Dans le verset 3, il est dit qu’ils lurent la loi pendant un quart de la journée et pendant un autre
quart, ils confessèrent leurs péchés et se prosternèrent devant Dieu. Notre repentance ne doit
pas être une chose émotionnelle et vague. Pour cela, elle doit avoir la base solide sur la parole
absolue. Un quart de la journée est presque 3 heures. Il s’ensuivit le temps de prière et de
repentance d’égale durée. Lire la Bible est la même chose que de réfléchir sur ou méditer leurs
propres actes en se basant sur la parole. Qu’advint-il aux Lévites quand ils réfléchirent ainsi ?
Au prime abord, ils commencèrent à s’extasier de la toute puissance de Dieu. Le Dieu d’Israël
n’est ni un dieu national qui dirige un pays ni un dieu racial qui dirige un peuple. Le Dieu
d’Israël est le Dieu Créateur qui gouverne le ciel et la terre. A l’époque il y avait beaucoup de
peuples qui se courbaient devant les cieux et les corps célestes. Mais le Dieu d’Israël est le Roi
des rois devant qui les cieux et les corps célestes se courbent et adorent. Dans l’ouvrage dont
l’auteur est inconnu, « le chrétien à genoux » il est dit qu’il faudrait investir 80% du temps de
prière à réfléchir sur et adorer ce Dieu Créateur qui est le Roi des rois. Quand nous
réfléchissons sur lui, nous en venons à comprendre combien nous sommes pauvres et
méprisables. Charles Studd dit qu’il n’y aurait rien sur lequel nous pouvons dire que nous
l’avons abandonné. Par exemple, une fois, je me souviens que j’ai témoigné en disant avec
assurance, que je suis resté en France pour la mission en abandonnant un post honorable de la
Corée, mais en réalité cela ne venait que de mon manque de réflexion sur la grandeur de Dieu
et le grand sacrifice de mon Sauveur, Jésus. S’il y a une seule fonction qui reste à nous, les
chrétiens, ce ne serait que de s’accroupir devant lui et l’adorer. Si on voit les versets 4 et 5, il y
a deux groups de prière dont l’un est celui de supplication et l’autre celui de louange. Quant à
la composition des membres, chaque group a huit personnes parmi lesquels 5 sont les membres
permanents et appartiennent à deux groupes.
Le contenu de cette prière est que d’abord le Dieu Tout-puissant avait pitié d’Israël et
lui accordait le salut, en dépit de quoi Israël ne cessait de continuer l’histoire de la
désobéissance et de rébellion. Si on voit ce déroulement de l’histoire d’un autre optique, on
peut dire que le peuple ne cessait de désobéir et de se rebeller, en dépit de quoi Dieu ne
l’abandonnait pas mais conduisait continuellement Israël. Cette histoire d’Israël n’est point
différente de celle de nous les hommes ni celle de chaque chrétien. Dans la première partie, il
apparaît plusieurs fois le particule « et ». Dieu fit ceci et Dieu fit cela, c’est le cumul des
bienfaits divins. Dieu a choisi Abraham et il l’a fait sortir d’Our et lui a donné le nom
d’Abraham. Et il a conclu l’alliance avec lui, et ayant vu la détresse de nos pères en Egypte et
entendant leur cri près de la mer de Joncs, il a fendu la mer devant eux, et ils passèrent à sec au
milieu de la mer, et il a donné à Moïse des ordonnances droites, des lois de vérité et des cieux
il a donné le pain et a fait sortir du rocher l’eau, ainsi de suite, la fête de « et, et, et » continuait.
Cependant en entrant dans le verset 16, la nouvelle particule apparaît, c’est « mais ».C’est un
intrus dans la fête et gâche toute l’ambiance. Tu leur as dit d’entrer en possession du pays que
tu avais juré de leur donner. Mais,… Ils mangèrent, se rassasièrent, s’engraissèrent et vécurent
dans les délices par ta grande bonté. Mais… Tu les as conjurés de revenir à ta loi ; mais… etc.
Ainsi après l’abondance des bénédictions divines, l’inlassable péché d’Israël fut manifesté
comme en plein jour. Le grandiose attribut de Dieu est décrit dans le verset 17. « Mais toi, tu es
un Dieu qui pardonne, qui est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en
bienveillance, et tu ne les as pas abandonnés. » Tous auraient du succomber dans le désert à
cause de la colère de Dieu, donc, le fait que le peuple fut conduit au Canaan, ce n’est que par
l’unique grâce de Dieu. Puis c’est aussi par l’unique grâce de Dieu que lorsqu’il était attaché
aux bénédictions divines il fut conjuré à revenir à Dieu continuellement. Mais Israël ne s’en
retourna pas finalement de sa mauvaise voie et marchait dans le chemin de pécheur en
l’idolâtrie. Finalement Dieu l’attacha à la main des païens et le frappa par la captivité en
Babylone.