2. Situation sociale :
Elle détient le pouvoir politique.
- Elle veut garder ses privilèges.
- Elle refuse de travailler (le travail est
dégradant).
Elle vit des réserves tirées de ses terres.
- Certains cependant investissent dans
l’industrie et l’agriculture.
300 000 personnes
Elle dirige la vie économique.
Mais elle est exclue de la vie
politique.
- Elle s’est enrichie par le commerce
(ex manufacture)
- Elle est exclue également de
l’armée du haut clergé et de la haute
magistrature.
Ils restent
dominés (à part
quelques-uns qui se
sont enrichis. )
25 millions de
personnes.
3. Situation économique :
Budget de la France en 1788 (en livres)
Dépenses : 629 628 182 livres
Dépenses civiles : 145 802 388
Dont :
Instruction : 1 157 388
Travaux publics : 14 953 120
La Cour : 35 666 258
Dépenses militaires : 165 510 050
Dette : 310 426 744
Recettes : 503 546 049 livres
Impôts directs : 157 583 461
Impôts indirects : 207 9663 427
Loterie royale : 9 860 000
Créance sur les Etats-Unis : 1 600
000
*Ce budget est-il équilibré ?.................
*Comment le qualifier ? ………………………………………
*Chaque année, une énorme somme est consacrée à rembourser les emprunts : c’est la …………….
A la différence des démocraties modernes, la France d’Ancien Régime ne connaît pas la notion de
« budget » …Aucun état des dépenses et des recettes n’est préparé à l’avance et par suite
approuvé par une « représentation nationale »…De plus, l’argent récolté par le biais des taxes et
des impôts est en partie utilisé sur place dans les généralités…
Le Royaume « navigue » financièrement à vue, et cela explique pourquoi Necker en mai 1789 est
bien incapable d'évaluer de façon précise le montant du déficit de l’Etat.
On estime qu’en 1789, les recettes s’élevaient à 503 millions de livres alors que les dépenses
atteignaient 629 millions, soit un déficit de ………………… millions de livres…
Le montant de ce déficit est relativement proche des 146 millions estimés de dépenses civiles,
ce qui pouvait faire dire à certains que le déficit de la France était dû au train de vie fastueux
de l’Etat…