A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 02 décembre 2013 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Turquie : une audience du procès-fleuve de Silivri Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Alors que Deniz Zarakolu, Ayse Berktay et Dursun Yildiz, tous trois proches de l'éditeur turc Ragip Zarakolu, ont entamé leur troisième année de détention préventive, une énième audience de leur procès s'est tenue dans l'immense tribunal-prison de Silivri. Elle s'est achevée le vendredi 22 novembre 2013 mais les trois collaborateurs de la maison d'édition Belge ne font pas partie des 8 prisonniers remis en libération conditionnelle. L'historien français, spécialiste de la Turquie, Etienne Copeaux, qui avait fait le déplacement à cette occasion, livre sur son Blog un instantané saisissant de ce procès ubuesque. Le Collectif VAN vous propose cet article d'Etienne Copeaux publié sur son blog susam-sokak.fr le 28 novembre 2013. Le génocide arménien dans la presse au Royaume-Uni Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Entretien réalisé le 16 octobre 2013 avec Katia Peltekian, sur son ouvrage monumental, en deux volumes, qui vient de paraître, The Times of the Armenian Genocide: Reports in the British Press (1914-1923)". Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Georges Festa d'un article en anglais publié sur le site Keghart.com, mise en ligne sur le site Armenian Trends - Mes Arménies le 8 novembre 2013. Presse arménienne : Revue du 28 novembre 2013 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Conseil municipal de Highland en Californie a reconnu l’indépendance du HK/ Après Fresno, c’est la deuxième ville américaine qui a reconnu l’indépendance du Haut Karabakh, écrit Haykakan Jamanak. Le Conseil municipal de Highland a par ailleurs adopté une déclaration sur le jumelage des villes de Berdzor au HK et de Hayland aux Etats-Unis". Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 28 novembre 2013. Le Collectif VAN a marché contre le racisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années." Le Collectif VAN était présent à la manifestation parisienne du 30 novembre 2013, aux côtés de ses partenaires de SOS Racisme, du Collectif Urgence Darfour, de la Licra, de Mémorial 98, etc. Notre association de lutte contre le négationnisme tenait à manifester son engagement dans la lutte contre le racisme. Collectif VAN : l'éphéméride du 2 décembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "2 décembre 1920 -- Signature du traité d'Alexandropol entre l'Arménie et la Turquie : selon ce traité les Arméniens renoncent au traité de Sèvres et reconnaissent les frontières fixées à BrestLitovsk. En novembre, les Turcs occupent Alexandropol et les Arméniens doivent accepter un armistice qui conduit le 2 décembre à un traité qui annule celui de Sèvres. Simultanément, les Soviétiques sont entrés en Arménie, ils ont imposé la participation de leurs représentants au gouvernement et, le 2 décembre également, l'Arménie est devenue République soviétique." « On ne peut se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », assure le pape François Gregorios III, patriarche des grecs-catholiques accompagné de plus de 15 membres de son synode et de près de 500 pèlerins laïcs, a apporté samedi au pape François le « salut filial et dévoué » de son Église, dont il a dit qu'elle est « fière d'être en pleine communion avec le Siège de Pierre (...) malgré les persécutions qui ont fait de nous, pendant des décennies, une Église des catacombes ». L'annulation de la dette du Soudan, un sinistre cadeau Le 24 octobre 2013, devant l'Assemblée Nationale, Benoit Hamon a annoncé que le Soudan pourrait bénéficier d'une annulation de sa dette qui devrait atteindre sur plusieurs années 2,2 milliards d'euros. Violence à l’égard des femmes : un nouveau discours vis-à-vis des médias ? Le 25 novembre, la Turquie célébrait la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le soir, plus d’un millier de femmes se sont réunies, sous l’initiative de la Plateforme des femmes (Kadın Platformu), sur la place du lycée Galatasaray à Istanbul pour rappeler le bilan terrifiant de la violence faite aux femmes et pour protester contre la complicité de l’Etat. Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Centrafrique : après les massacres, les chrétiens effrayés attendent les renforts français La France se prépare à une intervention militaire en République Centrafricaine en plein chaos. Une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU est attendue dans les prochains jours. Dans la partie nord du pays, la région de Bossangoa est à feu et à sang depuis que les rebelles ont pris le pouvoir en mars. A 400 kilomètres au nord de la capitale Bangui, 40 000 chrétiens ont trouvé refuge dans cette localité isolée de Centrafrique. L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Une entente a été assurée sur des contrats commerciaux dans le domaine de l’énergie avec l’administration provinciale du Nord de l’Irak, mais le processus n’a pas été achevé, a annoncé le ministère des Affaires étrangères". Djotodia dément que la Centrafrique soit au bord d'un génocide Le président centrafricain par intérim Michel Djotodia a démenti samedi que son pays se trouve au bord d'un génocide et d'une guerre civile entre communautés religieuses. Le pays, peuplé de 4,6 millions d'habitants, a sombré dans le chaos depuis que Michel Djotodia, à la tête des rebelles de la Séléka, s'est emparé de la capitale Bangui en mars, chassant du pouvoir le président François Bozizé. Plusieurs morts dans un raid au Darfour La mission conjointe Union africaine-ONU au Darfour (Minuad) a fait état samedi de plusieurs morts dans un raid dans cette région de l'ouest du Soudan en proie à des troubles sanglants. «La Minuad a été informée par des sources locales que plusieurs personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne alors qu'elles se rendaient de Tabit à Shangil Tobaya», a déclaré un responsable de l'organisation sous le couvert de l'anonymat. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu s’est entretenu avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry sur l’appel de ce dernier hier soir". En Turquie, M. Erdogan face à l’ire de ses alliés islamistes Le meilleur allié du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est-il devenu son pire ennemi ? La question est posée alors que la puissante confrérie religieuse de l'imam Fethullah Gülen, soutien sans faille du chef du Parti de la justice et du développement (AKP) depuis dix ans, est devenue il y a quelques mois l'une des voix les plus critiques en Turquie. L’Arménie espère des liens « plus simples et plus réalistes » avec l’UE L’Arménie considère le sommet du Partenariat oriental de l’Union européenne à Vilnius comme une étape importante dans le développement de ses relations avec le bloc des 28 nations “ sur des fondations plus rationnelles et réalistes “, a déclaré Serge Sarkissian. L'Azerbaïdjan en quête de plus de coopération militaire avec la Turquie Le groupe de Dialogue militaire Azerbaïdjan - Turquie tiendra une réunion à Bakou du 18 au 20 décembre, a annoncé samedi le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans une déclaration. La réunion traitera de la coopération entre les deux pays, indique la déclaration. L’Azerbaïdjan a tenté de saboter le cours du Phonéthon 2013 en perturbant le réseau internet en Arménie Les hackers Azéris auraient tenté de saboter le Phonéthon 2013 du Fonds Arménien Hayastan. Selon NewsBook.am affirmé que vers 12 heures le 28 novembre, des hackers Azéris auraient réussi à ralentir et perturber le réseau internet entrant en Arménie. Les internautes d’Arménie auraient remarqué que durant la journée du 28 novembre les liaisons internet étaient fortement perturbées. La Turquie détient 1080 migrants clandestins La police turque a arrêté 1080 migrants clandestins lors de onze opérations simultanées contre des réseaux de traite des êtres humains sur ses côtes occidentales vendredi. La police a saisi neuf bateaux et trois bus utilisés pour transporter les migrants durant des opérations dirigées par les forces de gendarmerie de la province d'Istanbul en coordination avec la Garde côtière et le service de renseignement national, a rapporté l'agence de presse locale Dogan. Arménie et UE définissent un agenda de coopération Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et la haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Catherine Ashton ont échangé vendredi des lettres définissant l'agenda de la coopération entre l'Arménie et l'UE, selon un communiqué de la diplomatie arménienne. Soudan: polémique autour d'un bombardement au Nord-Darfour L'armée soudanaise a-t-elle bombardé des civils au Nord-Darfour dans la région d'el-Fasher ? C'est ce que rapportent des médias locaux. La mission de l'Union africaine et de l'ONU au Soudan, la Minuad, dit enquêter sur ces allégations. L’Union européenne salue la récente rencontre entre les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan L’Union européenne a affirmé dans un communiqué lors du sommet de Vilnius (Lituanie) dédiée au Partenariat oriental avec les six pays de l’ex-Union soviétique, sa satisfaction sur la récente encontre à Vienne (Autriche) entre les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Une rencontre qui s’est déroulée en présence des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. Trente ans après, nouvelle marche contre le racisme Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. La Turquie expulse 1 100 citoyens européens liés à al-Qaïda en action en Syrie La Turquie a expulsé vers leurs pays d'origine 1 100 citoyens européens qui sont venus en Turquie pour rejoindre des groupes d'al-Qaïda en action en Syrie, a rapporté dimanche le quotidien Haberturk. La Turquie informera l'Irak de sa coopération en matière d'énergie avec les Kurdes irakiens Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz doit s'entretenir, dimanche à Bagdad, avec des responsables irakiens chargés du dossier énergétique en vue d'informer le gouvernement irakien d'un ensemble d'accords en matière d'énergie conclu entre Ankara et la région autonome dans le nord de l'Irak, accords jugés illégaux par le gouvernement central irakien. INFO COLLECTIF VAN Le Collectif VAN a marché contre le racisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années." Le Collectif VAN était présent à la manifestation parisienne du 30 novembre 2013, aux côtés de ses partenaires de SOS Racisme, du Collectif Urgence Darfour, de la Licra, de Mémorial 98, etc. Notre association de lutte contre le négationnisme tenait à manifester son engagement dans la lutte contre le racisme. Visionner la vidéo du JT de 20h sur France2 le samedi 30 novembre 2013 : http://www.francetvinfo.fr/manifestation-contre-le-racisme-harlem-desir-entete-de-cortege_471630.html Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme Reuters samedi 30 novembre 2013 17h14 PARIS (Reuters) - Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années. Des jeunes socialistes, rejoints par les mouvements de jeunesse de partis de gauche et du centre, ont appelé pour leur part à une Marche des Républicains le 8 décembre à Paris, mais les associations "historiques" tenaient à s'en démarquer. Outre la marche parisienne, des rassemblements ont eu lieu simultanément dans une centaine de villes de province et dans les départements et territoires d'outre-mer. Le défilé parisien est parti en début d'après-midi de la place de la République pour rejoindre celle de la Bastille. "Marchons contre le racisme avant que le racisme ne nous marche dessus", proclamait l'affiche officielle. Dans le cortège, ou pouvait voir des petites mains jaunes de SOS Racisme et de nombreux badges "On est tous des Taubira, contre le racisme". SOS Racisme, la Ligue des droits de l'homme, le Mrap, La Licra, France terre d'asile, la CGT, la CFDT, l'Unsa, la FSU et plus de 35 associations ont dénoncé l'installation en France d'"un climat nauséabond". Ils rappellent les déclarations racistes dont Christiane Taubira a été la cible de la part d'une responsable du Front national et les invectives d'enfants la traitant de "guenon", une comparaison reprise en première page de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute. Lire la dépêche Reuters en entier sur : Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77153 Voir les photos dans notre photothèque : Marche contre le racisme : les photos http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=352 http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE9AT01G20131130 Turquie : une audience du procès-fleuve de Silivri Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Alors que Deniz Zarakolu, Ayse Berktay et Dursun Yildiz, tous trois proches de l'éditeur turc Ragip Zarakolu, ont entamé leur troisième année de détention préventive, une énième audience de leur procès s'est tenue dans l'immense tribunalprison de Silivri. Elle s'est achevée le vendredi 22 novembre 2013 mais les trois collaborateurs de la maison d'édition Belge ne font pas partie des 8 prisonniers remis en libération conditionnelle. L'historien français, spécialiste de la Turquie, Etienne Copeaux, qui avait fait le déplacement à cette occasion, livre sur son Blog un instantané saisissant de ce procès ubuesque. Le Collectif VAN vous propose cet article d'Etienne Copeaux publié sur son blog susam-sokak.fr le 28 novembre 2013. susam-sokak.fr Un jour à Silivri. L'audience du 22 novembre 2013 [Dernières correction : 30 novembre 2013, 14] J'ai pu me rendre à Silivri le vendredi 22 novembre, en compagnie de l'écrivain et éditeur Erol Özkoray, de Sevil Turan, porte-parole du parti des Verts (Yeşiller ve Sol Gelecek Partisi) et de Sennur Baybuga, avocate de Deniz et Ragıp Zarakolu, pour me rendre compte par moi-même du caractère parfaitement décalé du « show » d'Erdogan à Diyarbakır le samedi précédent. J'ai déjà parlé de cette « cité judiciaire » de Silivri, de son immense centrale de détention qui s'étend presque jusqu'à l'horizon. La salle d'audience, naguère incluse dans l'enceinte de la prison, est depuis peu à l'extérieur, face à l'entrée. De la sorte, les contrôles sont plutôt légers, opérés par des gendarmes bonasses. Il y a les accusés connus, comme les Zarakolu, Ayse Berktay, Büsra Ersanlı ou des « têtes » du BDP. Mais assister à une audience permet aussi de voir les autres : de simples membres du BDP, des cadres locaux du parti, des journalistes d'organes kurdes du sud-est, qui ne sont pas des vedettes de la profession ; des employés d'imprimeries et d'agences de presse, des étudiants ; beaucoup viennent de milieux populaires, et leur arrestation a pu mettre leur entourage dans une situation matérielle difficile. Parmi les personnes massées dans l'espace réservé au public, une très grande majorité de gens visiblement modestes, des femmes portant le châle de tête traditionnel et le beau gilet crocheté, dd'autres aussi portant le foulard dit « islamique » ; il y a certes des jeunes hommes portant la barbe « de gauche » et qui ont une allure de militants. Mais il s'agit d'un groupe humain disparate : ce sont surtout des gens modestes dont le point commun est d'être kurdes. J'ai vu un vieil homme à l'allure de cheikh, la tête entourée d'un turban blanc ; un autre était venu dans sa tenue de fête, belle ceinture de flanelle, chalvar blanc impeccablement repassé et casquette neuve comme on en portait dans les campagnes dans les années cinquante. Souvent, ils sont venus en famille, avec des enfants en bas âge. Une jeune mère a couché son petit garçon sur un siège de la salle d'audience, il dort sous une couverture ; aucun gendarme ne proteste. Je me demande quel souvenir auront ces enfants de cet épisode de leur vie. Pour certains, c'est l'occasion d'apercevoir furtivement leur père, ou leur mère, sur les bancs des accusés. Ceux-ci tournent le dos au public, mais personne ne les empêche de se retourner et de faire signe à leurs proches. Apparemment, ils peuvent sortir de la salle d'audience comme ils veulent, par une volée de marches qui descendent en sous-sol, et, durant la descente des marches, ils sont face à leurs familles et, ainsi un peu rapprochés, échangent rapidement quelques paroles, des gestes amicaux. Lors des levées de séances, personne ne veut sortir... c'est un brouhaha d'interpellations, de demandes. Les accusés se regroupent sur l'escalier comme sur une tribune, le public est debout, se presse à la limite de ses rangs. On s'interpelle : « Tu vas bien ? » « Embrasse la grand-mère ! » « Ayse, tu as reçu mon bouquin ? » « Passe le bonjour à Mehmet ! ». Les visages ne sont pas tristes, il y a beaucoup de joie au contraire, de rires. Un jeune accusé, ayant repéré le vieux au turban, dépose respectueusement un baiser sur le dos de sa propre main, et l'applique à son front, imitant le baiser traditionnel qu'on fait aux ainés. Les gendarmes, de très jeunes gens, disposés entre le public et les accusés, n'interviennent pas. Ce brouhaha dure de longues minutes et il est évident que, pour beaucoup, ce sont les instants les plus importants de l'audience – hormis l'instant du verdict. ******************* Après une pause, la suite du procès a été renvoyée au 10 décembre. Huit détenus ont bénéficié de la liberté conditionnelle, avec interdiction de quitter le territoire, ce qui porte à 83 le nombre d'accusés maintenus en détention. Tous les libérés sont membres du BDP : Abdulmecit Yılmaz, Ahmet Sagınç, Hikmet Kaymaz, Talip Mikailogulları, Ihsan Yiles, Übeyit Kutum, Galip Atıs, Erdal Özmaskan. Ayse Berktay et Deniz Zarakolu, malheureusement, resteront en prison. Il n'y a pas de jury populaire dans le système judiciaire turc. Les avocats plaident en face de trois juges (dont le président, dont l'avis est connu) et du procureur. Il s'agit de convaincre les deux autres juges et la tâche est difficile et ingrate. Les juges, comme me le rappelle Erol Özkoray, sont imprégnés de la notion d'Etat, d'un Etat au-dessus de tout, indépendant des gouvernements. Ils s'arcboutent à cette idée qu'ils ont de défendre le noyau dur de l'existence de la Turquie, un Etat permanent dans son essence et sa durée. ************* Les méthodes d'instruction sont basées non sur la recherche de preuves établissant des crimes ou des délits, mais sur la constitution, à partir d'éléments infimes de la vie quotidienne, d'un faisceau d'observations rapportées par les services de renseignements qui permettent aux juges d'établir une suspicion, non d'avoir commis un acte délictueux ou criminel, mais d'être susceptible d'avoir l'intention d'aider à la réalisation de tels actes. C'est le délit d'opinion. Le rôle central du renseignement (intelligence) dans ce processus a donné son nom à la doctrine sur laquelle est basée la politique anti-terroriste, non seulement en Turquie, mais dans le monde entier, particulièrement depuis le 11 septembre 2001 : l'intelligence-led policing. La Turquie n'est donc pas un quelconque Etat despotique arriéré, c'est un pays bien en avance sur nous... Rappel: Le "Collectif Van" a mis en place un blog en français dédié au combat pour les intellectuels emprisonnés : http://comitesoutiencollectifvan.blogspot.fr/ Lire l'article en entier sur susam-sokak le blog d'Etienne Copeaux http://www.susam-sokak.fr/article-un-jour-a-silivri-l-audience-du-22novembre-2013-121337458.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77125 Le génocide arménien dans la presse au Royaume-Uni Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Georges Festa d'un article en anglais publié sur le site Keghart.com, mise en ligne sur le site Armenian Trends - Mes Arménies le 8 novembre 2013. Armenian Trends - Mes Arménies vendredi 8 novembre 2013 Le génocide arménien dans la presse au Royaume-Uni Entretien avec Katia Peltekian Keghart.com - 16.10.2013 [Entretien réalisé le 16 octobre 2013 avec Katia Peltekian, sur son ouvrage monumental, en deux volumes, qui vient de paraître, The Times of the Armenian Genocide: Reports in the British Press (1914-1923).] - Keghart : As-tu entrepris ce projet à tes frais ou as-tu reçu un soutien financier de la part de sources arméniennes ou non arméniennes ? - Katia Peltekian : Je n'ai reçu, et je n'ai d'ailleurs jamais sollicité, aucun soutien financier en provenance de sources arméniennes ou non. Tout le projet, de A à Z - y compris déplacements, lectures, dépouillement, photocopies, traitement de texte, conception et édition - a été réalisé à mes frais. La seule chose que je n'ai pas faite c'est la couverture. Elle a été conçue par mon frère, homme d'affaires de formation. En 2000, j'ai publié ma première compilation de reportages dans la presse, intitulée Heralding of the Armenian Genocide: Reports in the Halifax Herald (1894-1922). J'ai adressé des propositions avec des exemplaires de l'ouvrage à quelques organisations et institutions arméniennes en Amérique du Nord, sans avoir de nouvelles de leur part, quatre ans durant. Mon père décida alors de financer l'édition. Nous avons distribué des exemplaires gratuits à des parlementaires canadiens, des bibliothèques (municipales et universitaires), ainsi qu'à quelques organisations arméniennes en Amérique du Nord, en Arménie et au Liban. Suite à cette expérience, j'ai décidé de travailler à titre personnel, pour ne plus perdre un temps précieux. Après tout, je ne suis ni une chercheuse, ni une spécialiste en histoire. Je suis simplement quelqu'un qui adore lire des livres et des journaux. - Keghart : As-tu mené tes recherches à Londres, ailleurs, ou sur internet, par exemple ? - Katia Peltekian : Après la parution de ma compilation du Halifax Herald, les retours émanant de mes amis étaient encourageants. J'occupe mes loisirs à lire des journaux en plusieurs langues; peu importe que ces journaux soient anciens ou récents. En travaillant à ma compilation du Halifax Herald, j'ai remarqué que de nombreuses sources utilisées provenaient de journaux et d'agences d'information anglaises; j'ai alors pensé à rassembler des articles de la presse anglaise. La plupart des chercheurs sur le génocide se focalisent apparemment sur les réactions américaines aux massacres contemporains, et peu de choses sont faites sur les réactions en Grande-Bretagne. J'ai donc entamé en 2001 un second voyage pour compiler tout ce que je pouvais à partir du Times (Londres), qui est facilement accessible au Liban (à la bibliothèque de l'Université Américaine de Beyrouth, où j'enseignais) et à la Reference Library, au centre de Toronto, où je passais mes étés. Peu après, on m'a conseillé d'inclure d'autres journaux anglais susceptibles de combler des manques. J'ai alors commencé à me rendre à Londres pour travailler aux archives des périodiques de la British Library, au nord de Londres (à Collindale). Après de nombreuses recherches, j'ai opté pour The Manchester Guardian [devenu aujourd'hui, plus simplement, The Guardian], car il incluait des informations complémentaires sur les réactions anglaises aux massacres, peut-être parce que Manchester comptait alors une importante communauté arménienne. Même si j'ai effectué six voyages à Londres dans ce but, ma collection du Guardian n'est pas aussi exhaustive que celle du Times. Ma collection ne représente qu'une faible partie de ce que la presse anglaise propose. Je suis sûre qu'il existe bien d'autres journaux avec certains détails ici et là, mais cela exigerait un grand nombre de gens travaillant à une entreprise d'une telle dimension. Je tiens à souligner que l'index en ligne du Times localise beaucoup moins d'articles que la recension manuelle que j'ai effectuée. J'ai lu le Times de 1875 à 1923 (moins quelques années), page après page, sur microfilm, et recopié tout ce que je pouvais trouver. Bien que mes volumes pour la période 1914-1923 n'incluent qu'un millier de références, j'en ai aussi collecté plus de 2 500 autres, provenant du Times pour les années 1875-1905 (il me reste à lire les quelques années restantes). - Keghart : Quelles ont été les défis majeurs liés au fait de compiler et combien de temps t'a-t-il fallu pour rassembler les matériaux pour ces deux volumes ? - Katia Peltekian : Je ne m'attendais pas à une tâche aussi prenante. Même si j'ai commencé par les massacres hamidiens des années 1890, il était fait sans cesse mention de massacres "antérieurs" et, naturellement, des motifs du traité de Berlin de 1878. J'ai donc jugé nécessaire de remonter aussi loin que je pouvais. Et plus je remontais en arrière, plus je trouvais des matériaux. Comme ce n'est qu'un loisir, pour me distraire, en fait, par rapport à l'enseignement, aucune date butoir ne me mettait la pression. Chaque été, depuis 2001, à Toronto, je passe mes journées à la bibliothèque, à lire, à collecter, puis à ramener à Beyrouth deux bagages bourrés d'articles. Ce livre en deux volumes, 1 035 pages au format A4, est le résultat de 12 années de travail. - Keghart : T'es-tu servie de tout ce que tu as découvert ou bien certains matériaux n'ont-ils pas été utilisés pour cause de redondance ou autres motifs ? Tes volumes incluent-ils des illustrations ? - Katia Peltekian : J'ai utilisé chaque article que j'ai trouvé, en rapport avec les massacres, les persécutions, les déportations et la survie des Arméniens. Certains sont très courts, à peine quelques lignes, et d'autres très longs, remplissant toute une page du journal. Parfois, les textes plus courts me sont apparus plus intéressants. Il y a aussi des articles décrivant le front des opérations militaires dans les provinces arméniennes, mais sans lien direct avec les massacres d'Arméniens. Je les ai fait figurer en note avec leur titre, leur date et leur pagination, tels qu'ils sont parus, pour les lecteurs qui seraient intéressés. Pour ce qui est des illustrations, les journaux de cette époque n'ont publié des photographies qu'à partir de 1922. J'ai néanmoins inclus les nombreuses cartes du front, ainsi que celles qui furent utilisées lors des négociations de paix. De plus, j'ai localisé un certain nombre d'annonces demandant à aider les réfugiés arméniens, certaines dans la rubrique concernée, d'autres longues de deux ou trois colonnes, et deux autres qui occupent une pleine page. Elles sont aussi reprises dans le livre et publiées sous la forme de larges affiches. - Keghart : Quelles publications ont-elles été tes sources principales ? - Katia Peltekian : Comme je l'ai rappelé, mes sources ont été le Times, le Sunday Times et le Manchester Guardian. - Keghart : Outre les journaux, existe-t-il des articles et des rapports dans les revues universitaires ou spécialisées ? Existait-il une position uniforme vis-à-vis des exactions turques et des événements qui suivirent la guerre ? - Katia Peltekian : Il s'agit simplement d'un recueil de journaux. Aucun article universitaire ou d'érudition n'est inclus, puisque je ne me suis pas proposé d'analyser tous ces évènements. Le livre inclut des reportages sur la situation de la population arménienne (et parfois d'autres populations chrétiennes) sous domination ottomane. Il reprend des descriptions de massacres en cours, dont sont témoins des étrangers et des survivants; ainsi que des reportages sur l'état des réfugiés dispersés dans la région. Il reprend plus de 65 débats - courts et longs - à la Chambre des Communes et à la Chambre des Lords; ces débats concernent la situation en Arménie, les conditions d'existence des Arméniens, la nécessité de les aider, et l'obligation pour les Anglais de leur offrir une patrie, libérée du joug turc. Il inclut aussi de nombreux éditoriaux demandant, par exemple, au gouvernement britannique de faire preuve d'humanité envers les Arméniens; ainsi que de nombreuses lettres adressés aux rédactions, livrant davantage de précisions au sujet des Arméniens. - Keghart : As-tu découvert des pépites historiques, perdues depuis longtemps - des faits et des données importantes, ajoutant à notre connaissance de la barbarie des Turcs envers les Arméniens et sur ce qui a transpiré à Sèvres et Lausanne ? - Katia Peltekian : Bien sûr ! L'ouvrage est rempli de morceaux croustillants, que des spécialistes du domaine pourraient reprendre. Comme le livre va de janvier 1914 - juste avant l'entrée en guerre de la Turquie - à 1923, date de la signature du traité de Lausanne, il comprend non seulement les massacres d'Arméniens perpétrés par les Turcs ottomans, mais aussi ceux perpétrés par Mustapha Kemal [alias Atatürk] et ses nationalistes. J'ai aussi inclus quelques articles qui décrivent le sort réservé par Kemal aux prisonniers de guerre anglais. Mais le plus intéressant est de voir comment l'intérêt des Anglais décroît et disparaît quasiment lors des négociations à Lausanne. Je laisse le lecteur découvrir pourquoi. Le chapitre sur 1920, alors que les négociations de paix se poursuivent, est le plus étendu. La plupart des articles, cette année-là et ensuite, concernent les traités de paix et l'évolution des relations entre les Alliés et la Turquie. Naturellement, il y a aussi les intrigues des Russes, des Géorgiens et des Tatars en Arménie après la guerre, ainsi que le massacre des Arméniens à Bakou, suite au retrait des Anglais du Caucase, malgré de nombreux avertissements de la part du Parlement britannique. - Keghart : Qui étaient les principaux journalistes et responsables politiques favorables aux Arméniens à cette époque ? Existait-il des personnalités opposées aux Arméniens ? - Katia Peltekian : Nous savons tous quelle fut la contribution de James Bryce à la cause arménienne. Mais il y eut aussi le député gallois Aneurin Williams, l'archevêque de Canterbury, le lord-maire de Londres, entre autres, qui plaidèrent la cause des Arméniens et évoquèrent la question des Arméniens et de l'Arménie, chaque fois qu'ils le purent. Les seuls personnalités réputées "anti-Arméniens" furent les Indiens musulmans de l'empire britannique. Leurs représentants à Londres se firent beaucoup entendre en 1921-23, exigeant un "juste" traitement à l'égard du califat à Constantinople. En fait, certaines de ces correspondances ressemblent à s'y méprendre aux allégations de l'actuel gouvernement de la Turquie, selon lequel aucun massacre d'Arméniens n'aurait eu lieu. - Keghart : L'ouvrage inclut des déclarations du Parlement britannique. Peux-tu nous donner un ou deux courts exemples de déclarations retentissantes ? - Katia Peltekian : Elles sont nombreuses, car le Parlement britannique avait l'opportunité de poser des questions ou de débattre de la situation des Arméniens, des informations sur les massacres et les déportations, etc. L'ouvrage reprend plus de 60 extraits de débats à la Chambre des Communes, ainsi que 7 autres, longs et approfondis, à la Chambre des Lords. Il ne s'agit pas de minutes "officielles" du Parlement, mais des séances telles qu'elles furent relatées par les journalistes et les reporters, qui étaient présents. - Keghart : Il existe plusieurs livres sur la couverture de ces mêmes événements dans les médias d'Amérique du Nord. En fait, tu en as compilé un sur la couverture par le Halifax Herald des affaires turco-arméniennes, de 1894 à 1922. Tu présentes maintenant l'équivalent anglais. Existe-t-il des ouvrages similaires ou s'intéressant à la couverture de ces événements dans les médias français, allemands et russes ? - Katia Peltekian : J'ai eu l'idée de compiler le Halifax Herald, parce que je vivais et étudiais à Halifax, en Nouvelle-Ecosse. Comme je n'avais rien de mieux à faire, par une journée très froide d'avril, et que ma thèse avançait sans difficultés, un beau jour, de retour chez moi, je me suis rendue par simple curiosité aux Archives municipales d'Halifax. Le 24 avril approchait et seule une poignée d'Arméniens vivait à Halifax (en fait, la famille de mon oncle et des frères à moi); j'avais juste envie de voir si un journal d'Halifax avait publié quelque chose au sujet des Arméniens, à cette époque. Il en est résulté un livre grand format de 350 pages. J'aimerais que d'autres compilations puissent voir le jour. Mais je reconnais qu'une seule personne ne peut effectuer un tel travail. Comme je procédais manuellement, page après page, il me fallait entre deux et trois heures pour dépouiller les numéros d'un seul mois. Si chaque membre d'un collectif s'était chargé d'étudier tous les numéros sur un an, la compilation aurait été achevée en quelques mois seulement. Les organisations arméniennes de jeunesse pourraient se charger de ce genre d'entreprises au sein de leurs communautés. Je suis sûre que de nombreux éléments d'information inédits verraient le jour. J'ai été fascinée par ces quelques extraits que le Times a traduit de la presse allemande, par exemple. Il en existe plusieurs autres, qui renvoient aux journaux italiens, français ou même hollandais. - Keghart : Quels sont tes projets littéraires à venir ? - Katia Peltekian : Je possède encore plus de 2 500 références, qui éclairent davantage l'existence des Arméniens dans l'empire ottoman, y compris les persécutions et les massacres, bien avant 1915-1916, ou ce que nous désignons comme la période du génocide. Ces éléments démontrent avec force que les Turcs et les Arméniens ne vivaient pas côte à côte, "pacifiquement," avant la Première Guerre mondiale, comme les Turcs l'affirment. Il y eut des persécutions, des mauvais traitements et des massacres visant l'ensemble des villages arméniens, bien avant la Première Guerre mondiale. Il convient de se rappeler qu'avant la Première Guerre mondiale, les Anglais étaient de fidèles alliés des Turcs ottomans; leurs reportages ne peuvent donc pas être présentés comme tendancieux. J'ignore si je continuerai à travailler à ce projet, qui aboutirait à un livre en trois ou quatre volumes. Je ne bénéficie d'aucun soutien, ni d'aucun financement, pour être en mesure de me consacrer à plein temps à une tâche aussi longue et exigeante. - Keghart : Prévoies-tu une tournée de signatures ? - Katia Peltekian : La seule présentation prévue à ce jour du livre est à Londres, en Grande-Bretagne, fin novembre [2013]. [Assistante à l'Université, journaliste réputée et collectrice hors pair de données sur le génocide, Katia M. Peltekian vient de publier son ouvrage monumental en deux volumes sur la couverture du génocide des Arméniens dans la presse anglaise [Volume 1: 1914-1919; Volume 2: 1920-1923]. Née à Beyrouth, où elle a grandi, elle est titulaire d'une licence et d'une maîtrise de littérature anglaise de l'Université Américaine de Beyrouth (U.A.B.) et d'une maîtrise en sciences de l'éducation de l'Université Dalhousie (Halifax, Nouvelle-Ecosse, Canada). Professeur d'anglais à l'U.A.B. de 1988 à 2005, elle a présenté plusieurs conférences lors de congrès internationaux, tout en organisant de nombreux séminaires de formation pédagogique au Liban et en Jordanie (19902010). Elle a aussi enseigné l'anglais et l'anglais des affaires à l'Université Haigazian (Beyrouth), de 2005 à 2012. Elle a publié de nombreux articles consacrés aux Arméniens. Depuis 1999, elle compile bénévolement et quotidiennement des informations sur les Arméniens, traduisant souvent de l'arabe vers l'anglais pour le média arménien Groong - http://groong.usc.edu/. Une partie de ses études est accessible en lien sur www.armeniapedia.org] Source : http://www.keghart.com/Interview-Peltekian Traduction : © Georges Festa - 11.2013. http://armeniantrends.blogspot.com/2013/11/katia-m-peltekian-interview.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77129 Presse arménienne : Revue du 28 novembre 2013 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 28 novembre 2013. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 28 novembre 2013 I. Questions régionales 1. Le troisième Sommet du Partenariat oriental s’ouvre aujourd’hui à Vilnius/ L’Arménie sera représentée au niveau du Président de la République. Réagissant aux propos de certains hommes politiques qui s’interrogent sur ce qui se passera après Vilnius, 168 Jam écrit : « Après Vilnius, c’est Gumri, plutôt la visite du Président russe à Gumri, qui viendra « admirer » sur place les résultats de l’échec du Partenariat oriental ». A l’ordre du jour du Sommet figurent le paraphe par la Moldavie et la Géorgie de l’accord d’association et de libre échange avec l’UE, ainsi que l’adoption de la déclaration de Vilnius. Un document conjoint sur l’avenir des relations entre l’UE et l’Arménie devait être publié à cette occasion. « La visite du Président à Vilnius et notre participation au Sommet du Partenariat oriental témoignent de la volonté de l’Arménie de poursuivre son dialogue politique avec nos partenaires européens et la visite du Président russe prouve que l’Arménie continuera ses relations avec la Fédération de Russie » a déclaré le porte-parole du parti Républicain à l’issue d’une réunion de son parti à la veille du Sommet. « L’adhésion de l’Arménie à l’Union douanière ne signifie pas la suspension de notre dialogue politique avec nos partenaires européens » a-t-il ajouté. 2. La visite du Président russe/ La presse reproduit le communiqué officiel sur la visite d’Etat du Président russe en Arménie le 2 décembre. Dans le cadre de cette visite, les Présidents évoqueront entre autres la mise en œuvre des accords conclus lors de la visite du Président Sarkissian à Moscou, le 3 septembre (Union douanière). Selon les sources de 168 Jam, le commandant de la base militaire russe serait parti en congés juste avant l’arrivée de son Président. La raison en serait son interview donnée au quotidien officiel russe « Krasnaya Zvezda » dans laquelle il aurait déclaré que, dans le cadre de l’OTSC, la base militaire russe interviendrait si l’Azerbaïdjan décidait de résoudre le conflit du HK par voie militaire. Cette déclaration avait suscité la polémique en Azerbaïdjan, qui avait demandé des explications à la Russie. II. Affaires intérieures 1. « L’Arménie est en mesure d’assurer sa sécurité et celle du HK »/ Le Ministre arménien de la Défense a déclaré que le dernier accord sur la coopération militaire et technique avec la Russie permettrait l’Arménie de développer son industrie militaire. A la question de savoir si la base militaire russe et l’OTSC assureraient la sécurité du HK en cas d’agression azerbaïdjanaise, le Ministre a répondu que les seuls garants de la sécurité du Haut Karabakh étaient les forces armées de la République d’Arménie. 2. Un rapport sur « La conception du nouveau modèle de croissance économique arménienne : capitalisation, concurrence et communication » / Selon ce rapport, établi par des experts de la Banque mondiale, près de 60% de l’économie arménienne est contrôlé par les monopoles et oligopoles. Parmi les pays de l’ex URSS et de l’Europe orientale, l’économie de l’Arménie serait la plus monopolisée. Le taux de chômage, selon le rapport, serait de 18% en Arménie. 3. 64% de la population arménienne est pour l’Union douanière/ D’après les résultats d’un sondage effectué par le bureau arménien de « Gallup International » dans 10 régions d’Arménie et à Erevan, près des 2/3 des Arméniens se diraient favorables à l’Union douanière. III. Haut Karabakh 1. Le Conseil municipal de Highland en Californie a reconnu l’indépendance du HK/ Après Fresno, c’est la deuxième ville américaine qui a reconnu l’indépendance du Haut Karabakh, écrit Haykakan Jamanak. Le Conseil municipal de Highland a par ailleurs adopté une déclaration sur le jumelage des villes de Berdzor au HK et de Hayland aux Etats-Unis. Rédaction : Sonia Machinian http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20131128.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77126 Collectif VAN : l'éphéméride du 2 décembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 2 décembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 2 décembre 1264 -- Un converti qui porte désormais le nom d'Abraham arrive dans la petite ville de Sinzing (Allemagne) où il prêche le judaïsme. Il est aussitôt arrêté et emprisonné. Comme il refuse de revenir au christianisme avant son exécution, il est cruellement torturé et brûlé vif sur le bûcher. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calenddecembre.htm#02 2 décembre 1908 -- Empire ottoman/Tarsous (Turquie d'Asie) : lettre d'une américaine à sa mère ; « Le mois de jeûne du Ramazan avait fini, cette année, le 25 octobre et, le lundi suivant, commença la fête du Grand Baïram. Les musulmans du bas peuple s'enivrent en général consciencieusement dans les villes, ce jour-là. Les turcophiles d'Occident pensent et écrivent que les mahométans sont les premiers abstinents. Beaucoup peut-être le sont, mais certainement pas deux des villes turques qui boivent des quantités de raki, la plus forte eau-de-feu que l'homme ait inventée. Les Arméniens craignent un massacre pendant le Baïram. La Constitution a supprimé l'interdiction de posséder des armes à feu. Nous avons entendu dire que les Arméniens en ont acheté de grandes quantités. Nous pensons pourtant qu'il n'y aura pas de troubles. Mais sait-on jamais dans ce pays? Henri et Herbert ont bien fait de ne pas partir. » LES TURCS ONT PASSé PAR Là!... Jounal d'un américaine pendant les massacres d'Arménie en 1909 Par Helen Davenport Gibbons Imprescriptible.fr : The red rugs of Tarsus http://www.imprescriptible.fr/documents/gibbons/partie1.htm 2 décembre 1914 -- Empire ottoman : les Turcs pillent les propriétés des sujets des nations alliées. ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1914 http://www.armenian-genocide.org/1914.html 2 décembre 1915 -- Empire ottoman : appel du pasteur Dikran Andreasian ; « A tout anglais, américain, français, italien ou russe, amiral, capitaine : au nom de Dieu et de la fraternité humaine, nous vous appelons. Nous, peuple de six villages arméniens, environ 5.000... nous avons fui la barbarie turque et les tortures, et par dessus tout les outrages à l'honneur de nos femmes. . . Celui qui a écrit cet appel, a été pasteur protestant à Zeïtoun, et a vu de ses yeux les indicibles cruautés. . . Nous vous adressons notre appel au nom du Christ ! Transportez-nous, nous vous en prions, à Chypre ou ailleurs. Notre peuple n'est pas paresseux ; il gagnera son pain, si on lui donne du travail. Si c'est trop demander, transportez au moins nos femmes, les vieillards, et les enfants; fournissez-nous des armes, des munitions, de la nourriture, et nous vous aiderons de toutes nos forces contre les troupes turques. Nous vous en supplions, n'attendez pas que ce soit trop tard ». L'appel était signé : 2 décembre, Dikran Andreasian. Extrait de L'Arménie, les massacres et la question d'Orient, 1916, d'Emile Doumergue, Doyen de la faculté Protestante libre de Montauban. Imprescriptible.fr : La résistance des Arméniens de Moussa Dagh http://www.imprescriptible.fr/documents/moussadagh.htm 2 décembre 1917 -- Empire ottoman/Liban : après négociations, le gouvernement anglais donna son approbation le 13 septembre pour l’installation du camp à Chypre. Bien que ce choix fût formellement signifié par Londres aux autorités anglaises d’Egypte, leur accord ne fut pas donné sans objections, ni réserves, ni arrière-pensées. Elles semblaient redouter la propagande française parmi les Egyptiens, notamment auprès des Syriens. Après maintes réticences, le haut-commissaire de Chypre, sir John Clausen, donna aussi son autorisation pour l’installation du camp sur son territoire. Sur les indications du hautcommissaire britannique et sous la direction d’un fonctionnaire bien informé des ressources insulaires, le choix du commandant Romieu se porta sur Monarga, sis à 24 kilomètres au nord de Famagouste, loin des éléments grec et turc de l’île pour éviter tout heurt. Par contre, il s’opposa formellement au transfert du camp de Port-Saïd à Chypre. L’installation du camp, débutée dès le 2 décembre, fut l’œuvre d’un détachement d’une cinquantaine de réfugiés arméniens, composés surtout de gens de métier, sous les ordres de l’officier-interprète Guillaume de Jerphanion. *****Le 2 décembre, 86 nouveaux volontaires, recrutés dans des conditions analogues, incorporèrent cette unité, qui ne fut pourvue d’effets que trois semaines plus tard, faute de ressources. Face à cet afflux de candidats, le général Hamelin projeta de former un quatrième puis un cinquième bataillon arménien, mais dut y renoncer en raison des difficultés de ravitailler Beyrouth. Ce fut pour la même raison qu’il suspendit, fin octobre, le transfert, alors prévu, à Beyrouth, du dépôt de Chypre. Le 4e bataillon arménien ne vit le jour qu’à la fin décembre, par l’incorporation du dépôt de Chypre enfin transféré à Beyrouth et par l’adjonction de la 10e compagnie. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921) http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a 2 décembre 1920 -- Le 10 août 1920, le traité de Sèvres définit les frontières de l’Arménie et lui attribue notamment les régions de Van et Bitlis. Mais les Turcs ne veulent pas céder ces régions « arméniennes » jusqu’alors incluses dans l’empire ottoman et habitées également par quelques populations turques et kurdes, certes moins nombreuses que les Arméniens avant le génocide. Dès lors, Mustafa Kemal Atatürk organise une offensive contre l’Arménie pour reprendre ces terres et c’est la guerre. L’assaut est donné sur l’ordre de Mustafa Kemal le 23 septembre 1920. L’Arménie, stupéfaite, déclare la mobilisation générale, mais l’armée ne compte que quelques dizaines de milliers d’hommes face aux Turcs, à peu près au même nombre. Ces derniers bénéficient cependant de meilleurs conditions matérielles et physiques, alors que l’hiver approche. L’armée turque est dirigée par le général Karabékir, l’armée arménienne par le général Nazarbékian. Après une bataille désastreuse pour les Arméniens à Kars, la ville passe aux mains des Turcs le 30 octobre. Près de Sourmalou, les Arméniens, gouvernés par le chef militaire Dro, résistent mieux. Gumri, alors appelée Alexandropol, est investie par les armées de Mustafa Kémal le 7 novembre ; la progression des Turcs est très rapide et la résistance arménienne quasi-inexistante. Les armées kémalistes font signer un armistice à Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une dernière fois et tentent vainement une contre-attaque. Le 18 novembre 1920, un nouvel armistice est signé. L’Arménie a perdu la guerre. Face aux évènements, la Géorgie voisine reste neutre. Un bon nombre de grandes puissances n’intervient pas dans le conflit. L’Arménie recherche alors un soutien russe, mais elle devra accepter un compromis : se soviétiser. Finalement, le 2 décembre 1920, après des négociations entre l’Arménie et la Turquie, le traité d’Alexandropol est signé et un accord entre Arméniens et Soviétiques définit l’Arménie comme une « république socialiste soviétique ». Les Arméniens perdent effectivement à Alexandropol les territoires qu’ils avaient acquis par le traité de Sèvres, dont la région de Bitlis. Le même jour, les Bolcheviks font leur entrée dans Erevan. Désormais, le sort est scellé pour les Arméniens, qui se retrouvent bientôt dans l’orbite soviétique. Enfin, c’est avec le traité de Kars en 1921 que sont définitivement perdues les régions de Kars et Ardahan (anciennes zones de guerre), fixant ainsi clairement la limite entre territoires « russes » et territoires turcs. **** le traité de paix d’Alexandropol réduisait le territoire de la République de 60.000 kilomètres carrés à 20.000 en attribuant à la Turquie le protectorat sur les provinces de Charour et de Nakhitchevan et en soumettant le sort de celles de Kars et de Sourmalou à un plébiscite, dans une période de trois ans ; il limitait en outre les forces de la République à 1.500 hommes et imposait à l’Arménie la renonciation au traité de Sèvres. Par une curieuse coïncidence, ce traité de violence était signé le jour même (2 décembre) où l’Assemblée de la Société des Nations acclamait la nouvelle de la triple médiation de l’Espagne, du Brésil et du Président Wilson en vue de mettre un terme aux hostilités entre l’Arménie et les Kémalistes. Mais le passage par les fourches caudines des Turcs n’avait nullement mis un terme aux infortunes des l’Arménie. Le 6 décembre, les troupes soviétiques occupèrent Erivan et les territoires restés libres de l’invasion turque, à l’exception de la province de Zanghezour où se réfugiait le gouvernement national arménien avec les débris de l’armée. D’autre part, dans les provinces occupées par les Turcs, la population masculine arménienne de 15 à 57 ans, qui n’avait pas été massacrée, fut expédiée au fond de la Turquie, tout le bétail enlevé, les stocks de ravitaillement réquisitionnés, les moissons anéanties : dans la seule région de Kars, le nombre des massacres dépassa plusieurs milliers et 63 villages du district d’Alexandropol furent réduits en cendres. De leur côté, les Bolcheviks, tout en installant une République soviétique arménienne, soi-disant indépendante, pillaient la population, réquisitionnaient les stocks du Comité de secours américain, arrêtaient et envoyaient en Russie 1.500 officiers arméniens, emprisonnaient 2.500 intellectuels, dont beaucoup furent exécutés. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Question de l'admission de l'Arménie dans la Société des Nations http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c7/p3 Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_arm%C3%A9no-turque Clio http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie_la_renaissance_de_la_ nation_armenienne_de_la_poussee_russe_a_la_premiere_guerre_mondiale.asp Imprescriptible.fr : Un génocide réussi http://www.imprescriptible.fr/carzou/p3c1h 2 décembre 1921 -- Empire ottoman : le personnel de l’administration est complètement renouvelé. Contrairement aux termes de la proclamation nouvellement lancée et signée Mouheddin, Hamid, Franklin-Bouillon, donnant aux employés l’assurance qu’ils sont maintenus dans leurs fonctions, tous, sans exception, jusqu’aux concierges, jusqu’aux plantons, ont été simplement destitués. Cadi, defterdar, procureur impérial, directeur du cadastre, juges, maires, etc., tout ce monde est à pied. Franklin-Bouillon s’étonne ! il aura bien d’autres étonnements ; qu’il reste seulement deux mois ! La police a pris possession de l’imprimerie du journal Adana Postassi et a mis dehors le personnel et la rédaction. Même opération à l’imprimerie du Courrier d’Adana. Le public perdra beaucoup à la disparition de cette feuille ; mais FranklinBouillon pourra trouver dans le procédé un nouveau sujet d’étonnement. La Banque ottomane remplace son personnel indigène, qui l’abandonne, par des Européens. La régie est turquisée par Adil bey ; plus de rapports avec Constantinople, plus d’employés chrétiens, plus de langue française.Naturellement, les porteurs de titres continuent à attendre leurs dividendes. Le chemin de fer ne peut retenir son personnel que par la violence. Il refuse les appointements aux employés qui ne signent pas un engagement jusqu’au 3 janvier. Plusieurs ont préféré les abandonner et mettre leur vie en sûreté. Le colonel Sarrou est allé les haranguer deux fois : il a prêché à des sourds. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’évacuation française de la Cilicie en 1921 vue par l’officier Vahan Portoukalian http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2b 2 décembre 1921 -- Empire ottoman : sur l’initiative du président Wilson, le Conseil des Quatre – Angleterre, France, états-Unis, Italie – décide l’envoi au Proche-Orient d’une commission interalliée chargée de recueillir les vœux de la population. La commission King-Crane se rend en Palestine, au Liban, en Syrie, en Cilicie – mais pas dans les vilayet orientaux – avant de regagner Constantinople. Son rapport n’est d’ailleurs publié que le 2 décembre 1921 et il est sans influence sur les négociations portant sur les questions arménienne et arabe, qui sont les principales questions soulevées par les Alliés dans le règlement du dossier ottoman. Les demandes arméniennes sont jugées irrecevables par la conférence. Par contre, l’idée d’un mandat américain en Arménie fait son chemin. Dans le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920 et jamais ratifié, la Turquie, en dépit des amputations qui lui sont imposées, conserve le vilayet de Diarbékir. Ce vilayet n’a donc jamais fait l’objet d’une négociation entre les Alliés et l’Empire ottoman. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Arméniens et Syriaques à la Conférence de la paix http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue 2 décembre 1922 -- Empire ottoman : Ismet Pacha, dans son discours du 2 décembre 1922, à la Commission du régime des étrangers, a bien voulu citer un passage de notre ouvrage sur la Justice ottomane contenant un tableau fort peu attrayant du régime capitulaire en Turquie (Livre jaune, t. I, p. 450). Nous maintenons toutes nos critiques à l’égard de ce régime. Mais, dans le même ouvrage, nous avons préconisé non pas son abolition immédiate, mais son remplacement, pour une période de transition, par l’institution de Cours mixtes, c’est-à-dire par le système préconisé en 1923 par les Alliés à Lausanne. Imprescriptible.fr : L’esprit général du traité de Lausanne : la Question des Capitulations http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c17/p1 2 décembre 1941 -- Début de la déportation des juifs de Brno (capitale de la Moravie, Tchécoslovaquie). Des juifs ont vécu dans cette ville depuis le XIIIe siècle. Au début de la guerre, la communauté comptait 11 000 âmes. En deux jours, les SS exécutent 420 familles juives à Slaviansk, près de Donetzk (R.S.S. d'Ukraine). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calenddecembre.htm#02 2 décembre 1942 -- Environ 800 juifs de Krosno (Pologne) ont échappé aux déportations massives en se cachant. Les SS les découvrent les uns après les autres et les entassent dans un ghetto liquidé ce jour-là : tous les internés sont déportés au camp d'extermination de Belzec. 2 500 juifs de Krasne (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au ghetto de Rzeszow. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calenddecembre.htm#02 2 décembre 1942 -- Ordonnance allemande relative à la dévolution au Reich des biens appartenant ou ayant appartenu à des Juifs allemands. ajpn http://www.ajpn.org/1942.html 2 décembre 1944 -- Un gang fasciste attaque un bâtiment sous protection suisse abritant des Juifs. 3 juifs sont tués. ajpn http://www.ajpn.org/1944.html 2 décembre 1944 -- Le camp Bergen-Belsen est transformé en camp de concentration par le SS Josef Kramer venu d'Auschwitz avec des Kapos, des SS et des « Souris grises » (auxiliaires féminines de l’armée allemande). Les conditions s'aggravèrent avec l'arrivée de nombreux prisonniers transférés des camps d’Auschwitz, Buchenwald, Ravensbrück, Flossenburg, Mauthausen… devant l'avance des armées alliées. Bergen-Belsen, parfois appelé Belsen, était un camp de concentration nazi situé au sud-ouest de la ville de Bergen, près de la localité de Belsen, à une douzaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de Celle, en Basse-Saxe (Allemagne), dans la lande de Lunebourg. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Bergen-Belsen Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=59188 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. FRANCE Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme Reuters samedi 30 novembre 2013 17h14 PARIS (Reuters) - Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années. Des jeunes socialistes, rejoints par les mouvements de jeunesse de partis de gauche et du centre, ont appelé pour leur part à une Marche des Républicains le 8 décembre à Paris, mais les associations "historiques" tenaient à s'en démarquer. Outre la marche parisienne, des rassemblements ont eu lieu simultanément dans une centaine de villes de province et dans les départements et territoires d'outre-mer. Le défilé parisien est parti en début d'après-midi de la place de la République pour rejoindre celle de la Bastille. "Marchons contre le racisme avant que le racisme ne nous marche dessus", proclamait l'affiche officielle. Dans le cortège, ou pouvait voir des petites mains jaunes de SOS Racisme et de nombreux badges "On est tous des Taubira, contre le racisme". SOS Racisme, la Ligue des droits de l'homme, le Mrap, La Licra, France terre d'asile, la CGT, la CFDT, l'Unsa, la FSU et plus de 35 associations ont dénoncé l'installation en France d'"un climat nauséabond". Ils rappellent les déclarations racistes dont Christiane Taubira a été la cible de la part d'une responsable du Front national et les invectives d'enfants la traitant de "guenon", une comparaison reprise en première page de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute. "Le personnel politique de droite comme de gauche a un peu abdiqué des valeurs de la République. La parole est un peu diluée sur ces questions, alors la société civile le fait", a expliqué le président de la Licra, Alain Jakubowicz. L'avocat a attribué la relative modestie du défilé parisien au fait qu'il intervienne "assez loin de l'événement". "La mobilisation est de plus en plus difficile mais il est important de souligner l'unanimité pas si courante de la société civile", a-t-il dit. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a souligné que le monde du travail n'était pas exempt de discriminations et de racisme. "On a décidé de manifester notre ras-le-bol, dire que le racisme ne doit pas pénétrer le monde du travail", a-t-il expliqué. Bien que cette marche soit avant tout celle de la société civile, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, s'est invité dans le carré de tête avec plusieurs autres responsables du parti. "La banalisation de la parole raciste, on ne peut pas l'accepter. Nous n'accepterons pas cela, car la France a un pacte avec l'égalité et la fraternité", a-t-il dit. Jean-Luc Mélenchon était également présent à la tête d'une délégation du Parti de gauche. L'anniversaire de la "marche des Beurs" de 1983 est également émaillé par de nombreuses célébrations, film, documentaires, colloques et forums un peu partout en France. Gérard Bon, édité par Jean-Baptiste Vey http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE9AT01G20131130?pageNumber= 1&virtualBrandChannel=0 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77153 Trente ans après, nouvelle marche contre le racisme Par Europe1.fr avec Reuters Publié le 30 novembre 2013 à 17h29 Elle a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années. Des jeunes socialistes, rejoints par les mouvements de jeunesse de partis de gauche et du centre, ont appelé pour leur part à une Marche des Républicains le 8 décembre à Paris, mais les associations "historiques" tenaient à s'en démarquer. Outre la marche parisienne, des rassemblements ont eu lieu simultanément dans une centaine de villes de province et dans les départements et territoires d'outre-mer. Le défilé parisien est parti en début d'après-midi de la place de la République pour rejoindre celle de la Bastille. "Marchons contre le racisme avant que le racisme ne nous marche dessus", proclamait l'affiche officielle. Dans le cortège, ou pouvait voir des petites mains jaunes de SOS Racisme et de nombreux badges "On est tous des Taubira, contre le racisme". http://www.europe1.fr/France/Trente-ans-apres-nouvelle-marche-contre-leracisme-1726507/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77131 PHONETHON 2013 L’Azerbaïdjan a tenté de saboter le cours du Phonéthon 2013 en perturbant le réseau internet en Arménie NAM Les hackers Azéris auraient tenté de saboter le Phonéthon 2013 du Fonds Arménien Hayastan. Selon NewsBook.am affirmé que vers 12 heures le 28 novembre, des hackers Azéris auraient réussi à ralentir et perturber le réseau internet entrant en Arménie. Les internautes d’Arménie auraient remarqué que durant la journée du 28 novembre les liaisons internet étaient fortement perturbées. Les fournisseurs d’accès internet du réseau arménien n’arrivant pas à donner aux utilisateurs, les raisons de ces ralentissements des liaisons. Ces fournisseurs indiquant toutefois que la raison de ces perturbations se trouvait à l’étranger. Ils apprirent plus tard que ces perturbations étaient des attaques de pirates informatiques venues d’Azerbaïdjan. Ainsi la société russe d’accès internet Rostelekom a tenté d’analyser la raison pour laquelle durant 3 heures l’Arménie fut privée d’accès internet. La société de domaines Abc a de son côté déclaré officiellement que du 27 au 28 novembre son réseau fut soumis au piratage d’un groupe de hackers Azéris qui ont attaqué durant 13 heures par des virus informatiques l’un de ses importants serveurs dédié à l’Arménie. Le fournisseur d’accès Arminco en Arménie fut complètement paralysé durant 5 heures. La société russe U-Com releva durant près d’une heure de fortes perturbations sur son réseau desservant l’Arménie. Malgré ces attaques de l’Azerbaïdjan, le Téléthon fut une véritable réussite et dont les fortes sommes récoltées auprès de dizaines de milliers de donateurs d’Arménie, de l’Artaskh et de la diaspora serviront par la prochaine nouvelle route, à désenclaver un peu plus le Haut Karabagh. Cette route stratégique dérange visiblement Bakou et démontre son importance stratégique. Krikor Amirzayan dimanche 1er décembre 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=95291 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77127 ARMENIE/UE Arménie et UE définissent un agenda de coopération RIA Novosti 15:36 29/11/2013 EREVAN, 29 novembre Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et la haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Catherine Ashton ont échangé vendredi des lettres définissant l'agenda de la coopération entre l'Arménie et l'UE, selon un communiqué de la diplomatie arménienne. La rencontre entre Mme Ashton et M. Nalbandian s'est tenue à Vilnius en marge du sommet du Partenariat oriental. Lancé en mai 2009 lors d'un sommet européen à Prague, le Partenariat oriental est un programme visant à promouvoir le rapprochement politique et économique entre l'Union européenne et les six pays d'Europe orientale et du Caucase: l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine. Erevan devait signer un accord d'association avec l'Union européenne lors du sommet de Vilnius les 28 et 29 novembre. Cependant, le 3 septembre dernier, à l'issue d'un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou, le président arménien Serge Sargsian a annoncé la décision de son pays d'intégrer l'Union douanière et de prendre part à la création de l'Union économique eurasienne. L'Arménie est prête à contracter presque tous les engagements nécessaires pour adhérer à l'Union douanière réunissant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. http://fr.ria.ru/world/20131129/199905912.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77137 L’Arménie espère des liens « plus simples et plus réalistes » avec l’UE NAM L’Arménie considère le sommet du Partenariat oriental de l’Union européenne à Vilnius comme une étape importante dans le développement de ses relations avec le bloc des 28 nations “ sur des fondations plus rationnelles et réalistes “, a déclaré Serge Sarkissian. Le président arménien a dit que c’est dans cet état d’esprit que l’Arménie lira le document final du sommet et de la déclaration liant l’Arménie et l’UE, adoptés dans la capitale lituanienne. “ Nous avons confirmé notre engagement à travers les réformes en cours dans nos pays qui mèneront à une déclaration commune adoptée au sommet de Vilnius. L’Arménie est déterminée à poursuivre la mise en œuvre des réformes de grande envergure visant à lutter contre la corruption, assurer la libre concurrence économique, en renforçant la transparence des activités gouvernementales, la sauvegarde de l’indépendance du pouvoir judiciaire, en garantissant la liberté d’expression, et le renforcement de la société civile, qui constitue le pivot de la relation UE-Arménie. Création et renforcement de la nation arménienne sur le modèle européen a été notre choix conscient, et ce processus est irréversible », a souligné le président Sarkissian dans son discours de Vilnius, dont le texte a été diffusé par son bureau de presse. Dans la déclaration commune publiée par l’UE et l’Arménie depuis Vilnius le 29 novembre, les deux parties reconnaissent avoir achevé les négociations sur un accord d’association, y compris un libre-échange complet, mais ne procéderont pas à sa signature “en raison de nouveaux engagements internationaux de l’Arménie. “ Erevan et Bruxelles ont également convenu de la nécessité “ de mettre à jour le plan d’action UE - Arménie “. “ L’UE et l’Arménie bénéficient de liens étroits et réaffirment leur engagement à développer et à renforcer la coopération globale dans tous les domaines d’intérêt commun dans le cadre du Partenariat oriental “, est écrit dans le communiqué officiel, lu par le ministère arménien des Affaires étrangères. “ Sur la base de valeurs communes , les deux parties se sont engagés à renforcer la coopération visant à l’amélioration continue des institutions démocratiques et de la justice, la promotion des droits humains et la primauté du droit, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le renforcement de la société civile, l’amélioration du cadre pour le renforcement des échanges et des investissements, la poursuite de la mise en œuvre du partenariat pour la mobilité et l’augmentation de la coopération sectorielle. En fonction de leur objectif commun de construire sur le cadre existant la coopération, l’UE et l’Arménie soulignent l’importance de revoir la base de leurs relations, “ a-t-il dit. Sarkissian a précisé que “ notre objectif principal est de former de tels mécanismes avec l’Union européenne que d’une part cela refléterait la nature profonde de nos relations socio-politique et économique, et d’autre part, serait compatible avec d’autres formats de coopération “. “ Le partenariat oriental devrait devenir un pont naturel qui favorise l’intégration de l’Atlantique à l’océan Pacifique. En ce sens, nous nous engageons à entreprendre des efforts constants vers la construction d’une Europe plus inclusive, sans clivages “, a souligné le leader arménien. Sarkissian a également prié les États membres de l’UE de “ s’engager pleinement afin d’éliminer le blocus illégal de l’Arménie par la Turquie. “ « Je crois que l’adoption constante des valeurs européennes peut aider la Turquie à se réconcilier avec son propre passé. Aujourd’hui, des milliers de personnes turques condamnent le génocide arménien. Je crois que, à la veille du centenaire du génocide, les autorités turques devraient être capables de faire preuve de volonté et de décliner la politique de déni. Afin de poursuivre son intégration avec l’Union européenne dans une capacité d’une nation européenne, la Turquie est toujours confrontée au défi de l’ouverture de la dernière frontière fermée en Europe et établir des relations diplomatiques avec l’Arménie “, a-t-il dit. Sarkissian a également mentionné ses récents entretiens avec le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev sur le problème du Haut -Karabagh. “ Bien qu’il soit trop tôt pour parler des résultats, la tenue de la réunion en ellemême est un phénomène positif. Il est important de souligner que le succès des négociations en réalité dépend de notre capacité à rejeter la rhétorique négative “, a-t-il conclu. Le sommet des chefs d’Etat des pays du Partenariat oriental à Vilnius a entraîné la signature d’accords d’association de l’UE par la Moldavie et la Géorgie, tandis que la signature de l’accord avec l’Ukraine a été retardée. L’Union européenne et un autre membre du Partenariat oriental, l’Azerbaïdjan, ont signé un accord de facilitation des visas. En marge du sommet, le Président arménien a rencontré un certain nombre de dirigeants européens, dont le président français François Hollande et le Premier ministre espagnol Rajoy. lundi 2 décembre 2013, Claire ©armenews.com Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=95293 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77143 CONFLIT DU HAUT-KARABAGH L’Union européenne salue la récente rencontre entre les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan NAM L’Union européenne a affirmé dans un communiqué lors du sommet de Vilnius (Lituanie) dédiée au Partenariat oriental avec les six pays de l’ex-Union soviétique, sa satisfaction sur la récente encontre à Vienne (Autriche) entre les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Une rencontre qui s’est déroulée en présence des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE. Dans un document émis par l’Union européenne, cette dernière salue également la facilitation des démarches d’obtention du visa par les citoyens de l’Arménie. L’Union européenne a encouragé l’Arménie à rejoindre rapidement un certain nombre de projets européens. Dans son ensemble, malgré le pas important de l’Arménie dans l’Union douanière menée par la Russie, l’Union européenne ne semble aucunement sanctionner l’Arménie pour ce pas. Une Union européenne qui ne change pas sa position avec l’Arménie, malgré le virage pris par Erévan pour l’Union douanière. Krikor Amirzayan dimanche 1er décembre 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=95271 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77133 TURQUIE En Turquie, M. Erdogan face à l’ire de ses alliés islamistes LE MONDE | 02.12.2013 à 10h38 • Mis à jour le 02.12.2013 à 10h44 | Par Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance) Le meilleur allié du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est-il devenu son pire ennemi ? La question est posée alors que la puissante confrérie religieuse de l'imam Fethullah Gülen, soutien sans faille du chef du Parti de la justice et du développement (AKP) depuis dix ans, est devenue il y a quelques mois l'une des voix les plus critiques en Turquie. Les divisions ne peuvent plus être masquées depuis la publication, la semaine dernière, par le quotidien Taraf, d'un document confidentiel compromettant daté de 2004. Dans cette lettre, signée notamment par M. Erdogan et par le président Abdullah Gül, à l'époque ministre des affaires étrangères, le Conseil national de sécurité demandait explicitement au gouvernement de prendre des mesures pour « en finir » avec le mouvement Gülen. Depuis les Etats-Unis où il est exilé depuis 1999, Fethullah Gülen s'est déclaré « sans voix ». Ces révélations renforcent un peu plus le climat de suspicion au sein du parti islamo-conservateur au pouvoir. Entre pro-Erdogan et pro-Gülen, la guerre est déclarée, avec l'élection présidentielle de 2014 en toile de fond. Les « gulénistes » ne cachent plus leurs désaccords avec le mode de gouvernance très personnelle de M. Erdogan. Le journal Zaman, l'un des principaux quotidiens turcs, qui appartient à la confrérie, tire à boulets rouges. « COUP D'ÉTAT CONTRE LE SYSTÈME ÉDUCATIF » Dernier sujet de discorde en date : la décision du gouvernement de procéder à la fermeture de plusieurs milliers d'établissements privés de soutien scolaire, les « dershane ». Le mouvement Gülen avait massivement investi dans ce réseau éducatif privé, et ses 3 500 salles de classe étaient devenues l'une de ses principales sources de revenus et la garantie de son indépendance. M. Erdogan pourrait sceller ces prochains jours le sort de ces établissements. La manoeuvre en a fait tiquer plus d'un au sein de l'AKP. Et le député Idris Bal, l'un des rares à exprimer son désaccord, a été convoqué devant le conseil de discipline du parti. M. Bal, qui devait remettre sa démission de sa formation lundi 2 décembre, dénonce un « coup d'Etat contre le système éducatif ». Des divergences s'étaient déjà fait jour au printemps, lors des manifestations de la place Taksim. Le vice-premier ministre Bülent Arinç, un proche de Fethullah Gülen, avait manifesté son désaccord avec la violente répression ordonnée par M. Erdogan. Très influente dans la police, la diplomatie et l'administration judiciaire, mais aussi dans le monde des affaires, la confrérie est devenue peu à peu un parti dans le parti, même si ses membres se défendent de toute ambition politique. http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/02/en-turquie-m-erdogan-facea-l-ire-de-ses-allies-islamistes_3523670_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77144 Violence à l’égard des femmes : un nouveau discours visà-vis des médias ? OVIPOT 29 novembre 2013 Par Lucie Drechselova Le 25 novembre, la Turquie célébrait la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le soir, plus d’un millier de femmes se sont réunies, sous l’initiative de la Plateforme des femmes (Kadın Platformu), sur la place du lycée Galatasaray à Istanbul pour rappeler le bilan terrifiant de la violence faite aux femmes et pour protester contre la complicité de l’Etat. Si la journée même n’a pas attiré davantage l’attention des autorités publiques, le sujet de la violence à l’égard des femmes est devenu une vitrine du gouvernement AKP (Parti de la justice et du développement). Ainsi, les organisations des femmes se retrouvent devant un défi : comment articuler la problématique de la violence à l’égard des femmes face à un Etat qui véhicule un discours proactif dans ce domaine ? Cette attention des autorités publiques s’accompagne d’un intérêt médiatique, justifiée, sans aucun doute, par des chiffres alarmants. Car selon les statistiques officielles, en 2013, 28 000 femmes ont été victimes de violence et 95 en sont mortes. Ces cinq dernières années, 802 femmes sont décédées des suites de la violence domestique (source timeturk). Depuis plusieurs années donc, les médias accordent systématiquement une place importante à la problématique de la violence contre les femmes. Dans cette évolution, la campagne des associations féministes lancée en 2010 a pu jouer un rôle. C’est lors de cette campagne que le slogan « L’Amour des hommes tue trois femmes par jour » (« Erkeklerin sevgisi her gün 3 kadın öldürüyor ») est devenu notoire. Les médias l’ont repris à partir des pancartes que brandissaient les femmes à l’occasion d’un discours du Premier ministre Tayyip Erdoğan. Dans leur article du 16 mars 2013 paru sur le site alternatif Bianet, les chercheuses Berna Ekal et Asa Eldem montrent que les médias s’appuient sur un certain nombre de cas emblématiques, notamment celui d’Ayşe Paşalı, assassinée par son ex-époux en 2010, après avoir pourtant saisi les autorités publiques à plusieurs reprises en raison des violences conjugales dont elle était victime. Ces cas deviennent des symboles de la violence faite aux femmes. Si l’attention des médias a permis de sensibiliser le public à ce sujet, cela s’est fait au prix de l’utilisation d’un langage sensationnel et d’une focalisation avant tout sur les cas de meurtre. Ainsi, deux nouveaux cas de meurtre ont été relatés par les journaux le 25 novembre. Berna Ekal et Asa Eldem soulignent que les autorités publiques recyclent, elles aussi, des exemples des meurtres de femmes afin de souligner qu’un tel crime ne se produirait plus aujourd’hui. Ainsi, un manquement de l’Etat, qui n’aurait pas su empêcher ces crimes, sert de légitimation aux politiques publiques actuelles. Le gouvernement a repris le discours des organisations non gouvernementales, ce qui met ces dernières dans l’embarras : perpétuer ce discours reviendrait en effet à s’aligner avec l’Etat. Il est toujours possible de démontrer l’insuffisance des instruments mis en place ou des ressources allouées. Mais les associations de femmes se retrouvent devant le défi de présenter un discours innovant sur cette problématique qui irait au-delà de la rhétorique officielle. Leur critique, le 25 novembre, s’adressait donc à la fois à l’Etat et aux médias. D’une part, elles dénoncent la complicité de l’Etat à la violence faite aux femmes. Ainsi, elles ont imposé le slogan « l’homme frappe, l’Etat le protège » (« Erkek vuruyor, devlet koruyor »). Selon l’argument des féministes, la promotion de l’égalité entre les sexes et le renforcement des femmes serait la meilleure prévention contre la violence (voir le communiqué de presse de la seizième assemblée générale des Refuges et Centres de Solidarité). D’autre part, vis-à-vis des médias, les manifestants à Istanbul s’exclament : « Nous ne voulons pas de médias sexistes » (« Cinsiyetçi medya istemiyoruz ») ; le même jour, les membres du Syndicat des journalistes de Turquie profitent de l’occasion pour fonder un « Comité des femmes ». Dans leur communiqué de presse, elles appelaient à la « fin des médias soumis à la domination masculine » (« Erkek egemen medyaya son »). Pour elles, le langage utilisé et la perspective adoptée par les médias soutiendraient l’ordre patriarcal. Les femmes, déjà victimes d’actes violents, le seraient une seconde fois à cause de la façon dont ces événements seraient relatés. Actives dans le milieu des médias, les représentantes du Comité des femmes se donnent un double objectif : d’un côté, attirer l’attention sur le harcèlement auquel elles doivent faire face en exerçant leur métier ; de l’autre, corriger la couverture médiatique dominante des événements ayant trait aux femmes. D’ailleurs, fidèles à l’interdiction des manifestations sur l’avenue Istiklal, les forces de l’ordre ont empêché la marche vers la place Taksim.L’événement devant le lycée Galatasaray s’est achevé dans le calme au bout d’une heure. Le prochain rendez-vous pourrait être la journée internationale des droits de l’Homme, le 10 décembre. http://ovipot.hypotheses.org/9604 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77155 La Turquie informera l'Irak de sa coopération en matière d'énergie avec les Kurdes irakiens CRI 2013-12-02 00:05:28 xinhua Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz doit s'entretenir, dimanche à Bagdad, avec des responsables irakiens chargés du dossier énergétique en vue d'informer le gouvernement irakien d'un ensemble d'accords en matière d'énergie conclu entre Ankara et la région autonome dans le nord de l'Irak, accords jugés illégaux par le gouvernement central irakien. Porteur du message selon lequel la Turquie désire mettre en oeuvre des projets énergétiques réunissant trois parties dont le gouvernement central irakien, M. Yildiz rencontrera le vice-Premier ministre irakien en charge de l'énergie, Hussain al-Shahristani, a indiqué à Xinhua un responsable turc. La semaine dernière, la Turquie et le Premier ministre du gouvernement régional kurde de l'Irak, Nechirvan Barzani ont signé des documents portant sur l'exploration et l'achat des ressources d'hydrocarbures du nord de l'Irak dont le montant pourrait atteindre plusieurs milliards de dollars, ont indiqué des médias turcs. Ankara et les Kurdes irakiens ont signé ces accords sans l'approbation du gouvernement central irakien, selon les mêmes sources. Certains médias avaient évoqué samedi l'interdiction par l'Irak de l'accès aérien aux avions privés turcs et ce, avant une conférence sur l'énergie prévue dans la ville d'Arbil, à laquelle devrait participer le ministre turc de l'Energie. Dans le but d'apaiser la tension, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a téléphoné dimanche à son homologue irakien Hoshyar Zebari. Suite à cette conversation téléphonique, le ministre turc de l'Energie a décidé de se rendre dans la capitale irakienne, a précisé la source turque. Samedi, le ministère turc des Affaires étrangères a affirmé qu'Ankara et Arbil avaient "conclu des accords commerciaux", qui restent à finaliser, et que la Turquie aimerait avoir la cocopération de Bagdad à cet égard. http://french.cri.cn/621/2013/12/02/562s355993.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77128 La Turquie expulse 1 100 citoyens européens liés à alQaïda en action en Syrie Quotidien du peuple ( Xinhua ) 02.12.2013 à 09h52 La Turquie a expulsé vers leurs pays d'origine 1 100 citoyens européens qui sont venus en Turquie pour rejoindre des groupes d'al-Qaïda en action en Syrie, a rapporté dimanche le quotidien Haberturk. Selon le journal, Ankara a envoyé un rapport sur cette affaire à l'Allemagne, la Belgique, la France et les Pays-Bas, quatres pays d'où sont venus la plupart de ces combattants. La Turquie a arrêté ces citoyens européens avec l'aide de l'Organisation nationale de renseignement, les forces de gendarmerie et des unités de police dans 41 opérations en 2013, indique le quotidien, qui ajoute qu'il y a encore environ 1 500 citoyens européens qui tentent d'aller en Syrie et de combattre sur la ligne de front avec des groupes d'al -Qaïda. La Turquie, actuellement en état d'alerte sur les djihadistes présumés, a partagé des renseignements avec les pays européens dans ce domaine par le biais d'Interpol, fait savoir le Haberturk. Selon le journal, la Turquie a lancé 141 opérations contre Al-Qaïda et les groupes d'Al-Qaïda ces trois dernières années et réussi à arrêter 518 suspects dont 217 ont été emprisonnés. http://french.peopledaily.com.cn/International/8472081.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77130 La Turquie détient 1080 migrants clandestins Quotidien du Peuple ( Xinhua ) 02.12.2013 à 08h24 La police turque a arrêté 1080 migrants clandestins lors de onze opérations simultanées contre des réseaux de traite des êtres humains sur ses côtes occidentales vendredi. La police a saisi neuf bateaux et trois bus utilisés pour transporter les migrants durant des opérations dirigées par les forces de gendarmerie de la province d'Istanbul en coordination avec la Garde côtière et le service de renseignement national, a rapporté l'agence de presse locale Dogan. L'opération a été menée dans les provinces de Tekirdag et Kocaeli limitrophes d'Istanbul, ainsi que dans les provinces côtières d'Antalya, Mugla et Aydin. Le réseau était dirigé par un ressortissant irakien identifié comme M.A., qui organisait le voyage de migrants sans papiers de pays tels que l'Irak, l'Iran, la Syrie, le Pakistan, l'Afghanistan et le Bangladesh vers la Grèce, la Bulgarie ou la Roumanie. La Turquie devient de plus en plus un pays de transit pour les migrants clandestins du Moyen-Orient ou d'Asie de l'Ouest qui cherchent à pénétrer dans l'Europe, notamment depuis que la guerre civile s'est déclarée en Syrie il y a deux ans. http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/8471780.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77139 L'Azerbaïdjan en quête de plus de coopération militaire avec la Turquie CRI 2013-12-01 11:27:12 xinhua Le groupe de Dialogue militaire Azerbaïdjan - Turquie tiendra une réunion à Bakou du 18 au 20 décembre, a annoncé samedi le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans une déclaration. La réunion traitera de la coopération entre les deux pays, indique la déclaration. Initié en 2007 avec le Groupe de travail de soutien militaro-politique, le Groupe de travail de soutien pour la coopération dans le secteur de la défense et le Groupe de travail de soutien pour la logistique, le Dialogue militaire Azerbaïdjan - Turquie se tient une fois par an. La délégation d'Azerbaïdjan est menée par le vice-ministre de la Défense tandis que la délégation turque a à sa tête le chef d'état-major adjoint des forces armées turques. La Turquie fut le premier pays à reconnaître l'indépendance de l'Azerbaïdjan, le 18 octobre 1991. Les deux pays ont établi des relations diplomatiques le 14 janvier 1992. La coopération militaire entre l'Azerbaïdjan et la Turquie a démarré en 1992 avec un accord bilatéral sur la formation militaire. Depuis, les deux gouvernements coopèrent de manière rapprochée sur les questions de sécurité et de défense. http://french.cri.cn/621/2013/12/01/701s355897.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77140 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Entretien de M. Davutoğlu avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu s’est entretenu avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry sur l’appel de ce dernier hier soir. Les deux hommes ont pris en main les développements sur le programme nucléaire iranien et la situation en Syrie. M. Kerry a informé M. Davutoğlu sur les pas à entreprendre au cours des six prochains mois concernant le programme nucléaire iranien conformément aux dispositions de l’accord de Genève. Le chef de la diplomatie turque a fait part de ses impressions et observations au cours de sa visite à Téhéran. M. Davutoğlu a félicité M. Kerry suite à l’entente assurée à Genève au cours des négociations sur le programme nucléaire iranien, en notant que la Turquie était disposée à apporter toutes les contributions nécessaires pour soutenir ce processus. Les préparatifs et les démarches à entreprendre en ce qui concerne la réunion de Geneve 2 ont été abordés, auprès de la situation en Syrie. Date de l'information : 30 Novembre 2013 11:31 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/entretien-de-mdavutoglu-avec-le-secrtaire-de/11249 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77145 L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Entente entre la Turquie et l’administration provinciale du Nord de l’Irak Une entente a été assurée sur des contrats commerciaux dans le domaine de l’énergie avec l’administration provinciale du Nord de l’Irak, mais le processus n’a pas été achevé, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Levent Gümrükçu a indiqué suite à une question qu’une entente préalable avaient été assurée sur certains contrats commerciaux conformément aux dispositions prévues dans la Constitution irakienne dans le domaine de l’énergie pendant la visite à Ankara du Premier ministre de l’administration provinciale Nechirvan Barzani. “Nous souhaitons et privilégions de parachever ce sujet dans un contexte tripartite et de façon à servir les intérêts communs de nos peuples” a dit M. Gümrükçü après avoir précisé que le processus était en cours. M. Gümrükçu a relevé l’importance de résoudre toutes les questions entre les parties par la voie du dialogue réciproque et de bonne foi sur la base de l’intégrité territoriale et de l’unité de l’Irak. “Notre pays espère que cette coopération puisse contribuer au développement et en renforcement d’une identité de vue adaptée à la Constitution irakienne entre le gouvernement central de l’Irak et l’administration provinciale” a ajouté M. Gümrükçü. Date de l'information : 01 Décembre 2013 09:58 Mise à jour à : 01 Décembre 2013 10:29 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/entente-entre-laturquie-et-ladministration-p/11259 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77148 LES CHRETIENS D'ORIENT « On ne peut se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », assure le pape François L'Orient-Le Jour Gregorios III : Nous portons au Saint-Père le salut filial d'une Église qui compte aujourd'hui parmi ses membres trois nouveaux « véritables martyrs », des hommes de Maaloula qui ont refusé d'abjurer. OLJ 02/12/2013 Gregorios III, patriarche des grecs-catholiques accompagné de plus de 15 membres de son synode et de près de 500 pèlerins laïcs, a apporté samedi au pape François le « salut filial et dévoué » de son Église, dont il a dit qu'elle est « fière d'être en pleine communion avec le Siège de Pierre (...) malgré les persécutions qui ont fait de nous, pendant des décennies, une Église des catacombes ». Une Église qui compte aujourd'hui parmi ses membres trois hommes de Maaloula qui sont, a dit le patriarche, « de véritables martyrs » pour avoir refusé d'abjurer leur foi. Le patriarche a présenté au pape François son Saint-Synode avant un entretien en tête à tête marqué du sceau de la franchise, de la simplicité, de la fraternité et de la communion. Le Saint-Père et le patriarche ont ensuite rejoint les pèlerins dans la salle Clémentine. Venus du Liban, de Syrie, de Jérusalem et de Galilée, d'Égypte, des États-Unis, du Canada et d'Australie, les fidèles représentaient l'ensemble de l'Église grecque-melkite catholique. La délégation libanaise comptait un député, Michel Pharaon, le ministre des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, et le procureur général auprès de la Cour des comptes, Fawzi Khamis. La délégation syrienne comptait aussi un député, Maria Saadé et Riad Sarji, président de la société Saint-Vincent-de-Paul à Damas et son représentant au sein du dialogue islamochrétien. Après avoir salué le Saint-Père, Gregorios III a présenté son Église en soulignant ses « trois principales caractéristiques ». « Une Église en pleine communion avec l'Église de Rome, fidèle à notre tradition orientale, en très bonne relation avec l'Église sœur orthodoxe dans les patriarcats d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem » ; « une Église arabe par ses origines et ses racines », et enfin « une Église dans un monde à majorité musulmane ». « Notre Église, ajoutera Gregorios III, est une Église de communion et de témoignage, qui a une responsabilité toute spéciale envers ce monde, qui est le nôtre. C'est là que nous vivons notre christianisme depuis près de deux mille ans, dont 1 434 années avec l'islam. » « Cette Église que vous aimez est aujourd'hui une Église en détresse », dira le patriarche au Saint-Père avant de poursuivre : « Pour cette Église qui est dans une situation inédite dans son histoire, vous êtes Simon le Cyrénéen, qui portez sa croix avec elle, et cela avec compassion et amitié. Pour cette Église orientale, surtout en Syrie, vous êtes comme le Christ qui apaisa la tempête sur le lac de Tibériade. Comme le bienheureux pape Jean-Paul II, qui fit tomber le mur de Berlin par sa prière et ses interventions courageuses, vous avez fait, très SaintPère, un miracle en appelant les chrétiens et le monde entier au jeûne et à la prière le 7 septembre dernier. Vous avez ainsi provoqué un tournant dans la crise syrienne, et même dans la vision de la politique mondiale. Le monde a changé après le 7 septembre 2013 ! » « Nous vous assurons que, malgré les malheurs et la situation tout à fait tragique que nous vivons depuis bientôt trois ans, nous voulons rester sur place et aider nos fidèles à rester. Vous nous avez interpellés en nous disant de ne pas laisser la flamme de l'espérance s'éteindre dans nos cœurs... Nous voulons être martyrs sur cette terre, martyrs par le sang, comme c'est le cas de certains de nos fidèles, dont trois hommes de Maaloula : Michel Thalab, Mtanios Thalab et Sarkis Zachem. Très Saint-Père, ce sont de vrais martyrs, qui ont été sommés d'abjurer et ont fièrement refusé. Trois autres, cependant, ont cédé et ont été obligés de professer l'islam, mais ensuite, ils sont revenus à la foi de leurs ancêtres. » Gregorios III conclura son adresse au Saint-Père en disant : « Nous pouvons, nous voulons et nous devons rester ensemble, chrétiens et musulmans, pour être témoins de l'Évangile et construire ensemble, chrétiens et musulmans, un monde et un avenir meilleurs pour nos jeunes générations. » Le pape François a fait siennes les souffrances de l'Église d'Orient et lancé un appel pressant aux différents responsables « pour que cesse la violence », pour laisser la place au dialogue « pour trouver des solutions justes et durables à un conflit qui a déjà fait trop de mal ». Il a appelé au savoir-vivre ensemble entre chrétiens et musulmans et à la « sauvegarde de la liberté religieuse ». Ajoutant que l'on ne pouvait « se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », saluant le rôle particulier de l'Église grecque-melkite catholique dans le dialogue islamochrétien. Le Saint-Père a demandé à chacun, patriarche, évêques, prêtres et laïcs, « d'assumer généreusement leurs responsabilités dans l'Église et dans la société ». Rappelant à ceux qui forment la « très importante diaspora » qu'il leur faut « sauvegarder leurs racines spirituelles, leurs traditions et leur identité parce que l'Église a besoin du patrimoine de l'Orient chrétien ». La journée devait se conclure par les vêpres solennelles au Collège grec de Rome avant une liturgie pontificale célébrée, dimanche 1er décembre, par Sa Béatitude Gregorios III entouré des membres de son Saint-Synode à SantaMaria in Cosmedin. http://www.lorientlejour.com/article/845166/-on-ne-peut-se-resigner-a-unmoyen-orient-sans-chretiens-assure-le-pape-francois.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77151 CENTRAFRIQUE Djotodia dément que la Centrafrique soit au bord d'un génocide Nouvel Obs Publié le 01-12-2013 à 12h50 par Joe Penney BANGUI (Reuters) - Le président centrafricain par intérim Michel Djotodia a démenti samedi que son pays se trouve au bord d'un génocide et d'une guerre civile entre communautés religieuses. Le pays, peuplé de 4,6 millions d'habitants, a sombré dans le chaos depuis que Michel Djotodia, à la tête des rebelles de la Séléka, s'est emparé de la capitale Bangui en mars, chassant du pouvoir le président François Bozizé. Bien que Michel Djotodia ait dissous la Séléka, qui est accusée d'atteintes aux droits de l'homme, l'incapacité de son gouvernement à enrayer les violences a conduit certains, au Conseil de sécurité, à réclamer une intervention militaire internationale pour rétablir l'ordre en Centrafrique. La France se prépare à accroître ses effectifs militaires dans son ancienne colonie, qui passeront à au moins 1.000 hommes lorsque l'Onu aura adopté normalement la semaine prochaine - une résolution sur la Centrafrique dans l'attente du déploiement d'une force de l'Union africaine. Un mini-sommet informel sur la Centrafrique doit se tenir à Paris le 7 décembre, à l'issue du sommet de l'Elysée consacré à la paix et à la sécurité en Afrique, at-on appris samedi de source proche de la présidence française. Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, y prendra part, a-t-on ajouté. "Il y a un risque d'implosion dans tous les domaines qui est absolument massif", a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, mardi dernier sur France Culture. "Jusqu'à présent, cela ne concernait, et c'était déjà trop, que les Centrafricains, et aujourd'hui si le vide et l'implosion s'installent cela va concerner tous les pays de la région c'est-à-dire le Tchad, les Soudans, le Congo, le Cameroun", a-t-il ajouté. De son côté, la commissaire européenne à l'aide humanitaire, Kristalina Georgieva, a déclaré que la Centrafrique était menacée d'un double risque: l'effondrement de l'Etat et un possible génocide, en raison de l'augmentation des violences entre la majorité chrétienne de la population et les musulmans, qui soutiennent les hommes de la Séléka. UN DIXIÈME DES HABITANTS DÉPLACÉS S'exprimant dans sa résidence de Camp de Roux, camp militaire de l'époque coloniale sur une hauteur dominant le cours de l'Oubangui, Michel Djotodia a attribué les violences à des réglements de compte entre des éléments fidèles à François Bozizé et une partie des hommes de l'ex-Séléka. "On entend parler certains de guerre inter-religieuse, parfois de génocide. Quel groupe veut exterminer l'autre ? Qui projette d'exterminer l'autre ?" s'est interrogé le dirigeant centrafricain. "Selon moi, rien ne prouve que l'on peut parler de génocide. C'est simplement de la vengeance. Un régime a commis des abus, maintenant il est tombé. Ses victimes se vengent, c'est tout", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas de génocide, pas même de guerre inter-religieuse. Tout ça est créé pour manipuler l'opinion de la communauté internationale", a-t-il ajouté, sans plus de précisions. Environ 460.000 personnes, soit un dixième de la population, ont fui les violences de ces derniers mois dans le pays. A Bossangoa, région natale de l'ancien président Bozizé, à 300 km au nord de Bangui, 40.000 chrétiens ont été déplacés par les violences, et plusieurs milliers ont trouvé refuge dans une église. Michel Djotodia ne s'est pas dit inquiet pour eux, déclarant que ceux qui s'étaient rendus dans l'église de Bossangoa l'avaient fait parce qu'ils savaient qu'ils trouveraient là-bas de la nourriture et de l'eau gratuites. "Celui qui veut noyer son chien l'accuse d'avoir la rage, c'est tout. Notre situation n'est pas plus dramatique que dans d'autres pays, mais on la décrit comme telle. C'est injuste", a-t-il déploré. Eric Faye pour le service français http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20131201.REU7643/djotodia-dementque-la-centrafrique-soit-au-bord-d-un-genocide.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77147 Centrafrique : après les massacres, les chrétiens effrayés attendent les renforts français France Info Au nord du pays, des dizaines d'habitants auraient été tués, les autres ont fui. Médecins sans Frontières a décidé d'y installer une clinique mobile et de soigner les habitants qui avaient fui dans la brousse Par Francetv info Mis à jour le 02/12/2013 | 07:20 , publié le 01/12/2013 | 21:15 La France se prépare à une intervention militaire en République Centrafricaine en plein chaos. Une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU est attendue dans les prochains jours. Dans la partie nord du pays, la région de Bossangoa est à feu et à sang depuis que les rebelles ont pris le pouvoir en mars. A 400 kilomètres au nord de la capitale Bangui, 40 000 chrétiens ont trouvé refuge dans cette localité isolée de Centrafrique. Dans le village de N'Zéré, des dizaines d'habitants auraient été tués, les autres ont fui. Médecins sans Frontières a décidé d'y installer une clinique mobile et de soigner les habitants qui avaient fui dans la brousse, sans nourriture, sans eau. 90% des enfants sont malades du paludisme. La Croix rouge sur place fait un autre travail : enterrer les victimes les rebelles. La Centrafrique, majoritairement chrétienne de 4,6 millions d'âmes, a sombré dans le chaos lorsque les rebelles musulmans de la Séléka, dont beaucoup viennent du Tchad et du Soudan, ont déposé le président François Bozizé. Depuis, le conflit a fait 460 000 déplacés, soit un dixième de la population. La France a décidé mardi de porter son contingent en Centrafrique à un millier d'hommes pour y rétablir la sécurité. http://www.francetvinfo.fr/monde/centrafrique/video-centrafrique-leschretiens-effrayes-apres-les-massacres-attendent-les-renfortsfrancais_472226.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77149 DARFOUR/SOUDAN Soudan: polémique autour d'un bombardement au NordDarfour RFI Article publié le : dimanche 01 décembre 2013 à 20:53 L'armée soudanaise a-t-elle bombardé des civils au Nord-Darfour dans la région d'el-Fasher ? C'est ce que rapportent des médias locaux. La mission de l'Union africaine et de l'ONU au Soudan, la Minuad, dit enquêter sur ces allégations. C'est en rentrant du marché de Tabhit qu'un véhicule transportant quinze personnes aurait été touché vendredi dernier sur la route de Shangil Tobaya, où se trouve une base de la Minuad. Guiomar Pau, l'une des porte-parole de la Minuad à el-Fasher, relate : « La Minuad a reçu des informations de source locale, comme quoi plusieurs personnes auraient été tuées dans ce qui pourraient être des raids aériens sur la route entre Tabhit et Shangil Tobaya, le vendredi 29 novembre. La mission est toujours en train de travailler pour vérifier la véracité de ces informations. » Selon la radio soudanaise Dabanga, le bombardement aurait eu lieu à 3 kilomètres à peine de la base de la Minuad, et les proches auraient immédiatement prévenu la mission. « C'est faux », répond une source onusienne, expliquant que la mission n'avait été prévenue que samedi. 25 kilomètres à peine séparent les deux localités de Tabhit et Shangil Tobaya. « Un bombardement aérien, ça fait du bruit dans un espace aussi ouvert que celui-là », explique un responsable d'ONG, ajoutant que malheureusement, seule la Minuad était sur place et avait les moyens d'enquêter quand « elle s'en donnait la peine ». Reprenant les informations de Radio Dabanga, Eric Reeves, universitaire et activiste américain pour la cause du Darfour, a d'ores et déjà utilisé cette attaque présumée pour dénoncer l'inaction de la Minuad dans une lettre ouverte adressée au président Barack Obama. http://www.rfi.fr/afrique/20131201-soudan-polemique-bombardement-norddarfour-minuad http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77135 Plusieurs morts dans un raid au Darfour 20 minutes 30 novembre 2013 22:57; Act: 30.11.2013 23:00 La mission conjointe Union africaine-ONU au Darfour (Minuad) a fait état samedi de plusieurs morts dans un raid dans cette région de l'ouest du Soudan en proie à des troubles sanglants. «La Minuad a été informée par des sources locales que plusieurs personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne alors qu'elles se rendaient de Tabit à Shangil Tobaya», a déclaré un responsable de l'organisation sous le couvert de l'anonymat. Shangil Tobaya est située à une soixantaine de kilomètres de la capitale de l'Etat du Darfour du Nord, El Facher. La Minuad tente de confirmer ces faits, qui seraient survenus vendredi, a précisé le responsable. Recrudescences des violences Un comité d'experts de l'ONU a affirmé au début de l'année que les raids aériens continuaient de viser des zones résidentielles ou de toucher des civils au Darfour, malgré les démentis du pouvoir à Khartoum. Les violences ont connu une forte recrudescence en 2013 au Darfour, où le gouvernement lutte contre une rébellion depuis 10 ans. Au moins 460'000 personnes ont été déplacées en raison des violences en 2013, selon des chiffres de l'ONU. Outre les combats entre forces gouvernementales et rebelles, la région est également touchée par des combats entre tribus, qui sont devenus la première cause de violence au Darfour, a dit en novembre le ministre de la Défense, Abdelrahim Mohammed Hussein. Depuis 2003 et le soulèvement de rebelles contre le pouvoir central et les élites arabes, accusés d'accaparer les richesses, des centaines de milliers de personnes ont péri dans cette région, selon l'ONU. Khartoum conteste ce chiffre. (ats) http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Plusieurs-morts-dans-un-raid-auDarfour-24771344 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77146 L'annulation de la dette du Soudan, un sinistre cadeau Le Huffington Post Ilana Soskin Avocat au Barreau de Paris et auprès de la Cour Pénale Internationale. Déléguée Générale d’Urgence Darfour Publication: 20/11/2013 07h06 Le 24 octobre 2013, devant l'Assemblée Nationale, Benoit Hamon a annoncé que le Soudan pourrait bénéficier d'une annulation de sa dette qui devrait atteindre sur plusieurs années 2,2 milliards d'euros. A l'appui de sa déclaration, le Ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire et de la consommation rappelle que l'annulation de la dette concernait "plusieurs pays entretenant des relations importantes avec la France" prétextant ainsi que "l'effacement de la dette, en transformant des prêts en dons, donne aux pays concernés la possibilité de voir leur situation financière assainie de façon quasi immédiate. Il a donc un impact réel sur leur développement." La France entretiendrait donc "des relations importantes" avec le Soudan?! Est-il nécessaire de rappeler que le pays est dirigé par Omar Hassan Ahmad Al Bashir (dit El Béchir), président sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la Cour Pénale Internationale pour crime contre l'humanité et génocide au Darfour? Le site du Ministère des Affaires étrangère précise pourtant dans sa rubrique dédiée à l'aide publique au développement que "trois priorités guideront son action: le développement économique des pays qui en ont besoin, avec en contrepartie le respect des exigences démocratiques, le renforcement de l'État de droit et la promotion des droits des femmes". Quels arguments ont donc bien pu être avancés par notre Ministre en faveur du Soudan? Peut-on décemment parler de "la promotion du droit des femmes au Soudan" alors que ces dernières sont les cibles permanentes du gouvernement? Annuler la dette du Soudan, c'est en effet oublier que le viol des femmes est systématiquement utilisé comme arme de guerre par les milices armées d'El Béchir, crime explicitement visé dans le mandat d'arrêt délivré à son encontre le 12 juillet 2010: "des motifs raisonnables font croire que, dans le cadre de l'attaque illégale dirigée par le Gouvernement soudanais contre la population civile du Darfour, des forces gouvernementales soudanaises ont, dans l'ensemble de la région du Darfour, fait subir des actes de viol à des milliers de civils de sexe féminin appartenant principalement aux groupes four, massalit et zaghawa". Annuler la dette du Soudan, est un affront insupportable aux dizaines de femmes fouettées publiquement pour s'être vêtues de façon "indécente et immorale" en refusant de se couvrir les cheveux avec un foulard; pour avoir porté un pantalon ou encore pour être montées dans la voiture d'un homme qui n'était pas leur époux. Le 6 novembre dernier, la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes à l'ONU rappelait d'ailleurs, en réaction à des procès qui se déroulent en ce moment même au Soudan, que la flagellation des femmes, notamment pour les "crimes d'honneur", constitue un traitement dégradant, cruel et inhumain au regard du droit international. Peut-on alors raisonnablement se prévaloir du "respect des exigences démocratiques" ou du "renforcement de l'Etat de droit" au Soudan lorsque l'on connaît le sort des journalistes, militants associatifs et opposants politiques; victimes systématiques d'arrestations et d'emprisonnements arbitraires? Est-il nécessaire de rappeler que la violente répression des manifestations contre les conditions sociales au Soudan a coûté la vie à des dizaines de manifestants au mois de septembre dernier. Si nous avions seulement l'assurance que l'annulation de la dette profiterait à l'aide humanitaire, à la santé ou l'éducation. Mais comment y croire lorsque l'on sait que le gouvernement soudanais entrave sans cesse le travail des humanitaires sur place et l'acheminement des médicaments et vivres. Comment caresser de tels espoirs alors que plus des deux tiers du budget de l'Etat sont affectés à la guerre contre les civils. Notre Ministre ignore-t-il que 70% de ce budget est alloué à l'armée, la police et aux milices assassines; ces mêmes milices qui commettent les exactions, brûlent les villages et empoisonnent les puits pour que jamais les habitants du Darfour ne puissent revenir. Le gouvernement d'Omar El Béchir continue encore aujourd'hui à cibler ostensiblement les populations civiles par des bombardements et des attaques au sol. Annuler la dette du Soudan revient à financer les milices armées dans une région du globe qui n'a franchement pas besoin d'une prolifération d'armes. L'annulation de la dette du Soudan est un message d'impunité inacceptable. Une insupportable dérision, qui cautionne le régime génocidaire en place, se moque du droit international, et piétine la mémoire des victimes. Et si l'on ne peut contester la primordialité de l'aide publique au développement et son principe, il est clair que parier sur le "développement" du Soudan par une annulation de la dette revient à nier les ambitions du gouvernement soudanais et ses sinistres pratiques. Nul doute que le dispositif d'annulation de dettes doit être utilisé à meilleur escient. Il n'échappera d'ailleurs pas aux citoyens français que l'aide publique au développement est assurée à partir du budget général de l'Etat français, outre d'autres contributions comme le produit de la taxe de solidarité sur les billets d'avion et une partie de la taxe sur les transactions financières. Alors on pose des principes, des critères d'éligibilités. On prétend s'attacher aux droits des femmes et au respect de la démocratie. Et l'on annule la dette du Soudan, pensant que le sort des populations civiles du Soudan et du Darfour sera placé sous silence. En effet, nous ne sommes sans doute plus qu'une poignée de personnes et d'associations, humanitaires ou défenseurs des droits de l'Homme, à penser encore aux victimes du régime soudanais. Mais nous comptons bien nous opposer farouchement à ce que notre pays puisse accorder un tel blanc-seing au régime dictatorial d'Omar El-Béchir et indirectement à l'ensemble des dictateurs qui le regardent et l'imitent. http://www.huffingtonpost.fr/ilana-soskin/annulation-dettesoudan_b_4303039.html?utm_hp_ref=france http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77156 RUBRIQUE EN ANGLAIS Claims of energy agreements with KRG deal blow to Ankara-Baghdad thaw 1 December 2013 /TODAY'S ZAMAN, ANKARA Although Ankara and Baghdad recently agreed to turn a new page in their troubled relations, recent reports that Turkey and the Iraqi Kurdistan Regional Government (KRG) have signed a package of landmark deals that will see the Kurdish region's oil and gas exported via pipelines through Turkey have once again strained the ties, dealing a blow to the recent thaw between Ankara and Baghdad. Although the Turkish Foreign Ministry denied the claims on Saturday that energy deals have been signed between Ankara and Arbil, reports that the Iraqi central government in Baghdad has barred private Turkish jets from flying to Iraq's autonomous Kurdish region dropped onto the agenda like a bombshell. The claims have come out ahead of an energy conference on Monday that Turkish Energy Minister Taner Yıldız is expected to attend in Arbil. A senior Turkish diplomat told Today's Zaman before it went to print that Yıldız's plane had taken off from Ankara but not yet landed in the Iraqi capital. It was still unclear when this report was written whether Yıldız would still travel to Arbil after his visit to Baghdad. However, a source from the KRG told Today's Zaman that if Yıldız goes to Baghdad, he will definitely attend the conference in Arbil as well. Asked whether Yıldız would discuss the energy deals reportedly inked between Ankara and Arbil while in Arbil for the conference, the source declined to comment on the matter. In an effort to put ties with Baghdad back on track, Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu recently paid his first visit to Baghdad in four years to repair relations. There, Turkish and Iraqi officials pledged to end the diplomatic tensions plaguing the two neighbors and said that “we have turned a new page in relations.” Soon after these pledges were made, bilateral visits followed and it was said that Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki would visit Turkey soon. Turkish Prime Minister Tayyip Erdoğan said he wants to pay an official visit to Iraq after Maliki's visit, traveling to both Baghdad and Arbil. However, Baghdad raised its eyebrows after KRG Prime Minister Nechirvan Barzani told reporters in Ankara following a three hour-long meeting with Erdoğan on Wednesday that oil exports from the region to Turkey could start next month. Observes maintain that if Ankara fails to convince Maliki that it has not signed any deals with Arbil, then it may be difficult to see through the Iraqi prime minister's upcoming visit to Turkey and that it would not only harm the normalization process between Ankara and Baghdad but would also cause further disputes to arise in the coming days. The Turkish side has refrained from commenting publicly on the deals, saying that discussions of them with both Baghdad and Arbil are continuing. Ankara said in a statement that during Barzani's visit to Ankara the two agreed on several commercial energy deals in compliance with the Iraqi constitution; however, it added that the deals have not yet been finalized. Ankara also underlined that Turkey would seek to cooperate with Baghdad. “Our wish and preference is to undertake this matter within a tripartite framework and to bring it to a conclusion that will benefit our mutual interests and welfare,” said the statement released by the Foreign Ministry. Reports say that it is an indication of Baghdad's anger with the KRG for planning to export its oil before it reaches an agreement with Baghdad on the sharing of revenue generated by those exports that it has now barred private Turkish jets from flying to the KRG. “Baghdad has stopped private planes coming from Turkey as of [Friday],” Talar Mustafa, general director of the airport in Arbil, the capital of the Kurdish region of northern Iraq, told Today's Zaman. “These are not regularly scheduled flights. They are only private planes. The order came from the Ministry of Transportation.” Mustafa said airport authorities were not informed of the reasons behind the move. However, Baghdad denies having made any decision to bar private Turkish jets from traveling to the KRG. Nasser Bandar, head of Iraq's civil aviation authority, has said that the claims are groundless, adding that Yıldız will fly to Baghdad on a private plane and will not have any trouble. Reports emerged later that special permission has been granted to Yıldız's plane as a workaround to the barred private flights. Last year, Baghdad denied landing permission to a plane carrying Yıldız to Arbil, saying the plane had not obtained the necessary permits. Now, a similar possibility has emerged on the eve of the conference. According to reports, Iraqi and Turkish energy officials are scheduled to meet in Baghdad and Yıldız is scheduled to meet with Iraq's deputy prime minister for energy, Hussain al-Shahristani. Baghdad says any deal with KRG would harm sovereignty of Iraq Although Baghdad is concerned that Turkey's close ties with the KRG could threaten the territorial integrity of Iraq and could lead to the breakup of the country, Ankara is keen to walk a fine line between Baghdad and Arbil. While turning over a new leaf in its relations with Baghdad, in contrast to its former policy, Turkey is also trying to maintain economic relations with the KRG. Turkey has offered to mediate the oil dispute between Kurdish authorities and the Iraqi central government. Shahristani said on Thursday that any energy deal with Arbil would be “an encroachment on the sovereignty of Iraq.” Turkey's economic ties with the autonomous Kurdish region in northern Iraq have not only raised eyebrows in Baghdad but also Washington, which is concerned that bypassing the Iraqi central government could increase the already high tensions between the KRG and the Maliki government in Baghdad. These tensions would then pose a significant risk to the country's stability, in Washington's view. However, as a growing country, Turkey desperately needs energy, and the KRG appears to be one of the best options for meeting Turkey's energy needs. Turkey says Iraqi Kurdistan's resources will help diversify its energy supply and reduce its ballooning $60 billion annual energy bill. The US Department of State has reiterated its concerns over the plan for the export of oil from Iraqi Kurdistan to Turkey, saying that no energy deals should be implemented without the approval of the Iraqi central administration. “Our view has not changed. We don't support oil exports from any part of Iraq without approval of the Iraqi federal government. We continue to urge the federal government of Iraq and Kurdistan Regional Government to reach a constitutional solution, and that has consistently been our position,” said US Secretary of State spokeswoman Jen Psaki during a daily press briefing on Wednesday. The new oil pipeline is expected to link up with an existing pipeline from Kirkuk to Turkey's Mediterranean port of Ceyhan. http://www.todayszaman.com/news-332873-claims-of-energy-agreementswith-krg-deal-blow-to-ankara-baghdad-thaw.html Turkey to seek Baghdad's consent for Iraqi Kurdish oil: Energy Minister Yıldız Sevil Erkuş [email protected] Oil exports from anywhere in Iraq to Turkey need the central government's approval, both countries energy ministers’ agreed on Dec. 1 after a key bilateral meeting in Baghdad, which was aimed at diffusing a row over energy exports from Iraq's autonomous Kurdish region. Yıldız said Turkey would seek Baghdad's approval for the commercial export of oil from the autonomous Kurdistan region following the meeting with Iraqi Deputy Prime Minister for Energy Hussain al-Shahristani. "We agreed to win the Iraqi central government's consent for oil trade from the KRG to Turkey and to start a cooperation plan to serve the interests of all three parties," a joint declaration from both ministers said. Al-Shahristani also insisted that Baghdad expected to be consulted about any deal involving the parties. “We will discuss the mechanism,” he told a news conference, adding that he discussed the issues with Yıldız in a “fraternal and transparent” manner. It was Yıldız's first visit to Iraq since his plane was denied permission to land by Baghdad late last year when he tried to attend an annual energy conference in Arbil. He traveled to Baghdad after Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu convinced his Iraqi counterpart Hoshyar Zebari of the “benefit of face to face discussions.” Davutoğlu was keen to clarify if there were any misimpressions on the Iraqi side regarding the energy cooperation, a Turkish diplomat told the Hürriyet Daily News. He also told Zebari that Turkey wanted to “carry and implement these energy projects under a three-party framework,” the diplomat added. Yıldız will travel on to Arbil for this year’s edition of the same conference, which starts on Dec. 2. Pipeline could be extended to Basra During the same press conference on Dec. 1, Yıldız said the two sides had also discussed an existing plan to extend a pipeline to take crude oil from Iraq's southern Basra oil fields to Turkey. He had said in a statement earlier this month that such a line would relieve Iraq’s central government, adding capacity and volume for oil exports. Yıldız is expected to hold a meeting with the Kurdistan Regional Government (KRG) Natural Resources Minister Ashti Hawrami during the third, three-day Iraqi-Kurdistan Oil and Natural Gas Conference. Both parties are expected to discuss the details of multi-billion-dollar energy deals. The Turkish energy minister arrived in Arbil early on Dec. 2, where he reiterated that his talks in Baghdad were "positive." Last week, Turkey signed five trade contracts and one protocol for the exploration of the multi-billion-dollar hydrocarbon resources of northern Iraq, with Iraqi Kurdish Regional Government (KRG) Prime Minister Nechirvan Barzani. As part of the deal, the state-backed Turkish Energy Company (TEC), which Ankara set up to work in northern Iraq, has signed a contract to operate in 13 exploration blocks. In about half of those, it will team up with U.S. oil giant ExxonMobil. The move comes amid suggestions that a new pipeline, linked to the existing Kirkuk-Ceyhan line, could begin pumping oil exports from Iraqi Kurdistan as early as next month, infuriating Baghdad, which insists all energy sales should be made via the central government. However, Iraq retaliated by banning Turkish private jets from its airspace on Nov. 30. The Turkish Foreign Ministry responded with a statement that the deals had not been finalized and that it would seek Baghdad's cooperation. Al-Shahristani had warned on Nov. 28 that any energy deal with Arbil would be “an encroachment on the sovereignty of Iraq.” Baghdad says Kurdish efforts towards oil independence could lead to the breakup of Iraq, and the dispute has also raised concern in Washington. Autonomous since 1991, the KRG has often chafed against the central government and even threatened to secede, but still relies on Baghdad for a slice of the OPEC producer's $100-billion-plus budget. An additional Reuters story was used in this report. December/01/2013 http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-to-seek-baghdads-consent-for-iraqikurdish-oil-energy-ministeryildiz.aspx?pageID=238&nID=58850&NewsCatID=348 FACEBOOK ET TWITTER L'actualité instantanée sur Facebook et Twitter - 1 Vous n'êtes pas un pro des réseaux sociaux ? Le Collectif VAN répertorie sur cette page les infos postées ou relayées sur Twitter et Facebook par le Collectif VAN. http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73615 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Collectif VAN : APPEL AUX DONS Agenda - Collectif VAN : un acteur référent dans la lutte contre le négationnisme - Collectif VAN - www.collectifvan.org Depuis 2004, le Pôle Evènementiel du Collectif VAN a mis en œuvre ou suivi plus de 90 actions publiques à destination de la société civile. En 2013, le Collectif VAN a vécu un moment historique : à l’invitation de deux ONG turques, l’IHD [Association turque des droits de l’Homme] et DurDe, il a fait partie de la délégation d’associations antiracistes européennes (SOS Racisme, UEJF), dirigée par l’EGAM et l’UGAB, qui s’est rendue pour la première fois à Istanbul (Turquie) le 24 avril pour y commémorer le génocide arménien. Auparavant, en France, en lieu et place de la désormais célèbre “Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation“ qui se tient chaque mois d’avril devant Notre-Dame de Paris, le Collectif VAN avait organisé une soiréedébat-projection intitulée “Génocide arménien : un passé qui ne passe pas”, avec Maître Vincent Nioré pour modérateur. Elle s’est tenue le vendredi 5 avril au Ciné d’Issy (300 places) avec le soutien de la Mairie d’Issy-lesMoulineaux, en présence d’André Santini et de son équipe. Le programme a rencontré un vif succès : débat avec les journalistes Guillaume Perrier et Laure Marchand à l’occasion de la parution de leur livre “La Turquie et le fantôme arménien”; projection du film “Le Fils du marchand d’olives” de Mathieu Zetindjioglou, séance-dédicaces. Le Collectif VAN avait commencé l’année 2013 en étant, pour la troisième année consécutive, partenaire des Assises contre le négationnisme mises en place à l’ESG de Paris par Frédéric Encel: le thème en était « Médias et négationnisme ». Pour la première fois, la représentante du Collectif VAN a été invitée à s’exprimer à la tribune à propos du négationnisme du génocide arménien dans les médias et sur internet. Comme à l’accoutumée, le Collectif VAN a tenu un stand d’information pour accueillir le public. Le Collectif VAN a poursuivi en 2013 sa participation aux actions de ses partenaires, en particulier celles du Collectif Urgence Darfour, de l’EGAM (Roma Pride), de la Licra et d’Ibuka France. Par ailleurs, le Collectif VAN est régulièrement sollicité par les militants des droits de l’homme turcs et kurdes face à la répression d’Ankara et alerte les pouvoirs publics sur leur situation. Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse gratuitement 5 jours par semaine par mail et depuis 2006 sur le site www.collectifvan.org (très bien référencé sur Google Actualités) une revue de presse [Veille-Média] nationale et internationale, avec des articles et de nombreuses traductions sur les génocides, leur négation et les spoliations. Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN signale certains faits négationnistes en les listant dans un «Observatoire du négationnisme» en ligne sur son site et utilisé par diverses instances arméniennes pour sensibiliser les médias, les institutions et les cercles politiques. Pour animer son site internet, le Collectif VAN a choisi de fournir un travail rémunéré à de jeunes webmasters francophones d’Arménie, basées à Erevan. Les dons que reçoit le Collectif VAN contribuent ainsi à offrir un emploi stable à de jeunes Arméniennes formées aux thématiques qui nous concernent. Tout ceci ne pourrait exister sans l’aide de nos membres, de nos généreux sympathisants et de la subvention annuelle de la Ville d’Issy-les-Moulineaux. Merci pour votre soutien à une association indépendante de tout parti politique. En remerciant celles et ceux qui ont déjà devancé cet appel. Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 (0)1 77 62 70 77 Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Dons à envoyer par chèque bancaire à l'ordre de : Collectif VAN A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Par virement bancaire : IBAN : FR76 30003 03983 00037272255 38 Identifiant international de la banque (BIC) : SOGEFRPP tyle='font-size:12.0pt;font-family:"Verdana","sans-serif"'>Par virement bancaire : IBAN : FR76 30003 03983 00037272255 38 Identifiant international de la banque (BIC) : SOGEFRPP http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76760 Agenda - Projection : "V... comme Verneuil" Agenda - Projection : "V... comme Verneuil" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Projection "V... comme Verneuil" film documentaire d'Arto Pehlivanian (1h25min, 2010) avec un entretien exclusif d'Omar Sharif. La projection sera suivie d'une rencontre-débat avec le réalisateur. La projection aura lieu au Centre Culturel Alex Manoogian de l'UGAB, le vendredi 6 décembre à 20h30. Publié le 22 novembre 2013 Projection "V... comme Verneuil" film documentaire d'Arto Pehlivanian VENDREDI 6 DÉCEMBRE à 20h30 UGAB PARIS Projection "V... comme Verneuil" film documentaire d'Arto Pehlivanian (1h25min, 2010) avec un entretien exclusif d'Omar Sharif. Sélection officielle du Festival International du Film de Erevan Golden Apricot 2013 Section documentaire "Panorama Arménien". La projection sera suivie d'une rencontre-débat avec le réalisateur. Places limitées. Placement libre. Bar. Tarif unique : 8 € / Gratuit -15 ans. Achetez vos places en toute sécurité dès à présent en ligne : https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_sxclick&hosted_button_id=H5AQ3X33A8FRQ. Vos billets seront à votre disposition le jour même à l’accueil de l’UGAB à partir de 20h ! Rens. et réservations 06 07 15 35 28 / [email protected] . http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76979 Agenda - Paris : Concert pour les 25 ans du séisme en Arménie Agenda - Paris : Concert pour les 25 ans du séisme en Arménie Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le concert de commémoration, intitulé “Merci la France !... C’est l’Arménie qui se souvient”, aura lieu le 8 décembre à 17h00 à la Salle Gaveau. Publié le 21 novembre “Merci la France !... C’est l’Arménie qui se souvient” 25 ans après le tremblement de terre en Arménie le 8 décembre à 17h00 Le souvenir est le lieu d’une mystérieuse rencontre entre les vivants et les morts. Pour les uns, le temps qui s’écoule ; pour les autres, l’éternité. Le 7 décembre 1988, le nord-ouest de l’Arménie fut frappé d’un tremblement de terre meurtrier qui coûta la vie à 60 000 victimes, fit 20 000 blessés graves et laissa plus d’un demi million de sans-abri. Vingt-cinq ans après, les témoins et les survivants de la catastrophe se rappellent avec gratitude la vaillance des sauveteurs, le dévouement des secouristes et la longue chaîne de solidarité qui unit alors l’Arménie et la France. Les liens noués durant cette terrible épreuve sont toujours présents aujourd’hui. Mais comment évoquer la tragédie sans la raviver ? Sans profaner des douleurs ineffables ? La parole n’y suffit pas : il y faut la force de l’image et le charme de la musique. Né à Léninakan, l’une des villes les plus touchées, Mourad Amirkhanian avait douze ans au moment du séisme qui l’a privé de tous les siens. C’est en France, et grâce à l’art lyrique qu’il a trouvé la force de survivre. Pour cette commémoration, dont les films Lux aeterna et Terra emota nous rappellent la crue réalité, il a choisi d’unir aux chants les plus poignants de la tradition arménienne, avec ses amis artistes lyriques et musiciens, les absoutes et les prières de la liturgie latine, qui retentissent du fond des âges, renouvelés de siècle en siècle par l’art des compositeurs, qui tente d’apaiser les âmes dans ce monde et dans l’autre. Jean-Pierre Mahé Interprètes Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut Serge Avedikian, comédien, cinéaste Lévon Minassian, cinéaste Caroline Dumas, de l’Opéra de Paris Mourad Amirkhanian, baryton-basse Robert Stepanian, violon Dominique de Williencourt, violoncelle Ashot Khachatourian, piano Programme 1er Partie Monsieur Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut Lux Aeterna (1999) Réalisateurs et Scénariste : Serge Avédikian, Lévon Minassian Production déléguée : Nahora Films Genres : Documentaire Durée : 11 minutes Synopsis : Le 7 décembre 1988, à 11 h 41, un terrible séisme ravage toute une région en Arménie, dont la deuxième ville du pays, Léninakan, aujourd’hui Gyumri. Quelques heures après le choc, un jeune homme se met à filmer avec sa caméra Super 8, en pellicule noir et blanc. Basé sur ces images inédites, Lux Aeterna est un poème cinématographique sur l'indescriptible douleur des hommes... FAURÉ, Libera me, Requiem par M. Amirkhanian Monsieur Serge Avedikian - Acteur, réalisateur, metteur en scène FRANCK, Panis Angelicus par Mourad Amirkhanian FRANCK, Sonate en Do Majeur pour violon et piano 1. Allegretto ben moderato, 4.Allegretto poco mosso CACCINI, Ave Maria par Madame Caroline Dumas MASSENET, L'élégie par chant, violoncelle et piano BIZET, Air de Ralph dans La Jolie fille de Perth 2ème Partie Terra Emota (1999) Réalisateurs : Serge Avédikian, Lévon Minassian Production déléguée : Nahora Films Genre : Documentaire Durée : 10 minutes Synopsis : Dix ans après le tremblement de terre qui a détruit la ville de Léninakan en Arménie, le 7 décembre 1988, les réalisateurs de Lux Aeterna se rendent sur place pour filmer la ville et ses habitants. Ils y retrouveront une terre hantée par la douleur inhumaine… Makar Yekmalian, Prière - "Quand tu entreras au saint autel" ՄԱԿԱՐ ԵԿՄԱԼԵԱՆ, Յորժամ մտցես ի սուրբ խորանն Dominique de Williencourt, "Etchmiadzine et le Mont Ararat" opus 2 R.P. Komitas, Seigneur prends pitié ԿՈՄԻՏԱՍ Վրդապետ, Տէր ողորմեա Edouard BAGDASARYAN, Nocturne pour violon et piano POULENC, Les chemins de l'amour par Madame Caroline Dumas R.P. KOMITAS, Ախ, մարալ ջան - Ah, ma bien aimée Էրվում եմ - Je brûle R.P. KOMITAS, Կռունկ - Cigogne (chant d'exil) SPENDIARIAN, Այ վարդ - Ô rose Edouard ABRAHAMIAN, Հովվի երգը - Chant du berger Edouard ABRAHAMIAN, Ա ր ա ր ա տ - Ararat http://www.sallegaveau.com/la-saison/816/amirkhanian http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76932 Agenda - Expo-photo : "Gumri (Leninakan) : les temps du tremblement" Agenda - Expo-photo "Gumri (Leninakan) : les temps du tremblement" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le travail photographique et documentaire présenté dans cette exposition a été fait 25 ans après le séisme qui a ravagé la région nord de l’Arménie. Le 8 décembre à 12h, l'exposition fera suite à la messe commémorative en mémoire des victimes du séisme à la Cathédrale apostolique arménienne Saint JeanBaptiste, 15 rue Jean Goujon, 75008 Paris. Publié le 22 novembre 2013 Exposition de photographies "Gumri (Leninakan) : les temps du tremblement". DU DIMANCHE 8 AU DIMANCHE 15 DÉCEMBRE CATHÉDRALE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE PARIS Photos de Grégory Combes, Elsa Fabre, et habitants de Gumri. Le travail photographique et documentaire présenté dans cette exposition a été fait 25 ans après le séisme qui a ravagé la région nord de l’Arménie. A l’aide d’une approche participative originale, qu’ils ont appelé “dialogue photographique”, les deux photographes abordent avec les habitants la question du temps et de la reconstruction. Entrée libre. Exposition précédemment présentée à la Péniche Anako. Le 8 décembre à 12h, l'exposition fera suite à la messe commémorative en mémoire des victimes du séisme 25 ans après cette catastrophe. Rens. : 06 31 17 64 45 (Elsa) ou 06 86 52 17 94 (Grégory). http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76976 Agenda - Soirée : "25e anniversaire du mouvement du Karabagh" Agenda - Soirée : "25e anniversaire du mouvement du Karabagh" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CCAF SUD invite à la soirée dédiée au 25e anniversaire du Mouvement du Karabagh, organisée avec l’aimable contribution de la Ville de Marseille. La soirée aura lieu le lundi 9 décembre 2013. Publié le 22 novembre 2013 Soirée dédiée au 25e anniversaire du Mouvement du Karabagh LUNDI 9 DÉCEMBRE à 18h30 CCAF-SUD Avec l’aimable contribution de la Ville de Marseille. Après un mot d'accueil de Jacques Donabédian, président du CCAF-Sud, présentation de la situation actuelle de la République du Haut-Karabagh par son représentant en France Hovhannès Guevorkian et projection du nouveau film d'Artak Hérikian "Notre Artsakh" (53 min, ss-titre en français). Echange avec les parlementaires et membres du cercle d’amitié France-Karabagh présents. Entrée libre. http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76978 Agenda - Concert : "Rêves et Réalités d'Arménie" Agenda - Concert : "Rêves et Réalités d'Arménie" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Violoniste virtuose, Sergey Khachatryan forme un duo fraternel avec sa sœur aînée Lusine pour nous offrir les grands classiques arméniens de la fin du XIXe et du XXe siècle. Le concert aura lieu au Théâtre National de Marseille, le mardi 10 décembre 2013. Publié le 22 novembre 2013 Concert "Rêves et Réalités d'Arménie" par Sergey Khachatryan (violon) et Lusiné Khachatryan (piano) en partenariat avec Marseille Concerts MARDI 10 DECEMBRE à 20h00 THÉÂTRE NATIONAL DE MARSEILLE Programme : E. Ysaye (1858-1931) : Sonate n°2 pour violon seul, Komitas (1869-1935) : 7 danses pour piano seul, C. Debussy (1862-1918) : Sonate pour violon et piano, Komitas (1869-1935) : «The Crane», «The Apricot Tree» pour violon et piano, A. Babadjanian (1921-1983) : Sonate pour violon et piano. Violoniste virtuose, Sergey Khachatryan forme un duo fraternel avec sa sœur aînée Lusine pour nous offrir les grands classiques arméniens de la fin du XIXe et du XXe siècle. Sergey Khachatryan jouera sur le violon avec lequel Ysaÿe a créé sa sonate. Tarif : de 6 à 24€. Rens. et réservations : 04 91 54 70 54 (Théâtre de la Criée). Infos : http://www.theatre-lacriee.com http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76977 Agenda - 14 décembre : projection du film "Bolis" Agenda - 14 décembre : projection du film "Bolis" - Collectif VAN www.collectifvan.org - L’UGAB Lyon a le plaisir de vous convier à la soirée cinéma-débat autour du film Bolis en présence de son réalisateur Eric Nazarian et de ses acteurs Jacky Nercessian et Serra Yılmaz. Samedi 14 décembre 2013, de 19h30 à 23h00. Publié le 19 novembre 2013 Soirée cinéma-débat : Projection du film Bolis - le 14/12/2013 à 19h30 Bolis… la ville d’où le grand-père d’Armenak Mouradian, le musicien d’oud arménien, a dû fuir à la pointe de l’épée en 1915… Armenak y retourne pour la première fois à l’occasion d’un évènement musical important. La décision de rechercher le vieux magasin d’instruments de musique de son grand-père lui arrive naturellement. Il ne possède qu’une vielle photo et un nom de rue… Le film Bolis met au jour l’histoire tragique d’une nation à travers de la brève rencontre entre un musicien arménien de la diaspora et une veuve turque. A partir d’une histoire simple, il nous rappelle la présence d’un passé enterré qui doit être discuté ouvertement par les héritiers des deux côtés. ★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★ Au programme : 19h30-21h30 : Projection du film et débat 21h30-23h00 : Rencontre avec les invités autour d’un buffet arménien Réservations obligatoires avant le 07 décembre: -par mail: [email protected] Places limitées – Placement libre Tarifs: -Etudiant/Cotisant : 15 € -Adulte : 20 € Adresse: Centre Culturel Alex Manoogian 12 Rue Emile Zola, Lyon 2eme (Metro Bellecour) https://www.facebook.com/events/368569749954809/?fref=ts http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76892 Agenda - Débat : "La Turquie : atouts et faiblesses d'une puissance émergente" Agenda - Débat : "La Turquie : atouts et faiblesses d'une puissance émergente" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Débat à l'occasion de la publication de La Turquie, d'une révolution à l'autreaux éditions Fayard (coll. Pluriel), sous la direction de Ali Kazancigil, Faruk Bilici, et Deniz Akagül. Mercredi 18 décembre, 17h00. Publié le 2 décembre 2013 Mercredi 18 décembre, 17h00 La Turquie : atouts et faiblesses d'une puissance émergente Entre démocratie et autoritarisme : la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan Hamit Bozarslan, EHESS Croissance économique et transformations sociales Deniz Akagül, Université Lille 1 Une diplomatie plus autonome et ses limites Ali Kazancigil, co-directeur de la revue Anatoli : de l'Adriatique à la Caspienne Discutante : Riva Kastoryano, CNRS/CERI-Sciences Po Ouverture : Christian Lequesne, directeur du CERI Responsable scientifique : Ali Kazancigil, co-directeur de la revue Anatoli : de l'Adriatique à la Caspienne CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences INSCRIPTION OBLIGATOIRE http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=77159 Agenda - Paris : Exposition du photographe arménien Yousuf Karsh Agenda - Paris : Exposition du photographe arménien Yousuf Karsh Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Exposition au Centre Culturel Mona Bismarck, de photographies de Yousuf Karsh, né à Mardin en Turquie, artiste canadien d'origine arménienne. En 1922,la famille Karsh avait émigré en Syrie afin d'échapper aux suites du génocide arménien de 1915, puis, en 1924, un des leurs, le jeune Yousuf, ira rejoindre au Canada son oncle Georges Nakash, photographe portraitiste renommé de Sherbrooke (Québec). Yousuf Karsh (19082002) a participé à plus de 15 000 séances photo et produit plus de 150 000 négatifs, parmi lesquels figurent les portraits les plus enthousiasmants de multiples personnalités du monde culturel, politique et intellectuel, dont Ernest Hemingway, François Mauriac, Grace Kelly, John F. Kennedy, Christian Dior et Man Ray. Publié le 22 novembre 2013 Armenoscope DU MERCREDI 16 OCTOBRE 2013 AU DIMANCHE 26 JANVIER 2014 du mercredi au dimanche 11h-18h, fermé les jour fériés MONA BISMARK AMERICAN CENTER "Icônes du XXe Siècle" http://monabismarck.org/programmes/exposition?lang=fr#current-fr L’exposition réunit plus de soixante des portraits les plus saisissants du photographe, portraits de personnes célèbres et de personnages officiels, juxtaposant par exemple, Frank Lloyd Wright avec Le Corbusier ou Charles de Gaulle avec Dwight Eisenhower. Des photographies originales sont ainsi présentées à côté d’archives issues des couvertures que Karsh réalisa pour Life et Paris Match, témoignant ainsi de la transformation de ses portraits intimistes en icônes publiques. La remarquable carrière artistique de Karsh n’a eu d’égale que les vies extraordinaires de ceux qu’il a photographiés. L’exposition Karsh célèbre l’exceptionnelle contribution de cet artiste à l’élaboration de la mémoire personnelle et historique du vingtième siècle. Adultes: 7€, réduit: 5€, gratuit pour les - de 12 ans. Rens. : 01 47 23 38 88. Infos : http://monabismarck.org Mona Bismarck American Center for art & culture, 34 avenue de New York, 75116 Paris (M° Alma-Marceau, Iéna, Trocadéro) http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76973 Agenda - Expo : "Le livre arménien : une culture en diaspora" Agenda - Expo : "Le livre arménien : une culture en diaspora" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Exposition : "Le livre arménien de la renaissance aux lumières : une culture en diaspora" organisée par la Bibliothèque Mazarine, à l’occasion des 500 ans de la naissance de l’imprimerie arménienne. L'exposition aura lieu jusqu'au 7 février 2014 mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h, au Centre National de la Mémoire Arménienne. Publié le 22 novembre 2013 Armenoscope Exposition : "Le livre arménien de la renaissance aux lumières : une culture en diaspora" JUSQU'AU 7 FÉVRIER 2014 mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h L'exposition organisée par la Bibliothèque Mazarine, à l’occasion des 500 ans de la naissance de l’imprimerie arménienne. Caractérisée par une brillante production manuscrite dont les premiers témoins datent du VIe siècle, la culture arménienne adopte les techniques typographiques au début du XVIe siècle. Le premier livre imprimé en arménien paraît à Venise en 1512 ; il est l’oeuvre d’un personnage encore énigmatique, Yakob (Jacques), surnommé « le pécheur », et qui publie en tout et pour tout cinq livres avant de disparaître sans laisser de trace. À l’occasion du 5e centenaire de la naissance de l’imprimerie arménienne, la Bibliothèque Mazarine, associée à la BULAC, expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques ou savantes de l’Ancien Régime. L’exposition rend compte de la géographie à la fois large et éclatée de l’imprimerie arménienne des premiers siècles (Venise, Rome, Constantinople, Amsterdam, Marseille, Madras…), et des conditions souvent difficiles dans lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne, qu’ils fussent imprimeurs, éditeurs, mécènes, graveurs ou relieurs. Une attention particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition ancienne (grammaire et alphabets, textes sacrés, histoire), à ses particularités ornementales (lettrines en formes d’oiseaux, illustration combinant emprunts aux artistes européens et iconographie traditionnelle), aux reliures. Au coeur des rivalités entre l’Église arménienne et Rome, expression des rapports ambigus entre langue classique et langue vernaculaire, vecteur identitaire d’une nation sans État dont les membres sillonnent le monde entier, le livre arménien apporte un éclairage fascinant sur les échanges intellectuels et techniques, politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux Lumières. Commissariat et catalogue : Mikaël Nichanian, ancien élève de l’école normale supérieure, conservateur à la Bibliothèque Nationale de France. Yann Sordet, archiviste paléographe, directeur de la Bibliothèque Mazarine. CNMA, 32 rue du 24 Avril 1915, 69150 Décines Rens. : 04 72 05 13 13. Infos : http://www.cnma.fr http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76974 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0