Pôle C –Diabétologie 29/02/2008
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traduit par une déminéralisation osseuse sévère avec hypervascularisation
entraînant cliniquement un pied inflammatoire, très douloureux avec des os
très fragiles qui se fracturent et se déforme facilement (= déformation
cubital). La phase chronique se traduit par des os du pied raccourcis au fur et
à mesure qu’ils subissent les pressions mécaniques, ils s’empactent les uns
dans les autres favorisant des hyperpressions sur certaines zones. Le
traitement repose sur une décharge totale du pied (on a plus le droit de poser
le pied par terre), l’administration de biphosphonates (pour diminuer le
remodelage osseux), des antalgiques et un contrôle du diabète.
mobilité articulaire réduite
Pour chaque pied, chaque déformation est cotée 1 si elle est présente et 0 si
elle est absente
Un score combiné 3 ,synonyme de déformation significative , est un facteur
prédictif indépendant de risque d’UP (RR de 1,57)
3) Facteurs aggravants à rechercher à l’interrogatoire et à l’examen
clinique
a) Signes d’artériopathie des membres inférieurs
b) Moyens simples
pouls distaux pédieux et tibiaux postérieurs
Index de pression systolique
< 0,80 = artériopathie distale
Index de pression systolique
1,50 = médiacalcose
c) Moyens techniques
L’artériopathie se visualise à l’écho doppler artériel des membres inférieurs (elle est distale
pour l’artériopathie destructrice du diabétique, elle est proximale pour l’artériopathie
tabagique).
La neuropathie périphérique entraîne une rigidité de la paroi vasculaire par médiacalcose,
c’est pourquoi chez un diabétique + neuropathie : on peut retrouver un index de pression
systolique à 0,80, le patient est quand même artériopathe.
L’artériopathie est un facteur de risque d’amputation car le diabétique cicatrise mal