L’activité de l’axe gonadotrope et son contrôle I- L’activité testiculaire et sa régulation chez l’homme 1- La production de spermatozoïde Les testicules produisent des spermatozoïdes aux niveaux des parois du tube séminifères Après leur fabrication, les spermatozoïdes sont libérés dans la lumière des tubes séminifère puis transférer dans l’épididyme pour aller dans le canal déférent. Dans celui-ci, les spermatozoïdes vont se mélanger à un liquide séminal produit par les vésicules séminales et la prostate pour former le sperme. 2- La sécrétion de testostérone Entre les tubes séminifères se trouve des cellules endocrines, les cellules de leydig. Celle-ci synthétisent et libèrent de la testostérone. A partir de la puberté, celle-ci est produite en quantité plus importante. Cette concentration en testostérone reste stable jusqu'à 60 ans. 3- Le contrôle d e l’activité testiculaire. La régulation de la testostérone fait intervenir le complexe hypotalamo hypophysaire. L’hypophyse est stimulée par des neurosécrétions hypothalamique pulsatile de Gnrh. Cette gonadolibérine stimule la libération par l’hypophyse de deux hormones : FSH et LH. La FSH stimule la spermatogenèse tandis que la LH stimule la production de testostérone par le biais des cellules de leydig. La testostérone libéré en trop grande quantité freine la sécrétion de GnRh et donc de LH, ce qui inhibe la sécrétion de testostérone. C’est le rétrocontrôle négatif. II- Les cycles sexuels chez la femme 1- Le cycle utérin L’Utérus est un organe creux destinée a accueillir un embrayons. La muqueuse utérine ou endomètre subit des modifications cycliques, dont la durée moyenne et de 28 jours. Ces modifications sont contrôlées par des sécrétions hormonales de l’ovaire. Le cycle débute par une dégradation de la muqueuse utérine, entraînant des hémorragies : c’est les règles. L’endomètre va ensuite se reconstruire, phase proliférative, essentiellement grâce à la sécrétion d’œstrogène. Après le 14ème jours, correspondant à l’ovulation, il y à une phase sécrétoire qui va durée jusqu’à la fin du cycle. Cette phase constitue la vascularisation de l’endomètre et l’apparition de glande utérine responsable de l’aspect dentelle de l’endomètre. Parallèlement, Les cellules du col de l’utérus fabriquent un mucus ou glaire cervicale, dont les mailles sont + ou - denses. Après les règles, les mailles sont denses et ne laissent pas passer les spermatozoïdes. En revanche à l’ovulation les mailles deviennent très lâches facilitant ainsi le passage des spermatozoïdes dans l’utérus. 2- Le cycle ovarien A la naissance, l’ovaire possède un stock déterminé d’ovocytes qui sont formés pendant notre vie fœtal. Cette réserve d’ovocyte reste bloqué en première division de méiose jusqu'à à la puberté. A partir de cette période, les follicules ovariens vont évoluer. L’ovocyte s’entoure de cellules folliculaire (la plupart dégénère avant évolution). Au cours de la phase folliculaire, le follicule se creuse et évolue en follicule de graff. Au 14ème jours, il se rompt et libère un ovocyte entouré de cellules folliculaire qui est récupéré par les trompes. OVULATION. Le reste du follicule se transforme en corps jaune. (Phase lutéale) 3- Le cycle hormonal L’ovaire fabrique des hormones sexuelles : les oestrogènes et la progestérone, dont la sécrétion est cyclique. Les cellules de la thèque synthétise des oestrogènes et la croissance plasmatique augmente parallèlement à l’évolution du follicule. La progestérone est libérée essentiellement par le corps jaune (phase lutéale) mais aussi en petite quantité avant. La régression du corps jaune en absence de fécondation peut être corrélé à une chute d’hormone. Ces hormones agissent sur l’utérus est participe au caractère sexuels secondaire. 4- Le contrôle des cycles sexuels. Les cycles sexuels doivent être contrôlés par un système de régulation. Le complexe hypotalamo hypophysaire. L’hypothalamus stimule parle bien de GnRh, la sécrétion d e FSH et LH. FSH stimule la croissance des follicules et LH stimule l’ovulation. En réponse l’ovaire va sécréter des oestrogènes, très faible au début qui permet un rétrocontrôle négatif de FSH. Mais cette concentration augmente et créer un rétrocontrôle positif. Qui provoque un pic de FSH et donc de LH qui provoque l’ovulation.