De plus, dans les régions peu médicalisées, cela oblige parfois le patient à
parcourir des distances importantes… équité ?
Proposition :
Hormis les cas où un examen spécialisé est indispensable, le recours au
spécialiste pour obtenir le remboursement d’un médicament ne devrait
pas être imposé
9. Conflits d’intérêts
Même si, les recommandations de la CRM sont basées sur des données
scientifiques, elles tiennent compte de données économiques.
Ces considérations, parfaitement défendables sur un plan Santé Publique sont
parfois difficilement acceptables par le médecin généraliste qui se doit d’être
le défenseur de son patient.
Problème de la relation médecin-malade
Problèmes éthiques : choix d’échelle, niveau de risque…
Problème d’actualisation trop lente des recommandations (le
médecin se doit de soigner son patient suivant les données
actuelles de la science.
La prescription de médicaments devrait toujours suivre les Recommandations
de Bonne Pratique.
Les médicaments du chapitre 1 (antibiotiques, antihypertenseurs,…) ne
devraient pas déroger à cette règle.
Nous voulons défendre une culture de l’Evaluation et de l’Amélioration de la
Qualité.
Proposition :
Fusion des chapitres 1 et 2 :
Prescription généralisée suivant les RBPs
Evaluation des pratiques et demande de justification chez les médecins
qui s’écartent trop des normes de prescription usuelles.
Une mise sous monitoring avec obligation de conserver certains
éléments au dossier n’interviendrait que pour les médecins incapables
de se justifier.
La plupart de ces propositions sont restées lettre morte et
mais un nouvel AM est publié le 15/10/2008 et est
d’application depuis le 1 /11.
La méthode utilisée, le timing et la présentation nous donne
l’impression, une fois de plus, que la spécificité de notre
métier est complètement ignorée, voire désavouée et que