i. ^stephanus ovutus -f. Periploca ovata, Poir. Eïicyl. supplì, p. Hab

34'-* i. DKCAISNË. — Sur les Aselépuidées.
i. ^stephanus ovutus -f.
A. ranijs elongatis deflexJs gracilibvis pubcrulis, foliis parvis ovatis petiolatis
subcoriaceis glabris, floribus extra-axillaribus solitariis geminisve breve peçiicel-
latis glabris.
Periploca ovata, Poir. Eïicyl. supplì, p.
Hab. Madagascar f Commerson).
•X. Astephanus cernuus \.
A. ramis gràcilibus scandentibus glabris, jiinioribus jineoli pilosa fol. alternant,
percussis , foliis lanr.eolatis breve acnminatis petiolatis membranaceis glabris,
pedunculis petiolo subœqualibus paucifloris , floribus saepiùs ternis pedicellis
cernuis.
Hab. ili sylvis insula; Pembœ, (Bojer).
OES. Cette espèce, voisine de la précédente par l'organisation
des fleurs, s'en distingue facilement par ses feuilles membraneuses,
lancéolées, longues d'un à deux pouces et demi ; par ses fleurs,
ordinairement disposées par trois et portées SUF un pédoncule,
tandis qu'elles en sont dépourvues et solitaires dans l'espèce
anciennement recueillie par Commerson. Les anthères de ces
deux espèces présentent, clans leur milieu et à leur base, une
callosité qui paraît être le représentant des folioles de la cou-
ronne staminale. Les fleurs se font aussi remarquer par la lon-
gueur des styles, qui égalent presque les divisions de la corolle
et sont en outre divisés au sommet en deux lobes aigus.
3. Astephanus ge-miniflorus *{*.
A. ramis gràcilibus decurnbeutibus ramulisque glabratis ; foliis lineari-lancco-
latis basi subcordato-truncatis petiolatis pilis brevibus tenuibusque inspersis,
pedunculo nullo, floribus extra-axillaribns geminis
f
pedicellis petiolura duplo
superantibus, corolla urceolàta carnosa, laciniis elongatis tubo longioribus ,
stigmate conoideo.
:'
Hab. Regnurn Chilense; circa Santiago ad rupes, florentem
septembri, detexit Clatidius Gay.
OBS. Cette espèce diffère surtout des deux précédentes par
la forme du stigmate, car celle de la corolle et des masses pollini-
ques ovoïdes, presque aussi volumineuses que les corpuscules