Imprescriptible.fr : The red rugs of Tarsus

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
98 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Lundi 02 décembre 2013
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur les
thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne,
Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de
lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans
notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,
certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que
dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la
recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez
le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.
Turquie : une audience du procès-fleuve de Silivri
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Alors que Deniz Zarakolu, Ayse
Berktay et Dursun Yildiz, tous trois proches de l'éditeur turc Ragip Zarakolu, ont
entamé leur troisième année de détention préventive, une énième audience de
leur procès s'est tenue dans l'immense tribunal-prison de Silivri. Elle s'est
achevée le vendredi 22 novembre 2013 mais les trois collaborateurs de la
maison d'édition Belge ne font pas partie des 8 prisonniers remis en libération
conditionnelle. L'historien français, spécialiste de la Turquie, Etienne Copeaux,
qui avait fait le déplacement à cette occasion, livre sur son Blog un instantané
saisissant de ce procès ubuesque. Le Collectif VAN vous propose cet article
d'Etienne Copeaux publié sur son blog susam-sokak.fr le 28 novembre 2013.
Le génocide arménien dans la presse au Royaume-Uni
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Entretien réalisé le 16 octobre 2013
avec Katia Peltekian, sur son ouvrage monumental, en deux volumes, qui vient
de paraître, The Times of the Armenian Genocide: Reports in the British Press
(1914-1923)". Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction de Georges Festa
d'un article en anglais publié sur le site Keghart.com, mise en ligne sur le site
Armenian Trends - Mes Arménies le 8 novembre 2013.
Presse arménienne : Revue du 28 novembre 2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Conseil municipal de Highland en
Californie a reconnu l’indépendance du HK/ Après Fresno, c’est la deuxième ville
américaine qui a reconnu l’indépendance du Haut Karabakh, écrit Haykakan
Jamanak. Le Conseil municipal de Highland a par ailleurs adopté une déclaration
sur le jumelage des villes de Berdzor au HK et de Hayland aux Etats-Unis". Le
Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie le 28 novembre 2013.
Le Collectif VAN a marché contre le racisme
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Presque trente ans après la Marche
pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de
personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes
associations antiracistes et des syndicats. Cette marche a été décidée en
réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice, Christiane Taubira,
au début du mois et à la montée du racisme observée, selon les organisations,
ces derniers mois et ces dernières années." Le Collectif VAN était présent à la
manifestation parisienne du 30 novembre 2013, aux côtés de ses partenaires de
SOS Racisme, du Collectif Urgence Darfour, de la Licra, de Mémorial 98, etc.
Notre association de lutte contre le négationnisme tenait à manifester son
engagement dans la lutte contre le racisme.
Collectif VAN : l'éphéméride du 2 décembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif
VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements
survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont
spécifiées sous chaque entrée). "2 décembre 1920 -- Signature du traité
d'Alexandropol entre l'Arménie et la Turquie : selon ce traité les Arméniens
renoncent au traité de Sèvres et reconnaissent les frontières fixées à BrestLitovsk. En novembre, les Turcs occupent Alexandropol et les Arméniens doivent
accepter un armistice qui conduit le 2 décembre à un traité qui annule celui de
Sèvres. Simultanément, les Soviétiques sont entrés en Arménie, ils ont imposé
la participation de leurs représentants au gouvernement et, le 2 décembre
également, l'Arménie est devenue République soviétique."
« On ne peut se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », assure le
pape François
Gregorios III, patriarche des grecs-catholiques accompagné de plus de 15
membres de son synode et de près de 500 pèlerins laïcs, a apporté samedi au
pape François le « salut filial et dévoué » de son Église, dont il a dit qu'elle est «
fière d'être en pleine communion avec le Siège de Pierre (...) malgré les
persécutions qui ont fait de nous, pendant des décennies, une Église des
catacombes ».
L'annulation de la dette du Soudan, un sinistre cadeau
Le 24 octobre 2013, devant l'Assemblée Nationale, Benoit Hamon a annoncé
que le Soudan pourrait bénéficier d'une annulation de sa dette qui devrait
atteindre sur plusieurs années 2,2 milliards d'euros.
Violence à l’égard des femmes : un nouveau discours vis-à-vis des
médias ?
Le 25 novembre, la Turquie célébrait la Journée internationale pour l’élimination
de la violence à l’égard des femmes. Le soir, plus d’un millier de femmes se sont
réunies, sous l’initiative de la Plateforme des femmes (Kadın Platformu), sur la
place du lycée Galatasaray à Istanbul pour rappeler le bilan terrifiant de la
violence faite aux femmes et pour protester contre la complicité de l’Etat.
Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme
Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3
décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en
régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats.
Centrafrique : après les massacres, les chrétiens effrayés attendent les
renforts français
La France se prépare à une intervention militaire en République Centrafricaine
en plein chaos. Une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU est attendue
dans les prochains jours. Dans la partie nord du pays, la région de Bossangoa
est à feu et à sang depuis que les rebelles ont pris le pouvoir en mars. A 400
kilomètres au nord de la capitale Bangui, 40 000 chrétiens ont trouvé refuge
dans cette localité isolée de Centrafrique.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Une entente a été assurée
sur des contrats commerciaux dans le domaine de l’énergie avec
l’administration provinciale du Nord de l’Irak, mais le processus n’a pas été
achevé, a annoncé le ministère des Affaires étrangères".
Djotodia dément que la Centrafrique soit au bord d'un génocide
Le président centrafricain par intérim Michel Djotodia a démenti samedi que son
pays se trouve au bord d'un génocide et d'une guerre civile entre communautés
religieuses. Le pays, peuplé de 4,6 millions d'habitants, a sombré dans le chaos
depuis que Michel Djotodia, à la tête des rebelles de la Séléka, s'est emparé de
la capitale Bangui en mars, chassant du pouvoir le président François Bozizé.
Plusieurs morts dans un raid au Darfour
La mission conjointe Union africaine-ONU au Darfour (Minuad) a fait état samedi
de plusieurs morts dans un raid dans cette région de l'ouest du Soudan en proie
à des troubles sanglants. «La Minuad a été informée par des sources locales que
plusieurs personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne alors qu'elles se
rendaient de Tabit à Shangil Tobaya», a déclaré un responsable de
l'organisation sous le couvert de l'anonymat.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de
Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou
d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires
étrangères Ahmet Davutoğlu s’est entretenu avec le secrétaire d’Etat américain
John Kerry sur l’appel de ce dernier hier soir".
En Turquie, M. Erdogan face à l’ire de ses alliés islamistes
Le meilleur allié du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est-il devenu
son pire ennemi ? La question est posée alors que la puissante confrérie
religieuse de l'imam Fethullah Gülen, soutien sans faille du chef du Parti de la
justice et du développement (AKP) depuis dix ans, est devenue il y a quelques
mois l'une des voix les plus critiques en Turquie.
L’Arménie espère des liens « plus simples et plus réalistes » avec l’UE
L’Arménie considère le sommet du Partenariat oriental de l’Union européenne à
Vilnius comme une étape importante dans le développement de ses relations
avec le bloc des 28 nations “ sur des fondations plus rationnelles et réalistes “, a
déclaré Serge Sarkissian.
L'Azerbaïdjan en quête de plus de coopération militaire avec la Turquie
Le groupe de Dialogue militaire Azerbaïdjan - Turquie tiendra une réunion à
Bakou du 18 au 20 décembre, a annoncé samedi le ministère azerbaïdjanais de
la Défense dans une déclaration. La réunion traitera de la coopération entre les
deux pays, indique la déclaration.
L’Azerbaïdjan a tenté de saboter le cours du Phonéthon 2013 en
perturbant le réseau internet en Arménie
Les hackers Azéris auraient tenté de saboter le Phonéthon 2013 du Fonds
Arménien Hayastan. Selon NewsBook.am affirmé que vers 12 heures le 28
novembre, des hackers Azéris auraient réussi à ralentir et perturber le réseau
internet entrant en Arménie. Les internautes d’Arménie auraient remarqué que
durant la journée du 28 novembre les liaisons internet étaient fortement
perturbées.
La Turquie détient 1080 migrants clandestins
La police turque a arrêté 1080 migrants clandestins lors de onze opérations
simultanées contre des réseaux de traite des êtres humains sur ses côtes
occidentales vendredi. La police a saisi neuf bateaux et trois bus utilisés pour
transporter les migrants durant des opérations dirigées par les forces de
gendarmerie de la province d'Istanbul en coordination avec la Garde côtière et
le service de renseignement national, a rapporté l'agence de presse locale
Dogan.
Arménie et UE définissent un agenda de coopération
Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et la haute
représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique
de sécurité Catherine Ashton ont échangé vendredi des lettres définissant
l'agenda de la coopération entre l'Arménie et l'UE, selon un communiqué de la
diplomatie arménienne.
Soudan: polémique autour d'un bombardement au Nord-Darfour
L'armée soudanaise a-t-elle bombardé des civils au Nord-Darfour dans la région
d'el-Fasher ? C'est ce que rapportent des médias locaux. La mission de l'Union
africaine et de l'ONU au Soudan, la Minuad, dit enquêter sur ces allégations.
L’Union européenne salue la récente rencontre entre les présidents de
l’Arménie et de l’Azerbaïdjan
L’Union européenne a affirmé dans un communiqué lors du sommet de Vilnius
(Lituanie) dédiée au Partenariat oriental avec les six pays de l’ex-Union
soviétique, sa satisfaction sur la récente encontre à Vienne (Autriche) entre les
présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Une rencontre qui s’est déroulée en
présence des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE.
Trente ans après, nouvelle marche contre le racisme
Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3
décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en
régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats.
La Turquie expulse 1 100 citoyens européens liés à al-Qaïda en action
en Syrie
La Turquie a expulsé vers leurs pays d'origine 1 100 citoyens européens qui
sont venus en Turquie pour rejoindre des groupes d'al-Qaïda en action en Syrie,
a rapporté dimanche le quotidien Haberturk.
La Turquie informera l'Irak de sa coopération en matière d'énergie avec
les Kurdes irakiens
Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz doit s'entretenir, dimanche à Bagdad,
avec des responsables irakiens chargés du dossier énergétique en vue
d'informer le gouvernement irakien d'un ensemble d'accords en matière
d'énergie conclu entre Ankara et la région autonome dans le nord de l'Irak,
accords jugés illégaux par le gouvernement central irakien.
INFO COLLECTIF VAN
Le Collectif VAN a marché contre le racisme
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Presque trente ans après la
Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des
milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à
l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Cette
marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre
de la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du
racisme observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces
dernières années." Le Collectif VAN était présent à la manifestation
parisienne du 30 novembre 2013, aux côtés de ses partenaires de SOS
Racisme, du Collectif Urgence Darfour, de la Licra, de Mémorial 98, etc.
Notre association de lutte contre le négationnisme tenait à manifester
son engagement dans la lutte contre le racisme.
Visionner la vidéo du JT de 20h sur France2 le samedi 30 novembre
2013 :
http://www.francetvinfo.fr/manifestation-contre-le-racisme-harlem-desir-entete-de-cortege_471630.html
Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme
Reuters
samedi 30 novembre 2013 17h14
PARIS (Reuters) - Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le
racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à
Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des
syndicats.
Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de
la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme
observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années.
Des jeunes socialistes, rejoints par les mouvements de jeunesse de partis de
gauche et du centre, ont appelé pour leur part à une Marche des Républicains le
8 décembre à Paris, mais les associations "historiques" tenaient à s'en
démarquer.
Outre la marche parisienne, des rassemblements ont eu lieu simultanément
dans une centaine de villes de province et dans les départements et territoires
d'outre-mer.
Le défilé parisien est parti en début d'après-midi de la place de la République
pour rejoindre celle de la Bastille.
"Marchons contre le racisme avant que le racisme ne nous marche dessus",
proclamait l'affiche officielle. Dans le cortège, ou pouvait voir des petites mains
jaunes de SOS Racisme et de nombreux badges "On est tous des Taubira,
contre le racisme".
SOS Racisme, la Ligue des droits de l'homme, le Mrap, La Licra, France terre
d'asile, la CGT, la CFDT, l'Unsa, la FSU et plus de 35 associations ont dénoncé
l'installation en France d'"un climat nauséabond".
Ils rappellent les déclarations racistes dont Christiane Taubira a été la cible de la
part d'une responsable du Front national et les invectives d'enfants la traitant de
"guenon", une comparaison reprise en première page de l'hebdomadaire
d'extrême droite Minute.
Lire la dépêche Reuters en entier sur :
Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77153
Voir les photos dans notre photothèque :
Marche contre le racisme : les photos
http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=352
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE9AT01G20131130
Turquie : une audience du procès-fleuve de Silivri
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Alors que Deniz Zarakolu,
Ayse Berktay et Dursun Yildiz, tous trois proches de l'éditeur turc Ragip
Zarakolu, ont entamé leur troisième année de détention préventive, une
énième audience de leur procès s'est tenue dans l'immense tribunalprison de Silivri. Elle s'est achevée le vendredi 22 novembre 2013 mais
les trois collaborateurs de la maison d'édition Belge ne font pas partie
des 8 prisonniers remis en libération conditionnelle. L'historien français,
spécialiste de la Turquie, Etienne Copeaux, qui avait fait le déplacement
à cette occasion, livre sur son Blog un instantané saisissant de ce
procès ubuesque. Le Collectif VAN vous propose cet article d'Etienne
Copeaux publié sur son blog susam-sokak.fr le 28 novembre 2013.
susam-sokak.fr
Un jour à Silivri. L'audience du 22 novembre 2013
[Dernières correction : 30 novembre 2013, 14]
J'ai pu me rendre à Silivri le vendredi 22 novembre, en compagnie de l'écrivain
et éditeur Erol Özkoray, de Sevil Turan, porte-parole du parti des Verts (Yeşiller
ve Sol Gelecek Partisi) et de Sennur Baybuga, avocate de Deniz et Ragıp
Zarakolu, pour me rendre compte par moi-même du caractère parfaitement
décalé du « show » d'Erdogan à Diyarbakır le samedi précédent.
J'ai déjà parlé de cette « cité judiciaire » de Silivri, de son immense centrale de
détention qui s'étend presque jusqu'à l'horizon. La salle d'audience, naguère
incluse dans l'enceinte de la prison, est depuis peu à l'extérieur, face à l'entrée.
De la sorte, les contrôles sont plutôt légers, opérés par des gendarmes
bonasses.
Il y a les accusés connus, comme les Zarakolu, Ayse Berktay, Büsra Ersanlı ou
des « têtes » du BDP. Mais assister à une audience permet aussi de voir les
autres : de simples membres du BDP, des cadres locaux du parti, des
journalistes d'organes kurdes du sud-est, qui ne sont pas des vedettes de la
profession ; des employés d'imprimeries et d'agences de presse, des étudiants ;
beaucoup viennent de milieux populaires, et leur arrestation a pu mettre leur
entourage dans une situation matérielle difficile. Parmi les personnes massées
dans l'espace réservé au public, une très grande majorité de gens visiblement
modestes, des femmes portant le châle de tête traditionnel et le beau gilet
crocheté, dd'autres aussi portant le foulard dit « islamique » ; il y a certes des
jeunes hommes portant la barbe « de gauche » et qui ont une allure de
militants. Mais il s'agit d'un groupe humain disparate : ce sont surtout des gens
modestes dont le point commun est d'être kurdes. J'ai vu un vieil homme à
l'allure de cheikh, la tête entourée d'un turban blanc ; un autre était venu dans
sa tenue de fête, belle ceinture de flanelle, chalvar blanc impeccablement
repassé et casquette neuve comme on en portait dans les campagnes dans les
années cinquante. Souvent, ils sont venus en famille, avec des enfants en bas
âge. Une jeune mère a couché son petit garçon sur un siège de la salle
d'audience, il dort sous une couverture ; aucun gendarme ne proteste. Je me
demande quel souvenir auront ces enfants de cet épisode de leur vie. Pour
certains, c'est l'occasion d'apercevoir furtivement leur père, ou leur mère, sur
les bancs des accusés.
Ceux-ci tournent le dos au public, mais personne ne les empêche de se
retourner et de faire signe à leurs proches. Apparemment, ils peuvent sortir de
la salle d'audience comme ils veulent, par une volée de marches qui descendent
en sous-sol, et, durant la descente des marches, ils sont face à leurs familles et,
ainsi un peu rapprochés, échangent rapidement quelques paroles, des gestes
amicaux.
Lors des levées de séances, personne ne veut sortir... c'est un brouhaha
d'interpellations, de demandes. Les accusés se regroupent sur l'escalier comme
sur une tribune, le public est debout, se presse à la limite de ses rangs. On
s'interpelle : « Tu vas bien ? » « Embrasse la grand-mère ! » « Ayse, tu as reçu
mon bouquin ? » « Passe le bonjour à Mehmet ! ». Les visages ne sont pas
tristes, il y a beaucoup de joie au contraire, de rires. Un jeune accusé, ayant
repéré le vieux au turban, dépose respectueusement un baiser sur le dos de sa
propre main, et l'applique à son front, imitant le baiser traditionnel qu'on fait
aux ainés. Les gendarmes, de très jeunes gens, disposés entre le public et les
accusés, n'interviennent pas. Ce brouhaha dure de longues minutes et il est
évident que, pour beaucoup, ce sont les instants les plus importants de
l'audience – hormis l'instant du verdict.
*******************
Après une pause, la suite du procès a été renvoyée au 10 décembre. Huit
détenus ont bénéficié de la liberté conditionnelle, avec interdiction de quitter le
territoire, ce qui porte à 83 le nombre d'accusés maintenus en détention. Tous
les libérés sont membres du BDP : Abdulmecit Yılmaz, Ahmet Sagınç, Hikmet
Kaymaz, Talip Mikailogulları, Ihsan Yiles, Übeyit Kutum, Galip Atıs, Erdal
Özmaskan.
Ayse Berktay et Deniz Zarakolu, malheureusement, resteront en prison.
Il n'y a pas de jury populaire dans le système judiciaire turc. Les avocats
plaident en face de trois juges (dont le président, dont l'avis est connu) et du
procureur. Il s'agit de convaincre les deux autres juges et la tâche est difficile et
ingrate. Les juges, comme me le rappelle Erol Özkoray, sont imprégnés de la
notion d'Etat, d'un Etat au-dessus de tout, indépendant des gouvernements. Ils
s'arcboutent à cette idée qu'ils ont de défendre le noyau dur de l'existence de la
Turquie, un Etat permanent dans son essence et sa durée.
*************
Les méthodes d'instruction sont basées non sur la recherche de preuves
établissant des crimes ou des délits, mais sur la constitution, à partir d'éléments
infimes de la vie quotidienne, d'un faisceau d'observations rapportées par les
services de renseignements qui permettent aux juges d'établir une suspicion,
non d'avoir commis un acte délictueux ou criminel, mais d'être susceptible
d'avoir l'intention d'aider à la réalisation de tels actes. C'est le délit d'opinion. Le
rôle central du renseignement (intelligence) dans ce processus a donné son nom
à la doctrine sur laquelle est basée la politique anti-terroriste, non seulement en
Turquie, mais dans le monde entier, particulièrement depuis le 11 septembre
2001 : l'intelligence-led policing.
La Turquie n'est donc pas un quelconque Etat despotique arriéré, c'est un pays
bien en avance sur nous...
Rappel:
Le "Collectif Van" a mis en place un blog en français dédié au combat pour les
intellectuels emprisonnés :
http://comitesoutiencollectifvan.blogspot.fr/
Lire l'article en entier sur susam-sokak le blog d'Etienne Copeaux
http://www.susam-sokak.fr/article-un-jour-a-silivri-l-audience-du-22novembre-2013-121337458.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77125
Le génocide arménien dans la presse au Royaume-Uni
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite
à lire la traduction de Georges Festa d'un article en anglais publié sur le
site Keghart.com, mise en ligne sur le site Armenian Trends - Mes
Arménies le 8 novembre 2013.
Armenian Trends - Mes Arménies
vendredi 8 novembre 2013
Le génocide arménien dans la presse au Royaume-Uni
Entretien avec Katia Peltekian
Keghart.com - 16.10.2013
[Entretien réalisé le 16 octobre 2013 avec Katia Peltekian, sur son ouvrage
monumental, en deux volumes, qui vient de paraître, The Times of the
Armenian Genocide: Reports in the British Press (1914-1923).]
- Keghart : As-tu entrepris ce projet à tes frais ou as-tu reçu un soutien
financier de la part de sources arméniennes ou non arméniennes ?
- Katia Peltekian : Je n'ai reçu, et je n'ai d'ailleurs jamais sollicité, aucun
soutien financier en provenance de sources arméniennes ou non. Tout le projet,
de A à Z - y compris déplacements, lectures, dépouillement, photocopies,
traitement de texte, conception et édition - a été réalisé à mes frais. La seule
chose que je n'ai pas faite c'est la couverture. Elle a été conçue par mon frère,
homme d'affaires de formation.
En 2000, j'ai publié ma première compilation de reportages dans la presse,
intitulée Heralding of the Armenian Genocide: Reports in the Halifax Herald
(1894-1922). J'ai adressé des propositions avec des exemplaires de l'ouvrage à
quelques organisations et institutions arméniennes en Amérique du Nord, sans
avoir de nouvelles de leur part, quatre ans durant. Mon père décida alors de
financer l'édition. Nous avons distribué des exemplaires gratuits à des
parlementaires canadiens, des bibliothèques (municipales et universitaires),
ainsi qu'à quelques organisations arméniennes en Amérique du Nord, en
Arménie et au Liban.
Suite à cette expérience, j'ai décidé de travailler à titre personnel, pour ne plus
perdre un temps précieux. Après tout, je ne suis ni une chercheuse, ni une
spécialiste en histoire. Je suis simplement quelqu'un qui adore lire des livres et
des journaux.
- Keghart : As-tu mené tes recherches à Londres, ailleurs, ou sur internet, par
exemple ?
- Katia Peltekian : Après la parution de ma compilation du Halifax Herald, les
retours émanant de mes amis étaient encourageants. J'occupe mes loisirs à lire
des journaux en plusieurs langues; peu importe que ces journaux soient anciens
ou récents. En travaillant à ma compilation du Halifax Herald, j'ai remarqué que
de nombreuses sources utilisées provenaient de journaux et d'agences
d'information anglaises; j'ai alors pensé à rassembler des articles de la presse
anglaise. La plupart des chercheurs sur le génocide se focalisent apparemment
sur les réactions américaines aux massacres contemporains, et peu de choses
sont faites sur les réactions en Grande-Bretagne. J'ai donc entamé en 2001 un
second voyage pour compiler tout ce que je pouvais à partir du Times (Londres),
qui est facilement accessible au Liban (à la bibliothèque de l'Université
Américaine de Beyrouth, où j'enseignais) et à la Reference Library, au centre de
Toronto, où je passais mes étés. Peu après, on m'a conseillé d'inclure d'autres
journaux anglais susceptibles de combler des manques. J'ai alors commencé à
me rendre à Londres pour travailler aux archives des périodiques de la British
Library, au nord de Londres (à Collindale). Après de nombreuses recherches, j'ai
opté pour The Manchester Guardian [devenu aujourd'hui, plus simplement, The
Guardian], car il incluait des informations complémentaires sur les réactions
anglaises aux massacres, peut-être parce que Manchester comptait alors une
importante communauté arménienne. Même si j'ai effectué six voyages à
Londres dans ce but, ma collection du Guardian n'est pas aussi exhaustive que
celle du Times.
Ma collection ne représente qu'une faible partie de ce que la presse anglaise
propose. Je suis sûre qu'il existe bien d'autres journaux avec certains détails ici
et là, mais cela exigerait un grand nombre de gens travaillant à une entreprise
d'une telle dimension.
Je tiens à souligner que l'index en ligne du Times localise beaucoup moins
d'articles que la recension manuelle que j'ai effectuée. J'ai lu le Times de 1875 à
1923 (moins quelques années), page après page, sur microfilm, et recopié tout
ce que je pouvais trouver. Bien que mes volumes pour la période 1914-1923
n'incluent qu'un millier de références, j'en ai aussi collecté plus de 2 500 autres,
provenant du Times pour les années 1875-1905 (il me reste à lire les quelques
années restantes).
- Keghart : Quelles ont été les défis majeurs liés au fait de compiler et combien
de temps t'a-t-il fallu pour rassembler les matériaux pour ces deux volumes ?
- Katia Peltekian : Je ne m'attendais pas à une tâche aussi prenante. Même si
j'ai commencé par les massacres hamidiens des années 1890, il était fait sans
cesse mention de massacres "antérieurs" et, naturellement, des motifs du traité
de Berlin de 1878. J'ai donc jugé nécessaire de remonter aussi loin que je
pouvais. Et plus je remontais en arrière, plus je trouvais des matériaux.
Comme ce n'est qu'un loisir, pour me distraire, en fait, par rapport à
l'enseignement, aucune date butoir ne me mettait la pression. Chaque été,
depuis 2001, à Toronto, je passe mes journées à la bibliothèque, à lire, à
collecter, puis à ramener à Beyrouth deux bagages bourrés d'articles. Ce livre
en deux volumes, 1 035 pages au format A4, est le résultat de 12 années de
travail.
- Keghart : T'es-tu servie de tout ce que tu as découvert ou bien certains
matériaux n'ont-ils pas été utilisés pour cause de redondance ou autres motifs ?
Tes volumes incluent-ils des illustrations ?
- Katia Peltekian : J'ai utilisé chaque article que j'ai trouvé, en rapport avec
les massacres, les persécutions, les déportations et la survie des Arméniens.
Certains sont très courts, à peine quelques lignes, et d'autres très longs,
remplissant toute une page du journal. Parfois, les textes plus courts me sont
apparus plus intéressants. Il y a aussi des articles décrivant le front des
opérations militaires dans les provinces arméniennes, mais sans lien direct avec
les massacres d'Arméniens. Je les ai fait figurer en note avec leur titre, leur date
et leur pagination, tels qu'ils sont parus, pour les lecteurs qui seraient
intéressés.
Pour ce qui est des illustrations, les journaux de cette époque n'ont publié des
photographies qu'à partir de 1922. J'ai néanmoins inclus les nombreuses cartes
du front, ainsi que celles qui furent utilisées lors des négociations de paix.
De plus, j'ai localisé un certain nombre d'annonces demandant à aider les
réfugiés arméniens, certaines dans la rubrique concernée, d'autres longues de
deux ou trois colonnes, et deux autres qui occupent une pleine page. Elles sont
aussi reprises dans le livre et publiées sous la forme de larges affiches.
- Keghart : Quelles publications ont-elles été tes sources principales ?
- Katia Peltekian : Comme je l'ai rappelé, mes sources ont été le Times, le
Sunday Times et le Manchester Guardian.
- Keghart : Outre les journaux, existe-t-il des articles et des rapports dans les
revues universitaires ou spécialisées ? Existait-il une position uniforme vis-à-vis
des exactions turques et des événements qui suivirent la guerre ?
- Katia Peltekian : Il s'agit simplement d'un recueil de journaux. Aucun article
universitaire ou d'érudition n'est inclus, puisque je ne me suis pas proposé
d'analyser tous ces évènements.
Le livre inclut des reportages sur la situation de la population arménienne (et
parfois d'autres populations chrétiennes) sous domination ottomane. Il reprend
des descriptions de massacres en cours, dont sont témoins des étrangers et des
survivants; ainsi que des reportages sur l'état des réfugiés dispersés dans la
région. Il reprend plus de 65 débats - courts et longs - à la Chambre des
Communes et à la Chambre des Lords; ces débats concernent la situation en
Arménie, les conditions d'existence des Arméniens, la nécessité de les aider, et
l'obligation pour les Anglais de leur offrir une patrie, libérée du joug turc. Il
inclut aussi de nombreux éditoriaux demandant, par exemple, au gouvernement
britannique de faire preuve d'humanité envers les Arméniens; ainsi que de
nombreuses lettres adressés aux rédactions, livrant davantage de précisions au
sujet des Arméniens.
- Keghart : As-tu découvert des pépites historiques, perdues depuis longtemps
- des faits et des données importantes, ajoutant à notre connaissance de la
barbarie des Turcs envers les Arméniens et sur ce qui a transpiré à Sèvres et
Lausanne ?
- Katia Peltekian : Bien sûr ! L'ouvrage est rempli de morceaux croustillants,
que des spécialistes du domaine pourraient reprendre.
Comme le livre va de janvier 1914 - juste avant l'entrée en guerre de la Turquie
- à 1923, date de la signature du traité de Lausanne, il comprend non
seulement les massacres d'Arméniens perpétrés par les Turcs ottomans, mais
aussi ceux perpétrés par Mustapha Kemal [alias Atatürk] et ses nationalistes.
J'ai aussi inclus quelques articles qui décrivent le sort réservé par Kemal aux
prisonniers de guerre anglais.
Mais le plus intéressant est de voir comment l'intérêt des Anglais décroît et
disparaît quasiment lors des négociations à Lausanne. Je laisse le lecteur
découvrir pourquoi. Le chapitre sur 1920, alors que les négociations de paix se
poursuivent, est le plus étendu. La plupart des articles, cette année-là et ensuite,
concernent les traités de paix et l'évolution des relations entre les Alliés et la
Turquie.
Naturellement, il y a aussi les intrigues des Russes, des Géorgiens et des Tatars
en Arménie après la guerre, ainsi que le massacre des Arméniens à Bakou, suite
au retrait des Anglais du Caucase, malgré de nombreux avertissements de la
part du Parlement britannique.
- Keghart : Qui étaient les principaux journalistes et responsables politiques
favorables aux Arméniens à cette époque ? Existait-il des personnalités
opposées aux Arméniens ?
- Katia Peltekian : Nous savons tous quelle fut la contribution de James Bryce
à la cause arménienne. Mais il y eut aussi le député gallois Aneurin Williams,
l'archevêque de Canterbury, le lord-maire de Londres, entre autres, qui
plaidèrent la cause des Arméniens et évoquèrent la question des Arméniens et
de l'Arménie, chaque fois qu'ils le purent.
Les seuls personnalités réputées "anti-Arméniens" furent les Indiens musulmans
de l'empire britannique. Leurs représentants à Londres se firent beaucoup
entendre en 1921-23, exigeant un "juste" traitement à l'égard du califat à
Constantinople. En fait, certaines de ces correspondances ressemblent à s'y
méprendre aux allégations de l'actuel gouvernement de la Turquie, selon lequel
aucun massacre d'Arméniens n'aurait eu lieu.
- Keghart : L'ouvrage inclut des déclarations du Parlement britannique. Peux-tu
nous donner un ou deux courts exemples de déclarations retentissantes ?
- Katia Peltekian : Elles sont nombreuses, car le Parlement britannique avait
l'opportunité de poser des questions ou de débattre de la situation des
Arméniens, des informations sur les massacres et les déportations, etc.
L'ouvrage reprend plus de 60 extraits de débats à la Chambre des Communes,
ainsi que 7 autres, longs et approfondis, à la Chambre des Lords. Il ne s'agit pas
de minutes "officielles" du Parlement, mais des séances telles qu'elles furent
relatées par les journalistes et les reporters, qui étaient présents.
- Keghart : Il existe plusieurs livres sur la couverture de ces mêmes
événements dans les médias d'Amérique du Nord. En fait, tu en as compilé un
sur la couverture par le Halifax Herald des affaires turco-arméniennes, de 1894
à 1922. Tu présentes maintenant l'équivalent anglais. Existe-t-il des ouvrages
similaires ou s'intéressant à la couverture de ces événements dans les médias
français, allemands et russes ?
- Katia Peltekian : J'ai eu l'idée de compiler le Halifax Herald, parce que je vivais
et étudiais à Halifax, en Nouvelle-Ecosse. Comme je n'avais rien de mieux à
faire, par une journée très froide d'avril, et que ma thèse avançait sans
difficultés, un beau jour, de retour chez moi, je me suis rendue par simple
curiosité aux Archives municipales d'Halifax. Le 24 avril approchait et seule une
poignée d'Arméniens vivait à Halifax (en fait, la famille de mon oncle et des
frères à moi); j'avais juste envie de voir si un journal d'Halifax avait publié
quelque chose au sujet des Arméniens, à cette époque. Il en est résulté un livre
grand format de 350 pages.
J'aimerais que d'autres compilations puissent voir le jour. Mais je reconnais
qu'une seule personne ne peut effectuer un tel travail. Comme je procédais
manuellement, page après page, il me fallait entre deux et trois heures pour
dépouiller les numéros d'un seul mois. Si chaque membre d'un collectif s'était
chargé d'étudier tous les numéros sur un an, la compilation aurait été achevée
en quelques mois seulement.
Les organisations arméniennes de jeunesse pourraient se charger de ce genre
d'entreprises au sein de leurs communautés. Je suis sûre que de nombreux
éléments d'information inédits verraient le jour. J'ai été fascinée par ces
quelques extraits que le Times a traduit de la presse allemande, par exemple. Il
en existe plusieurs autres, qui renvoient aux journaux italiens, français ou
même hollandais.
- Keghart : Quels sont tes projets littéraires à venir ?
- Katia Peltekian : Je possède encore plus de 2 500 références, qui éclairent
davantage l'existence des Arméniens dans l'empire ottoman, y compris les
persécutions et les massacres, bien avant 1915-1916, ou ce que nous désignons
comme la période du génocide. Ces éléments démontrent avec force que les
Turcs et les Arméniens ne vivaient pas côte à côte, "pacifiquement," avant la
Première Guerre mondiale, comme les Turcs l'affirment. Il y eut des
persécutions, des mauvais traitements et des massacres visant l'ensemble des
villages arméniens, bien avant la Première Guerre mondiale. Il convient de se
rappeler qu'avant la Première Guerre mondiale, les Anglais étaient de fidèles
alliés des Turcs ottomans; leurs reportages ne peuvent donc pas être présentés
comme tendancieux.
J'ignore si je continuerai à travailler à ce projet, qui aboutirait à un livre en trois
ou quatre volumes. Je ne bénéficie d'aucun soutien, ni d'aucun financement,
pour être en mesure de me consacrer à plein temps à une tâche aussi longue et
exigeante.
- Keghart : Prévoies-tu une tournée de signatures ?
- Katia Peltekian : La seule présentation prévue à ce jour du livre est à
Londres, en Grande-Bretagne, fin novembre [2013].
[Assistante à l'Université, journaliste réputée et collectrice hors pair de données
sur le génocide, Katia M. Peltekian vient de publier son ouvrage monumental en
deux volumes sur la couverture du génocide des Arméniens dans la presse
anglaise [Volume 1: 1914-1919; Volume 2: 1920-1923]. Née à Beyrouth, où
elle a grandi, elle est titulaire d'une licence et d'une maîtrise de littérature
anglaise de l'Université Américaine de Beyrouth (U.A.B.) et d'une maîtrise en
sciences de l'éducation de l'Université Dalhousie (Halifax, Nouvelle-Ecosse,
Canada). Professeur d'anglais à l'U.A.B. de 1988 à 2005, elle a présenté
plusieurs conférences lors de congrès internationaux, tout en organisant de
nombreux séminaires de formation pédagogique au Liban et en Jordanie (19902010). Elle a aussi enseigné l'anglais et l'anglais des affaires à l'Université
Haigazian (Beyrouth), de 2005 à 2012. Elle a publié de nombreux articles
consacrés aux Arméniens. Depuis 1999, elle compile bénévolement et
quotidiennement des informations sur les Arméniens, traduisant souvent de
l'arabe vers l'anglais pour le média arménien Groong - http://groong.usc.edu/.
Une partie de ses études est accessible en lien sur www.armeniapedia.org]
Source : http://www.keghart.com/Interview-Peltekian
Traduction : © Georges Festa - 11.2013.
http://armeniantrends.blogspot.com/2013/11/katia-m-peltekian-interview.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77129
Presse arménienne : Revue du 28 novembre 2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie le 28 novembre 2013.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 28 novembre 2013
I. Questions régionales
1. Le troisième Sommet du Partenariat oriental s’ouvre aujourd’hui à
Vilnius/ L’Arménie sera représentée au niveau du Président de la République.
Réagissant aux propos de certains hommes politiques qui s’interrogent sur ce
qui se passera après Vilnius, 168 Jam écrit : « Après Vilnius, c’est Gumri, plutôt
la visite du Président russe à Gumri, qui viendra « admirer » sur place les
résultats de l’échec du Partenariat oriental ». A l’ordre du jour du Sommet
figurent le paraphe par la Moldavie et la Géorgie de l’accord d’association et de
libre échange avec l’UE, ainsi que l’adoption de la déclaration de Vilnius. Un
document conjoint sur l’avenir des relations entre l’UE et l’Arménie devait être
publié à cette occasion. « La visite du Président à Vilnius et notre participation
au Sommet du Partenariat oriental témoignent de la volonté de l’Arménie de
poursuivre son dialogue politique avec nos partenaires européens et la visite du
Président russe prouve que l’Arménie continuera ses relations avec la Fédération
de Russie » a déclaré le porte-parole du parti Républicain à l’issue d’une réunion
de son parti à la veille du Sommet. « L’adhésion de l’Arménie à l’Union
douanière ne signifie pas la suspension de notre dialogue politique avec nos
partenaires européens » a-t-il ajouté.
2. La visite du Président russe/ La presse reproduit le communiqué officiel
sur la visite d’Etat du Président russe en Arménie le 2 décembre. Dans le cadre
de cette visite, les Présidents évoqueront entre autres la mise en œuvre des
accords conclus lors de la visite du Président Sarkissian à Moscou, le 3
septembre (Union douanière).
Selon les sources de 168 Jam, le commandant de la base militaire russe serait
parti en congés juste avant l’arrivée de son Président. La raison en serait son
interview donnée au quotidien officiel russe « Krasnaya Zvezda » dans laquelle il
aurait déclaré que, dans le cadre de l’OTSC, la base militaire russe interviendrait
si l’Azerbaïdjan décidait de résoudre le conflit du HK par voie militaire. Cette
déclaration avait suscité la polémique en Azerbaïdjan, qui avait demandé des
explications à la Russie.
II. Affaires intérieures
1. « L’Arménie est en mesure d’assurer sa sécurité et celle du HK »/ Le
Ministre arménien de la Défense a déclaré que le dernier accord sur la
coopération militaire et technique avec la Russie permettrait l’Arménie de
développer son industrie militaire. A la question de savoir si la base militaire
russe et l’OTSC assureraient la sécurité du HK en cas d’agression
azerbaïdjanaise, le Ministre a répondu que les seuls garants de la sécurité du
Haut Karabakh étaient les forces armées de la République d’Arménie.
2. Un rapport sur « La conception du nouveau modèle de croissance
économique arménienne : capitalisation, concurrence et communication
» / Selon ce rapport, établi par des experts de la Banque mondiale, près de
60% de l’économie arménienne est contrôlé par les monopoles et oligopoles.
Parmi les pays de l’ex URSS et de l’Europe orientale, l’économie de l’Arménie
serait la plus monopolisée. Le taux de chômage, selon le rapport, serait de 18%
en Arménie.
3. 64% de la population arménienne est pour l’Union douanière/ D’après
les résultats d’un sondage effectué par le bureau arménien de « Gallup
International » dans 10 régions d’Arménie et à Erevan, près des 2/3 des
Arméniens se diraient favorables à l’Union douanière.
III. Haut Karabakh
1. Le Conseil municipal de Highland en Californie a reconnu
l’indépendance du HK/ Après Fresno, c’est la deuxième ville américaine qui a
reconnu l’indépendance du Haut Karabakh, écrit Haykakan Jamanak. Le Conseil
municipal de Highland a par ailleurs adopté une déclaration sur le jumelage des
villes de Berdzor au HK et de Hayland aux Etats-Unis.
Rédaction : Sonia Machinian
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20131128.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=77126
Collectif VAN : l'éphéméride du 2 décembre
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est
à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la
liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques
de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur
de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque
entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN
dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 2 décembre (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
2 décembre 1264 -- Un converti qui porte désormais le nom d'Abraham arrive
dans la petite ville de Sinzing (Allemagne) où il prêche le judaïsme. Il est
aussitôt arrêté et emprisonné. Comme il refuse de revenir au christianisme
avant son exécution, il est cruellement torturé et brûlé vif sur le bûcher.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calenddecembre.htm#02
2 décembre 1908 -- Empire ottoman/Tarsous (Turquie d'Asie) : lettre d'une
américaine à sa mère ; « Le mois de jeûne du Ramazan avait fini, cette année,
le 25 octobre et, le lundi suivant, commença la fête du Grand Baïram. Les
musulmans du bas peuple s'enivrent en général consciencieusement dans les
villes, ce jour-là. Les turcophiles d'Occident pensent et écrivent que les
mahométans sont les premiers abstinents. Beaucoup peut-être le sont, mais
certainement pas deux des villes turques qui boivent des quantités de raki, la
plus forte eau-de-feu que l'homme ait inventée. Les Arméniens craignent un
massacre pendant le Baïram. La Constitution a supprimé l'interdiction de
posséder des armes à feu. Nous avons entendu dire que les Arméniens en ont
acheté de grandes quantités. Nous pensons pourtant qu'il n'y aura pas de
troubles. Mais sait-on jamais dans ce pays? Henri et Herbert ont bien fait de ne
pas partir. »
LES TURCS ONT PASSé PAR Là!...
Jounal d'un américaine pendant les massacres d'Arménie en 1909 Par Helen
Davenport Gibbons
Imprescriptible.fr : The red rugs of Tarsus
http://www.imprescriptible.fr/documents/gibbons/partie1.htm
2 décembre 1914 -- Empire ottoman : les Turcs pillent les propriétés des
sujets des nations alliées.
ANI:Chronology of the Armenian Genocide -- 1914
http://www.armenian-genocide.org/1914.html
2 décembre 1915 -- Empire ottoman : appel du pasteur Dikran
Andreasian ; « A tout anglais, américain, français, italien ou
russe, amiral, capitaine : au nom de Dieu et de la fraternité humaine, nous vous
appelons. Nous, peuple de six villages arméniens, environ 5.000... nous avons
fui la barbarie turque et les tortures, et par dessus tout les outrages à l'honneur
de nos femmes. . . Celui qui a écrit cet appel, a été pasteur protestant à Zeïtoun,
et a vu de ses yeux les indicibles cruautés. . . Nous vous adressons notre appel
au nom du Christ ! Transportez-nous, nous vous en prions, à Chypre ou ailleurs.
Notre peuple n'est pas paresseux ; il gagnera son pain, si on lui donne du travail.
Si c'est trop demander, transportez au moins nos femmes, les vieillards, et les
enfants; fournissez-nous des armes, des munitions, de la nourriture, et nous
vous aiderons de toutes nos forces contre les troupes turques. Nous vous en
supplions, n'attendez pas que ce soit trop tard ». L'appel était signé : 2
décembre, Dikran Andreasian.
Extrait de L'Arménie, les massacres et la question d'Orient, 1916, d'Emile
Doumergue, Doyen de la faculté Protestante libre de Montauban.
Imprescriptible.fr : La résistance des Arméniens de Moussa Dagh
http://www.imprescriptible.fr/documents/moussadagh.htm
2 décembre 1917 -- Empire ottoman/Liban : après négociations, le
gouvernement anglais donna son approbation le 13 septembre pour l’installation
du camp à Chypre. Bien que ce choix fût formellement signifié par Londres aux
autorités anglaises d’Egypte, leur accord ne fut pas donné sans objections, ni
réserves, ni arrière-pensées. Elles semblaient redouter la propagande française
parmi les Egyptiens, notamment auprès des Syriens. Après maintes réticences,
le haut-commissaire de Chypre, sir John Clausen, donna aussi son autorisation
pour l’installation du camp sur son territoire. Sur les indications du hautcommissaire britannique et sous la direction d’un fonctionnaire bien informé des
ressources insulaires, le choix du commandant Romieu se porta sur Monarga,
sis à 24 kilomètres au nord de Famagouste, loin des éléments grec et turc de
l’île pour éviter tout heurt. Par contre, il s’opposa formellement au transfert du
camp de Port-Saïd à Chypre. L’installation du camp, débutée dès le 2 décembre,
fut l’œuvre d’un détachement d’une cinquantaine de réfugiés arméniens,
composés surtout de gens de métier, sous les ordres de l’officier-interprète
Guillaume de Jerphanion.
*****Le 2 décembre, 86 nouveaux volontaires, recrutés dans des conditions
analogues, incorporèrent cette unité, qui ne fut pourvue d’effets que trois
semaines plus tard, faute de ressources. Face à cet afflux de candidats, le
général Hamelin projeta de former un quatrième puis un cinquième bataillon
arménien, mais dut y renoncer en raison des difficultés de ravitailler Beyrouth.
Ce fut pour la même raison qu’il suspendit, fin octobre, le transfert, alors prévu,
à Beyrouth, du dépôt de Chypre. Le 4e bataillon arménien ne vit le jour qu’à la
fin décembre, par l’incorporation du dépôt de Chypre enfin transféré à Beyrouth
et par l’adjonction de la 10e compagnie.
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© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie
(1916-1921)
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2a
2 décembre 1920 -- Le 10 août 1920, le traité de Sèvres définit les frontières
de l’Arménie et lui attribue notamment les régions de Van et Bitlis. Mais les
Turcs ne veulent pas céder ces régions « arméniennes » jusqu’alors incluses
dans l’empire ottoman et habitées également par quelques populations turques
et kurdes, certes moins nombreuses que les Arméniens avant le génocide. Dès
lors, Mustafa Kemal Atatürk organise une offensive contre l’Arménie pour
reprendre ces terres et c’est la guerre. L’assaut est donné sur l’ordre de Mustafa
Kemal le 23 septembre 1920. L’Arménie, stupéfaite, déclare la mobilisation
générale, mais l’armée ne compte que quelques dizaines de milliers d’hommes
face aux Turcs, à peu près au même nombre. Ces derniers bénéficient
cependant de meilleurs conditions matérielles et physiques, alors que l’hiver
approche. L’armée turque est dirigée par le général Karabékir, l’armée
arménienne par le général Nazarbékian. Après une bataille désastreuse pour les
Arméniens à Kars, la ville passe aux mains des Turcs le 30 octobre. Près de
Sourmalou, les Arméniens, gouvernés par le chef militaire Dro, résistent mieux.
Gumri, alors appelée Alexandropol, est investie par les armées de Mustafa
Kémal le 7 novembre ; la progression des Turcs est très rapide et la résistance
arménienne quasi-inexistante. Les armées kémalistes font signer un armistice à
Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une dernière fois et tentent vainement
une contre-attaque. Le 18 novembre 1920, un nouvel armistice est signé.
L’Arménie a perdu la guerre. Face aux évènements, la Géorgie voisine reste
neutre. Un bon nombre de grandes puissances n’intervient pas dans le conflit.
L’Arménie recherche alors un soutien russe, mais elle devra accepter un
compromis : se soviétiser. Finalement, le 2 décembre 1920, après des
négociations entre l’Arménie et la Turquie, le traité d’Alexandropol est signé et
un accord entre Arméniens et Soviétiques définit l’Arménie comme une
« république socialiste soviétique ». Les Arméniens perdent effectivement à
Alexandropol les territoires qu’ils avaient acquis par le traité de Sèvres, dont la
région de Bitlis. Le même jour, les Bolcheviks font leur entrée dans Erevan.
Désormais, le sort est scellé pour les Arméniens, qui se retrouvent bientôt dans
l’orbite soviétique. Enfin, c’est avec le traité de Kars en 1921 que sont
définitivement perdues les régions de Kars et Ardahan (anciennes zones de
guerre), fixant ainsi clairement la limite entre territoires « russes » et territoires
turcs.
**** le traité de paix d’Alexandropol réduisait le territoire de la République de
60.000 kilomètres carrés à 20.000 en attribuant à la Turquie le protectorat sur
les provinces de Charour et de Nakhitchevan et en soumettant le sort de celles
de Kars et de Sourmalou à un plébiscite, dans une période de trois ans ; il
limitait en outre les forces de la République à 1.500 hommes et imposait à
l’Arménie la renonciation au traité de Sèvres. Par une curieuse coïncidence, ce
traité de violence était signé le jour même (2 décembre) où l’Assemblée de la
Société des Nations acclamait la nouvelle de la triple médiation de l’Espagne, du
Brésil et du Président Wilson en vue de mettre un terme aux hostilités entre
l’Arménie et les Kémalistes. Mais le passage par les fourches caudines des Turcs
n’avait nullement mis un terme aux infortunes des l’Arménie. Le 6 décembre, les
troupes soviétiques occupèrent Erivan et les territoires restés libres de l’invasion
turque, à l’exception de la province de Zanghezour où se réfugiait le
gouvernement national arménien avec les débris de l’armée. D’autre part, dans
les provinces occupées par les Turcs, la population masculine arménienne de 15
à 57 ans, qui n’avait pas été massacrée, fut expédiée au fond de la Turquie, tout
le bétail enlevé, les stocks de ravitaillement réquisitionnés, les moissons
anéanties : dans la seule région de Kars, le nombre des massacres dépassa
plusieurs milliers et 63 villages du district d’Alexandropol furent réduits en
cendres. De leur côté, les Bolcheviks, tout en installant une République
soviétique arménienne, soi-disant indépendante, pillaient la population,
réquisitionnaient les stocks du Comité de secours américain, arrêtaient et
envoyaient en Russie 1.500 officiers arméniens, emprisonnaient 2.500
intellectuels, dont beaucoup furent exécutés.
Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne,
1970.
Imprescriptible.fr : Question de l'admission de l'Arménie dans la Société
des Nations
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c7/p3
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_arm%C3%A9no-turque
Clio
http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie_la_renaissance_de_la_
nation_armenienne_de_la_poussee_russe_a_la_premiere_guerre_mondiale.asp
Imprescriptible.fr : Un génocide réussi
http://www.imprescriptible.fr/carzou/p3c1h
2 décembre 1921 -- Empire ottoman : le personnel de l’administration est
complètement renouvelé. Contrairement aux termes de la proclamation
nouvellement lancée et signée Mouheddin, Hamid, Franklin-Bouillon, donnant
aux employés l’assurance qu’ils sont maintenus dans leurs fonctions, tous, sans
exception, jusqu’aux concierges, jusqu’aux plantons, ont été simplement
destitués. Cadi, defterdar, procureur impérial, directeur du cadastre, juges,
maires, etc., tout ce monde est à pied. Franklin-Bouillon s’étonne ! il aura bien
d’autres étonnements ; qu’il reste seulement deux mois ! La police a pris
possession de l’imprimerie du journal Adana Postassi et a mis dehors le
personnel et la rédaction. Même opération à l’imprimerie du Courrier d’Adana.
Le public perdra beaucoup à la disparition de cette feuille ; mais FranklinBouillon pourra trouver dans le procédé un nouveau sujet d’étonnement. La
Banque ottomane remplace son personnel indigène, qui l’abandonne, par des
Européens. La régie est turquisée par Adil bey ; plus de rapports avec
Constantinople, plus d’employés chrétiens, plus de langue
française.Naturellement, les porteurs de titres continuent à attendre leurs
dividendes. Le chemin de fer ne peut retenir son personnel que par la violence.
Il refuse les appointements aux employés qui ne signent pas un engagement
jusqu’au 3 janvier. Plusieurs ont préféré les abandonner et mettre leur vie en
sûreté. Le colonel Sarrou est allé les haranguer deux fois : il a prêché à des
sourds.
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Imprescriptible.fr : L’évacuation française de la Cilicie en 1921
vue par l’officier Vahan Portoukalian
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2b
2 décembre 1921 -- Empire ottoman : sur l’initiative du président Wilson, le
Conseil des Quatre – Angleterre, France, états-Unis, Italie – décide l’envoi au
Proche-Orient d’une commission interalliée chargée de recueillir les vœux de la
population. La commission King-Crane se rend en Palestine, au Liban, en Syrie,
en Cilicie – mais pas dans les vilayet orientaux – avant de regagner
Constantinople. Son rapport n’est d’ailleurs publié que le 2 décembre 1921 et il
est sans influence sur les négociations portant sur les questions arménienne et
arabe, qui sont les principales questions soulevées par les Alliés dans le
règlement du dossier ottoman. Les demandes arméniennes sont jugées
irrecevables par la conférence. Par contre, l’idée d’un mandat américain en
Arménie fait son chemin. Dans le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920 et
jamais ratifié, la Turquie, en dépit des amputations qui lui sont imposées,
conserve le vilayet de Diarbékir. Ce vilayet n’a donc jamais fait l’objet d’une
négociation entre les Alliés et l’Empire ottoman.
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Imprescriptible.fr : Arméniens et Syriaques à la Conférence de la paix
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue
2 décembre 1922 -- Empire ottoman : Ismet Pacha, dans son discours du 2
décembre 1922, à la Commission du régime des étrangers, a bien voulu citer un
passage de notre ouvrage sur la Justice ottomane contenant un tableau fort peu
attrayant du régime capitulaire en Turquie (Livre jaune, t. I, p. 450). Nous
maintenons toutes nos critiques à l’égard de ce régime. Mais, dans le même
ouvrage, nous avons préconisé non pas son abolition immédiate, mais son
remplacement, pour une période de transition, par l’institution de Cours mixtes,
c’est-à-dire par le système préconisé en 1923 par les Alliés à Lausanne.
Imprescriptible.fr : L’esprit général du traité de Lausanne : la Question
des Capitulations
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c17/p1
2 décembre 1941 -- Début de la déportation des juifs de Brno (capitale de la
Moravie, Tchécoslovaquie).
Des juifs ont vécu dans cette ville depuis le XIIIe siècle. Au début de la guerre,
la communauté comptait 11 000 âmes.
En deux jours, les SS exécutent 420 familles juives à Slaviansk, près de
Donetzk (R.S.S. d'Ukraine).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calenddecembre.htm#02
2 décembre 1942 -- Environ 800 juifs de Krosno (Pologne) ont échappé aux
déportations massives en se cachant. Les SS les découvrent les uns après les
autres et les entassent dans un ghetto liquidé ce jour-là : tous les internés sont
déportés au camp d'extermination de Belzec.
2 500 juifs de Krasne (district de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au
ghetto de Rzeszow.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calenddecembre.htm#02
2 décembre 1942 -- Ordonnance allemande relative à la dévolution au Reich
des biens appartenant ou ayant appartenu à des Juifs allemands.
ajpn
http://www.ajpn.org/1942.html
2 décembre 1944 -- Un gang fasciste attaque un bâtiment sous protection
suisse abritant des Juifs. 3 juifs sont tués.
ajpn
http://www.ajpn.org/1944.html
2 décembre 1944 -- Le camp Bergen-Belsen est transformé en camp de
concentration par le SS Josef Kramer venu d'Auschwitz avec des Kapos, des SS
et des « Souris grises » (auxiliaires féminines de l’armée allemande). Les
conditions s'aggravèrent avec l'arrivée de nombreux prisonniers transférés des
camps d’Auschwitz, Buchenwald, Ravensbrück, Flossenburg, Mauthausen…
devant l'avance des armées alliées. Bergen-Belsen, parfois appelé Belsen, était
un camp de concentration nazi situé au sud-ouest de la ville de Bergen, près de
la localité de Belsen, à une douzaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de
Celle, en Basse-Saxe (Allemagne), dans la lande de Lunebourg.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bergen-Belsen
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=59188
Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles
parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au
quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion
de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour
éventuellement y réagir de manière appropriée.
FRANCE
Trente ans après, une nouvelle marche contre le racisme
Reuters
samedi 30 novembre 2013 17h14
PARIS (Reuters) - Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le
racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à
Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des
syndicats.
Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de
la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme
observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années.
Des jeunes socialistes, rejoints par les mouvements de jeunesse de partis de
gauche et du centre, ont appelé pour leur part à une Marche des Républicains le
8 décembre à Paris, mais les associations "historiques" tenaient à s'en
démarquer.
Outre la marche parisienne, des rassemblements ont eu lieu simultanément
dans une centaine de villes de province et dans les départements et territoires
d'outre-mer.
Le défilé parisien est parti en début d'après-midi de la place de la République
pour rejoindre celle de la Bastille.
"Marchons contre le racisme avant que le racisme ne nous marche dessus",
proclamait l'affiche officielle. Dans le cortège, ou pouvait voir des petites mains
jaunes de SOS Racisme et de nombreux badges "On est tous des Taubira,
contre le racisme".
SOS Racisme, la Ligue des droits de l'homme, le Mrap, La Licra, France terre
d'asile, la CGT, la CFDT, l'Unsa, la FSU et plus de 35 associations ont dénoncé
l'installation en France d'"un climat nauséabond".
Ils rappellent les déclarations racistes dont Christiane Taubira a été la cible de la
part d'une responsable du Front national et les invectives d'enfants la traitant de
"guenon", une comparaison reprise en première page de l'hebdomadaire
d'extrême droite Minute.
"Le personnel politique de droite comme de gauche a un peu abdiqué des
valeurs de la République. La parole est un peu diluée sur ces questions, alors la
société civile le fait", a expliqué le président de la Licra, Alain Jakubowicz.
L'avocat a attribué la relative modestie du défilé parisien au fait qu'il intervienne
"assez loin de l'événement". "La mobilisation est de plus en plus difficile mais il
est important de souligner l'unanimité pas si courante de la société civile", a-t-il
dit.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a souligné que le monde du
travail n'était pas exempt de discriminations et de racisme. "On a décidé de
manifester notre ras-le-bol, dire que le racisme ne doit pas pénétrer le monde
du travail", a-t-il expliqué.
Bien que cette marche soit avant tout celle de la société civile, Harlem Désir,
premier secrétaire du Parti socialiste, s'est invité dans le carré de tête avec
plusieurs autres responsables du parti.
"La banalisation de la parole raciste, on ne peut pas l'accepter. Nous
n'accepterons pas cela, car la France a un pacte avec l'égalité et la fraternité",
a-t-il dit.
Jean-Luc Mélenchon était également présent à la tête d'une délégation du Parti
de gauche.
L'anniversaire de la "marche des Beurs" de 1983 est également émaillé par de
nombreuses célébrations, film, documentaires, colloques et forums un peu
partout en France.
Gérard Bon, édité par Jean-Baptiste Vey
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE9AT01G20131130?pageNumber=
1&virtualBrandChannel=0
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77153
Trente ans après, nouvelle marche contre le racisme
Par Europe1.fr avec Reuters
Publié le 30 novembre 2013 à 17h29
Elle a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de la Justice,
Christiane Taubira.
Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3
décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en
régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats.
Cette marche a été décidée en réaction aux propos racistes visant la ministre de
la Justice, Christiane Taubira, au début du mois et à la montée du racisme
observée, selon les organisations, ces derniers mois et ces dernières années.
Des jeunes socialistes, rejoints par les mouvements de jeunesse de partis de
gauche et du centre, ont appelé pour leur part à une Marche des Républicains le
8 décembre à Paris, mais les associations "historiques" tenaient à s'en
démarquer.
Outre la marche parisienne, des rassemblements ont eu lieu simultanément
dans une centaine de villes de province et dans les départements et territoires
d'outre-mer.
Le défilé parisien est parti en début d'après-midi de la place de la République
pour rejoindre celle de la Bastille. "Marchons contre le racisme avant que le
racisme ne nous marche dessus", proclamait l'affiche officielle. Dans le cortège,
ou pouvait voir des petites mains jaunes de SOS Racisme et de nombreux
badges "On est tous des Taubira, contre le racisme".
http://www.europe1.fr/France/Trente-ans-apres-nouvelle-marche-contre-leracisme-1726507/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77131
PHONETHON 2013
L’Azerbaïdjan a tenté de saboter le cours du Phonéthon
2013 en perturbant le réseau internet en Arménie
NAM
Les hackers Azéris auraient tenté de saboter le Phonéthon 2013 du Fonds
Arménien Hayastan. Selon NewsBook.am affirmé que vers 12 heures le 28
novembre, des hackers Azéris auraient réussi à ralentir et perturber le réseau
internet entrant en Arménie. Les internautes d’Arménie auraient remarqué que
durant la journée du 28 novembre les liaisons internet étaient fortement
perturbées. Les fournisseurs d’accès internet du réseau arménien n’arrivant pas
à donner aux utilisateurs, les raisons de ces ralentissements des liaisons. Ces
fournisseurs indiquant toutefois que la raison de ces perturbations se trouvait à
l’étranger. Ils apprirent plus tard que ces perturbations étaient des attaques de
pirates informatiques venues d’Azerbaïdjan. Ainsi la société russe d’accès
internet Rostelekom a tenté d’analyser la raison pour laquelle durant 3 heures
l’Arménie fut privée d’accès internet. La société de domaines Abc a de son côté
déclaré officiellement que du 27 au 28 novembre son réseau fut soumis au
piratage d’un groupe de hackers Azéris qui ont attaqué durant 13 heures par
des virus informatiques l’un de ses importants serveurs dédié à l’Arménie. Le
fournisseur d’accès Arminco en Arménie fut complètement paralysé durant 5
heures. La société russe U-Com releva durant près d’une heure de fortes
perturbations sur son réseau desservant l’Arménie. Malgré ces attaques de
l’Azerbaïdjan, le Téléthon fut une véritable réussite et dont les fortes sommes
récoltées auprès de dizaines de milliers de donateurs d’Arménie, de l’Artaskh et
de la diaspora serviront par la prochaine nouvelle route, à désenclaver un peu
plus le Haut Karabagh. Cette route stratégique dérange visiblement Bakou et
démontre son importance stratégique.
Krikor Amirzayan
dimanche 1er décembre 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=95291
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77127
ARMENIE/UE
Arménie et UE définissent un agenda de coopération
RIA Novosti
15:36 29/11/2013
EREVAN, 29 novembre
Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian et la haute
représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique
de sécurité Catherine Ashton ont échangé vendredi des lettres définissant
l'agenda de la coopération entre l'Arménie et l'UE, selon un communiqué de la
diplomatie arménienne.
La rencontre entre Mme Ashton et M. Nalbandian s'est tenue à Vilnius en marge
du sommet du Partenariat oriental.
Lancé en mai 2009 lors d'un sommet européen à Prague, le Partenariat oriental
est un programme visant à promouvoir le rapprochement politique et
économique entre l'Union européenne et les six pays d'Europe orientale et du
Caucase: l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et
l'Ukraine.
Erevan devait signer un accord d'association avec l'Union européenne lors du
sommet de Vilnius les 28 et 29 novembre. Cependant, le 3 septembre dernier, à
l'issue d'un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou, le
président arménien Serge Sargsian a annoncé la décision de son pays d'intégrer
l'Union douanière et de prendre part à la création de l'Union économique
eurasienne.
L'Arménie est prête à contracter presque tous les engagements nécessaires
pour adhérer à l'Union douanière réunissant la Russie, la Biélorussie et le
Kazakhstan.
http://fr.ria.ru/world/20131129/199905912.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77137
L’Arménie espère des liens « plus simples et plus
réalistes » avec l’UE
NAM
L’Arménie considère le sommet du Partenariat oriental de l’Union européenne à
Vilnius comme une étape importante dans le développement de ses relations
avec le bloc des 28 nations “ sur des fondations plus rationnelles et réalistes “, a
déclaré Serge Sarkissian.
Le président arménien a dit que c’est dans cet état d’esprit que l’Arménie lira le
document final du sommet et de la déclaration liant l’Arménie et l’UE, adoptés
dans la capitale lituanienne.
“ Nous avons confirmé notre engagement à travers les réformes en cours dans
nos pays qui mèneront à une déclaration commune adoptée au sommet de
Vilnius. L’Arménie est déterminée à poursuivre la mise en œuvre des réformes
de grande envergure visant à lutter contre la corruption, assurer la libre
concurrence économique, en renforçant la transparence des activités
gouvernementales, la sauvegarde de l’indépendance du pouvoir judiciaire, en
garantissant la liberté d’expression, et le renforcement de la société civile, qui
constitue le pivot de la relation UE-Arménie. Création et renforcement de la
nation arménienne sur le modèle européen a été notre choix conscient, et ce
processus est irréversible », a souligné le président Sarkissian dans son discours
de Vilnius, dont le texte a été diffusé par son bureau de presse.
Dans la déclaration commune publiée par l’UE et l’Arménie depuis Vilnius le 29
novembre, les deux parties reconnaissent avoir achevé les négociations sur un
accord d’association, y compris un libre-échange complet, mais ne procéderont
pas à sa signature “en raison de nouveaux engagements internationaux de
l’Arménie. “ Erevan et Bruxelles ont également convenu de la nécessité “ de
mettre à jour le plan d’action UE - Arménie “.
“ L’UE et l’Arménie bénéficient de liens étroits et réaffirment leur engagement à
développer et à renforcer la coopération globale dans tous les domaines
d’intérêt commun dans le cadre du Partenariat oriental “, est écrit dans le
communiqué officiel, lu par le ministère arménien des Affaires étrangères.
“ Sur la base de valeurs communes , les deux parties se sont engagés à
renforcer la coopération visant à l’amélioration continue des institutions
démocratiques et de la justice, la promotion des droits humains et la primauté
du droit, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le renforcement de
la société civile, l’amélioration du cadre pour le renforcement des échanges et
des investissements, la poursuite de la mise en œuvre du partenariat pour la
mobilité et l’augmentation de la coopération sectorielle. En fonction de leur
objectif commun de construire sur le cadre existant la coopération, l’UE et
l’Arménie soulignent l’importance de revoir la base de leurs relations, “ a-t-il dit.
Sarkissian a précisé que “ notre objectif principal est de former de tels
mécanismes avec l’Union européenne que d’une part cela refléterait la nature
profonde de nos relations socio-politique et économique, et d’autre part, serait
compatible avec d’autres formats de coopération “.
“ Le partenariat oriental devrait devenir un pont naturel qui favorise l’intégration
de l’Atlantique à l’océan Pacifique. En ce sens, nous nous engageons à
entreprendre des efforts constants vers la construction d’une Europe plus
inclusive, sans clivages “, a souligné le leader arménien.
Sarkissian a également prié les États membres de l’UE de “ s’engager
pleinement afin d’éliminer le blocus illégal de l’Arménie par la Turquie. “
« Je crois que l’adoption constante des valeurs européennes peut aider la
Turquie à se réconcilier avec son propre passé. Aujourd’hui, des milliers de
personnes turques condamnent le génocide arménien. Je crois que, à la veille
du centenaire du génocide, les autorités turques devraient être capables de faire
preuve de volonté et de décliner la politique de déni. Afin de poursuivre son
intégration avec l’Union européenne dans une capacité d’une nation
européenne, la Turquie est toujours confrontée au défi de l’ouverture de la
dernière frontière fermée en Europe et établir des relations diplomatiques avec
l’Arménie “, a-t-il dit.
Sarkissian a également mentionné ses récents entretiens avec le président de
l’Azerbaïdjan Ilham Aliyev sur le problème du Haut -Karabagh.
“ Bien qu’il soit trop tôt pour parler des résultats, la tenue de la réunion en ellemême est un phénomène positif. Il est important de souligner que le succès des
négociations en réalité dépend de notre capacité à rejeter la rhétorique négative
“, a-t-il conclu.
Le sommet des chefs d’Etat des pays du Partenariat oriental à Vilnius a entraîné
la signature d’accords d’association de l’UE par la Moldavie et la Géorgie, tandis
que la signature de l’accord avec l’Ukraine a été retardée. L’Union européenne
et un autre membre du Partenariat oriental, l’Azerbaïdjan, ont signé un accord
de facilitation des visas.
En marge du sommet, le Président arménien a rencontré un certain nombre de
dirigeants européens, dont le président français François Hollande et le Premier
ministre espagnol Rajoy.
lundi 2 décembre 2013,
Claire ©armenews.com
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe /
Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=95293
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77143
CONFLIT DU HAUT-KARABAGH
L’Union européenne salue la récente rencontre entre les
présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan
NAM
L’Union européenne a affirmé dans un communiqué lors du sommet de Vilnius
(Lituanie) dédiée au Partenariat oriental avec les six pays de l’ex-Union
soviétique, sa satisfaction sur la récente encontre à Vienne (Autriche) entre les
présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Une rencontre qui s’est déroulée en
présence des co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE.
Dans un document émis par l’Union européenne, cette dernière salue également
la facilitation des démarches d’obtention du visa par les citoyens de l’Arménie.
L’Union européenne a encouragé l’Arménie à rejoindre rapidement un certain
nombre de projets européens. Dans son ensemble, malgré le pas important de
l’Arménie dans l’Union douanière menée par la Russie, l’Union européenne ne
semble aucunement sanctionner l’Arménie pour ce pas. Une Union européenne
qui ne change pas sa position avec l’Arménie, malgré le virage pris par Erévan
pour l’Union douanière.
Krikor Amirzayan
dimanche 1er décembre 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=95271
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77133
TURQUIE
En Turquie, M. Erdogan face à l’ire de ses alliés islamistes
LE MONDE | 02.12.2013 à 10h38 • Mis à jour le 02.12.2013 à 10h44 | Par
Guillaume Perrier (Istanbul, correspondance)
Le meilleur allié du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, est-il devenu
son pire ennemi ? La question est posée alors que la puissante confrérie
religieuse de l'imam Fethullah Gülen, soutien sans faille du chef du Parti de la
justice et du développement (AKP) depuis dix ans, est devenue il y a quelques
mois l'une des voix les plus critiques en Turquie.
Les divisions ne peuvent plus être masquées depuis la publication, la semaine
dernière, par le quotidien Taraf, d'un document confidentiel compromettant daté
de 2004. Dans cette lettre, signée notamment par M. Erdogan et par le
président Abdullah Gül, à l'époque ministre des affaires étrangères, le Conseil
national de sécurité demandait explicitement au gouvernement de prendre des
mesures pour « en finir » avec le mouvement Gülen. Depuis les Etats-Unis où il
est exilé depuis 1999, Fethullah Gülen s'est déclaré « sans voix ».
Ces révélations renforcent un peu plus le climat de suspicion au sein du parti
islamo-conservateur au pouvoir. Entre pro-Erdogan et pro-Gülen, la guerre est
déclarée, avec l'élection présidentielle de 2014 en toile de fond. Les « gulénistes
» ne cachent plus leurs désaccords avec le mode de gouvernance très
personnelle de M. Erdogan. Le journal Zaman, l'un des principaux quotidiens
turcs, qui appartient à la confrérie, tire à boulets rouges.
« COUP D'ÉTAT CONTRE LE SYSTÈME ÉDUCATIF »
Dernier sujet de discorde en date : la décision du gouvernement de procéder à
la fermeture de plusieurs milliers d'établissements privés de soutien scolaire, les
« dershane ». Le mouvement Gülen avait massivement investi dans ce réseau
éducatif privé, et ses 3 500 salles de classe étaient devenues l'une de ses
principales sources de revenus et la garantie de son indépendance. M. Erdogan
pourrait sceller ces prochains jours le sort de ces établissements.
La manoeuvre en a fait tiquer plus d'un au sein de l'AKP. Et le député Idris Bal,
l'un des rares à exprimer son désaccord, a été convoqué devant le conseil de
discipline du parti. M. Bal, qui devait remettre sa démission de sa formation
lundi 2 décembre, dénonce un « coup d'Etat contre le système éducatif ». Des
divergences s'étaient déjà fait jour au printemps, lors des manifestations de la
place Taksim. Le vice-premier ministre Bülent Arinç, un proche de Fethullah
Gülen, avait manifesté son désaccord avec la violente répression ordonnée par
M. Erdogan.
Très influente dans la police, la diplomatie et l'administration judiciaire, mais
aussi dans le monde des affaires, la confrérie est devenue peu à peu un parti
dans le parti, même si ses membres se défendent de toute ambition politique.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/02/en-turquie-m-erdogan-facea-l-ire-de-ses-allies-islamistes_3523670_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77144
Violence à l’égard des femmes : un nouveau discours visà-vis des médias ?
OVIPOT
29 novembre 2013
Par Lucie Drechselova
Le 25 novembre, la Turquie célébrait la Journée internationale pour l’élimination
de la violence à l’égard des femmes. Le soir, plus d’un millier de femmes se sont
réunies, sous l’initiative de la Plateforme des femmes (Kadın Platformu), sur la
place du lycée Galatasaray à Istanbul pour rappeler le bilan terrifiant de la
violence faite aux femmes et pour protester contre la complicité de l’Etat. Si la
journée même n’a pas attiré davantage l’attention des autorités publiques, le
sujet de la violence à l’égard des femmes est devenu une vitrine du
gouvernement AKP (Parti de la justice et du développement). Ainsi, les
organisations des femmes se retrouvent devant un défi : comment articuler la
problématique de la violence à l’égard des femmes face à un Etat qui véhicule
un discours proactif dans ce domaine ?
Cette attention des autorités publiques s’accompagne d’un intérêt médiatique,
justifiée, sans aucun doute, par des chiffres alarmants. Car selon les statistiques
officielles, en 2013, 28 000 femmes ont été victimes de violence et 95 en sont
mortes. Ces cinq dernières années, 802 femmes sont décédées des suites de la
violence domestique (source timeturk).
Depuis plusieurs années donc, les médias accordent systématiquement une
place importante à la problématique de la violence contre les femmes. Dans
cette évolution, la campagne des associations féministes lancée en 2010 a pu
jouer un rôle. C’est lors de cette campagne que le slogan « L’Amour des
hommes tue trois femmes par jour » (« Erkeklerin sevgisi her gün 3 kadın
öldürüyor ») est devenu notoire. Les médias l’ont repris à partir des pancartes
que brandissaient les femmes à l’occasion d’un discours du Premier ministre
Tayyip Erdoğan.
Dans leur article du 16 mars 2013 paru sur le site alternatif Bianet, les
chercheuses Berna Ekal et Asa Eldem montrent que les médias s’appuient sur
un certain nombre de cas emblématiques, notamment celui d’Ayşe Paşalı,
assassinée par son ex-époux en 2010, après avoir pourtant saisi les autorités
publiques à plusieurs reprises en raison des violences conjugales dont elle était
victime. Ces cas deviennent des symboles de la violence faite aux femmes. Si
l’attention des médias a permis de sensibiliser le public à ce sujet, cela s’est fait
au prix de l’utilisation d’un langage sensationnel et d’une focalisation avant tout
sur les cas de meurtre. Ainsi, deux nouveaux cas de meurtre ont été relatés par
les journaux le 25 novembre. Berna Ekal et Asa Eldem soulignent que les
autorités publiques recyclent, elles aussi, des exemples des meurtres de
femmes afin de souligner qu’un tel crime ne se produirait plus aujourd’hui.
Ainsi, un manquement de l’Etat, qui n’aurait pas su empêcher ces crimes, sert
de légitimation aux politiques publiques actuelles.
Le gouvernement a repris le discours des organisations non gouvernementales,
ce qui met ces dernières dans l’embarras : perpétuer ce discours reviendrait en
effet à s’aligner avec l’Etat. Il est toujours possible de démontrer l’insuffisance
des instruments mis en place ou des ressources allouées. Mais les associations
de femmes se retrouvent devant le défi de présenter un discours innovant sur
cette problématique qui irait au-delà de la rhétorique officielle. Leur critique, le
25 novembre, s’adressait donc à la fois à l’Etat et aux médias.
D’une part, elles dénoncent la complicité de l’Etat à la violence faite aux
femmes. Ainsi, elles ont imposé le slogan « l’homme frappe, l’Etat le protège »
(« Erkek vuruyor, devlet koruyor »). Selon l’argument des féministes, la
promotion de l’égalité entre les sexes et le renforcement des femmes serait la
meilleure prévention contre la violence (voir le communiqué de presse de la
seizième assemblée générale des Refuges et Centres de Solidarité).
D’autre part, vis-à-vis des médias, les manifestants à Istanbul s’exclament : «
Nous ne voulons pas de médias sexistes » (« Cinsiyetçi medya istemiyoruz ») ;
le même jour, les membres du Syndicat des journalistes de Turquie profitent de
l’occasion pour fonder un « Comité des femmes ». Dans leur communiqué de
presse, elles appelaient à la « fin des médias soumis à la domination masculine
» (« Erkek egemen medyaya son »). Pour elles, le langage utilisé et la
perspective adoptée par les médias soutiendraient l’ordre patriarcal. Les
femmes, déjà victimes d’actes violents, le seraient une seconde fois à cause de
la façon dont ces événements seraient relatés. Actives dans le milieu des
médias, les représentantes du Comité des femmes se donnent un double
objectif : d’un côté, attirer l’attention sur le harcèlement auquel elles doivent
faire face en exerçant leur métier ; de l’autre, corriger la couverture médiatique
dominante des événements ayant trait aux femmes.
D’ailleurs, fidèles à l’interdiction des manifestations sur l’avenue Istiklal, les
forces de l’ordre ont empêché la marche vers la place Taksim.L’événement
devant le lycée Galatasaray s’est achevé dans le calme au bout d’une heure. Le
prochain rendez-vous pourrait être la journée internationale des droits de
l’Homme, le 10 décembre.
http://ovipot.hypotheses.org/9604
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77155
La Turquie informera l'Irak de sa coopération en matière
d'énergie avec les Kurdes irakiens
CRI
2013-12-02 00:05:28 xinhua
Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz doit s'entretenir, dimanche à Bagdad,
avec des responsables irakiens chargés du dossier énergétique en vue
d'informer le gouvernement irakien d'un ensemble d'accords en matière
d'énergie conclu entre Ankara et la région autonome dans le nord de l'Irak,
accords jugés illégaux par le gouvernement central irakien.
Porteur du message selon lequel la Turquie désire mettre en oeuvre des projets
énergétiques réunissant trois parties dont le gouvernement central irakien, M.
Yildiz rencontrera le vice-Premier ministre irakien en charge de l'énergie,
Hussain al-Shahristani, a indiqué à Xinhua un responsable turc.
La semaine dernière, la Turquie et le Premier ministre du gouvernement
régional kurde de l'Irak, Nechirvan Barzani ont signé des documents portant sur
l'exploration et l'achat des ressources d'hydrocarbures du nord de l'Irak dont le
montant pourrait atteindre plusieurs milliards de dollars, ont indiqué des
médias turcs.
Ankara et les Kurdes irakiens ont signé ces accords sans l'approbation du
gouvernement central irakien, selon les mêmes sources.
Certains médias avaient évoqué samedi l'interdiction par l'Irak de l'accès aérien
aux avions privés turcs et ce, avant une conférence sur l'énergie prévue dans la
ville d'Arbil, à laquelle devrait participer le ministre turc de l'Energie.
Dans le but d'apaiser la tension, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet
Davutoglu a téléphoné dimanche à son homologue irakien Hoshyar Zebari. Suite
à cette conversation téléphonique, le ministre turc de l'Energie a décidé de se
rendre dans la capitale irakienne, a précisé la source turque.
Samedi, le ministère turc des Affaires étrangères a affirmé qu'Ankara et Arbil
avaient "conclu des accords commerciaux", qui restent à finaliser, et que la
Turquie aimerait avoir la cocopération de Bagdad à cet égard.
http://french.cri.cn/621/2013/12/02/562s355993.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77128
La Turquie expulse 1 100 citoyens européens liés à alQaïda en action en Syrie
Quotidien du peuple
( Xinhua )
02.12.2013 à 09h52
La Turquie a expulsé vers leurs pays d'origine 1 100 citoyens européens qui
sont venus en Turquie pour rejoindre des groupes d'al-Qaïda en action en Syrie,
a rapporté dimanche le quotidien Haberturk.
Selon le journal, Ankara a envoyé un rapport sur cette affaire à l'Allemagne, la
Belgique, la France et les Pays-Bas, quatres pays d'où sont venus la plupart de
ces combattants.
La Turquie a arrêté ces citoyens européens avec l'aide de l'Organisation
nationale de renseignement, les forces de gendarmerie et des unités de police
dans 41 opérations en 2013, indique le quotidien, qui ajoute qu'il y a encore
environ 1 500 citoyens européens qui tentent d'aller en Syrie et de combattre
sur la ligne de front avec des groupes d'al -Qaïda.
La Turquie, actuellement en état d'alerte sur les djihadistes présumés, a
partagé des renseignements avec les pays européens dans ce domaine par le
biais d'Interpol, fait savoir le Haberturk.
Selon le journal, la Turquie a lancé 141 opérations contre Al-Qaïda et les
groupes d'Al-Qaïda ces trois dernières années et réussi à arrêter 518 suspects
dont 217 ont été emprisonnés.
http://french.peopledaily.com.cn/International/8472081.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77130
La Turquie détient 1080 migrants clandestins
Quotidien du Peuple
( Xinhua )
02.12.2013 à 08h24
La police turque a arrêté 1080 migrants clandestins lors de onze opérations
simultanées contre des réseaux de traite des êtres humains sur ses côtes
occidentales vendredi.
La police a saisi neuf bateaux et trois bus utilisés pour transporter les migrants
durant des opérations dirigées par les forces de gendarmerie de la province
d'Istanbul en coordination avec la Garde côtière et le service de renseignement
national, a rapporté l'agence de presse locale Dogan.
L'opération a été menée dans les provinces de Tekirdag et Kocaeli limitrophes
d'Istanbul, ainsi que dans les provinces côtières d'Antalya, Mugla et Aydin.
Le réseau était dirigé par un ressortissant irakien identifié comme M.A., qui
organisait le voyage de migrants sans papiers de pays tels que l'Irak, l'Iran, la
Syrie, le Pakistan, l'Afghanistan et le Bangladesh vers la Grèce, la Bulgarie ou la
Roumanie.
La Turquie devient de plus en plus un pays de transit pour les migrants
clandestins du Moyen-Orient ou d'Asie de l'Ouest qui cherchent à pénétrer dans
l'Europe, notamment depuis que la guerre civile s'est déclarée en Syrie il y a
deux ans.
http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/8471780.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77139
L'Azerbaïdjan en quête de plus de coopération militaire
avec la Turquie
CRI
2013-12-01 11:27:12 xinhua
Le groupe de Dialogue militaire Azerbaïdjan - Turquie tiendra une réunion à
Bakou du 18 au 20 décembre, a annoncé samedi le ministère azerbaïdjanais de
la Défense dans une déclaration.
La réunion traitera de la coopération entre les deux pays, indique la déclaration.
Initié en 2007 avec le Groupe de travail de soutien militaro-politique, le Groupe
de travail de soutien pour la coopération dans le secteur de la défense et le
Groupe de travail de soutien pour la logistique, le Dialogue militaire Azerbaïdjan
- Turquie se tient une fois par an.
La délégation d'Azerbaïdjan est menée par le vice-ministre de la Défense tandis
que la délégation turque a à sa tête le chef d'état-major adjoint des forces
armées turques.
La Turquie fut le premier pays à reconnaître l'indépendance de l'Azerbaïdjan, le
18 octobre 1991. Les deux pays ont établi des relations diplomatiques le 14
janvier 1992.
La coopération militaire entre l'Azerbaïdjan et la Turquie a démarré en 1992
avec un accord bilatéral sur la formation militaire. Depuis, les deux
gouvernements coopèrent de manière rapprochée sur les questions de sécurité
et de défense.
http://french.cri.cn/621/2013/12/01/701s355897.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77140
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Entretien de M. Davutoğlu avec le secrétaire d’Etat américain John
Kerry
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu s’est entretenu avec le
secrétaire d’Etat américain John Kerry sur l’appel de ce dernier hier soir.
Les deux hommes ont pris en main les développements sur le programme
nucléaire iranien et la situation en Syrie.
M. Kerry a informé M. Davutoğlu sur les pas à entreprendre au cours des six
prochains mois concernant le programme nucléaire iranien conformément aux
dispositions de l’accord de Genève.
Le chef de la diplomatie turque a fait part de ses impressions et observations au
cours de sa visite à Téhéran.
M. Davutoğlu a félicité M. Kerry suite à l’entente assurée à Genève au cours des
négociations sur le programme nucléaire iranien, en notant que la Turquie était
disposée à apporter toutes les contributions nécessaires pour soutenir ce
processus.
Les préparatifs et les démarches à entreprendre en ce qui concerne la réunion
de Geneve 2 ont été abordés, auprès de la situation en Syrie.
Date de l'information : 30 Novembre 2013 11:31
http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/entretien-de-mdavutoglu-avec-le-secrtaire-de/11249
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77145
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute
réserve.
TRT
Entente entre la Turquie et l’administration provinciale du Nord de
l’Irak
Une entente a été assurée sur des contrats commerciaux dans le domaine de
l’énergie avec l’administration provinciale du Nord de l’Irak, mais le processus
n’a pas été achevé, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Levent Gümrükçu a indiqué
suite à une question qu’une entente préalable avaient été assurée sur certains
contrats commerciaux conformément aux dispositions prévues dans la
Constitution irakienne dans le domaine de l’énergie pendant la visite à Ankara
du Premier ministre de l’administration provinciale Nechirvan Barzani.
“Nous souhaitons et privilégions de parachever ce sujet dans un contexte
tripartite et de façon à servir les intérêts communs de nos peuples” a dit M.
Gümrükçü après avoir précisé que le processus était en cours.
M. Gümrükçu a relevé l’importance de résoudre toutes les questions entre les
parties par la voie du dialogue réciproque et de bonne foi sur la base de
l’intégrité territoriale et de l’unité de l’Irak.
“Notre pays espère que cette coopération puisse contribuer au développement
et en renforcement d’une identité de vue adaptée à la Constitution irakienne
entre le gouvernement central de l’Irak et l’administration provinciale” a ajouté
M. Gümrükçü.
Date de l'information : 01 Décembre 2013 09:58
Mise à jour à : 01 Décembre 2013 10:29
http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/entente-entre-laturquie-et-ladministration-p/11259
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77148
LES CHRETIENS D'ORIENT
« On ne peut se résigner à un Moyen-Orient sans
chrétiens », assure le pape François
L'Orient-Le Jour
Gregorios III : Nous portons au Saint-Père le salut filial d'une Église qui compte
aujourd'hui parmi ses membres trois nouveaux « véritables martyrs », des
hommes de Maaloula qui ont refusé d'abjurer.
OLJ
02/12/2013
Gregorios III, patriarche des grecs-catholiques accompagné de plus de 15
membres de son synode et de près de 500 pèlerins laïcs, a apporté samedi au
pape François le « salut filial et dévoué » de son Église, dont il a dit qu'elle est «
fière d'être en pleine communion avec le Siège de Pierre (...) malgré les
persécutions qui ont fait de nous, pendant des décennies, une Église des
catacombes ». Une Église qui compte aujourd'hui parmi ses membres trois
hommes de Maaloula qui sont, a dit le patriarche, « de véritables martyrs »
pour avoir refusé d'abjurer leur foi.
Le patriarche a présenté au pape François son Saint-Synode avant un entretien
en tête à tête marqué du sceau de la franchise, de la simplicité, de la fraternité
et de la communion. Le Saint-Père et le patriarche ont ensuite rejoint les
pèlerins dans la salle Clémentine.
Venus du Liban, de Syrie, de Jérusalem et de Galilée, d'Égypte, des États-Unis,
du Canada et d'Australie, les fidèles représentaient l'ensemble de l'Église
grecque-melkite catholique. La délégation libanaise comptait un député, Michel
Pharaon, le ministre des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, et le procureur
général auprès de la Cour des comptes, Fawzi Khamis. La délégation syrienne
comptait aussi un député, Maria Saadé et Riad Sarji, président de la société
Saint-Vincent-de-Paul à Damas et son représentant au sein du dialogue islamochrétien.
Après avoir salué le Saint-Père, Gregorios III a présenté son Église en
soulignant ses « trois principales caractéristiques ». « Une Église en pleine
communion avec l'Église de Rome, fidèle à notre tradition orientale, en très
bonne relation avec l'Église sœur orthodoxe dans les patriarcats d'Antioche,
d'Alexandrie et de Jérusalem » ; « une Église arabe par ses origines et ses
racines », et enfin « une Église dans un monde à majorité musulmane ».
« Notre Église, ajoutera Gregorios III, est une Église de communion et de
témoignage, qui a une responsabilité toute spéciale envers ce monde, qui est le
nôtre. C'est là que nous vivons notre christianisme depuis près de deux mille
ans, dont 1 434 années avec l'islam. »
« Cette Église que vous aimez est aujourd'hui une Église en détresse », dira le
patriarche au Saint-Père avant de poursuivre : « Pour cette Église qui est dans
une situation inédite dans son histoire, vous êtes Simon le Cyrénéen, qui portez
sa croix avec elle, et cela avec compassion et amitié. Pour cette Église orientale,
surtout en Syrie, vous êtes comme le Christ qui apaisa la tempête sur le lac de
Tibériade. Comme le bienheureux pape Jean-Paul II, qui fit tomber le mur de
Berlin par sa prière et ses interventions courageuses, vous avez fait, très SaintPère, un miracle en appelant les chrétiens et le monde entier au jeûne et à la
prière le 7 septembre dernier. Vous avez ainsi provoqué un tournant dans la
crise syrienne, et même dans la vision de la politique mondiale. Le monde a
changé après le 7 septembre 2013 ! »
« Nous vous assurons que, malgré les malheurs et la situation tout à fait
tragique que nous vivons depuis bientôt trois ans, nous voulons rester sur place
et aider nos fidèles à rester. Vous nous avez interpellés en nous disant de ne
pas laisser la flamme de l'espérance s'éteindre dans nos cœurs... Nous voulons
être martyrs sur cette terre, martyrs par le sang, comme c'est le cas de certains
de nos fidèles, dont trois hommes de Maaloula : Michel Thalab, Mtanios Thalab
et Sarkis Zachem. Très Saint-Père, ce sont de vrais martyrs, qui ont été
sommés d'abjurer et ont fièrement refusé. Trois autres, cependant, ont cédé et
ont été obligés de professer l'islam, mais ensuite, ils sont revenus à la foi de
leurs ancêtres. »
Gregorios III conclura son adresse au Saint-Père en disant : « Nous pouvons,
nous voulons et nous devons rester ensemble, chrétiens et musulmans, pour
être témoins de l'Évangile et construire ensemble, chrétiens et musulmans, un
monde et un avenir meilleurs pour nos jeunes générations. »
Le pape François a fait siennes les souffrances de l'Église d'Orient et lancé un
appel pressant aux différents responsables « pour que cesse la violence », pour
laisser la place au dialogue « pour trouver des solutions justes et durables à un
conflit qui a déjà fait trop de mal ». Il a appelé au savoir-vivre ensemble entre
chrétiens et musulmans et à la « sauvegarde de la liberté religieuse ». Ajoutant
que l'on ne pouvait « se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », saluant le
rôle particulier de l'Église grecque-melkite catholique dans le dialogue islamochrétien.
Le Saint-Père a demandé à chacun, patriarche, évêques, prêtres et laïcs, «
d'assumer généreusement leurs responsabilités dans l'Église et dans la société
». Rappelant à ceux qui forment la « très importante diaspora » qu'il leur faut «
sauvegarder leurs racines spirituelles, leurs traditions et leur identité parce que
l'Église a besoin du patrimoine de l'Orient chrétien ».
La journée devait se conclure par les vêpres solennelles au Collège grec de
Rome avant une liturgie pontificale célébrée, dimanche 1er décembre, par Sa
Béatitude Gregorios III entouré des membres de son Saint-Synode à SantaMaria in Cosmedin.
http://www.lorientlejour.com/article/845166/-on-ne-peut-se-resigner-a-unmoyen-orient-sans-chretiens-assure-le-pape-francois.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77151
CENTRAFRIQUE
Djotodia dément que la Centrafrique soit au bord d'un
génocide
Nouvel Obs
Publié le 01-12-2013 à 12h50
par Joe Penney
BANGUI (Reuters) - Le président centrafricain par intérim Michel Djotodia a
démenti samedi que son pays se trouve au bord d'un génocide et d'une guerre
civile entre communautés religieuses.
Le pays, peuplé de 4,6 millions d'habitants, a sombré dans le chaos depuis que
Michel Djotodia, à la tête des rebelles de la Séléka, s'est emparé de la capitale
Bangui en mars, chassant du pouvoir le président François Bozizé.
Bien que Michel Djotodia ait dissous la Séléka, qui est accusée d'atteintes aux
droits de l'homme, l'incapacité de son gouvernement à enrayer les violences a
conduit certains, au Conseil de sécurité, à réclamer une intervention militaire
internationale pour rétablir l'ordre en Centrafrique.
La France se prépare à accroître ses effectifs militaires dans son ancienne
colonie, qui passeront à au moins 1.000 hommes lorsque l'Onu aura adopté normalement la semaine prochaine - une résolution sur la Centrafrique dans
l'attente du déploiement d'une force de l'Union africaine.
Un mini-sommet informel sur la Centrafrique doit se tenir à Paris le 7 décembre,
à l'issue du sommet de l'Elysée consacré à la paix et à la sécurité en Afrique, at-on appris samedi de source proche de la présidence française. Le Premier
ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, y prendra part, a-t-on ajouté.
"Il y a un risque d'implosion dans tous les domaines qui est absolument massif",
a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, mardi dernier sur
France Culture.
"Jusqu'à présent, cela ne concernait, et c'était déjà trop, que les Centrafricains,
et aujourd'hui si le vide et l'implosion s'installent cela va concerner tous les pays
de la région c'est-à-dire le Tchad, les Soudans, le Congo, le Cameroun", a-t-il
ajouté.
De son côté, la commissaire européenne à l'aide humanitaire, Kristalina
Georgieva, a déclaré que la Centrafrique était menacée d'un double risque:
l'effondrement de l'Etat et un possible génocide, en raison de l'augmentation
des violences entre la majorité chrétienne de la population et les musulmans,
qui soutiennent les hommes de la Séléka.
UN DIXIÈME DES HABITANTS DÉPLACÉS
S'exprimant dans sa résidence de Camp de Roux, camp militaire de l'époque
coloniale sur une hauteur dominant le cours de l'Oubangui, Michel Djotodia a
attribué les violences à des réglements de compte entre des éléments fidèles à
François Bozizé et une partie des hommes de l'ex-Séléka.
"On entend parler certains de guerre inter-religieuse, parfois de génocide. Quel
groupe veut exterminer l'autre ? Qui projette d'exterminer l'autre ?" s'est
interrogé le dirigeant centrafricain.
"Selon moi, rien ne prouve que l'on peut parler de génocide. C'est simplement
de la vengeance. Un régime a commis des abus, maintenant il est tombé. Ses
victimes se vengent, c'est tout", a-t-il déclaré.
"Il n'y a pas de génocide, pas même de guerre inter-religieuse. Tout ça est créé
pour manipuler l'opinion de la communauté internationale", a-t-il ajouté, sans
plus de précisions.
Environ 460.000 personnes, soit un dixième de la population, ont fui les
violences de ces derniers mois dans le pays.
A Bossangoa, région natale de l'ancien président Bozizé, à 300 km au nord de
Bangui, 40.000 chrétiens ont été déplacés par les violences, et plusieurs milliers
ont trouvé refuge dans une église.
Michel Djotodia ne s'est pas dit inquiet pour eux, déclarant que ceux qui
s'étaient rendus dans l'église de Bossangoa l'avaient fait parce qu'ils savaient
qu'ils trouveraient là-bas de la nourriture et de l'eau gratuites.
"Celui qui veut noyer son chien l'accuse d'avoir la rage, c'est tout. Notre
situation n'est pas plus dramatique que dans d'autres pays, mais on la décrit
comme telle. C'est injuste", a-t-il déploré.
Eric Faye pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20131201.REU7643/djotodia-dementque-la-centrafrique-soit-au-bord-d-un-genocide.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77147
Centrafrique : après les massacres, les chrétiens effrayés
attendent les renforts français
France Info
Au nord du pays, des dizaines d'habitants auraient été tués, les autres ont fui.
Médecins sans Frontières a décidé d'y installer une clinique mobile et de soigner
les habitants qui avaient fui dans la brousse
Par Francetv info
Mis à jour le 02/12/2013 | 07:20 , publié le 01/12/2013 | 21:15
La France se prépare à une intervention militaire en République Centrafricaine
en plein chaos. Une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU est attendue
dans les prochains jours. Dans la partie nord du pays, la région de Bossangoa
est à feu et à sang depuis que les rebelles ont pris le pouvoir en mars. A 400
kilomètres au nord de la capitale Bangui, 40 000 chrétiens ont trouvé refuge
dans cette localité isolée de Centrafrique.
Dans le village de N'Zéré, des dizaines d'habitants auraient été tués, les autres
ont fui. Médecins sans Frontières a décidé d'y installer une clinique mobile et de
soigner les habitants qui avaient fui dans la brousse, sans nourriture, sans eau.
90% des enfants sont malades du paludisme. La Croix rouge sur place fait un
autre travail : enterrer les victimes les rebelles.
La Centrafrique, majoritairement chrétienne de 4,6 millions d'âmes, a sombré
dans le chaos lorsque les rebelles musulmans de la Séléka, dont beaucoup
viennent du Tchad et du Soudan, ont déposé le président François Bozizé.
Depuis, le conflit a fait 460 000 déplacés, soit un dixième de la population. La
France a décidé mardi de porter son contingent en Centrafrique à un millier
d'hommes pour y rétablir la sécurité.
http://www.francetvinfo.fr/monde/centrafrique/video-centrafrique-leschretiens-effrayes-apres-les-massacres-attendent-les-renfortsfrancais_472226.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77149
DARFOUR/SOUDAN
Soudan: polémique autour d'un bombardement au NordDarfour
RFI
Article publié le : dimanche 01 décembre 2013 à 20:53
L'armée soudanaise a-t-elle bombardé des civils au Nord-Darfour dans la région
d'el-Fasher ? C'est ce que rapportent des médias locaux. La mission de l'Union
africaine et de l'ONU au Soudan, la Minuad, dit enquêter sur ces allégations.
C'est en rentrant du marché de Tabhit qu'un véhicule transportant quinze
personnes aurait été touché vendredi dernier sur la route de Shangil Tobaya, où
se trouve une base de la Minuad. Guiomar Pau, l'une des porte-parole de la
Minuad à el-Fasher, relate :
« La Minuad a reçu des informations de source locale, comme quoi plusieurs
personnes auraient été tuées dans ce qui pourraient être des raids aériens sur la
route entre Tabhit et Shangil Tobaya, le vendredi 29 novembre. La mission est
toujours en train de travailler pour vérifier la véracité de ces informations. »
Selon la radio soudanaise Dabanga, le bombardement aurait eu lieu à 3
kilomètres à peine de la base de la Minuad, et les proches auraient
immédiatement prévenu la mission. « C'est faux », répond une source
onusienne, expliquant que la mission n'avait été prévenue que samedi.
25 kilomètres à peine séparent les deux localités de Tabhit et Shangil Tobaya. «
Un bombardement aérien, ça fait du bruit dans un espace aussi ouvert que
celui-là », explique un responsable d'ONG, ajoutant que malheureusement,
seule la Minuad était sur place et avait les moyens d'enquêter quand « elle s'en
donnait la peine ».
Reprenant les informations de Radio Dabanga, Eric Reeves, universitaire et
activiste américain pour la cause du Darfour, a d'ores et déjà utilisé cette
attaque présumée pour dénoncer l'inaction de la Minuad dans une lettre ouverte
adressée au président Barack Obama.
http://www.rfi.fr/afrique/20131201-soudan-polemique-bombardement-norddarfour-minuad
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77135
Plusieurs morts dans un raid au Darfour
20 minutes
30 novembre 2013 22:57; Act: 30.11.2013 23:00
La mission conjointe Union africaine-ONU au Darfour (Minuad) a fait état samedi
de plusieurs morts dans un raid dans cette région de l'ouest du Soudan en proie
à des troubles sanglants.
«La Minuad a été informée par des sources locales que plusieurs personnes
avaient été tuées dans une frappe aérienne alors qu'elles se rendaient de Tabit
à Shangil Tobaya», a déclaré un responsable de l'organisation sous le couvert
de l'anonymat.
Shangil Tobaya est située à une soixantaine de kilomètres de la capitale de
l'Etat du Darfour du Nord, El Facher. La Minuad tente de confirmer ces faits, qui
seraient survenus vendredi, a précisé le responsable.
Recrudescences des violences
Un comité d'experts de l'ONU a affirmé au début de l'année que les raids aériens
continuaient de viser des zones résidentielles ou de toucher des civils au
Darfour, malgré les démentis du pouvoir à Khartoum.
Les violences ont connu une forte recrudescence en 2013 au Darfour, où le
gouvernement lutte contre une rébellion depuis 10 ans. Au moins 460'000
personnes ont été déplacées en raison des violences en 2013, selon des chiffres
de l'ONU.
Outre les combats entre forces gouvernementales et rebelles, la région est
également touchée par des combats entre tribus, qui sont devenus la première
cause de violence au Darfour, a dit en novembre le ministre de la Défense,
Abdelrahim Mohammed Hussein.
Depuis 2003 et le soulèvement de rebelles contre le pouvoir central et les élites
arabes, accusés d'accaparer les richesses, des centaines de milliers de
personnes ont péri dans cette région, selon l'ONU. Khartoum conteste ce chiffre.
(ats)
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Plusieurs-morts-dans-un-raid-auDarfour-24771344
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77146
L'annulation de la dette du Soudan, un sinistre cadeau
Le Huffington Post
Ilana Soskin
Avocat au Barreau de Paris et auprès de la Cour Pénale Internationale. Déléguée
Générale d’Urgence Darfour
Publication: 20/11/2013 07h06
Le 24 octobre 2013, devant l'Assemblée Nationale, Benoit Hamon a annoncé
que le Soudan pourrait bénéficier d'une annulation de sa dette qui devrait
atteindre sur plusieurs années 2,2 milliards d'euros.
A l'appui de sa déclaration, le Ministre délégué chargé de l'économie sociale et
solidaire et de la consommation rappelle que l'annulation de la dette concernait
"plusieurs pays entretenant des relations importantes avec la France" prétextant
ainsi que "l'effacement de la dette, en transformant des prêts en dons, donne
aux pays concernés la possibilité de voir leur situation financière assainie de
façon quasi immédiate. Il a donc un impact réel sur leur développement."
La France entretiendrait donc "des relations importantes" avec le Soudan?!
Est-il nécessaire de rappeler que le pays est dirigé par Omar Hassan Ahmad Al
Bashir (dit El Béchir), président sous le coup d'un mandat d'arrêt international
de la Cour Pénale Internationale pour crime contre l'humanité et génocide au
Darfour?
Le site du Ministère des Affaires étrangère précise pourtant dans sa rubrique
dédiée à l'aide publique au développement que "trois priorités guideront son
action: le développement économique des pays qui en ont besoin, avec en
contrepartie le respect des exigences démocratiques, le renforcement de l'État
de droit et la promotion des droits des femmes".
Quels arguments ont donc bien pu être avancés par notre Ministre en faveur du
Soudan?
Peut-on décemment parler de "la promotion du droit des femmes au Soudan"
alors que ces dernières sont les cibles permanentes du gouvernement?
Annuler la dette du Soudan, c'est en effet oublier que le viol des femmes est
systématiquement utilisé comme arme de guerre par les milices armées d'El
Béchir, crime explicitement visé dans le mandat d'arrêt délivré à son encontre le
12 juillet 2010: "des motifs raisonnables font croire que, dans le cadre de
l'attaque illégale dirigée par le Gouvernement soudanais contre la population
civile du Darfour, des forces gouvernementales soudanaises ont, dans
l'ensemble de la région du Darfour, fait subir des actes de viol à des milliers de
civils de sexe féminin appartenant principalement aux groupes four, massalit et
zaghawa".
Annuler la dette du Soudan, est un affront insupportable aux dizaines de
femmes fouettées publiquement pour s'être vêtues de façon "indécente et
immorale" en refusant de se couvrir les cheveux avec un foulard; pour avoir
porté un pantalon ou encore pour être montées dans la voiture d'un homme qui
n'était pas leur époux. Le 6 novembre dernier, la Rapporteuse spéciale sur la
violence contre les femmes à l'ONU rappelait d'ailleurs, en réaction à des procès
qui se déroulent en ce moment même au Soudan, que la flagellation des
femmes, notamment pour les "crimes d'honneur", constitue un traitement
dégradant, cruel et inhumain au regard du droit international.
Peut-on alors raisonnablement se prévaloir du "respect des exigences
démocratiques" ou du "renforcement de l'Etat de droit" au Soudan lorsque l'on
connaît le sort des journalistes, militants associatifs et opposants politiques;
victimes systématiques d'arrestations et d'emprisonnements arbitraires? Est-il
nécessaire de rappeler que la violente répression des manifestations contre les
conditions sociales au Soudan a coûté la vie à des dizaines de manifestants au
mois de septembre dernier.
Si nous avions seulement l'assurance que l'annulation de la dette profiterait à
l'aide humanitaire, à la santé ou l'éducation. Mais comment y croire lorsque l'on
sait que le gouvernement soudanais entrave sans cesse le travail des
humanitaires sur place et l'acheminement des médicaments et vivres.
Comment caresser de tels espoirs alors que plus des deux tiers du budget de
l'Etat sont affectés à la guerre contre les civils. Notre Ministre ignore-t-il que
70% de ce budget est alloué à l'armée, la police et aux milices assassines; ces
mêmes milices qui commettent les exactions, brûlent les villages et
empoisonnent les puits pour que jamais les habitants du Darfour ne puissent
revenir.
Le gouvernement d'Omar El Béchir continue encore aujourd'hui à cibler
ostensiblement les populations civiles par des bombardements et des attaques
au sol. Annuler la dette du Soudan revient à financer les milices armées dans
une région du globe qui n'a franchement pas besoin d'une prolifération d'armes.
L'annulation de la dette du Soudan est un message d'impunité inacceptable.
Une insupportable dérision, qui cautionne le régime génocidaire en place, se
moque du droit international, et piétine la mémoire des victimes.
Et si l'on ne peut contester la primordialité de l'aide publique au développement
et son principe, il est clair que parier sur le "développement" du Soudan par une
annulation de la dette revient à nier les ambitions du gouvernement soudanais
et ses sinistres pratiques.
Nul doute que le dispositif d'annulation de dettes doit être utilisé à meilleur
escient. Il n'échappera d'ailleurs pas aux citoyens français que l'aide publique au
développement est assurée à partir du budget général de l'Etat français, outre
d'autres contributions comme le produit de la taxe de solidarité sur les billets
d'avion et une partie de la taxe sur les transactions financières.
Alors on pose des principes, des critères d'éligibilités. On prétend s'attacher aux
droits des femmes et au respect de la démocratie. Et l'on annule la dette du
Soudan, pensant que le sort des populations civiles du Soudan et du Darfour
sera placé sous silence. En effet, nous ne sommes sans doute plus qu'une
poignée de personnes et d'associations, humanitaires ou défenseurs des droits
de l'Homme, à penser encore aux victimes du régime soudanais. Mais nous
comptons bien nous opposer farouchement à ce que notre pays puisse accorder
un tel blanc-seing au régime dictatorial d'Omar El-Béchir et indirectement à
l'ensemble des dictateurs qui le regardent et l'imitent.
http://www.huffingtonpost.fr/ilana-soskin/annulation-dettesoudan_b_4303039.html?utm_hp_ref=france
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=77156
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Claims of energy agreements with KRG deal blow to
Ankara-Baghdad thaw
1 December 2013 /TODAY'S ZAMAN, ANKARA
Although Ankara and Baghdad recently agreed to turn a new page in their
troubled relations, recent reports that Turkey and the Iraqi Kurdistan Regional
Government (KRG) have signed a package of landmark deals that will see the
Kurdish region's oil and gas exported via pipelines through Turkey have once
again strained the ties, dealing a blow to the recent thaw between Ankara and
Baghdad.
Although the Turkish Foreign Ministry denied the claims on Saturday that energy
deals have been signed between Ankara and Arbil, reports that the Iraqi central
government in Baghdad has barred private Turkish jets from flying to Iraq's
autonomous Kurdish region dropped onto the agenda like a bombshell.
The claims have come out ahead of an energy conference on Monday that
Turkish Energy Minister Taner Yıldız is expected to attend in Arbil. A senior
Turkish diplomat told Today's Zaman before it went to print that Yıldız's plane
had taken off from Ankara but not yet landed in the Iraqi capital.
It was still unclear when this report was written whether Yıldız would still travel
to Arbil after his visit to Baghdad. However, a source from the KRG told Today's
Zaman that if Yıldız goes to Baghdad, he will definitely attend the conference in
Arbil as well. Asked whether Yıldız would discuss the energy deals reportedly
inked between Ankara and Arbil while in Arbil for the conference, the source
declined to comment on the matter.
In an effort to put ties with Baghdad back on track, Turkish Foreign Minister
Ahmet Davutoğlu recently paid his first visit to Baghdad in four years to repair
relations. There, Turkish and Iraqi officials pledged to end the diplomatic
tensions plaguing the two neighbors and said that “we have turned a new page
in relations.”
Soon after these pledges were made, bilateral visits followed and it was said
that Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki would visit Turkey soon. Turkish Prime
Minister Tayyip Erdoğan said he wants to pay an official visit to Iraq after
Maliki's visit, traveling to both Baghdad and Arbil.
However, Baghdad raised its eyebrows after KRG Prime Minister Nechirvan
Barzani told reporters in Ankara following a three hour-long meeting with
Erdoğan on Wednesday that oil exports from the region to Turkey could start
next month.
Observes maintain that if Ankara fails to convince Maliki that it has not signed
any deals with Arbil, then it may be difficult to see through the Iraqi prime
minister's upcoming visit to Turkey and that it would not only harm the
normalization process between Ankara and Baghdad but would also cause
further disputes to arise in the coming days.
The Turkish side has refrained from commenting publicly on the deals, saying
that discussions of them with both Baghdad and Arbil are continuing.
Ankara said in a statement that during Barzani's visit to Ankara the two agreed
on several commercial energy deals in compliance with the Iraqi constitution;
however, it added that the deals have not yet been finalized. Ankara also
underlined that Turkey would seek to cooperate with Baghdad.
“Our wish and preference is to undertake this matter within a tripartite
framework and to bring it to a conclusion that will benefit our mutual interests
and welfare,” said the statement released by the Foreign Ministry.
Reports say that it is an indication of Baghdad's anger with the KRG for planning
to export its oil before it reaches an agreement with Baghdad on the sharing of
revenue generated by those exports that it has now barred private Turkish jets
from flying to the KRG.
“Baghdad has stopped private planes coming from Turkey as of [Friday],” Talar
Mustafa, general director of the airport in Arbil, the capital of the Kurdish region
of northern Iraq, told Today's Zaman.
“These are not regularly scheduled flights. They are only private planes. The
order came from the Ministry of Transportation.” Mustafa said airport authorities
were not informed of the reasons behind the move.
However, Baghdad denies having made any decision to bar private Turkish jets
from traveling to the KRG.
Nasser Bandar, head of Iraq's civil aviation authority, has said that the claims
are groundless, adding that Yıldız will fly to Baghdad on a private plane and will
not have any trouble. Reports emerged later that special permission has been
granted to Yıldız's plane as a workaround to the barred private flights.
Last year, Baghdad denied landing permission to a plane carrying Yıldız to Arbil,
saying the plane had not obtained the necessary permits.
Now, a similar possibility has emerged on the eve of the conference.
According to reports, Iraqi and Turkish energy officials are scheduled to meet in
Baghdad and Yıldız is scheduled to meet with Iraq's deputy prime minister for
energy, Hussain al-Shahristani.
Baghdad says any deal with KRG would harm sovereignty of Iraq
Although Baghdad is concerned that Turkey's close ties with the KRG could
threaten the territorial integrity of Iraq and could lead to the breakup of the
country, Ankara is keen to walk a fine line between Baghdad and Arbil.
While turning over a new leaf in its relations with Baghdad, in contrast to its
former policy, Turkey is also trying to maintain economic relations with the KRG.
Turkey has offered to mediate the oil dispute between Kurdish authorities and
the Iraqi central government.
Shahristani said on Thursday that any energy deal with Arbil would be “an
encroachment on the sovereignty of Iraq.”
Turkey's economic ties with the autonomous Kurdish region in northern Iraq
have not only raised eyebrows in Baghdad but also Washington, which is
concerned that bypassing the Iraqi central government could increase the
already high tensions between the KRG and the Maliki government in Baghdad.
These tensions would then pose a significant risk to the country's stability, in
Washington's view.
However, as a growing country, Turkey desperately needs energy, and the KRG
appears to be one of the best options for meeting Turkey's energy needs. Turkey
says Iraqi Kurdistan's resources will help diversify its energy supply and reduce
its ballooning $60 billion annual energy bill.
The US Department of State has reiterated its concerns over the plan for the
export of oil from Iraqi Kurdistan to Turkey, saying that no energy deals should
be implemented without the approval of the Iraqi central administration.
“Our view has not changed. We don't support oil exports from any part of Iraq
without approval of the Iraqi federal government. We continue to urge the
federal government of Iraq and Kurdistan Regional Government to reach a
constitutional solution, and that has consistently been our position,” said US
Secretary of State spokeswoman Jen Psaki during a daily press briefing on
Wednesday.
The new oil pipeline is expected to link up with an existing pipeline from Kirkuk
to Turkey's Mediterranean port of Ceyhan.
http://www.todayszaman.com/news-332873-claims-of-energy-agreementswith-krg-deal-blow-to-ankara-baghdad-thaw.html
Turkey to seek Baghdad's consent for Iraqi Kurdish oil:
Energy Minister Yıldız
Sevil Erkuş [email protected]
Oil exports from anywhere in Iraq to Turkey need the central government's
approval, both countries energy ministers’ agreed on Dec. 1 after a key bilateral
meeting in Baghdad, which was aimed at diffusing a row over energy exports
from Iraq's autonomous Kurdish region.
Yıldız said Turkey would seek Baghdad's approval for the commercial export of
oil from the autonomous Kurdistan region following the meeting with Iraqi
Deputy Prime Minister for Energy Hussain al-Shahristani.
"We agreed to win the Iraqi central government's consent for oil trade from the
KRG to Turkey and to start a cooperation plan to serve the interests of all three
parties," a joint declaration from both ministers said.
Al-Shahristani also insisted that Baghdad expected to be consulted about any
deal involving the parties. “We will discuss the mechanism,” he told a news
conference, adding that he discussed the issues with Yıldız in a “fraternal and
transparent” manner.
It was Yıldız's first visit to Iraq since his plane was denied permission to land by
Baghdad late last year when he tried to attend an annual energy conference in
Arbil.
He traveled to Baghdad after Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoğlu
convinced his Iraqi counterpart Hoshyar Zebari of the “benefit of face to face
discussions.” Davutoğlu was keen to clarify if there were any misimpressions on
the Iraqi side regarding the energy cooperation, a Turkish diplomat told the
Hürriyet Daily News. He also told Zebari that Turkey wanted to “carry and
implement these energy projects under a three-party framework,” the diplomat
added.
Yıldız will travel on to Arbil for this year’s edition of the same conference, which
starts on Dec. 2.
Pipeline could be extended to Basra
During the same press conference on Dec. 1, Yıldız said the two sides had also
discussed an existing plan to extend a pipeline to take crude oil from Iraq's
southern Basra oil fields to Turkey. He had said in a statement earlier this
month that such a line would relieve Iraq’s central government, adding capacity
and volume for oil exports.
Yıldız is expected to hold a meeting with the Kurdistan Regional Government
(KRG) Natural Resources Minister Ashti Hawrami during the third, three-day
Iraqi-Kurdistan Oil and Natural Gas Conference. Both parties are expected to
discuss the details of multi-billion-dollar energy deals.
The Turkish energy minister arrived in Arbil early on Dec. 2, where he reiterated
that his talks in Baghdad were "positive."
Last week, Turkey signed five trade contracts and one protocol for the
exploration of the multi-billion-dollar hydrocarbon resources of northern Iraq,
with Iraqi Kurdish Regional Government (KRG) Prime Minister Nechirvan Barzani.
As part of the deal, the state-backed Turkish Energy Company (TEC), which
Ankara set up to work in northern Iraq, has signed a contract to operate in 13
exploration blocks. In about half of those, it will team up with U.S. oil giant
ExxonMobil.
The move comes amid suggestions that a new pipeline, linked to the existing
Kirkuk-Ceyhan line, could begin pumping oil exports from Iraqi Kurdistan as
early as next month, infuriating Baghdad, which insists all energy sales should
be made via the central government.
However, Iraq retaliated by banning Turkish private jets from its airspace on
Nov. 30. The Turkish Foreign Ministry responded with a statement that the deals
had not been finalized and that it would seek Baghdad's cooperation.
Al-Shahristani had warned on Nov. 28 that any energy deal with Arbil would be
“an encroachment on the sovereignty of Iraq.”
Baghdad says Kurdish efforts towards oil independence could lead to the
breakup of Iraq, and the dispute has also raised concern in Washington.
Autonomous since 1991, the KRG has often chafed against the central
government and even threatened to secede, but still relies on Baghdad for a
slice of the OPEC producer's $100-billion-plus budget.
An additional Reuters story was used in this report.
December/01/2013
http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-to-seek-baghdads-consent-for-iraqikurdish-oil-energy-ministeryildiz.aspx?pageID=238&nID=58850&NewsCatID=348
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La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre
2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association
suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des
informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées
sous chaque entrée).
"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du
Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,
éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à
Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli,
inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un
groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de
haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de
journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous
pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre
des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à
signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et
kurdes détenus arbitrairement en Turquie.
Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici
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Revue de Presse des dépêches AFP
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AGENDA
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Agenda - Collectif VAN : APPEL AUX DONS
Agenda - Collectif VAN : un acteur référent dans la lutte contre le
négationnisme - Collectif VAN - www.collectifvan.org
Depuis 2004, le Pôle Evènementiel du Collectif VAN a mis en œuvre ou suivi
plus de 90 actions publiques à destination de la société civile.
En 2013, le Collectif VAN a vécu un moment historique : à l’invitation de deux
ONG turques, l’IHD [Association turque des droits de l’Homme] et DurDe, il a
fait partie de la délégation d’associations antiracistes européennes (SOS
Racisme, UEJF), dirigée par l’EGAM et l’UGAB, qui s’est rendue pour la
première fois à Istanbul (Turquie) le 24 avril pour y commémorer le
génocide arménien.
Auparavant, en France, en lieu et place de la désormais célèbre “Journée de
sensibilisation aux génocides et à leur négation“ qui se tient chaque mois
d’avril devant Notre-Dame de Paris, le Collectif VAN avait organisé une soiréedébat-projection intitulée “Génocide arménien : un passé qui ne passe
pas”, avec Maître Vincent Nioré pour modérateur. Elle s’est tenue le vendredi
5 avril au Ciné d’Issy (300 places) avec le soutien de la Mairie d’Issy-lesMoulineaux, en présence d’André Santini et de son équipe. Le programme a
rencontré un vif succès : débat avec les journalistes Guillaume Perrier et
Laure Marchand à l’occasion de la parution de leur livre “La Turquie et le
fantôme arménien”; projection du film “Le Fils du marchand d’olives” de
Mathieu Zetindjioglou, séance-dédicaces.
Le Collectif VAN avait commencé l’année 2013 en étant, pour la troisième
année consécutive, partenaire des Assises contre le négationnisme mises en
place à l’ESG de Paris par Frédéric Encel: le thème en était « Médias et
négationnisme ». Pour la première fois, la représentante du Collectif VAN a
été invitée à s’exprimer à la tribune à propos du négationnisme du génocide
arménien dans les médias et sur internet. Comme à l’accoutumée, le Collectif
VAN a tenu un stand d’information pour accueillir le public.
Le Collectif VAN a poursuivi en 2013 sa participation aux actions de ses
partenaires, en particulier celles du Collectif Urgence Darfour, de l’EGAM
(Roma Pride), de la Licra et d’Ibuka France. Par ailleurs, le Collectif VAN est
régulièrement sollicité par les militants des droits de l’homme turcs et kurdes
face à la répression d’Ankara et alerte les pouvoirs publics sur leur situation.
Depuis 2004, le Pôle Média du Collectif VAN diffuse gratuitement 5 jours par
semaine par mail et depuis 2006 sur le site www.collectifvan.org (très bien
référencé sur Google Actualités) une revue de presse [Veille-Média] nationale
et internationale, avec des articles et de nombreuses traductions sur les
génocides, leur négation et les spoliations.
Dans le cadre de ce Pôle Média, le Collectif VAN signale certains faits
négationnistes en les listant dans un «Observatoire du négationnisme» en
ligne sur son site et utilisé par diverses instances arméniennes pour sensibiliser
les médias, les institutions et les cercles politiques.
Pour animer son site internet, le Collectif VAN a choisi de fournir un travail
rémunéré à de jeunes webmasters francophones d’Arménie, basées à Erevan.
Les dons que reçoit le Collectif VAN contribuent ainsi à offrir un emploi stable
à de jeunes Arméniennes formées aux thématiques qui nous concernent.
Tout ceci ne pourrait exister sans l’aide de nos membres, de nos généreux
sympathisants et de la subvention annuelle de la Ville d’Issy-les-Moulineaux.
Merci pour votre soutien à une association indépendante de tout parti politique.
En remerciant celles et ceux qui ont déjà devancé cet appel.
Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 (0)1 77 62 70 77
Email: [email protected]
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Dons à envoyer par chèque bancaire à l'ordre de : Collectif VAN
A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France
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Agenda - Projection : "V... comme Verneuil"
Agenda - Projection : "V... comme Verneuil" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Projection "V... comme Verneuil" film
documentaire d'Arto Pehlivanian (1h25min, 2010) avec un entretien
exclusif d'Omar Sharif. La projection sera suivie d'une rencontre-débat
avec le réalisateur. La projection aura lieu au Centre Culturel Alex
Manoogian de l'UGAB, le vendredi 6 décembre à 20h30.
Publié le 22 novembre 2013
Projection "V... comme Verneuil" film documentaire d'Arto Pehlivanian
VENDREDI 6 DÉCEMBRE à 20h30
UGAB PARIS
Projection "V... comme Verneuil" film documentaire d'Arto Pehlivanian (1h25min,
2010) avec un entretien exclusif d'Omar Sharif. Sélection officielle du Festival
International du Film de Erevan Golden Apricot 2013 Section documentaire
"Panorama Arménien". La projection sera suivie d'une rencontre-débat avec le
réalisateur.
Places limitées.
Placement libre.
Bar.
Tarif unique : 8 € / Gratuit -15 ans.
Achetez vos places en toute sécurité dès à présent en ligne :
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Vos billets seront à votre disposition le jour même à l’accueil de l’UGAB à partir
de 20h !
Rens. et réservations 06 07 15 35 28 / [email protected] .
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76979
Agenda - Paris : Concert pour les 25 ans du séisme en
Arménie
Agenda - Paris : Concert pour les 25 ans du séisme en Arménie Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le concert de commémoration,
intitulé “Merci la France !... C’est l’Arménie qui se souvient”, aura lieu le
8 décembre à 17h00 à la Salle Gaveau.
Publié le 21 novembre
“Merci la France !... C’est l’Arménie qui se souvient”
25 ans après le tremblement de terre en Arménie
le 8 décembre à 17h00
Le souvenir est le lieu d’une mystérieuse rencontre entre les vivants et les
morts. Pour les uns, le temps qui s’écoule ; pour les autres, l’éternité. Le 7
décembre 1988, le nord-ouest de l’Arménie fut frappé d’un tremblement de
terre meurtrier qui coûta la vie à 60 000 victimes, fit 20 000 blessés graves et
laissa plus d’un demi million de sans-abri.
Vingt-cinq ans après, les témoins et les survivants de la catastrophe se
rappellent avec gratitude la vaillance des sauveteurs, le dévouement des
secouristes et la longue chaîne de solidarité qui unit alors l’Arménie et la France.
Les liens noués durant cette terrible épreuve sont toujours présents aujourd’hui.
Mais comment évoquer la tragédie sans la raviver ? Sans profaner des douleurs
ineffables ? La parole n’y suffit pas : il y faut la force de l’image et le charme de
la musique. Né à Léninakan, l’une des villes les plus touchées, Mourad
Amirkhanian avait douze ans au moment du séisme qui l’a privé de tous les
siens. C’est en France, et grâce à l’art lyrique qu’il a trouvé la force de survivre.
Pour cette commémoration, dont les films Lux aeterna et Terra emota nous
rappellent la crue réalité, il a choisi d’unir aux chants les plus poignants de la
tradition arménienne, avec ses amis artistes lyriques et musiciens, les absoutes
et les prières de la liturgie latine, qui retentissent du fond des âges, renouvelés
de siècle en siècle par l’art des compositeurs, qui tente d’apaiser les âmes dans
ce monde et dans l’autre.
Jean-Pierre Mahé
Interprètes
Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut
Serge Avedikian, comédien, cinéaste
Lévon Minassian, cinéaste
Caroline Dumas, de l’Opéra de Paris
Mourad Amirkhanian, baryton-basse
Robert Stepanian, violon
Dominique de Williencourt, violoncelle
Ashot Khachatourian, piano
Programme
1er Partie
Monsieur Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut
Lux Aeterna (1999)
Réalisateurs et Scénariste : Serge Avédikian, Lévon Minassian
Production déléguée : Nahora Films
Genres : Documentaire
Durée : 11 minutes
Synopsis : Le 7 décembre 1988, à 11 h 41, un terrible séisme ravage toute une
région en Arménie, dont la deuxième ville du pays, Léninakan, aujourd’hui
Gyumri. Quelques heures après le choc, un jeune homme se met à filmer avec
sa caméra Super 8, en pellicule noir et blanc. Basé sur ces images inédites, Lux
Aeterna est un poème cinématographique sur l'indescriptible douleur des
hommes...
FAURÉ, Libera me, Requiem par M. Amirkhanian
Monsieur Serge Avedikian - Acteur, réalisateur, metteur en scène
FRANCK, Panis Angelicus par Mourad Amirkhanian
FRANCK, Sonate en Do Majeur pour violon et piano
1. Allegretto ben moderato, 4.Allegretto poco mosso
CACCINI, Ave Maria par Madame Caroline Dumas
MASSENET, L'élégie par chant, violoncelle et piano
BIZET, Air de Ralph dans La Jolie fille de Perth
2ème Partie
Terra Emota (1999)
Réalisateurs : Serge Avédikian, Lévon Minassian
Production déléguée : Nahora Films
Genre : Documentaire
Durée : 10 minutes
Synopsis : Dix ans après le tremblement de terre qui a détruit la ville de
Léninakan en Arménie, le 7 décembre 1988, les réalisateurs de Lux Aeterna se
rendent sur place pour filmer la ville et ses habitants. Ils y retrouveront une
terre hantée par la douleur inhumaine…
Makar Yekmalian, Prière - "Quand tu entreras au saint autel"
ՄԱԿԱՐ ԵԿՄԱԼԵԱՆ, Յորժամ մտցես ի սուրբ խորանն
Dominique de Williencourt, "Etchmiadzine et le Mont Ararat" opus 2
R.P. Komitas, Seigneur prends pitié
ԿՈՄԻՏԱՍ Վրդապետ, Տէր ողորմեա
Edouard BAGDASARYAN, Nocturne pour violon et piano
POULENC, Les chemins de l'amour par Madame Caroline Dumas
R.P. KOMITAS, Ախ, մարալ ջան - Ah, ma bien aimée
Էրվում եմ - Je brûle
R.P. KOMITAS, Կռունկ - Cigogne (chant d'exil)
SPENDIARIAN, Այ վարդ - Ô rose
Edouard ABRAHAMIAN, Հովվի երգը - Chant du berger
Edouard ABRAHAMIAN, Ա ր ա ր ա տ - Ararat
http://www.sallegaveau.com/la-saison/816/amirkhanian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76932
Agenda - Expo-photo : "Gumri (Leninakan) : les temps du
tremblement"
Agenda - Expo-photo "Gumri (Leninakan) : les temps du tremblement" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le travail photographique et
documentaire présenté dans cette exposition a été fait 25 ans après le
séisme qui a ravagé la région nord de l’Arménie. Le 8 décembre à 12h,
l'exposition fera suite à la messe commémorative en mémoire des
victimes du séisme à la Cathédrale apostolique arménienne Saint JeanBaptiste, 15 rue Jean Goujon, 75008 Paris.
Publié le 22 novembre 2013
Exposition de photographies "Gumri (Leninakan) : les temps du
tremblement".
DU DIMANCHE 8 AU DIMANCHE 15 DÉCEMBRE
CATHÉDRALE APOSTOLIQUE ARMÉNIENNE DE PARIS
Photos de Grégory Combes, Elsa Fabre, et habitants de Gumri. Le travail
photographique et documentaire présenté dans cette exposition a été fait 25
ans après le séisme qui a ravagé la région nord de l’Arménie.
A l’aide d’une approche participative originale, qu’ils ont appelé “dialogue
photographique”, les deux photographes abordent avec les habitants la question
du temps et de la reconstruction. Entrée libre. Exposition précédemment
présentée à la Péniche Anako. Le 8 décembre à 12h, l'exposition fera suite à la
messe commémorative en mémoire des victimes du séisme 25 ans après cette
catastrophe.
Rens. : 06 31 17 64 45 (Elsa) ou 06 86 52 17 94 (Grégory).
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76976
Agenda - Soirée : "25e anniversaire du mouvement du
Karabagh"
Agenda - Soirée : "25e anniversaire du mouvement du Karabagh" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le CCAF SUD invite à la soirée
dédiée au 25e anniversaire du Mouvement du Karabagh, organisée avec
l’aimable contribution de la Ville de Marseille. La soirée aura lieu le
lundi 9 décembre 2013.
Publié le 22 novembre 2013
Soirée dédiée au 25e anniversaire du Mouvement du Karabagh
LUNDI 9 DÉCEMBRE à 18h30
CCAF-SUD
Avec l’aimable contribution de la Ville de Marseille. Après un mot d'accueil de
Jacques Donabédian, président du CCAF-Sud, présentation de la situation
actuelle de la République du Haut-Karabagh par son représentant en France
Hovhannès Guevorkian et projection du nouveau film d'Artak Hérikian "Notre
Artsakh" (53 min, ss-titre en français). Echange avec les parlementaires et
membres du cercle d’amitié France-Karabagh présents.
Entrée libre.
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76978
Agenda - Concert : "Rêves et Réalités d'Arménie"
Agenda - Concert : "Rêves et Réalités d'Arménie" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Violoniste virtuose, Sergey Khachatryan forme
un duo fraternel avec sa sœur aînée Lusine pour nous offrir les grands
classiques arméniens de la fin du XIXe et du XXe siècle. Le concert aura
lieu au Théâtre National de Marseille, le mardi 10 décembre 2013.
Publié le 22 novembre 2013
Concert "Rêves et Réalités d'Arménie" par Sergey Khachatryan (violon)
et Lusiné Khachatryan (piano) en partenariat avec Marseille Concerts
MARDI 10 DECEMBRE à 20h00
THÉÂTRE NATIONAL DE MARSEILLE
Programme : E. Ysaye (1858-1931) : Sonate n°2 pour violon seul, Komitas
(1869-1935) : 7 danses pour piano seul, C. Debussy (1862-1918) : Sonate pour
violon et piano, Komitas (1869-1935) : «The Crane», «The Apricot Tree» pour
violon et piano, A. Babadjanian (1921-1983) : Sonate pour violon et piano.
Violoniste virtuose, Sergey Khachatryan forme un duo fraternel avec sa sœur
aînée Lusine pour nous offrir les grands classiques arméniens de la fin du XIXe
et du XXe siècle. Sergey Khachatryan jouera sur le violon avec lequel Ysaÿe a
créé sa sonate.
Tarif : de 6 à 24€.
Rens. et réservations : 04 91 54 70 54 (Théâtre de la Criée).
Infos : http://www.theatre-lacriee.com
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76977
Agenda - 14 décembre : projection du film "Bolis"
Agenda - 14 décembre : projection du film "Bolis" - Collectif VAN www.collectifvan.org - L’UGAB Lyon a le plaisir de vous convier à la
soirée cinéma-débat autour du film Bolis en présence de son réalisateur
Eric Nazarian et de ses acteurs Jacky Nercessian et Serra Yılmaz.
Samedi 14 décembre 2013, de 19h30 à 23h00.
Publié le 19 novembre 2013
Soirée cinéma-débat : Projection du film Bolis - le 14/12/2013 à 19h30
Bolis… la ville d’où le grand-père d’Armenak Mouradian, le musicien d’oud
arménien, a dû fuir à la pointe de l’épée en 1915… Armenak y retourne pour la
première fois à l’occasion d’un évènement musical important. La décision de
rechercher le vieux magasin d’instruments de musique de son grand-père lui
arrive naturellement. Il ne possède qu’une vielle photo et un nom de rue…
Le film Bolis met au jour l’histoire tragique d’une nation à travers de la brève
rencontre entre un musicien arménien de la diaspora et une veuve turque. A
partir d’une histoire simple, il nous rappelle la présence d’un passé enterré qui
doit être discuté ouvertement par les héritiers des deux côtés.
★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★
Au programme :
19h30-21h30 : Projection du film et débat
21h30-23h00 : Rencontre avec les invités autour d’un buffet arménien
Réservations obligatoires avant le 07 décembre:
-par mail: [email protected]
Places limitées – Placement libre
Tarifs:
-Etudiant/Cotisant : 15 €
-Adulte : 20 €
Adresse:
Centre Culturel Alex Manoogian
12 Rue Emile Zola, Lyon 2eme (Metro Bellecour)
https://www.facebook.com/events/368569749954809/?fref=ts
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76892
Agenda - Débat : "La Turquie : atouts et faiblesses d'une
puissance émergente"
Agenda - Débat : "La Turquie : atouts et faiblesses d'une puissance
émergente" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Débat à l'occasion
de la publication de La Turquie, d'une révolution à l'autreaux éditions
Fayard (coll. Pluriel), sous la direction de Ali Kazancigil, Faruk Bilici, et
Deniz Akagül. Mercredi 18 décembre, 17h00.
Publié le 2 décembre 2013
Mercredi 18 décembre, 17h00
La Turquie : atouts et faiblesses d'une puissance émergente
Entre démocratie et autoritarisme : la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan
Hamit Bozarslan, EHESS
Croissance économique et transformations sociales
Deniz Akagül, Université Lille 1
Une diplomatie plus autonome et ses limites
Ali Kazancigil, co-directeur de la revue Anatoli : de l'Adriatique à la Caspienne
Discutante : Riva Kastoryano, CNRS/CERI-Sciences Po
Ouverture : Christian Lequesne, directeur du CERI
Responsable scientifique : Ali Kazancigil, co-directeur de la revue Anatoli : de
l'Adriatique à la Caspienne
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
INSCRIPTION OBLIGATOIRE
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=77159
Agenda - Paris : Exposition du photographe arménien
Yousuf Karsh
Agenda - Paris : Exposition du photographe arménien Yousuf Karsh Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Exposition au Centre
Culturel Mona Bismarck, de photographies de Yousuf Karsh, né à Mardin
en Turquie, artiste canadien d'origine arménienne. En 1922,la famille
Karsh avait émigré en Syrie afin d'échapper aux suites du génocide
arménien de 1915, puis, en 1924, un des leurs, le jeune Yousuf, ira
rejoindre au Canada son oncle Georges Nakash, photographe
portraitiste renommé de Sherbrooke (Québec). Yousuf Karsh (19082002) a participé à plus de 15 000 séances photo et produit plus de 150
000 négatifs, parmi lesquels figurent les portraits les plus
enthousiasmants de multiples personnalités du monde culturel,
politique et intellectuel, dont Ernest Hemingway, François Mauriac,
Grace Kelly, John F. Kennedy, Christian Dior et Man Ray.
Publié le 22 novembre 2013
Armenoscope
DU MERCREDI 16 OCTOBRE 2013 AU DIMANCHE 26 JANVIER 2014
du mercredi au dimanche 11h-18h, fermé les jour fériés
MONA BISMARK AMERICAN CENTER
"Icônes du XXe Siècle" http://monabismarck.org/programmes/exposition?lang=fr#current-fr
L’exposition réunit plus de soixante des portraits les plus saisissants du
photographe, portraits de personnes célèbres et de personnages officiels,
juxtaposant par exemple, Frank Lloyd Wright avec Le Corbusier ou Charles de
Gaulle avec Dwight Eisenhower.
Des photographies originales sont ainsi présentées à côté d’archives issues des
couvertures que Karsh réalisa pour Life et Paris Match, témoignant ainsi de la
transformation de ses portraits intimistes en icônes publiques.
La remarquable carrière artistique de Karsh n’a eu d’égale que les vies
extraordinaires de ceux qu’il a photographiés. L’exposition Karsh célèbre
l’exceptionnelle contribution de cet artiste à l’élaboration de la mémoire
personnelle et historique du vingtième siècle.
Adultes: 7€, réduit: 5€, gratuit pour les - de 12 ans.
Rens. : 01 47 23 38 88.
Infos : http://monabismarck.org
Mona Bismarck American Center for art & culture, 34 avenue de New York,
75116 Paris (M° Alma-Marceau, Iéna, Trocadéro)
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76973
Agenda - Expo : "Le livre arménien : une culture en
diaspora"
Agenda - Expo : "Le livre arménien : une culture en diaspora" - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Exposition : "Le livre arménien de la
renaissance aux lumières : une culture en diaspora" organisée par la
Bibliothèque Mazarine, à l’occasion des 500 ans de la naissance de
l’imprimerie arménienne. L'exposition aura lieu jusqu'au 7 février 2014
mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h, au Centre National de la
Mémoire Arménienne.
Publié le 22 novembre 2013
Armenoscope
Exposition : "Le livre arménien de la renaissance aux lumières : une
culture en diaspora"
JUSQU'AU 7 FÉVRIER 2014 mercredi, vendredi et samedi de 14h à 17h
L'exposition organisée par la Bibliothèque Mazarine, à l’occasion des 500 ans de
la naissance de l’imprimerie arménienne.
Caractérisée par une brillante production manuscrite dont les premiers témoins
datent du VIe siècle, la culture arménienne adopte les techniques
typographiques au début du XVIe siècle. Le premier livre imprimé en arménien
paraît à Venise en 1512 ; il est l’oeuvre d’un personnage encore énigmatique,
Yakob (Jacques), surnommé « le pécheur », et qui publie en tout et pour tout
cinq livres avant de disparaître sans laisser de trace. À l’occasion du 5e
centenaire de la naissance de l’imprimerie arménienne, la Bibliothèque Mazarine,
associée à la BULAC, expose un ensemble méconnu de livres arméniens rares et
précieux, pour la plupart provenant des bibliothèques princières, monastiques
ou savantes de l’Ancien Régime.
L’exposition rend compte de la géographie à la fois large et éclatée de
l’imprimerie arménienne des premiers siècles (Venise, Rome, Constantinople,
Amsterdam, Marseille, Madras…), et des conditions souvent difficiles dans
lesquelles ont travaillé les hommes du livre de la diaspora arménienne, qu’ils
fussent imprimeurs, éditeurs, mécènes, graveurs ou relieurs. Une attention
particulière est portée aux répertoires privilégiés de l’édition ancienne
(grammaire et alphabets, textes sacrés, histoire), à ses particularités
ornementales (lettrines en formes d’oiseaux, illustration combinant emprunts
aux artistes européens et iconographie traditionnelle), aux reliures. Au coeur
des rivalités entre l’Église arménienne et Rome, expression des rapports
ambigus entre langue classique et langue vernaculaire, vecteur identitaire d’une
nation sans État dont les membres sillonnent le monde entier, le livre arménien
apporte un éclairage fascinant sur les échanges intellectuels et techniques,
politiques et commerciaux, entre l’Europe et l’Orient de la Renaissance aux
Lumières. Commissariat et catalogue : Mikaël Nichanian, ancien élève de l’école
normale supérieure, conservateur à la Bibliothèque Nationale de France. Yann
Sordet, archiviste paléographe, directeur de la Bibliothèque Mazarine.
CNMA, 32 rue du 24 Avril 1915, 69150 Décines
Rens. : 04 72 05 13 13.
Infos : http://www.cnma.fr
http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=76974
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif
VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD),
ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les
informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre
part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en
Arménie.
Rappel :
Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article.
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cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre
d'occurrences.
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Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et
nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous
menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en
temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en
ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les
initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
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Photothèque
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Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
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MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
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France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
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[email protected]
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Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier
entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit
le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur
le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les
coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran
ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des
auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les
commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de
gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42
32 15 15.
RTL www.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez
laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.
France Inter www.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne.
Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son
intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou
par mail : [email protected].
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais
attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais
toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble
les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont
les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour
favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et
indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et
philosophique.
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83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
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Courriel : [email protected]
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Les Infos Collectif VAN sur :
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