ECRIRE UN DIALOGUE http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html http://ffnetmodedemploi.free.fr/dialogue.php#ex DEFINITION Le dialogue est un échange de paroles, un entretien entre deux ou plusieurs personnes appelées interlocuteurs (en grec, dia et logos signifient respectivement « entre » et « parole »). Le dialogue est donc l'ensemble de paroles qu'échangent les personnages, c'est la manière dont l'auteur fait parler directement le personnage. Dans une pièce de théâtre, le dialogue constitue l'essentiel du texte, dans un conte ou dans un roman, il alterne avec des passages du récit. Dans une interview il constitue aussi l'essentiel du texte mais les répliques du destinataire sont généralement beaucoup plus étendues que celles de l'émetteur... LES FONCTIONS DU DIALOGUE Le dialogue sert à: - Informer sur l'action: - sur la situation: le lieu, le moment, les personnages. - sur le rôle du personnage - Peindre le personnage: Le langage des personnages reflète leur rang social, leur caractère et leur rôle dans l'action. COMMENT REDIGER UN DIALOGUE? 1. La répartition des répliques: Selon le rôle des personnages les répliques sont réparties. Le héros parle le plus souvent et le plus longtemps, l'auxiliaire parle moins souvent et moins longtemps. La répartition des répliques se fait selon le caractère des personnages. Un personnage autoritaire parle beaucoup plus qu'un timide qui prend rarement la parole en premier. Un personnage ému exprime ses sentiments en parlant longtemps… 2. L'enchaînement des répliques: Le passage d'une réplique à une autre peut se faire de différentes manières: - L'interruption: une personne coupe la parole à une autre. On note ceci par les trois points (...) - Le refus de répondre: le personnage change le thème de la conversation. - L'enchaînement par les mots: le second personnage reprend les mots ou des expressions employés par le premier. - L'enchaînement par les idées: le second personnage reprend le thème abordé par le premier et le développe. EXEMPLES DE DIALOGUES CORRECTEMENT ECRITS Avec guillemets « Si on allait manger ! proposa Albert en se levant. - Bonne idée », répondit Henri. Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs. «Je meurs de faim, ajouta-t-il. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette. Sans guillemets - Si on allait manger ! proposa Albert en se levant. - Bonne idée, répondit Henri. Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs. - Je meurs de faim, ajouta-t-il. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! dit sèchement Georgette. 1 REGLES DE TYPOGRAPHIE Les guillemets et tirets on ouvre le dialogue par les guillemets ouvrants : « on ferme le dialogue par des guillemets fermants : » « Si on allait manger ! » Les guillemets sont encadrés par des espaces. Chaque changement d'interlocuteur donne lieu à un tiret, sauf la première réplique. « Si on allait manger ! - Bonne idée. Je meurs de faim. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » En français, on n'encadre pas chaque réplique de guillemets (contrairement à la typographie anglaise). Pour chaque dialogue, il ne doit donc y avoir qu'une seule paire de guillemets, au début de l'échange et à la fin. Les dialogues sans guillemets Dans l'édition, il est de plus en plus l'usage de supprimer les guillemets. Dans ce cas, la première réplique commence par un tiret pour marquer le début du dialogue : - Si on allait manger ! - Bonne idée, je meurs de faim. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! Ce sont des tirets (touche 6 de votre clavier) et non des tirets bas ( _ ou underscore) qui doivent être utilisés. Il est impératif de mettre un espace après chaque tiret pour le décoller du début de la phrase. LES INCISES Ce sont les incises qui vont permettre d'indiquer qui a la parole d'enrichir le dialogue L'incise suit la phrase prononcée, dont elle est séparée par une virgule, un point d'exclamation ou d'interrogation. Les incises sont englobées dans le dialogue (on ne ferme donc pas les guillemets pour les en exclure). Par contre, la dernière incise se place après le guillemet fermant le dialogue. « Si on allait manger ! proposa Albert. - Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon », dit Georgette. Une incise ne commence PAS par une majuscule, même quand elle suit un point d'exclamation ou d'interrogation, contrairement à ce qu'affirme la correction orthographique de Word (attention, parfois la correction automatique de Word vous rajoute une majuscule en douce !). Si les indications scéniques forment un phrase à part entière, il faudra alors la mettre hors guillemets. « Si on allait manger ! proposa Albert en se levant. - Bonne idée », répondit Henri. Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs. « Je meurs de faim, ajouta-t-il. - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette. LES DIALOGUES DE THEATRE Ils se passent d'incises et de guillemets mais peuvent présenter des didascalies (les indications scéniques entre parenthèses) : ALBERT (se levant) - Si on allait manger ! HENRI - Bonne idée. Je meurs de faim. 2 Il ferme son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs. GEORGETTE (soupirant) - Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! LES VERBES DE PAROLE Place dans le dialogue En ouverture du dialogue Le verbe a comme sujet celui qui parle en premier le verbe se trouve juste avant le début du dialogue la phrase se finit par deux points Albert demanda à Henri : « Veux-tu aller manger ? - Bonne idée, répondit ce dernier. Je meurs de faim.» Pour introduire un dialogue, on peut même utiliser un verbe de mouvement : Albert se tourna vers Henri : « Veux-tu aller manger ? - Bonne idée. Je meurs de faim.» Albert ferma son livre de chimie : « On va manger ? » En incise le verbe se trouve au milieu ou à la fin d'une réplique le verbe et le sujet sont inversés « Veux-tu aller manger ? demanda-t-il. - Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.» Le t qui est mis entre le sujet et le verbe est un t euphonique, pour permettre une liaison en t. C'est donc un tiret qui sépare le t du sujet, et non une apostrophe (utilisée pour l'élision) On écrit donc ditil et non dit'il. Les différentes sortes de verbes pouvant être utilisés comme des verbes de parole Certains des verbes ci-dessous vous surprendrons peut-être car vous ne les aurez pas identifiés comme verbes de parole. Mais ils peuvent très bien s'intégrer dans un dialogue et donner du relief à ce dernier. - J'ai vu le professeur de chimie sourire à une élève, couina Georgette - Ce n'est pas possible, s'étonna Albert. - Tu as du mal voir! s'étouffa Henri - Mais non, je sais ce que j'ai vu, s'offusqua Georgette. - Tu as dû avoir des hallucinations. Tu as suffisamment mangé ce matin ? s'inquiéta Henri. Bon, il ne faut pas en faire trop tout de même. L'exemple suivant est un peu poussé : « Oh, pardon ! », ferma-t-il la porte Pour voir un exemple d'utilisation de verbes multiples dans un dialogue. PRINCIPES DE BASE DU DIALOGUE Le dialogue doit être utile Chaque dialogue doit avoir son utilité : donner des informations, indiquer ce que les personnages ont prévu de faire, permettre aux locuteurs de résoudre une énigme; montrer les relations entre les personnages, exprimer leurs sentiments, détendre le lecteur par l'échange de répliques humoristiques ou au contraire accentuer l'intensité dramatique en faisant ressortir les tensions entre les personnes ou en permettant au héros d'exprimer son chagrin, sa peur, sa frustration. - Tu viens manger ? demanda Albert. - Oui, répondit Henri. Ce dialogue n'apporte rien. Autant écrire simplement : Albert et Henri partirent déjeuner à midi et demi. 3 Le dialogue doit être facile à suivre - Adopter un dialogue linéaire Pour que le lecteur ne soit pas perdu, tâchez de ne pas laisser la conversation partir dans tous les sens. Traitez un sujet après l'autre et, si il y a des digressions, marquez le retour à la conversation d'origine: -...dit Georgette en recentrant le sujet, ...indiqua-t-il pour reprendre le fil de la conversation. Indiquer qui a la parole Même quand il n'y a que deux personnages, il ne suffit pas d'indiquer qui entame le dialogue et qui lui répond, sans ensuite repréciser qui parle. Bien sûr, on peut le déduire puisque chaque tiret indique le changement d'interlocuteur. Mais au bout de trois échanges, le lecteur est généralement perdu et n'a pas envie de revenir en arrière et de compter les répliques. Il faut donc rappeler où on en est toutes les cinq à six répliques. A partir de trois locuteurs, il faut indiquer systématiquement qui répond. Pour faire varier les appellations pour ne pas faire trop de répétitions: utiliser les pronoms il et elle quand les personnages sont de sexe opposé et qu'ils ne sont que deux désigner les personnes par leur prénom désigner les personnes par leur fonction et leur statut : le directeur, le père d'Henri, la matriarche des Dupont, le gardien d'immeuble utiliser les liens entre les personnes : lui répondit sa sœur, indiqua sa petite amie, soupira son professeur mettre le nom de l'interlocuteur précédent dans la réponse : - Mais arrête de ne penser qu'à manger, Henri ! s'insurgea sa meilleure amie donner des indications identifiant l'auteur de la réplique : - C´est l'heure de manger ? Georgette soupira : il était toujours le premier à avoir faim... Le dialogue doit être soigné Ce n'est pas parce que vos personnages ont 16 ans qu'il faut infliger à vos lecteurs des échanges pauvres, ennuyeux et répétitifs, émaillés de euh... et de ben.... Ne cédez pas à la facilité d'utiliser une grammaire approximative et des mots grossiers. Le dialogue fait partie du récit et doit être aussi agréable à lire que le reste. Le niveau de langage varie en fonction de la personne et de l'interlocuteur Le niveau de langage doit correspondre à celui qui parle. Les adultes ont en général un langage plus soutenu que les adolescents. Attention cependant, même si les personnages ne sont pas très distingués, il vaut mieux exclure toute vulgarité et s'en tenir à un langage familier. En fonction de l'interlocuteur, on parle différemment. Ainsi un jeune évitera les familiarités s'il parle à un adulte mais se relâchera peut-être avec ses amis. A chaque époque son langage Le langage doit également correspondre à l'époque considérée : il ne doit pas constituer un anachronisme par rapport à l'époque où il se tient. Ainsi si vous mettez en scènes des personnes dans les années 70, ils parleront plutôt comme vos parents. Sandrine dira donc C'est sensas ! plutôt que C'est trop ! et elle parlera de nana et non de meuf. Et même si l'histoire se déroule de nos jours, les personnes d'une autre génération ont un langage qui leur correspond. Ainsi la grand-mère du héros doit parler comme les personnes âgées que vous connaissez et utiliser des mots désuets : Réclame au lieu de pub, épatant au lieu de super, brave garçon au lieu de mec cool Prendre garde aux enchaînements Chaque réplique doit découler logiquement de la précédente. Dans un dialogue, on a des choses à impérativement faire dire à nos personnages, mais il faut veiller que la réplique qui tue ou l´information à délivrer n´arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Vos personnages ne doivent pas non plus répéter ce que leurs interlocuteurs savent déjà. Arrangezvous pour faire passer l'information dans la narration ou dans la réponse. - Il y a une fuite d'eau dans ma classe, au troisième étage, annonça le professeur de chimie au directeur du collège. 4 Si le directeur ne sait pas où se trouve la classe de son professeur de chimie, il faut qu'il change de métier. Vous pouvez mettre : - Il y a une fuite d'eau dans ma classe, annonça le professeur chimie au directeur. - Encore une fuite au troisième étage ! s'agaça le directeur Ou mieux : - Il y a une fuite d'eau dans ma classe, annonça le professeur chimie au directeur. Le directeur soupira. C'était la seconde fuite repérée au troisième étage. Il fallait qu'il fasse au plus vite vérifier l'étanchéité du toit. Prenez les circonstances en considération Un personnage en train de sauver sa peau ou sous le coup de la colère fait des phrases beaucoup plus brèves que lors d'une conversation de salon. Dans les situations extrêmes, n'hésitez pas à télescoper les répliques : Quand il voit une personne sur le point de se faire écraser, votre personnage ne va pas crier : - Une voiture a brûlé le feu rouge ! Courez pour ne pas vous trouver sur sa trajectoire ! Il dira plutôt : - La voiture ! Courez ! Voire : - ... Incapable de prononcer un mot, il assista impuissant à l'impact. Non, je plaisante ! Le dialogue s'inscrit dans un contexte Le dialogue ne sera pas le même en fonction de son environnement. Ainsi il faut indiquer : le lieu (éventuellement le mobilier) les témoins Pour se représenter le dialogue, les lecteurs ont besoin d'indications sur l'endroit où il se tient. Vous pouvez mettre quelques phrases de description en marge du dialogue ou introduire les précisions dans le dialogue lui-même. - J´ai vu le prof de chimie sourire à une élève, indiqua Georgette, en s´asseyant à la table où ses deux camarades avaient commencé à faire leurs devoirs. - Ce n´est pas possible ! s´exclama Albert, s´attirant le regard des autres élèves qui étudiaient dans la salle d'études.. Si la discussions est secrète et que des témoins sont présents, les locuteurs vont parler bas ou à demimot. ENRICHIR LE DIALOGUE Les personnages utilisent leur voix pour exprimer leurs sentiments Il est connu qu'il y a beaucoup plus de malentendus dans les échanges écrits que dans les conversations orales. On a même inventé les « émoticons » pour pallier à la neutralité de l'écrit. Votre dialogue doit donc refléter la richesse de l'échange sonore. Ainsi, un personnage agressif va : tonner, crier, parler sèchement, lancer d'une voix furieuse, parler d'un ton agressif. Pour détendre l'atmosphère, on va : ironiser, dire d'une voix gouailleuse, conclure dans un éclat de rire. Le séducteur va : promettre avec douceur, proposer d'une voix suggestive, assurer avec passion, plaider sa cause. Les dialogues révèlent le caractère des personnages et leurs relations Même dans un dialogue serein, il n'est pas rare qu'un personnage dirige la conversation. Ainsi, dans une discussion, faites en sorte que ce soit toujours la même personne qui recentre les débats, tente de concilier les avis différents. Une autre va jouer les rigolos de service, une troisième va mettre les pieds dans le plat etc. Quand l'échange est moins neutre, servez-vous de verbes indiquant l'intention pour éclairer les relation entre les personnages : 5 Le dominant va : asséner, accuser, s'énerver, ordonner, s'enorgueillir. Le dominé va : s'excuser, admettre, accepter, demander timidement... Les indications scéniques Un dialogue n'exclut pas une certaine mise en scène : les personnages sont debout ou assis, se lèvent, entrent, sortent, se touchent, se frappent. Leur langage corporel peut souligner ce qui passe dans le dialogue : Celui qui veut convaincre ou menacer va se servir de son corps pour intimider son interlocuteur. Il va : s'approcher de lui, rester debout pour regarder de haut celui qui est assis, jouer négligemment avec une arme, le fixer agressivement. Sa victime va au contraire tenter de reculer, crisper ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil, ne pas oser lever les yeux, renifler, tordre un mouchoir entre ses mains, avoir un tic. L'anxieux ou le coléreux vont : marcher de long en large, taper du poing sur la table, avoir des mouvements brusques, passer leur main dans leurs cheveux. Les techniques Utiliser les compléments circonstanciels de manière pour indiquer l'intention de celui qui parle Gentiment, prudemment, brutalement, sèchement Avec gentillesse, avec compassion, avec intérêt, avec tristesse, avec inquiétude, sans ambages, sans se préoccuper du mouvement d'horreur que sa confession avait provoqué Se méprenant sur le silence de son interlocuteur, pour rattraper sa bourde, ignorant les dénégations de son interlocuteur Donner le ton de la voix D'une voix froide, d'une vois agacée, d'une voix tonnante, d'une voix posée Indiquer le mouvement En souriant, en se levant, en marchant de long en large, réprimant un mouvement d'humeur, en hochant la tête Préciser l'intensité vocale et le débit Murmurer, crier, glapir, clamer, bégayer, les mots se bousculant dans sa bouche, choisissant ses mots avec soin, avec hésitation Utiliser des verbes qui indiquent le sentiment S'étonner, s'inquiéter, se réjouir, exulter Utiliser des verbes qui indiquent le rapport de force Domination : asséner, triompher, reprocher Position de faiblesse : reconnaître, s'excuser, se soumettre, admettre En apprendre davantage sur les dialogues : Le discours direct et indirect, le discours indirect libre et le discours narrativisé 6 LISTE DE VERBES A - Verbes classés par utilisation DIALOGUE Neutre affirmer affranchir (apprendre à qqun) apprendre assurer aviser commenter considérer conter déclarer décrire dire émettre (un son) exprimer formuler narrer observer parler penser tout haut préciser raconter remarquer rappeler (se) souvenir Echange bavarder confier converser deviser dialoguer discourir papoter parler saluer Question demander interroger questionner (s')enquérir (s')instruire Réponse éluder expliquer indiquer répliquer répondre Promesse Déroulement du dialogue jurer mentir promettre achever (s')adresser ajouter arrêter compléter conclure couper entamer entrer en matière finir interrompre intervenir poursuivre répéter répondre reprendre la parole terminer Désaccord Réticence / regret DISCUSSION Argumentation alléguer apprendre (à quelqu'un) arguer argumenter assener assurer avancer (se) dédouaner (se) défendre détailler distinguer égrener émettre(une opinion) énumérer exagérer exposer faire miroiter faire remarquer garantir glisser indiquer innocenter insinuer insister intercéder inventorier juger lister Argumentation mettre en garde minimiser plaider présenter rajouter rappeler rapporter récapituler requérir résumer révéler signaler souligner soutenir tenter de convaincre Accord accorder acquiescer adhérer admettre approuver capituler composer concéder confirmer croire choisir féliciter flatter (s')incliner louer (faire un compliment) obtempérer opiner préférer réaliser reconnaître renchérir réviser (son opinion) souscrire accuser combattre contester contredire critiquer démentir dénoncer discuter douter huer infirmer (s')insurger nier (s')offusquer protester rectifier remettre en question renâcler reprendre (contredire) rétorquer riposter tempérer admettre (se) décider lâcher regretter Enigme avancer deviner énoncer estimer examiner imaginer hasarder jauger proposer supputer 7 RAPPORT DE FORCE Demander une faveur adjurer demander exhorter implorer négocier parlementer pleurer prier quémander réclamer revendiquer solliciter suggérer supplier Permission accepter encourager permettre proposer Interdiction interdire prohiber refuser résister Exigence Moquerie exiger intimer (quelqu'un de parler) obliger ordonner sommer ironiser (se) moquer narguer persifler railler SENTIMENTS Honte avouer confesser (s')excuser marmonner souffler Tristesse / douleur compatir geindre gémir (s')inquiéter (se) plaindre rassurer Surprise Surprise (s') étonner (s')étouffer (s')exclamer manquer de ... Colère Colère aboyer apostropher bougonner cracher (s')enflammer (s')emporter (s')étrangler enguirlander exploser grincer grogner grommeler gronder (s')impatienter injurier Humour insulter piaffer (d'impatience) proférer (des menaces) râler réprimander ronchonner siffler s'offusquer tempêter tonner vilipender vitupérer vociférer vomir des injures Humour badiner blaguer éclater de rire (s')esclaffer glousser gouailler plaisanter pouffer (se) réjouir rire sourire Hésitation décider hésiter risquer INTONATION Volume acclamer appeler beugler brailler bramer chuchoter clamer crier (s')égosiller héler hurler murmurer rugir Tentative essayer (se) lancer risquer tenter vérifier Façon de parler ânonner articuler babiller bafouiller balbutier baragouiner bégayer bredouiller cafouiller chantonner couiner crachoter crépiter débiter déclamer dégoiser entonner épeler éternuer haleter miauler minauder postillonner psalmodier susurrer zézayer Pédant annoter commenter disserter fanfaronner (se) gargariser (se) glorifier gloser monologuer palabrer pérorer philosopher plastronner pontifier prophétiser rabâcher réciter seriner soliloquer traduire 8 B - Verbes classés par ordre alphabétique A aboyer accepter acclamer accorder accuser achever acquiescer adhérer adjurer admettre admettre (s')adresser affirmer affranchir ajouter alléguer annoter G-H garantir (se) gargariser geindre gémir (se) glorifier glisser gloser glousser gouailler grincer grogner grommeler gronder haleter hasarder héler hésiter huer hurler B ânonner apostropher appeler apprendre approuver arguer argumenter arrêter articuler assener assurer avancer aviser avouer babiller badiner bafouiller balbutier baragouiner bavarder bégayer beugler blaguer bougonner brailler bramer bredouiller I imaginer implorer (s')incliner indiquer infirmer injurier innocenter (s')impatienter insinuer insister insulter (s')instruire (s')insurger intercéder interdire (s')intéresser interroger interrompre intervenir intimer (quelqu'un de parler) inventorier ironiser C cafouiller capituler chantonner chuchoter choisir clamer combattre commenter compatir compléter composer concéder conclure confesser confier confirmer considérer D conter contester contredire converser couiner couper cracher crachoter crépiter crier critiquer croire J-O jauger juger jurer lâcher (se) lancer lister louer (faire un compliment) manquer de (éclater de rire / s'étouffer) marmonner menacer mentir mettre en garde miauler minauder minimiser monologuer murmurer (se) moquer narguer narrer négocier nier obliger obtempérer observer (s')offusquer opiner ordonner débiter décider (se) décider déclamer déclarer décrire (se) dédouaner (se) défendre dégoiser demander démentir dénoncer détailler deviner deviser dialoguer dire discourir discuter disserter distinguer douter E éclater de rire (s')égosiller égrener éluder émettre (un son) émettre(une opinion) (s')emporter encourager enguirlander énoncer (s')enquérir entamer (s')enflammer entonner entrer en matière énumérer épeler (s')esclaffer estimer essayer éternuer F (s')étouffer (s') étonner (s')étrangler exagérer examiner exhorter exiger expliquer exploser exprimer (s')excuser faire miroiter faire remarquer fanfaronner féliciter flatter finir formuler P-Q R S-Z palabrer papoter parlementer parler penser tout haut permettre pérorer persifler philosopher piaffer (d'impatience) plaider plaisanter (se) plaindre plastronner pleurer pleurnicher pontifier postillonner pouffer poursuivre préciser préférer présenter prier proférer (des menaces) prohiber promettre prophétiser proposer protester psalmodier quémander questionner rabâcher raconter railler rajouter râler rapporter rappeler rassurer réaliser récapituler réciter réclamer reconnaître rectifier refuser regretter (se) réjouir remarquer remettre en question renâcler renchérir répéter répliquer répondre reprendre (contredire) reprendre la parole réprimander requérir résister résumer rétorquer révéler revendiquer réviser (son opinion) riposter rire risquer ronchonner rugir saluer scruter seriner siffler signaler sélectionner soliloquer solliciter sommer souffler souligner sourire souscrire soutenir (se) souvenir suggérer supplier supputer susurrer tempérer tempêter tenter de convaincre tenter terminer tonitruer tonner traduire vérifier vilipender vitupérer vociférer vomir (des injures) zézayer 9