin et ovarien sont synchronisés.
Pb 3 : comment expliquer ce synchronisme ?
I)
L’OVAIRE, UNE GLANDE ENDOCRINE.
I.1
Activité 1 :
Objectifs :
Mise en évidence expérimentale.
à partir de l’étude des documents, expliquez les relations qui existent entre les
ovaires et l’utérus. Qu’est-ce qui assure la communication entre ces deux
organes ?
raisonner
L’ovaire envoie des substances à l’utérus. Celles-ci provoquent le développement de
l’endomètre. Ce sont des hormones c’est-à-dire des molécules produites par une cellule
spécialisée, appelée cellule endocrine. Ces hormones ont la particularité d’être transportées à
très faible concentration dans le sang et d’agir sur certaines cellules qui les reconnaissent grâce
à des récepteurs spécifiques. (Schéma p 89).
Ces hormones sont l’oestradiol et la progestérone. La production des oestrogènes
(oestradiol) augmente du 7ème jour jusqu’à l’ovulation puis diminue avant d’atteindre un nouveau
petit pic au 21ème jour. La sécrétion de la progestérone commence à croître un peu avant
l’ovulation atteint un pic au 21ème jour puis diminue.
Compléter le schéma général.
I.2 Les cellules endocrines de l’ovaire.
Activité 2 :
Objectif :
vous avez vu précédemment qu’ovocyte et cellules folliculaires constituent les
follicules et que ceux-ci ont des aspects différents au cours de leur croissance.
Leur évolution est marquée par l’ovulation et caractérise les deux phases du
cycle : les phases folliculaire (1er au 14ème jours) et lutéale (15ème au 28ème
jours). D’après ces données et vos observations (Cf document ), quelles
peuvent être les cellules à l’origine des sécrétions des hormones ovariennes.
corréler.
6
Les cellules folliculaires qui entourent l’ovocyte sont à l’origine de la sécrétion des
oestrogènes (oestradiol).
C’est parce que leur nombre augmente que la production de cette hormone s’accroît, et non parce
qu’elles en produisent davantage.
Les cellules folliculaires qui donnent les cellules du corps jaune après l’ovulation
produisent quant à elles la progestérone ainsi que de l’oestradiol.
I.3 Le rôle des hormones ovariennes.
Activité 3 :
Objectif :
d’après toutes vos observations antérieures, y compris lors de l’étude des
cycles utérins et ovariens, déduisez les rôles des deux hormones ovariennes.
déduire.
Rôle sur
Endomètre
Tubes glandulaires
Vaisseaux sanguins
Oestradiol
Prolifération cellulaire
Multiplication
Développement
Progestérone
Forme contournée
Spiralisation
Remarque : après l’implantation, l’embryon sécrète une hormone (HCG). C’est cette molécule qui
est détectée par les tests de grossesse. Elle agit sur le corps jaune en stimulant la production de
progestérone qui assure la persistance de la muqueuse et donc la survie de l’embryon.
Q1 : qu’est-ce qui commande à l’ovaire de produire des hormones ?
II)
LE COMPLEXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE.
II.1 Le contrôle du cycle par l’hypophyse.
Activité 4 :
Objectif :
une tumeur de l’hypophyse entraîne, entre autres, des dysfonctionnements de
l’appareil génital (arrêt des menstruations ou absence d’ovulation par
exemples).
Quel est le rôle de cet organe ?
formuler une hypothèse.
L’hypophyse produit deux hormones : La FSH et la LH.
Elles stimulent la croissance et la maturation du follicule. Celui-ci sécrète alors des oestrogènes
sous leur effet.
Le pic de LH, ainsi que celui de FSH, sont à l’origine de l’ovulation.
La LH stimule la transformation du follicule en corps jaune et donc la sécrétion de progestérone.
Q2 : qu’est-ce qui contrôle l’activité de l’hypophyse ?
II.2 La commande de l’hypophyse par l’hypothalamus.
Doc. 3 p93.
7
Mercredi 23 octobre (2h)
III)
LE ROLE INTEGRATEUR DU COMPLEXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE.
III.1 Le rétrocontrôle de l’hypophyse par les hormones ovariennes.
Activité 5 :
Objectif :
que déduisez vous des expériences présentées.
interpréter des résultats expérimentaux.
Les hormones ovariennes exercent un contrôle sur leur système de commande, c’est un
rétrocontrôle. Il est positif s’il stimule la production de LH et FSH ; négatif s’il la freine.
En début de cycle, pendant la plus grande partie de la phase folliculaire, le taux
d’oestrogènes est faible et exerce un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de LH et FSH.
Le pic d’oestradiol, en fin de phase folliculaire, exerce au contraire un rétrocontrôle
positif, d’où les pics de LH et FSH, par un phénomène d’amplification.
En phase lutéale, œstrogènes et progestérone exercent un rétrocontrôle négatif.
III.2 L’influence de l’environnement.
L’environnement agit sur le cerveau qui le perçoit par ses organes des sens. La fatigue, les
émotions, une souffrance psychologique, des troubles psychiatriques, des médicaments
psychotropes ou encore un simple décalage horaire peuvent ainsi être à l’origine d’un retard des
règles.
8
CHAPITRE IV
LE CONTROLE HORMONAL CHEZ L’HOMME.
Introduction
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que le fonctionnement de l’appareil reproducteur de la
femme dépend de régulations hormonales complexes.
Pb : Observe-t-on le même genre de mécanismes de fonctionnement chez l’homme ?
I)
LA PRODUCTION DES GAMETES MALES.
I.1 Le gamète mâle.
Activité 1 :
schématisez un spermatozoïde et légendez-le d’après vos acquis du
collège.
Objectif :
restituer des connaissances
Critère de réussite : faire un schéma légendé complet et compréhensible.
I.2 La composition de l’éjaculat.
Volume : 3 à 4 mL
Couleur : blanc, opalescent.
Composition :
- spermatozoïdes (100 000 000 par mL) ;
- sécrétions des vésicules séminales (60 % du volume total) ;
- sécrétions de la prostate (20 % du volume total).
Durée de vie des spermatozoïdes dans les voies génitales femelles : 4 à 5 jours.
9
I.3 Le lieu et les caractéristiques de la production des gamètes mâles.
Activité 2 :
Objectif :
Critères de réussite :
observez les coupes de tubes séminifères, faites un dessin et légendezle.
réaliser un dessin d’observation.
La production des spermatozoïdes, aussi appelée spermatogenèse, débute à la puberté.
Contrairement à la femme, l’homme ne possède pas un stock de gamètes à sa naissance. Il en
produit tous les jours plusieurs centaines de millions au niveau des tubes séminifères de ses
testicules. On dit que cette production est continue par opposition à celle, cyclique, des ovocytes.
La durée de la fabrication d’un spermatozoïde à partir d’une cellule initiale est de 74
jours.
On estime qu’un homme produit plus de 1000 milliards des spermatozoïdes depuis la puberté
jusqu’à l’andropause.
10
Mercredi 06 novembre (1h) Présentation du projet « planning familial »
II)
LE CONTROLE HORMONAL DE L’ACTIVITE GENITAL CHEZ L’HOMME.
II.1 Mise en évidence expérimentale.
Activité 3 :
Objectif :
Critères de réussite :
d’après les résultats expérimentaux décrits ci-après, proposez
des hypothèses quant à la régulation de la spermatogenèse.
formuler des hypothèses
distinguer parmi les données celles qui concernent la régulation
par l’hormone testiculaire et celles concernant la régulation par
les centres nerveux. Puis, discriminer entre régulation et
rétrocontrôle.
1• La castration d’un homme (elle était jadis pratiquée chez les eunuques chargés de la garde
des harems dans le monde musulman et en Chine) ne rend pas seulement stérile, mais entraîne
une profonde modification des caractères sexuels secondaires et une disparition de la libido.
2• La castration bilatérale d’un jeune mâle perturbe la puberté : l’appareil génital reste
infantile, les caractères sexuels secondaires ne se développent pas. Ces troubles liés à la
castration sont évités :
- soit par une greffe de testicules ;
- soit par des injections de testostérone.
3• La castration bilatérale d’un mâle adulte entraîne évidemment l’arrêt de la production de
spermatozoïdes mais aussi des modifications affectant :
- l’appareil génital (régression des glandes annexes) ;
- les caractères sexuels secondaires ;
-certains caractères physiologiques.
Une greffe de testicule ou des injections de testostérone corrigent les troubles.
4• L’ablation de l’hypophyse entraîne un arrêt de la spermatogenèse et un arrêt de la
sécrétion de testostérone.
5• La castration bilatérale d’un adulte est suivi d’une élévation importante des quantités
produites de gonadostimulines hypophysaires (FSH et LH).
6• L’injection massive de testostérone dans le sang stoppe la libération de l’ensemble des
hormones du complexe hypothalamo-hypophysaire.
7• Des récepteurs à la testostérone existent dans le complexe hypothalamo-hypophysaire,
ainsi que dans les tubes séminifères.
11
Mercredi 13 novembre (2h)
Interrogation
II.2 Importance de la testostérone.
La testostérone est une hormone sexuelle masculine, produite par les cellules
interstitielles ou cellules de Leydig. Elle est transportée dans le sang et agit sur tous les
organes dont les cellules possèdent des récepteurs qui lui sont spécifiques. Parmi ces organes, on
compte la musculature, les centres nerveux et les tubes séminifères (7). A leur niveau, elle
stimule la spermatogenèse (2 et 3). La production de testostérone débute à la puberté et
diminue au moment de l’andropause. Elle stimule la spermatogenèse au niveau des tubes
séminifères. Son taux sanguin est régulé.
Q : qu’est ce qui régule la production de cette hormone ?
II.3 Contrôle et rétrocontrôle de l’activité testiculaire.
Les hormones hypophysaires régulent la spermatogenèse.
La LH agit sur les cellules de Leydig en stimulant la production de testostérone (4).
La FSH agit directement sur les tubes séminifères et stimulent la production de
spermatozoïdes.
La testostérone agit en retour sur le complexe hypothalamo-hypophysaire (7) en inhibant
la production de LH et FSH (5 et 6). C’est un rétrocontrôle négatif, il permet le maintien du
taux de testostérone sanguin globalement constant.
Comme chez la femme, l’hypophyse est stimulée par la neurosécrétion hypothalamique (GnRH).
Conclusion
Schéma bilan.
12
CHAPITRE V
LA MAITRISE DE LA PROCREATION
Activité 1 :
Objectif :
Critères de réussite :
I)
en vous aidant des documents, et de vos recherches, remplissez
le tableau 1 en répartissant le travail par groupes.
Vous exposerez les résultats de vos recherches par oral en
illustrant vos propos grâce aux échantillons proposés par le
lycée.
extraire des informations de documents divers.
travailler en groupe et exposer ce travail oralement.
LA REGULATION DES NAISSANCES.
I.1 Les méthodes contraceptives.
Le terme de contraception désigne l’ensemble des méthodes qui permettent à un couple de
choisir le moment où il désire avoir un enfant. La contraception est donc fiable et réversible.
Cf Tableau 1.
I.2 Le principe de la contraception hormonale.
Cf Tableau 1.
II)
LA CONTRACEPTION D’URGENCE.
C’est l’ensemble des méthodes qui empêchent le développement de l’embryon ou la nidation.
On l’appelle aussi la contragestion.
Cf Tableau 1.
III)
L’INTERRUPTION DE LA GROSSESSE.
III.1 L’I.V.G.
Légalisée par la « loi Veil » en 1975, elle permet aux femmes qui le désirent d’interrompre
leur grossesse jusqu’à 12 semaines après son début. Pour les mineures, le consentement ou un avis
parental est souhaitable mais non obligatoire.
L’I.V.G. peut être réalisée pendant toute la durée de la grossesse pour motif médical.
III.2 RU-486.
C’est une « pilule abortive », elle stoppe la grossesse.
Mercredi 20 novembre (1h) : CONTROLE 2
13
Mercredi 27 novembre (2h)
IV)
L’AIDE MEDICALISEE A LA PROCREATION.
IV.1 Les causes d’infertilité.
Un couple n’utilisant pas de moyens de contraception, a une fertilité de 25 % environ. En
deçà de ce pourcentage, on parle d’hypofertilité.
Un couple est dit infertile s’il n’a obtenu aucune grossesse après deux ans de relations sexuelles
sans méthode contraceptive.
L’infertilité peut provenir de la femme (33%), de l’homme (21 %) ou des deux (40%).
Chez la femme, elle est due à des troubles de l’ovulation, l’obstruction ou l’altération des
trompes, des troubles de la réceptivité au sperme (glaire).
Chez l’homme, elle concerne le nombre de spermatozoïdes, leur mobilité ou encore leur structure.
Il existe des techniques qui permettent à certains de ces couples d’avoir un ou des
enfants malgré tout.
IV.2 Les techniques de procréation médicalement assistée.
Cf Tableau 2 rempli par les élèves.
IV.3 La surveillance de la grossesse.
Elle permet de déceler d’éventuels problèmes, voire la détection d’anomalies graves. Dans
ces cas précis, une I.V.G. dite « thérapeutique » peut être envisagée.
Elle consiste en un certain nombre d’examens.
Trois échographies (1 par trimestre), permettent de suivre la croissance de l’embryon
puis du fœtus. Cet examen est sans danger pour lui et permet aussi la détection d’anomalies
physiques. Si tel est le cas, on pratique alors des examens sanguins de la mère pour évaluer le
risque statistique d’anomalies chromosomiques.
Si ce risque est important, on réalise un diagnostic prénatal avec l’accord du couple.
Celui-ci consiste en un prélèvement de cellules du liquide amniotique qui entoure le fœtus, d’où le
nom d’amniocentèse donné à cet examen. On établit le caryotype du bébé grâce à ces cellules et
on détecte une éventuelle anomalie chromosomique.
Dans les cas extrêmes, on peut avoir recours au diagnostic préimplantatoire : on pratique une
F.I.V. et on implante les embryons « sélectionnés » comme étant sains pour certaines anomalies.
14
Téléchargement