L`ARMURE DIVINE Ephésiens 6 :1-24 Verset Clé 6 :11 « Revêtez

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L’ARMURE DIVINE
Ephésiens 6 :1-24
Verset Clé 6 :11
« Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme
contre les manœuvres du diable. »
Aujourd'hui, le message principal est concernant les armes de combat pour les
chrétiens contre la puissance du mal. Cette partie est très connue pour les chrétiens.
Mais avant de les mentionner, Paul fait un peu d'arrière-plan spirituel pour le combat.
Pour le combat spirituel, chacun est conscient qu'il faut se revêtir de l'armure forte. Il
s'agit de l'armure directe. Mais il y a aussi l'armure indirecte. Il s'agit de
l'environnement divin. Bien sûr que ce n'est pas une condition sine quo non. Mais
quand l'environnement adéquat est établi, il est plus favorable pour l'avancement de
l'évangile. De quoi s'agit-il ? Paul parle des trois facteurs sociales : conjugalité,
parentalité et hiérarchie.
I. Enfant obéissez à vos parents (6 :1-9)
Dans la dernière partie du chapitre 5, Paul parlait de la relation d'amour entre
l'époux et l'épouse dans la famille. Les femmes doivent être soumises à leur mari,
comme au Seigneur, et en contrepartie, les maris doivent aimer leur femme comme le
Christ a aimé l'Eglise et s'est livré lui-même pour Elle. Quel sens comporte le
mariage ? Le mariage est la rencontre de deux personnes qui ne se connaissaient pas
jusqu'à maintenant pour former un corps unique. Le système de mariage de nos jours
est détérioré en cherchant le conjoint ou la conjointe selon le goût et la passion. Mais
le sens du mariage peut être trouvé dans la Genèse, quand Dieu forma la première
famille. Après avoir créé Adam, Dieu vit que le fait qu'il était seul n'était pas bon – en
effet, comme nous avons appris pendant la conférence, à chaque création, il dit que
c'était bon et à la création de l'homme, l'intendant de Dieu, Dieu dit : c'était très bon.
Mais Dieu vit que la solitude d'Adam n'était pas bonne, donc, il fit s'endormir Adam et
releva une de ses côtes pour la remplir de la chair et en faire Eve. Adam était très
heureux quand il vit son vis-à-vis créée ainsi s’approcher de lui. Au vu de cette union
faite par Dieu, Paul, quoi qu'il ne fût pas marié, s’extase de ce mystère. Mais quand
Paul dit le mystère, c'était surtout à cause de la relation entre le Christ et l'église à
laquelle est comparable celle du couple. Vraiment, comme nous aimons notre corps, et
quand il est malade, nous souffrons, Jésus aime chacun de ses enfants dans l'église, qui
est son corps. Et quand le mari aime sa femme de cette façon, Dieu s'en réjouit. La
maison église est le meilleur moyen d'élargir le royaume de Dieu et reculer le royaume
des ténèbres.
En entrant dans le chapitre 6, même si le texte n'est pas explicite, vu le verset 9
qui dit leur Maître et le vôtre, il nous sera pas difficile de suggérer que l'auteur parle ici
du milieu chrétien. Donc, on peut transcrire « enfants chrétiens, obéissez à vos
parents... [selon le Seigneur], car cela est juste. » Mais même si ce sont les enfants de
Dieu, on peut se poser la question s'ils doivent obéir à n'importe quelle parole des
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parents chrétiens. C'est un domaine très délicat de la foi chrétienne. Quels parents
chrétiens n'exhorteront pas leurs enfants à chercher premièrement le royaume et la
justice et à servir Dieu d'abord ? Si ce n’est pas le cas, l'obéissance des enfants aux
parents ne sera certainement pas un domaine absolu. Mais s’il ne s’agit pas de la
désobéissance à Dieu, les enfants sont tenus à obéir à toutes les paroles des parents, si
le plus absurde leur parfois semble-t-il. Par exemple, si les parents disent : ne regarde
pas la télé ou ne joue pas de jeu, se lève tôt, aide les petites frères et sœurs, même si
c'est la veille d’examen, etc A cette parole aussi : Bien notre pasteur a dit, on se lève
tôt, se réunit, prie ensemble et vêtit la tenue de dimanche, et marche jusqu'à l'église,
d'accord, hein ? Alors à ce moment, il ne faut pas dire : ...
Il semble que dans le monde libéral où nous vivons, la liberté des enfants est
hautement respectée, mais les enfants sont tenus à respecter la parole des parents et lui
obéir. C'est un commandement important par lequel l'homme peut plaire à Dieu. C'est
dans le décalogue, le premier commandement parmi les 6 commandements concernant
les voisins. Paul analyse aussi que c'est un commandement qui accompagne la
promesse, celle de la longévité. Ex 20:12b dit en effet, « afin que tes jours se
prolongent sur la terre que l'Eternel, ton Dieu, te donne. »
Si les enfants sont tenus à obéir aux parents, les pères ont le devoir de ne pas
irriter leurs enfants. Quand les parents vivent à leur gré, malgré leur chrétienté, cela
irriterait les enfants. Comme les parents sont aussi humains, ils ont beaucoup de fautes.
Même le pasteur n'en est pas exceptionnel. Il semble mener une vie double ou
hypocrite, quand le pasteur vit différemment de son sermon dans sa maison. L'un de
mes fils semble le trouver, et je me suis dit : mince ! Quand le père gronde toujours les
enfants à leur exaspération, cela appartient aussi dans ce cas d’irritation. Mais en
général, les pères parfois grondent, parfois font éloge, de façon alternative. Car le
reproche est utile et nécessaire pour la croissance normale des enfants. Paul dit, « mais
élevez-les en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur. » Cela veut dire que
si un père est toujours aimant quel que soit la conduite de ses enfants, cela ne plaît pas
à Dieu. Corriger les enfants, quand ils ont tort, et avertir les enfants, quand ils sont
ignorants du méfait de son erreur, sont les devoirs des parents. Négliger de tels devoirs
sera jugé devant Dieu, surtout quand il est un père chrétien. Parmi les non croyants, il
y a beaucoup de pères qui excellent dans l'éducation des enfants. Les parents chrétiens
doivent prier Dieu pour avoir la sagesse pour éduquer les enfants selon le Seigneur,
pour que leur personne intérieure puisse grandir normalement et sainement.
Ensuite, Paul fait mention de la relation entre le Maître et le serviteur. A
l'époque, le serviteur est l'esclave. Il ne lui était pas permis de concevoir sa propre
volonté, mais d'obéir aux ordres du maître. Mais il y avait parfois les esclaves
chrétiens qui, sous prétexte qu'il est libéré par le Christ, étaient tentés à se rebeller
contre leur maître. Paul l'interdit solennellement, car le Christ l'a racheté par le prix de
son sang. Paul exhorte aux serviteurs à obéir à leur maître comme il obéit à leur
Seigneur Jésus-Christ. Donc, non seulement institutionnellement, mais aussi
spirituellement, une absolue obéissance est exigée. Mais cette obéissance ne doit pas
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être formaliste, mais de vrai cœur. Donc, il ne doit pas agir aux yeux des hommes,
mais aux yeux de Dieu, c'est-à-dire que même si leur maître ne les regarde pas, il faut
avoir le cœur entièrement disposée et loyal envers leur maître. Cela est possible quand
on fixe le regard sur Jésus qui fut mort sur la croix en obéissant à Dieu. Par contre, il y
a le devoir du maître envers ses serviteurs. Il ne faut pas les maltraiter, mais respecter
leur droit humain. Dieu n'a pas de considération de personne. Les privilégiés veulent
toujours faire valoir leur droit. Mais devant Dieu, il n'y a pas de considération de
personne. Que ce soit riche ou pauvre, Dieu les traite avec équité. Le Seigneur Jésus
est mort pour tous, donc les maîtres doivent considérer les serviteurs avec respect et
ainsi leur Dieu est glorifié. En temps colonial, la France n'a pas beaucoup de respect
des peuples, à la tristesse de Dieu. Mais maintenant, les jeunes français ont l'espoir en
Dieu et en obéissant à sa parole, se mettent à prier pour leur patrie, afin qu'elle soit un
royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Gloire à Dieu !
II. L’armure divine
Maintenant, passons au message principal sur l'armure divine. Pour qu'un
chrétien gagne le combat, il faut absolument qu'il se revête de la puissance divine.
D'où vient cette puissance ? Quelles sont les larmes qui la renforcent chez un
chrétien ? Qui est notre adversaire ?
D'abord, Paul dit dans le verset 10, « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et
par sa force souveraine. » Le chrétien est celui qui puise la force dans le Seigneur. Il
est aussi celui qui est ressourcé par la souveraineté divine. Quand un homme reconnaît
la souveraine volonté divine à son égard, il peut être vraiment fortifié, quoi qu'il passe
un moment très difficile et éprouvant. Job était un bon exemple. Toute sa possession
s'envolait et ses proches mouraient. Un milliardaire d'orient devint un mendiant en
haillon au jour d'aujourd'hui. Ce n’était pas tout. Lui-même dut gratter tout le temps
son corps, car il fut frappé de l’ulcère. Mais il ne doutait jamais la souveraine volonté
divine ni l'amour de Dieu. Il dit, « Nu je suis sorti du sein de ma mère, et nu j'y
retournerai. L'Eternel a donné, et l'Eternel a ôté ; que le nom de l'Eternel soit béni ! »
Mais sa femme dit : maudis Dieu et meure. Elle n'accepta pas la souveraineté de Dieu
et devint ainsi l'ennemi de Dieu et proie de Satan. Job gagna le combat par son
humilité.
Regardez le verset 11. Paul dit dans ce verset son exhortation, « Revêtez-vous
de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du
diable. »
D’abord, où est le diable ? Car nous croyons en son existence. Selon Dr Lewis
Chafer, l'auteur de « Satan, ses motifs et ses manœuvres », tous les chrétiens doivent
se rendre prêts à combattre contre les esprits du mal qui sont dans les lieux célestes et
la preuve, c'est Eph 6:12, qui nous dit : « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair
et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des
ténèbres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Le diable n’est
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pas encore chassé du ciel. Le fait que dans Job 1, Satan se présente dans le ciel devant
Dieu soutient cette thèse. Une autre révélation concernant l’adresse actuelle du diable
est 1Pierre 5 :8-9 selon lequel, le diable rode sur la terre pour chercher qui dévorer.
Nous pouvons donc conclure que le diable se situe au ciel et a reçu le pouvoir de tenter
la terre en rôdant sur la terre. L'Ap 20:2, qui dit que Satan est lié en chaîne et jeté du
ciel est la prédiction d'un événement futur. En même temps que sa chute, toute la
création voit le moral se dégénérer inexorablement. Mais le jour viendra où tout le
péché ainsi que la puissance du Malin qui induisit le monde en erreur sera jugé par
Jésus-Christ qui revient.
Si je cite encore Chafer, une des raisons pour lesquelles Dieu retarde le jour de
l’élimination du mal et du jugement du diable, est que par ces épreuves de combat, les
chrétiens ont la chance d’élever le caractère de vainqueur et il disait que devant Dieu
ce caractère est vraiment précieux. Par le témoignage –le témoin est le même mot que
le martyr – le chrétien peut en venir à obtenir la couronne de gloire.
Toujours selon Chafer, le croyant est l’objet de l’attaque de Satan à cause du
grand fait qu’à lui est confié le grand ministère de réconciliation ; que par son
témoignage à la fois par sa vie et par sa parole, et par ses prières, les faits de la
rédemption soient donnés au monde, et Satan n'aurait qu'à infirmer le service du
croyant, alors il accomplirait beaucoup de choses pour résister au but de Dieu. Mais
quel est l’état de lieu de nos églises actuelles ? Elles s’assombrissent dans
l’impuissance, en encaissant l’échec flagrant d'évangélisation au plan mondial, ou en
étant proix aux divisions sectaires et à l'indifférence égoïste… En effet, les pasteurs ou
évangélistes fidèles sont les plus assaillis, Satan mobilisant chaque méthode pour faire
détourner leur message de la grâce, le seul et unique contenu valable, en quelque chose
peu vitale, telle gestion des relations sociales, prospérité abrahamique étant unique
voie de bénédiction, etc. L'un des pasteurs les plus influents de nos jours en Amérique
John MacArther a dit avec raison : « l’église du temps moderne s’est dégénérée
jusqu’à être un endroit tout à fait trivial. L’église a perdu la voix en tant qu’église. Son
geste voulant se faire accepter par le monde et perdant de vue l’essentiel fait d’elle un
endroit insignifiant qui ne se distingue pas du monde. » C'est vraiment grave. Un jeune
homme a participé à une église protestante de sa région récemment, mais n'ayant
trouvé autre qu'une cérémonie, il a été profondément déçu.
Il est très important, n'est-ce pas, de connaître l’ennemi avant de se lancer dans
le combat. Qui est notre adversaire ? Il se nomme Satan, le diable, chef des démons,
anciennement appelé dragon. Et dans les épîtres, il est nommé Prince de ce monde,
prince de la puissance de l’air, dieu de ce siècle, etc. Qui est-il ? Général Albert
Wedemeyer, un des commandants en chef américain à la deuxième guerre mondiale a
une fois souligné, quand il a suivi les cours de l’école de Guerre en Allemagne,
l’enseignement militaire des Allemands était d’étudier tout détail des campagnes de
Frédéric le Grand, Napoléon, Alexandre et Philippe de Macédoine. C’était pour bien
comprendre l’ennemi. Vo Nguyen Giap, le général de Viet-minh à la guerre
d’Indochine a témoigné lors de son anniversaire de 100 ans – il est mort – il y a
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quelques années – que les Français, et les Américains, et les Chinois avec qui il
combattait ne connaissaient pas les Vietnamiens, mais ceux-ci les connaissaient
parfaitement. Il y a très longtemps, après la guerre d’Indochine, il avait dit – ce serait
peut-être mieux de le citer sa parole en tant que telle – « les militaires français, selon
leur logique formelle, avaient raison ». « Nous étions si loin de nos bases, à 500
kilomètres, 600 kilomètres. Ils étaient persuadés, forts de l’expérience des batailles
précédentes, que nous ne pouvions pas ravitailler une armée sur un champ de bataille
au-delà de 100 kilomètres et seulement pendant 20 jours. Or, nous avons ouvert des
pistes, mobilisé 260 000 porteurs — nos pieds sont en fer, disaient-ils —, des milliers
utilisant des vélos fabriqués à Saint-Etienne que nous avions bricolés pour pouvoir
porter des charges de 250 kg. Pour l’état-major français, il était impossible que nous
puissions hisser de l’artillerie sur les hauteurs dominant la cuvette de Diên Biên Phu et
tirer à vue. Or, nous avons démonté les canons pour les transporter pièce par pièce
dans des caches creusées à flanc de montagne et à l’insu de l’ennemi. Navarre avait
relevé que nous n’avions jamais combattu en plein jour et en rase campagne. Il avait
raison. Mais nous avons creusé 45 km de tranchées et 450 km de sapes de
communications qui, jour après jour, ont grignoté les mamelons. » Les occidentaux
crurent en leur artilleries lourdes, et les chinois en 1979 en particulier en leur force
d’armée de 200000 âmes, mais avec 100000 qui n’étaient que les réservistes le Vietminh a remporté la victoire, car il connaissait bien ses adversaires.
Nous devons bien comprendre non seulement qui est l’ennemi et aussi quel est
le champ de bataille. Linsey spécialiste dans ce domaine, raconte un épisode très
amusant. Imaginez qu’il y a un homme dominé par la puissance de la luxure. Il ne
pensait que le plaisir sexuelle toute la journée, donc il se disait, « suis-je possédé par
un démon de luxure ? » Ses amis, en voyant la gravité, convoqua une réunion de prière
pour lui pour qu’il soit délivré de ce démon et pendant cette réunion, cet homme sentit
quelque chose qui le libère et dans son extase, en rentrant dans la maison, il invita pour
fêter cet événement, sa femme dans un restaurant, Alors, pendant la commande, une
serveuse vêtue d’un minijupe apparut, et Papatra, il fut de nouveau tombé. Les gens se
disent qu'ils sont sous sa puissance redoutable pour tomber, et que quand on se
dégonfle, on se dise : « Oui, c’est le Diable qui m’a poussé à le faire. » Mais, Linsey
dit avec raison, que ce n’est pas le diable, mais c’est la vieille nature de la personne
qui l’a conduit à commettre le péché. Seulement le diable a profité du désir de péché
de l’homme pour qu’il succombe. Dans ce cas, nous le voyons claire, l’ennemi n’est
pas le diable, mais le moi et le vieille homme en nous.
Maintenant passons aux armes. Alors dans notre texte, il apparaît six armes
spirituelles pour contrer la puissance du diable. Lesquelles ? Ce sont la ceinture de la
vérité, la cuirasse de la justice, les chaussures de la disposition de cœur qu’a
l’évangile, le bouclier de la foi, le casque de salut et l’épée de l’Esprit Saint qui est la
parole de Dieu.
Dans les versets bibliques énumératifs, nous trouvons parfois un certain ordre.
Par exemple, dans l’Ap 21 : 8, la lâcheté est le numéro un des critères de jugements
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pour les damnés à l’enfer. Dante a décrit 9 étages de l’enfer dans sa divine comédie.
Donc, les lâches auraient dû être les destinataires du 9e étage sous-sols de l'enfer, le
logis de Dante pou des traîtres tels Judas et Brutus. Si maintenant nous nous dirigeons
dans l'autre sens vers le ciel, le Saint-Esprit travaille dans l’homme pour porter ses
fruits dont Paul parle dans son épître de Galates. Le premier fruit de l’Esprit Saint est
l’amour. Il est la vertu la plus importante, car il demeure éternellement. Les
pratiquants ardus de l'amour seront accueillis le plus près du Seigneur, comme l'apôtre
Jean à la cène à côté de Jésus.
Dans cette partie énumérative des armes de Dieu vient le premier la ceinture de
la vérité et à mon avis cela porte une grande signification. Car l’adversaire de Dieu est
un porteur incontesté du mensonge. Pour sa nature mensongère, Jean 8 :44 dit, « Vous
avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été
meurtrier dès le commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la
vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de luimême car il est menteur et le père du mensonge. » Il avait dit à Eve, « Dieu a-t-il
réellement dit que tu ne mangera pas de tous les arbres de jardin ? » A la première vue,
c'est vraisemblable ; il est difficile de discerner, mais sa demi-vérité n'est qu'un pur
mensonge. Sans nous armer de la vérité, nous en venons à succomber au but pour
lequel il vient, de voler, de tuer et de détruire. Selon 1 Timothée 4 :1-2, dans les
derniers temps, Satan promeut un système de pseudo-vérité ou doctrine, de sorte que
les gens abandonnent la foi. Leurs offres seront si attractives et parfois si religieuses,
que parmi eux s’infiltrent « ceux qui sont tout à fait détourné de la foi ». D’où le
besoin absolue d'avoir à nos reins la vérité pour ceinture. Paul dit qu’aux derniers
jours, la forme extérieure de piété régira, mais la chrétienté perdra la puissance. Paul
dit que le message de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour ceux
qui sont sauvés, elle est puissance de Dieu.
Selon mon analyse, ces 6 armes de Dieu peuvent se séparer en deux catégories,
celles qui sont offensives et celles qui sont défensives et chaque catégorie a les trois
armes. Avant tout, il est judicieux de dire qu’on peut remarquer que toutes les armes
offensives ont rapport à la parole de Dieu. La première arme offensive est la ceinture
de la vérité, que nous venons d'examiner. Le soldat romain, que Paul aurait sûrement
souvent observé dans la prison, a un ceinturon, large de quinze à vingt centimètre,
autour de la taille. On peut se dire pourquoi celle-ci est offensive, alors que la ceinture
semble protéger le corps. Cela est vrai, mais si on voit les prophètes d’antan, nous
trouvons qu’ils étaient ceints de l’éphod et prenaient le bâton, lors de leur départ en
mission. Par la ceinture, ils recevaient la puissance de Dieu. Ils gardent l’esprit
concentré pour contrecarrer l’ennemi. Le ceinturon du soldat romain avait un rôle
important, du fait que beaucoup de chose y étaient attachées. Sans ceinture, l’armure
ne tenait pas, dit-on. En termes de la guerre moderne, le soldat ne fait pas que tirer,
mais en cas de besoin, il doit faire le corps à corps. Dans ce cas, la ceinture se sert pour
porter la poignarde. De nos jours, à la ceinture, on porte le pistolet et chargeur de
rechange pour remplacer le chargeur vide de balle. Cette pièce maître du chrétien
combatif s'appelle vérité ; une connaissant toujours plus exacte et une réelle
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compréhension de l’Ecriture, et de ses implications pour notre vie. Une chose à
remarquer est que le soldat ne prend pas ses armes après s’être jeté dans la bataille,
mais quand il se prépare avant pour le bataille.
Puis la deuxième arme offensive est les chaussures des bonnes dispositions que
donne l’Evangile de paix. J’ai pratiqué un moment une boxe, pendant le lycée. Pour un
boxeur, ne pas perdre le pied au moment de lancer le poing est primordial pour le
succès. Pour cela, le boxer met la résine sous les semelles, de peur qu'il se trouve sans
tarder au tapis. Au temps des légions romaines, dans un combat à l’épée, perdre pied
coûtait la vie. Ainsi, le légionnaire avait-il de solides godillots. Dans un combat
rapproché, il était solidement planté sur ses pieds : sa base était sûre. Le chrétien a
besoin, lui aussi, d’une assiette solide, s’il veut marcher et résister à Satan. Or, cette
arme est la seule arme, à mon avis, qui demande l’effort des hommes actifs. Bien sûr
que pour porter cuirasse ou boulier, l’homme a besoin de les prendre et les vêtir, mais
les chaussures représentent vraiment un effort et un dynamisme humain. Les bonnes
dispositions sont traduites dans l'autre version « zèle ». Paul chantait une fois en forme
lyrique, « Qu’ils sont beaux, Les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles. »
C’est à noter qu’ici l’Evangile est décrit de paix. L’Evangile est décrit de plusieurs
façon, tels Evangile de salut, Evangile de Jésus, etc. Mais en croyant en l’Evangile, le
croyant reçoit la paix profonde, en laissant cesser la lutte intérieure et accablante. Il est
délivré de toute la condamnation. La paix fait naissance aux bonnes motivations et
dispositions. Le trouble et l'angoisse les enlèvent. Sans Evangile, tout homme est sous
la terreur de l’ennemi, et affaibli et démotivé. Mais la venu de l’Evangile change la
donne. Zaché si faible qui devint si fort et si bien disposés à servir les autres en dit
long. Il n'avait plus peur. Les jeunes gens se moquent de l'incertitude de la vie, se
changent en héros et héroïnes de foi et font sans cesse retentir le chant de gloire au
Seigneur dans les mots et les vallées du pays.
Puis la troisième arme offensive est évidemment l’épée du Saint-Esprit qui est
la parole de Dieu. Le glaive romain était la bombe atomique de l’Antiquité, dit-on. Sa
lame avait une longueur de 58 centimètre, était pointue et aiguë des deux côtés. Une
légionnaire bien entraîné pouvait pointer ou tailler dans n’importe quelle position et ne
risquait jamais d’être pris à contre-pieds. Les soldats ennemis, armés d’épées plus
longues, ne pouvaient frapper que dans certaines positions. Le soldat romain esquivait
en se baissant, puis prenait son adversaire en déséquilibre, et l’achevait avant que ce
dernier ait pu reculer pour frapper de nouveau. L'épéiste émérite français Eric Strecki
dit que l'épée est l'arme dont la phase d'attente est le plus long, comme si ce moment
s'éternise. C'est pour contourner la défense de l'adversaire et s'engager dans la faille.
C'est donc l'arme de patience. Bien sûr que c'est la définition de l'épée dans le sport de
l'escrime. Pourtant, je pense que selon cet épéiste, pour bien brandir l'épée, il faut bien
observer l'adversaire et attendre avec patience pour attaquer sa faille. Remarquez ici de
nouveau qu’il s'agit de la parole de Dieu. La parole de Dieu est, dit Hébreux, « vivant,
efficace, plus acéré qu’aucune épée à double tranchant. » Ce verset souligne par
ailleurs la liaison étroite entre la parole et le Saint-Esprit. Les deux sont inséparables.
Quand une parole de Dieu n’est pas accompagnée par l’Esprit, elle risque de se dévier
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de la vérité. C’est ce que tente l’ennemi Satan. Cette dernière arme décrite a donc un
besoin énorme de la prière. Sans la prière, il est impossible de recevoir le Saint-Esprit.
Donc Paul exhorte aux Ephésiens de prier en tout temps. Jésus promet d’envoyer son
Esprit quand ses enfants le demandent par la prière. On dit que Jacques ne parle pas
beaucoup de le Saint-Esprit, mais les savants analysent que Jacques remplace le SaintEsprit par la sagesse. Donc, Jacques dit que quand quelqu’un manque la sagesse, il
faut qu’il prie par la foi, alors Dieu lui en disposera sans faute. Avec la sagesse divine
qui nous visite par la prière de la foi, nous pouvons voir et discerner la vérité et contrer
l’attaque insidieuse de Satan.
Au début de son ministère, Jésus s’écarta pour passer 40 jours dans la prière.
Alors le diable s’approcha pour le tenter. La première tentation était d’ordre matériel,
il dit que s’il est Fils de Dieu, il doit ordonner à la pierre de devenir un pain. C’est très
raisonnable lorsqu’on a faim. Mais Jésus le repoussa en disant, « Il est écrit, l’homme
ne vivra pas de pain seulement, mais par la parole de Dieu qui sort de la bouche de
Dieu. » La deuxième tentation était l’acte de tenter Dieu. Le diable dit sur la montagne
à Jésus de se jeter, car Dieu aimant enverra l’ange pour l’attraper en air pour qu’il ne
se brise pas. C’est raisonnable. Mais le diable si maligne tordait la parole, car Psaume
91 :11 qu’il cite n’était pas vraiment de cette intention. Le diable fait l’abstraction du
groupe de mots : pour protéger dans le chemin, pour souligner uniquement que Dieu
l’attrape en air pour ne pas se heurter. Mais le message du Psalmiste n’est pas de se
jeter, mais de souligner la sollicitude de Dieu qui protège dans tous les chemins de
notre vie. A la première vue, ainsi nous ne discernons pas ce qui est bien et ce qui est
mauvais, car la tactique de Satan est toujours de faire un amalgame pour camoufler la
vérité. A ce moment, de même Jésus le repoussa, en disant, « Il est écrit : Tu ne
tenteras pas le Seigneur, ton Dieu. » Plus tard à la troisième tentation, Jésus dit de
même, « Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et à lui seul, tu rendras un
culte. » et repoussa le diable qui lui offrit le montant exorbitante des billets verts et la
perron surplombant de gloire. Toutes ces sagesses provenaient en raison de sa prière
ardente. Le diable attaqua, mais Jésus le contre-attaqua par la parole de vérité et le
terrassa.
Maintenant passons aux armes défensives de Dieu. La première arme défensive
est la cuirasse de la justice. Dans le combat acharné, et même pour la mouche, le tronc
est le but ultime de combat. C’est la partie la plus importante. Une fois touché, le sang
coulant à flux, l’homme se meurt. Donc, il faut bien protéger cette partie du corps dans
le combat. La cuirasse d’un soldat romain est très lourde à porter. Mais elle protège de
toute pointe d’épée ou de lance de l’ennemi. Cette armure s’appelle justice. Dans la
cours de tribunal, la justice protège l’accusé innocent. L’avocat a le recours de la
justice pour protéger l’accusé. De même Dieu utilise sa justice pour protéger son élu.
Or, à cause du péché, tout homme est condamné et injustifiable. Mais Dieu le justifie
seulement au moyen de la foi. A tous ceux qui croient en Jésus, Dieu les a justifiés
gratuitement. Les hommes ont recours à ses œuvres pour se justifier, mais Dieu justifie
l’homme par le moyen de la foi. Quand Abraham vit le ciel et crut en la promesse de
Dieu que ses descendants seront comme les étoiles du ciel, Dieu le compta comme
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justice. La foi en le sang de Jésus qui nous purifie de toute injustice nous donne
l’assurance de salut. Satan accuse sans cesse ce fait en évoquant nos fautes
répétitivement, mais nous devons le repousser en nous réfugiant dans la justice de
Dieu qui est parfaite.
La deuxième arme défensive est le bouclier. Paul le nomme bouclier de la foi.
Nous avons vu que la foi est étroitement lié à la justice. Elle sert à repousser toutes les
accusations de Satan. En effet, Satan nous crible de traits enflammés. Il cherche
toujours par ses accusations à faire pénétrer en nous le sentiment de culpabilité. Dans
l’armée romaine, les boucliers se lient pour former un mur, et ils repoussent les traits
d’ennemis. Donc, si d’autres armes sont individuelles, cette arme peut se préparer en
communauté. Car souvent l’ennemi Satan s’attaque à la communauté. Linsey a bien
analysé l'attaque de Satan qui se faisait par des bombes idéologiques en temps
moderne : Elles commencèrent par Kant qui renie la valeur absolue en introduisant le
relativisme, Hegel, par sa théorie de Thèse-antithèse-synthèse, qui introduit l’évolution
et la sublimité de l’Etat, et Kierkegaard, pour qui, après être arrivé au vide de vie, une
sorte de cul-de-sac spirituel, un chrétien s'oblige de faire un sursaut déraisonnable.
Après lui vint Karl Marx, qui insistait sur l’utopie matérialiste par la lutte de classe, et
Darwin dont la théorie considéré comme un fait dit que vue le manquement de
ressource, le monde animal, y compris l’homme s’oblige de lutter pour la survivance
des mieux adaptés, et enfin Freud, qui interprétait tous les désirs de l’homme autour de
son instinct de sexe. Devant tous ses traits idéologiques qui sans cesse nous
conditionnent, nous sommes sans défense. Mais Dieu nous a donné la parole de vérité
pour nous protéger de ce prince du monde. Monde est kosmos en grec et il signifie un
système monté.
Ensuite, la troisième arme défensive est le casque. Le casque protège la tête. Le
tronc perd le sang, mais la tête perd la conscience. Si la conscience est perdue,
l’homme ne peut plus se lever. Donc, il faut bien protéger la tête. La tête est le centre
de l’intelligence, et le quartier général qui donne l’ordre de combat au corps. Elle est
l’organe de l’intellect et la compréhension. Paul appelle le casque qui protège la tête,
celui de salut. Le salut vient de la bouche qui confesse avec le langage qui est
commandé par la tête. Satan utilise la religion pour son attaque et les gens aiment la
religion. Le rituel d’indulgence assure la psychologie de gens, mais malheureusement,
beaucoup de gens répondent à la question sur la sûreté de leur salut par une réponse
dubitative. Ils n'ont rien à voir avec le salut. Il y en a beaucoup parmi les protestants,
j’ai entendu pas beaucoup parmi les catholiques, qui sont tombés dans l’état de la
maladie mentale après avoir quitté la foi. C’est parce que une fois l'ayant eu, il a perdu
l’assurance de salut. Satan accuse sans cesse que nous avons perdu le salut à cause de
tel ou tel acte impardonnable. Mais nous devons tenir ferme notre tête en nous armant
de la parole de la promesse telle « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront
jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est
plus grand que tous ; et personne ne peut les arracher de la main de mon Père. » (Jn
10 :28-29)
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Paul était en chaîne, mais son ardent désir est de faire connaître le mystère du
royaume de Dieu. D'où sa demande de prier à ses collaborateurs afin que chaque foi
que sa bouche s'ouvre, Dieu lui donne les bonnes et hardies dispositions pour
transmettre ce mystère. Comme dans 2 Corinthiens 9:8 sur l'offrance, Eph 6:18 compte
4 fois le mot « tout ». C'est beaucoup dans un verset. Cela signifie la plénitude. Quand
nous prions, nous devons prier de façon complète, pas à demi mesure. Alors Dieu nous
bénit et rend victorieux.
Aujourd'hui, nous avons appris trois relations importantes dans nos vies
sociales : conjugalité, parentalité et hiérarchie. Nous devons les tenir dans la foi en
Dieu. Le monde est le champ de bataille contre les esprits du mal qui le dominent. Le
rôle de chrétien est de les repousser pour élargir l'espace du royaume de Dieu. Que
Dieu nous aide à nous revêtir des armes puissantes de Dieu pour accomplir la volonté
divine du salut des âmes jusqu'au dernier jour.
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