Ex :
-Lors d’une cholécystite aigüe : L’inspiration profonde exacerbe la douleur voir bloque totalement la
respiration tellement la douleur est insupportable. C’est une signe très évocateur surtout quand la douleur
siège en regarde le la vésicule biliaire.
-Lors des pancréatites aigües (inflammation aigüe du pancréas qui est essentiellement rétro-péritonéale)
ou des choliques néphrétiques, la respiration ne modifie pas les caractéristiques de la douleur.
D- Siège de la douleur
La douleur débute toujours quelque part, elle peut néanmoins ne pas rester au même
endroit, c'est-à-dire qu’elle peut irradier. En pratique clinique : « La douleur commence à l’origine du
mal ». Ex : La vésicule biliaire situé sous le foie, sous le rebord costal droit. Lors de la cholécystite aigüe
ou de cholique hépatique (distension aigüe de la vésicule à cause d’un calcul bloqué dans le canal
cystique) la douleur commencera dans l’hypochondre droit.
Hypochondre droit : plutôt hépatique ou biliaire
Flanc droit : rein droit, région duodéno-pancréatique
Fosse iliaque droite : appendicite
Fosse iliaque gauche : - Chez la femme : Ovaire gauche torsion, kyste ovarien
- Colon sigmoïde sigmoïdite diverticulaire
Hypochondre gauche : queue du pancréas pancréatite aigüe
La douleur irradiera souvent hors de son siège initial et pourra même diffuser à la totalité de la cavité
abdominale.
Ex1 : Une douleur dans le creux épigastrique évoque souvent une pathologie de l’estomac et
notamment un ulcère. En cas de perforation d’un ulcère, la douleur ressentie est très intense, en coup de
poignard. Elle a lieux souvent en seconde partie de la nuit car les secrétions acides gastriques y sont très
importantes. Les patients sont souvent jeunes ; ils se souviendront exactement de l’heure de la crise et
décrieront précisément l’impression d’un coup de poignard. La sécrétion gastrique passe à travers
l’orifice de la paroi de l’estomac pour aller dans la cavité péritonéale dans l’étage sus-mésocolique (le
mésocolon transverse empêche le suc gastrique de dégouliner directement vers le bas et le passage vers la
gauche est bloqué par les paquets épiploïques), le suc gastrique passe donc par la droite via la gouttière
parièto-cholique jusqu’au cul de sac de Douglas. Les patients décriront une douleur atroce d’abord
localisé en regard de l’estomac puis qui descend progressivement le long du flanc droit. A la fin ils auront
mal partout. On peut également avoir une perforation en arrière de l’estomac ce qui provoquera des
douleurs dans le dos, on parlera de douleurs tansfictiantes.
Ex2 : La cholique hépatique (manifestation douloureuse de la lithiase vésiculaire). La bile peut
précipiter et former des calculs de cholestérol qui vont obstruer le canal cystique. La vésicule se distend
brutalement ce qui provoque une douleur caractéristique de la cholique hépatique :
- Débutant de manière rapidement progressive
- Localisé dans l’hypochondre droit
- Inhibe l’inspiration profonde car trop douloureuse
- Irradie en hémi-ceinture c'est-à-dire qu’elle va dans le dos en suivant bien le rebord
costal.
Remarque : on ne dit pas qu’on a des lithiases dans la vésicule, la lithiase est le fait de fabriquer
des calculs.
Ex3 : Appendicite aigüe : Rôle de l’appendice mal connue mais fonction importante dans
l’immunité primaire lors du passage des germes du bol alimentaire dans le sang. S’infecte lors
d’obstruction de sa lumière. La douleur :
- Débute brutalement
- Dans la fosse iliaque droite
- Pas d’irradiations particulières