Chapitre 1 : La Chine du Nord
C’est le berceau de la civilisation Han pour les Chinois.
C’est un ensemble montagneux complexe qui ferme la Grande Plaine du Nord. La limitation
occidentale sont les massifs qui bordent la boucle du Fleuve Jaune. Au sud de la boucle, les
monts Qinling. Les limites topographiques ne sont pas totales : la région n’est pas enfermée.
Elle compte 8 provinces : Hebei (avec Tianjin et Pékin), Henan, Shandong, Shanxi, Shaanxi,
Gansu. Ces 8 provinces totalisent 1M km² et plus de 300M d’habitants.
I. Le dispositif physique
A. Géographie physique
Les grands ensemble géomorphologiques ont été très marqués par les mouvements différentiels :
des parties se sont soulevées, d’autres se sont effondrées. Ce phénomène procède du
mouvement himalayen à la fin de l’ère tertiaire.
Deux caractères indissociables en Chine du Nord : la terre jaune et le Fleuve Jaune qui arrache 30
kg/ m³ (100kg/ m³ en crue !) de lœss (dépôt superficiel apporté par les vents à la fonte des glaciers
du quaternaire). Le Fleuve Jaune est un fleuve bénéfique (construction de la Grande Plaine) mais
il crée aussi des inondations et est inutilisable.
Il y a 4 grands ensemble géomorphologiques :
A l’Ouest : Les « plateaux de terre jaune », 400 000 km² de lœss atteignant 300m
d’épaisseur. Ce sont des assises calcaires, de grès, ondulées et courbées. Le mouvement
himalayen a inscrit là des fossés (empruntés par les cours d’eau) et des crêtes éventrées
par les fosses tertiaires. Tout, sauf les crêtes, est nappé de lœss.
A l’Est : Des massifs montagneux (1500 3000m). Un ensemble complexe de 3 éléments :
L’élément septentrional qui ferme la Grande Plaine du Nord. Venant buter contre le socle
mongol, c’est un « relief en creux » (Grande Muraille).
Au sud de Pékin, le Wutaishan, point culminant de la Chine du Nord (+ de 3000m).
Du Wutaishan au Fleuve Jaune, le Taihangshan qui plonge sous la Grande Plaine.
Vers l’Est : La Grande Plaine (400 000 km²) construite par le Fleuve Jaune. La Chine du
Nord fut un golfe, mais sous le quaternaire le Fleuve Jaune l’a remblayé avec de la terre
jaune arrachée de l’érosion.
La péninsule du Shandong
L’élément occidental (sud du delta du Fleuve Jaune), une « tache jaune » constituée par
Taishan (1500m), un lieu de pèlerinage bouddhiste.
L’élément oriental, la péninsule composée de basses collines (agriculture).
B. Le climat
C’est un climat brutal fait d’hivers à caractère mongol (-10° en janvier a Pékin). La mousson
apporte un caractère tropical en été (40° a Pékin).
L’isohyète est entre 500-600 mm d’eau, dont 80% des précipitations en été.
L’érosion et la saison sèche pour une majeure partie de l’année rendent l’agriculture difficile.
II. Les ressources
A. Agriculture
Il y a une trilogie blé-maïs-coton relativement récente.
Traditionnellement, c’était une agriculture estivale (chaleur+pluies) du millet et du sorgho
(kaoliang), et du blé en hiver. Ceci est progressivement remplacé à partir du 19e.
Le blé est venu par les oasis vers le 3e. La Chine invente le dry-farming (jachère travaillée) pour
composer avec les saisons sèches. Pendant 3 ans on travaille la terre (labours, hersage…) sans
semailles pour emmagasiner l’humidité, puis on plante du blé. A partir du 20e, on irrigue (puits).
Le maïs a été importé par les Portugais, il a fait depuis la conquête du Nord (chaleur + humidité).
Le textile de civilisation est le chanvre. A partir du 18-19e, on importe une variété de coton US.
Le soja (introduit au 5e en Mandchourie) est une révolution agronomique. Il est complémentaire
des autres céréales (utilise ≠ éléments du sol) et sert à tout (huile, fromage, sauce).
Il y a 3 grands domaines spécifiques :
Les plateaux de terre jaune : déshérités du fait de l’érosion sauvage. Une prédominance du
maïs, subsistent millet/ kaoliang/ chanvre, peu de blé (difficultés topographiques + climat).
La Grande Plaine : des grandes terres à blé (Henan, Shandong), des terres à coton
(Shandong + façade littorale du Hebei), partout ailleurs blé en hiver et maïs en été.
Les collines et le littoral de la péninsule du Shandong : l’agriculture chinoise est une
agriculture de plaine, on n’utilise pas les reliefs. On met en valeur les pentes des collines avec
des terrasses sèches, c’est une polyculture (sauf riz) : céréales (soja), arbres fruitiers (poires,
pommes…), développement de la vigne à vin…
B. Ressources industrielles
Deux ressources énergétiques majeures : le charbon et le petrole.
Le charbon est la ressource la plus importante (2/3 des ressources chinoises, 50% de la
production chinoise, + grande production du monde). Il y a trois grands ensembles :
La façade littorale du Hebei et du Shandong : developpées par les Puissances (aujourd’hui le
Japon) comme Kailuan (Hebei, 10M/ T), Yanzhou (Shandong, + grande de Chine).
Le long des Taiwanshan (développés dans les années 1950).
Le Shanxi (¼ de la production chinoise) : de bonnes conditions (faible profondeur).L’emblème
est Datong, on a développé un réseau ferroviaire spécial pour l’évacuation vers les ports.
Le pétrole a été découvert en 1907 par Esso à Yangshan, puis à l’ouest par les Soviétiques, puis à
nouveau en Chine du Nord. Il y a des réserves considérables à Tianjin (Hubei), Shandong (Shenli,
2e exploitation). Avec Shenli on a construit deux oléoducs (Shenli -> Nanjing, Shenli -> Jinda).
L’énergie nucléaire est surtout en développement dans le sud.
Les minerais : or à Yantai (Shandong), sel (littoral du Hebei), minerais de fer (Shanxi + Hebei),
bauxite (d’importantes ressources dans le Henan à Zhengzhou).
On veut développer l’énergie hydroélectrique, mais vu les conditions du fleuve l’essentiel est en
amont (plaine tibétaine). Les 1ères centrales sont été crées vers 1960 est s’est développé un
escalier de barrages, 5-6 centrales successives sur le Fleuve Jaune. Deux autres réalisations dont
tout repose sur la maîtrise du lœss : Sanmen (moindre) et Xiaolangdi (terminé en 2001).
III. La géographie urbaine
La Chine du nord est le foyer historique de la civilisation chinoise, ce fut un axe de pénétration
occidentale et elle a des ressources industrielles. Ce sont autant de facteurs qui ont dicté le
développement de la géographie urbaine.
A. Les villes de la façade littorale
Sa morphologie (plaine de remblement constituée de sable) n’étant pas favorable, c’est une
géographie de petites bourgades de pêche. Au 19e, les Puissances établissent des ports
modernes et des concessions. Mais durant la période communiste, le littorale est verrouillé. Quand
la Chine s’ouvre dans les années 1980, les ports ont donc un siècle de retard alors qu’a eu lieu
une révolution dans les transports maritimes internationaux. Des progrès ont été faits mais il existe
toujours un décalage entre les armateurs du Nord et du Sud de la Chine.
Tianjin (8M hab., 5M urbanisés, 11 300 km²)
Municipalité urbaine au statut de province. Ville portuaire à 45 km de la mer, c’est
traditionnellement un port de pêche et de commerce. Puis elle a connu un développement
parallèle à Shanghai avec des concessions un port et des industries modernes.
Le port est loin de la mer (multiplication des avants-ports) mais c’est le site le plus proche de
Pékin. Le trafic portuaire reste modeste.
Le développement industriel s’est fait sur plusieurs générations : le coton (siècle colonial), filatures
et chimie du sel (RPC), industrie mécanique (1960-70), mise en œuvre du pétrole et
développement de l’industrie aéronautique (1970-80), zones franches de pétrochimie, technologie
et automobile (depuis 1980). Tianjin est aujourd’hui le 3e centre industriel de Chine.
Qinghuangdao (400 000 hab.)
Simple port de pêche, au 19e les Anglais en font un grand port charbonnier. Puis en 1973 on en
fait le premier terminal pétrolier : il exporte du brut vers le Japon, Shanghai… En 1990 on construit
un axe ferroviire special pour évacuer la production du Shanxi. C’est le plus grand terminal
charbonnier du monde.
Qingdao (1.7M hab.)
Concession allemande (1898 à 1914), puis concession japonais jusqu’en 1922. L’action allemande
a imprimé ses marques : architecture et l’une des plus grosses brasserie de Chine (Jintao).
Longtemps en retrait, l’activité portuaire était réduite. Un premier noyau colonial industriel
(brasserie + filatures) a permis l’essor. Sous la RPC on développe l’industrie mécanique, la
pétrochimie et le port pétrolier (1960-70), puis les zones franches à partir de 1980.
B. Les villes de l’intérieur
Il y a les villes charbonnières du nord :
Datong (500 000 hab.)
La plus grande houillère de Chine. Dotée de divers industries sous la coopération sino-soviétique
(plus grande usine de locomotives à vapeur). On s’efforce de développer le diesel et l’électricité.
Kailuan (400 000 hab.)
Houillères et industrie sidérurgique.
Taiyuan (1.8M hab.)
Développé sur d’importantes ressources de charbon et de minerais de fer. Dès le 19e elle devient
une ville sidérurgique. La RPC complète cette industrie par la métallurgie lourde, la fabrication
d’engrais, de textiles (40% de l’acier inoxydable en Chine). Pollution importante !!
Les villes du pétrole bâties dans les années 1970 sorties des champs de blé :
Renjiu (300 000 hab.)
Dongying (500 000 hab.)
Ville nouvelle fondée sur l’exploitation de Shenli.
Shijiazhuang (1M hab.)
Se trouve au carrefour des trois axes ferroviaires. Industrie de coton, pharmacopée traditionnelle…
C. Les villes de l’axe du Fleuve Jaune
Un double axe : le fleuve et l’axe ferroviaire trans-chinois. Des le début du 20e, les Puissances
partent de Lianyungang mais tout s’arrête avec l’invasion japonaise. Sous la RPC on poursuit cet
axe qui devait rejoindre le Kazakhstan. Apres 1950, il est prolongé jusqu'à Lanzhou, puis Urumqi.
Depuis 1990, la liaison a été réalisée avec le Kazakhstan à Almaty.
Jinan (1.7M hab.)
Construite à plusieurs kilomètres du Fleuve Jaune, elle date du néolithique (culture Longshan).
C’était un centre médicinal (nombreuses sources), culturel et un marché agricole.
En 1904 les Allemands développent le carrefour ferroviaire et les filatures de coton. La RPC
développe l’industrie (sidérurgie, construction mécanique). Désormais, le groupe Chia Tai
fabriquent des camions. Il y a aussi de la pétrochimie, du pétrole et des capitaux étrangers.
Kaifeng (700 000 hab.)
Ville souvent inondée. Elle fut la capitale de plusieurs dynasties (Zhou, Cinq Dynasties, Song du
nord). Sous les Song elle devient l’un des plus grands emporium du monde.
La RPC y a implanté des industries agricoles (machines) et alimentaires (engrais).
Zhengzhou (1.9M hab.)
Un des principaux carrefour de Chine au croisement des axes Pékin-Canton et Lianyungang-
Canton. C’est la 1ère gare de marchandise de Chine (7M de tonnes/ an) et de voyageurs. Il y a
aussi des complexes industriels, ferroviaires et mécaniques, la filature du coton et plus récemment
la production de minerais (bauxite, minerais d’aluminium).
Loyang (1M hab.)
C’est une ville historique prestigieuse et la capitale de plusieurs dynasties (Han postérieurs, Wei
du Nord). Les Wei du Nord l’ont dote d’une falaise sculptée de Bouddhas (détruite).
Loyang fut le symbole de la RPC qui y a développé la 1ère usine de tracteurs sous l’aide sino-
soviétique (mais faillite). Dans les années 1980, le groupe Pokphand (North China Industry Group)
ressuscite l’usine et construit la 1ère usine de motocyclette. On y développe la pétrochimie.
Xian (2M hab.)
C’est un ancien centre politique et culturel (capitale sous les Han Antérieurs, les Tang). Ville la
plus peuplée à l’époque, c’est un aboutissement de la route de la soie. Subsiste la minorité Hui.
Des Tang à la RPC, le nord sans transports se replie sur lui-même.
Sous la RPC (prolongement de l’axe ferroviaire + rapports à l’Ouest), on y découvre du charbon. A
partir de 1960, un axe militaro-industriel s’y installe : industrie d’équipement mécanique,
équipement des mines, cotonnières, aéronautique militaire, 1er réacteur atomique de Chine…
Récemment c’est un centre de contrôle des satellites lancés par la Chine et l’aéronautique civile.
Lanzhou (1.5M hab.)
Sa position stratégique de franchissement du fleuve en fait un carrefour de la route de la soie.
En 1936, Esso découvre du pétrole à Yamen et la coopération sino-soviétique reprend
l’exploitation. Il y a aussi la 1ère raffinerie de pétrole, l’exploitation de minerais (aluminium), la 1ère
usine d’enrichissement de l’uranium, de l’industrie mécanique. Lanzhou est une plaque tournante
aérienne de l’Ouest et du Sud-Ouest Chinois.
D. La municipalité de Pékin (12M hab., 5M d’urbains)
C’est la capitale du royaume Comba et des Yan, Yuan, Ming, Qing, puis la capitale républicaine de
1911 à 1928. En 1949, la RPC s’y installe avec alors 2M d’habitants. L’immigration étant interdite,
c’est que le territoire s’est étendu ! Il est passé de 60 km² à 17 000 km².
Sa structure urbaine date du 13e. Les Mongols l’ont conçu comme des d’espace emboîtés à petite
échelle. L’unité de base (Hutong) disparait au profit de constructions à étages. Les Qing remanient
la ville, réservant l’intérieur aux Mandchous (6 km² de ville murée). La muraille finit par être abattue
en 1968 et la RPC imprime des marques soviétiques (Changan Lu, Tiananmen…).
L’extension par urbanisation de la ville murée a été lente jusqu'à la fin 1970 (paranoïa du régime
de maintenir les villes). La périphérie, un centre agricole, a été gagné par le front urbain. La
proximité du pouvoir facilite l’installation d’équipements particuliers. Avec l’industrialisation et
l’augmentation de la population se pose les problèmes de l’eau (2 réservoirs à l’ouest et au sud
alimentés par les plaines et les torrents) et des transports. Les villes satellites sont desservies par
de vieux transports et le centre ne comporte que deux lignes de métro (embouteillages).
Pékin fonctionne comme la capitale d’un empire hyper-centralise. Jusqu'à la RPC, la ville est
restée à l’écart de l’industrialisation et des milieux d’affaire de la côte (lieu de culture et de
l’artisanat jade+porcelaine). Puis on fait « dune ville de consommation, une ville de production » :
Industrie textile (coton et laine de Mongolie)
Industrie lourde (charbonnage et sidérurgie à l’Ouest)
Construction mécanique
Industrie électronique
Industrie mécanique
Depuis les années 1980, Pékin s’est ouverte à l’immigration intérieure. Les 3M d’immigrants (+
sans-papiers) ont constitué des diaspora intérieures (autogestion dans ces agglomérations) :
Communauté du Hebei au nord (construction)
Les Wenzhou au sud (1/4 de l’immigration actuelle, confection et maroquinerie)
Communauté de l’Anhui au nord-ouest (personnel de maison)
Communauté du Henan à l’est (recyclage de déchets)
Communauté Ouighour à l’intérieur.
Chapitre 2 : La Chine du Nord-Est
Le nord-est de la Chine (Mandchourie) couvre 800 000 km² et abrite 100M d’habitants.
Il couvre 3 provinces : Heilongjiang, Jilin et Liaoning.
Cette région est un pays neuf pour la Chine. Jusqu’au 17e, elle reste le domaine des peuples
guerriers turco-mongols et mongols. Sous les Qing, les Mandchous verrouillent la région face aux
Han pour en conserver les richesses (or et ginseng). Vers le milieu du 18e, les Qing l’ouvre aux
Chinois sous la menace d’une invasion russe. On y installe une concession agricole d’état avec
recrutement organisé de main d’œuvre et la population passe de 3M à 10M à la fin du 19e.
Sous l’impérialisme occidental, les Russes construisent une extension du transsibérien, mais les
Japonais s’installent une fois la liaison finie. Ils amorcent un développement général agricole,
industriel et ferroviaire : la Mandchourie sert de base pour les produits agricoles et l’industrie de
guerre. L’état fantoche de Mandchoukouo permet le plein développement de la région.
En 1949, à la fin de la guerre civile, la Mandchourie est intégrée à la RPC.
I. Structure géographique
A. Le dispositif physique
La région s’inscrit dans un dispositif montagneux et en fer à cheval ouvert sur l’un des côté :
A l’ouest les Daxingan, bourrelet du plateau mongol
Entre le nord-est et la Sibérie les Xiaoxingan, vieux massifs de 1000m
Entre le nord-est et la Corée les Changbaishan, chaîne plus récente (1500m)
Ces chaînes ne représentent pas des barrières, elles sont ouvertes et aérées.
La Mandchourie est encore recouverte de forêts (phénomène de pays neuf). Les Xingan ont une
forêt de Taïga, les Changbaishan de feuillus et conifères, entraînant une grande richesse
d’espèces (tigre…), mais aujourd’hui déboisé.
B. Climat
Dans la péninsule du Liaotong, les conditions climatiques sont adoucies du fait de l’influence
maritime et de la pénétration ultime de la mousson.
Comme en Chine du Nord, l’été est pluvieux (mousson ultime) et très chaud.
II. Ressources
A. Agriculture
Au cœur de la Mandchourie se trouvent les plus grandes et plus fertiles plaines (utilisées que
depuis le 19e, pays neuf).
La prairie vierge est mise en valeur : les Japonais ont développé le soja (alimentant le Japon en
huile et engrais) et le Kaoliang. Depuis la RPC on poursuit le soja (qui n’est plus exporté) et le
kaoliang a été remplacé par le maïs.
Autours de la confluence des trois fleuves, les terres sont imbibées mais riches. Les terres vierges
du nord ont été conquises par l’état qui gère des milliers d’hectares et de personnes (copie des
Soukhozes). Sur le modèle soviétique, on cultive la betterave à sucre et le blé de printemps. Des
fermes d’élevage et des ranchs produisent de la viande et du lait.
Au Liaotong, on cultive le coton et les vergers d’arbres fruitiers.
B. Ressources industrielles
Les fondements industriels et urbains sont essentiellement hérités des Japonais. Cette région a
longtemps été la seule à disposer d’une gamme énergétique complète.
C’est la plus importante ressource de charbon de Chine, mise en valeur par les Japonais, les
Soviétiques puis la RPC. Le noyau est autours de Shenyang (Fushun, Fuxin). Les soviétiques ont
aidé au développement au nord du Heilongjiang, au Henan et au Jilin.
Jusqu’aux soviétiques, les Japonais avaient construit les deux seuls barrage hydroélectriques. Les
soviétiques construisent deux centrales : sur le fleuve Sungari et le fleuve Yalu.
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