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Groupe :
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Fiche 2.7
Le cadre de l’énonciation
et le point de vue
1.
Bloc
Manuel, pages 95 et 96
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Lisez le texte suivant.
Assis tranquille sous le porche, je fronce les sourcils à la vue de cette
grosse camionnette disloquée qui déborde de métal et de fer de tous les
côtés, comme une chevelure hirsute au petit matin. Je me dis qu’il m’est
arrivé un malheur pour que ce conteneur de ferraille ambulant soit stationné
5 devant ma porte tous les jours.
dans les classes où le manuel Expressions est utilisé.
© ERPI Reproduction et modifications autorisées uniquement
Un de mes nouveaux voisins « œuvre » dans la récupération des métaux.
Il ramasse dans la rue tout ce qu’il peut vendre à l’usine de recyclage
(réfrigérateurs, cuisinières, lits, tuyaux, vélos, chauffe-eau, étagères,
classeurs, et j’en passe...). Je ne sais pas si vous êtes de mon avis, mais
10 ce n’est pas le métier que j’aurais choisi. Quelqu’un doit le faire, non ?
« À chacun sa spécialisation », disait Platon.
Tout à coup, un soir, j’avoue que j’ai soudainement eu honte de moi.
J’en suis arrivé à la conclusion que cette personne, ce « ferrailleux » dont
l’image me déprime, en fait beaucoup plus pour l’environnement que la
15 plupart de ses voisins réunis. Toute cette ferraille qui, normalement, pollue le sol sera transformée et recyclée grâce à lui. Et puis, il y a les autres,
tous ceux et celles qui gagnent leur vie dans les domaines de la récupération et du recyclage, que ce soit de la peinture, des solvants et des produits
dangereux, ou des pneus usagés, du verre, du plastique, du papier et du
20 carton ; leur journée de travail consiste à réduire de façon considérable la
quantité de déchets qui serait enfouie dans les décharges municipales, donc
à protéger l’environnement de la pollution humaine. N’est-ce pas là un
métier qui, a priori banal, mérite des honneurs ?
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Cette réflexion élémentaire a soudainement illuminé mon esprit de
sorte que l’opinion négative que j’avais de mon voisin s’est transformée
en un sentiment de gratitude et de compassion difficile à expliquer.
Quelques jours plus tard, pour la première fois, j’ai salué l’homme à la
camionnette et lui ai souhaité, au nom de mère Nature, une très, très belle
journée.
Blogue de Francesco Vincenzo du 23 août 2007
portant sur les métiers de la récupération. [Source fictive.]
2.
a) Dans le premier paragraphe du texte, relevez deux groupes prépositionnels
(GPrép) qui constituent des marques de lieux.
sous le porche ; devant ma porte.
DOSSIER 2 — L ’ e n vi r o n n e m e n t a u - d e l à d u b a c
Expressions / Guide
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Le cadre de l’énonciation
et le point de vue (suite)
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Fiche 2.7
Manuel, pages 95 et 96
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b) Dans les troisième et quatrième paragraphes, relevez deux GN compléments de phrase qui marquent le temps.
un soir ; Quelques jours plus tard.
3.
Qui est le destinataire du texte ?
Les lecteurs et lectrices du blogue de Francesco Vincenzo.
4.
Ce blogue est-il transmis en direct ou en différé ?
En différé.
5.
Dans le premier paragraphe, l’auteur utilise un vocabulaire connoté qui montre
son attitude par rapport à son énoncé. Relevez quatre GN contenant ce type de
vocabulaire.
cette grosse camionnette disloquée qui déborde de métal et de fer de tous les côtés,
comme une chevelure hirsute au petit matin ; une chevelure hirsute ; un malheur ;
a) Quelle est l’attitude de l’auteur à l’égard du propriétaire de la camionnette
au début du texte ?
Il ne l’apprécie pas beaucoup ; il n’a pas une bonne opinion de lui.
b) Relevez, dans le premier paragraphe du texte, deux exemples de vocabulaire connoté qui montrent son attitude.
je fronce les sourcils ; Je me dis qu’il m’est arrivé un malheur.
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6.
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ce conteneur de ferraille ambulant.
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et le point de vue (suite)
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Manuel, pages 95 et 96
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a) Quelle est l’attitude de l’auteur à l’égard du propriétaire de la camionnette à
la fin du texte ?
Il l’apprécie et il lui est reconnaissant ; il se sent même indulgent pour le métier
qu’il exerce.
b) Relevez une phrase dans le dernier paragraphe pour justifier votre réponse.
[…] l’opinion négative que j’avais de mon voisin s’est transformée en un
sentiment de gratitude et de compassion difficile à expliquer.
(lignes 25 et 26)
8.
Dans le troisième paragraphe du texte, relevez un nom de la variété de langue
familière qui rend compte de l’attitude de l’auteur à l’égard de son voisin.
Ferrailleux.
Quel est l’argument évoqué par l’auteur pour démontrer qu’il a modifié son point
de vue à l’égard de son voisin ? Relevez la phrase complète du troisième
paragraphe qui présente cet argument.
Toute cette ferraille qui, normalement, pollue le sol sera transformée et
dans les classes où le manuel Expressions est utilisé.
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9.
recyclée grâce à lui. (lignes 15 et 16)
Accepter aussi la phrase suivante : […] leur journée de travail consiste à réduire
de façon considérable la quantité de déchets qui serait enfouie dans les décharges
municipales, donc à protéger l’environnement de la pollution humaine.
(lignes 20 à 22)
10.
a) Dans les deuxième et troisième paragraphes, relevez deux passages où
l’auteur interpelle le destinataire.
– Je ne sais pas si vous êtes de mon avis, mais ce n’est pas le métier que j’aurais
choisi. Quelqu’un doit le faire, non ?
– N’est-ce pas là un métier qui, a priori banal, mérite des honneurs ?
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b) Quel rapport l’auteur tente-t-il d’établir avec son destinataire dans ces deux
passages ? S’agit-il d’un rapport d’égalité, de supériorité, d’opposition ou
de connivence ?
Un rapport de connivence.
11.
Dans le premier paragraphe, relevez un discours rapporté indirect qui
démontre l’attitude négative de l’auteur par rapport à son énoncé.
Je me dis qu’il m’est arrivé un malheur pour que ce conteneur de ferraille ambulant
soit stationnée devant ma porte tous les jours.
12.
Entre les lignes 6 et 11, l’auteur fait usage d’un mot qui donne un ton ironique
à son propos.
a) Relevez ce mot et expliquez-en le sens en tenant compte du contexte.
œuvre : Le verbe « œuvrer » s’utilise surtout pour le travail humanitaire, pour
les causes sociales. Ramasser les déchets des autres n’entre pas dans
disait (ligne 11).
13.
a) Relevez, entre les lignes 12 et 23, une phrase de discours rapporté indirect
qui montre que l’auteur a changé d’attitude à l’égard du « ferrailleux ».
Une réponse attendue parmi les suivantes :
– Tout à coup, un soir, j’avoue que j’ai soudainement eu honte de moi.
(ligne 12)
– J’en suis arrivé à la conclusion que cette personne, ce « ferrailleux » dont
l’image me déprime, en fait beaucoup plus pour l’environnement que la plupart de
ses voisins réunis. (lignes 13 à 15)
b) Quel est le verbe introducteur de cette phrase ?
– avoue (verbe de la première phrase).
– suis arrivé à la conclusion (verbe de la deuxième phrase).
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b) Quel est le verbe introducteur du discours rapporté dans ce même
paragraphe ?
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