Lire la Bible est la même chose que de réfléchir sur ou

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AINSI NOUS N’ABANDONNERONS PAS LA MAISON DE NOTRE DIEU
Néhémie 9-10
Verset Clé 10 : 40 ; Second verset Clé 9 :1,2
« Car les Israélites et les Lévites apporteront dans ces chambres les prélèvements
de blé, de vin nouveau et d’huile ; là sont les objets du sanctuaire, et se tiennent les
sacrificateurs qui font le service, les portiers et les chantres. Ainsi, nous
n’abandonnerons pas la maison de notre Dieu. »
« Le vingt-quatrième jour du même mois, les Israélites s’assemblèrent, couverts de
sacs et de terre, pou un jeûne. Ceux qui étaient de la descendance d’Israël, s’étant
séparés de tous les étrangers, se présentèrent pour confesser leurs péchés et les
fautes de leurs pères. »
Quand nous accueillons les visiteurs, nous devons connaître l’histoire de Paris. Par
exemple, Philippe August fit édifier une haute muraille de pierre, sur la rive droite de 1190 à
1209, sur la rive gauche de 1200 à 1215 et son énorme donjon de Louvre fut achevé en 1202
possédant 4 mètre d’épaisseur, résistant à tous les tirs d’artillerie mécanique. Entouré d’un
fossé à sec et dallé profond de 6 mètres, large de 10, le donjon était accessible par un pont-levis
situé du côté de la Seine. Après 1214, une large enceinte cantonnée de quatre tours puissantes
et d’un fossé en eau l’encerclait. Haute de 30 mètres, la Grosse Tour du Louvre dominait toute
la région. Or, la muraille de Jérusalem de Néhémie fut achevé en 52 jours. Quelle rapidité par
rapport au rempart de Philippe Auguste qui prenait plus de 25 ans. Nous avons appris dans le
chapitre 8 de Néhémie l’exhortation de retourner à la Bible. Maintenant le peuple d’Israël avait
réparé et rebâti la muraille de Jérusalem détruite en surmontant des obstacles suscitées par les
ennemis. C’était le signe de bénédiction de Dieu qui aimait les Israélites et les chérit.
Cependant à ce temps-là, le conseil de retourner à la Bible donné par les prophètes Néhémie et
Esdras signifia un message important de ne pas demeurer justement dans la bénédiction mais
de rester spirituellement réveillé. Or lors de la lecture de la Bible, on voit survenir l’esprit de
repentance. Le peuple voulut pleurer.Mais Néhémie proclama la joie et la félicité. En toute
chose il y a un temps convenable. Ce n’est pas le temps de se lamenter, plutôt on doit éprouver
une très grande joie à cause de l’accomplissement de la muraille de la cité de Dieu. Lorsque
nous lisons la Bible, il y a un autre bénéfice pour nous, c’est qu’il nous fait rappeler ce que
nous avons oublié. Comme c’était le cas de Josias dans 2R 23, la lecture de la Bible fit rappeler
au peuple la fête de Sukkoth. Par elle, nous pouvons nous souvenir non seulement de ce qui est
écrit dans la Bible mais aussi nous rappeler la grâce de la délivrance dans le passé et retourner
ainsi à la grâce du Seigneur. (M. Elie Park de Pologne, veuillez vous lever sur la place ?
Comment et à quelle portion avez-vous lu la Bible chaque jour ?) Nous collaborateurs parisiens
faisions depuis l’année dernière la lecture du PQ sous forme de la Bible en un an. Ça aurait été
une direction difficile, mais on l’a commencé avec la volonté de faire grandir les anciens, car
les membres pour le PQ sont déjà fixés et il n’y avait pas de nouveau candidat parmi les
nouvelles brebis. Au début on a constaté un effet pervers et de refus, mais maintenant on
commence à s’y habituer petit à petit. D’ailleurs Dieu nous fait renouveler la grâce oubliée du
passé auprès des collaborateurs et expérimenter la sanctification de Saint Esprit.
Personnellement je lis à vive voix 3-4 chapitres par jour selon le conseil de pasteur Spurgeon.
Alors j’ai trouvé une chose étonnante que je peux lire 2-3 fois plus rapidement que la lecture
muette. Je veux maintenir cette direction pendant quelque temps, en priant que par la lecture de
la Bible la grâce grandisse et nous soyons revêtus de la puissance spirituelle, de sorte que ça
soit étendu comme une énergie potentielle en faveur de la formation des disciples en France.
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Néhémie chapitre 9 commence par le mouvement de confession parmi les Israélites qui a
été suscité quelques jours après la fête des huttes. Comme déjà vu, les serviteurs de Dieu ont
donné la direction de surmonter la tristesse mais de remercier et louer Dieu qui a accordé
l’accomplissement de muraille. C’était une direction de surmonter l’émotion par l’intelligence.
En fait, elle fut venue de l’expérience personnelle de Néhémie. Il était échanson du roi. C’est
un poste très haut à l’époque. En effet, qui ne pourra pas savoir verser un vin dans une coupe ?
Mais cette profession demandait la délicatesse, c’est-à-dire savoir faire de conquérir l’émotion.
S’il paraît triste, il devrait être licencié ou subir le sort de la mort immédiat. C’était parce qu’il
était en présence du roi. Néhémie pensait que l’attitude devant Dieu à ce temps d’avoir
accompli la muraille devait être semblable à celle de l’échanson. Mais il se souvint aussi de ce
que cette attitude de surmonter l’émotion risquerait d’être superficielle et ne pourrait durer
longtemps. Il ne pouvait surmonter l’air triste après avoir écouté la nouvelle de Jérusalem en
destruction, bien qu’il fût devant le roi. Après la fête de joie, les Israélites devaient s’en
retourner à l’aspect originel d’eux-mêmes. Il leur fallait se tenir devant Dieu seul à seul. C’est
la seule source qui donne la vraie joie à Israël et à toute humanité. Donc ils confessent. Avec la
confession en tant que pécheur, ils pleurèrent incessamment. Nous devons nous approcher de
Jésus, le roi des rois, avec la joie éclatant, en plein sourire au visage. Mais Dieu ne méprise pas
notre émotion. Quand nous sommes submergés dans la tristesse à cause de nos péchés et que
nous nous attristons en voyant l’injustice et le péché du monde, il daigne nous comprendre et
venir nous consoler.
Chapitre 9 nous montre au prime abord la prière du peuple d’Israël. Nous y pouvons
apprendre la caractéristique de la vraie prière. Concernant la composition de cette prière, le
professeur Mark J. Boda parle comme suit dans l’introduction de son livre intitulé « prier la
tradition ». « Cette prière finit par l’humble cri d’une communauté écrasée par le poids d’un
grand Seigneur. Cela pourra rarement être la fin espérée quand la prière commence par la
glorieuse adoration du rôle de Yahvé en Création. Il y a ici un transfert subtil mais déterminé
dans cette prière de l’exubérance de louange à l’expression de pétition. Ce qui est mis entre ces
deux extrémités est une répétition compliquée de la relation de Yahvé avec son peuple comme
on voit dans les traditions qui formaient la base de vie en Israël. Cette répétition de tradition
conduit le suppliant de la scène du passé d’un transcendant Créateur au besoin présent d’un
Sauveur immanent. Ces traditions montrent l’engagement continuel et intime de ce Dieu dans
la vie d’une nation, un engagement qui forme la seule base pour leur encouragement dans la
présente situation difficile écrasante. » C’est un peu théologique mais très signifiant. Aussi ce
peut servir d’un résumé de la prière de chapitre 9.
Donc voyons verset 1. « Le vingt-quatrième jour du même mois, les Israélites
s’assemblèrent, couverts de sacs et de terre, pour un jeûne. » Les descendants d’Israël se
réunirent et firent grand acte de repentance en jeûnant et confessant le péché d’eux-mêmes et
des ancêtres. Ici nous avons besoin de réfléchir ce qu’ils se repentirent de leur ché. A
l’époque, c’était déjà 70 ans écoulés après le retour de Babylone, alors que toute l’ancienne
génération d’Israël qui avait été déportée furent disparues de la scène d’histoire. Mais il est dit
qu’ils confessèrent leurs péchés. Néhémie aussi confessa qu’il a péché à la nouvelle affligeante
de Jérusalem. Cela signifie que le suppliant a le sens de responsabilité en acceptant que toute
tragédie fut venue de lui-même. Ici il nous faut bien distinguer entre la vraie repentance de la
fausse. Le peuple d’Israël en retour de déportation se rendirent bien compte qu’il n’y avait
aucune chose à se vanter ni à se justifier en eux. Ils reconnurent que le péché de l’ancêtre était
leur péché, de même que leur péché était celui de l’ancêtre digne de jugement. Ce cœur de
vraie repentance nous amène à la vraie collaboration. Car il y a une collaboration factice, de
même qu’il y a une fausse repentance. La fausse repentance ne nous donne aucune aide à la vie
spirituelle, plutôt ça devient une pierre d’achoppement. Israël a construit extérieurement la
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muraille qui le protégerait de l’invasion étrangère et des ennemis. Au contraire, ils ont détruit
la muraille d’entre eux et Dieu à travers la vraie repentance. Et ils abandonnèrent le double
coeur hypocrite et détruisirent le mur entre eux-mêmes. Et voici naquit une communauté bien
ordonnée comme en un seul corps que personne ne peut troubler.Nous sommes nés
fondamentalement dans la nature pécheresse, donc nous devons confesser nos péchés et s’en
repentir en étendant nos pieds à Jésus. Sinon, le mur sera élevé à notre insu. Un savant biblique
dit que ce sera la vraie repentance si nous venons à Dieu non pour être reconnu mais pour être
humilié. Par exemple, une personne s’est repenti de sa faute mais ferma son coeur devant le
conseil qui toucha sa fierté. Ce n’est pas la vraie repentance selon lui. Les Israélites acceptèrent
le péché de leurs pères comme leur propre péché. Et ils se repentirent avec larmes.
En tant que missionnaire du tiers-monde, ce ne serait pas la peine de se repentir des
péchés des ancêtres du pays de mission. Mais nous devons nous repentir même de ces chés.
Par exemple, Msn Paul HONG dit que nous devons nous enraciner profondément dans la
tradition de chaque pays. Cela signifie à mon interprétation d’une humble vue, qu’on doit
former une communauté historique de foi dans chaque pays. Nous devons nous repentir en
acceptant le péché hypocrite des catholiques qui persécutèrent Jean Calvin et les Huguenot et
les chassèrent au 16ème siècle comme notre propre péché. Au bout de compte, ce ne serait que
notre péché d’une partie pris. Nous devons nous repentir en acceptant que la théologie libérale
de l’Europe et la fausse foi des habitants de ce continent actuel est mon péché. Cette
repentance est possible lorsqu’en nous il s’enflamme une passion spirituelle. Une fois Charles
Finny demanda aux chrétiens de faire sortir une feuille et un stylo et d’écrire le péché de
commission - le péché d’avoir fait ce qui ne doit pas être fait - dans une colonne et écrire le
pécd’omission - le péché de ne pas avoir fait ce qui doit être fait - dans une autre colonne.
Ici le péché d’omission parle de ce que nous n’écoutons pas la volonté de Dieu, tandis qu’il
veux nous appeler et nous utiliser. Comme c’est un péché plus subtile que le péché de
commission (délibéré), il est facile de l’ignorer. Nous devons nous repentir des péchés du
peuple que Dieu nous a confié en les considérants comme nos propres péchés. Et nous devons
nous repentir aussi de leur péché d’avoir omis la mission d’évangéliser mais de se devoir
s’appuyer sur les missionnaires étrangers comme nos péchés. Ainsi devons-nous nous
enthousiasme dans l’évangélisation. « Enthousiasme » signifie « en Dieu ».Le frère Andrew, le
créateur du mouvement de « porte ouverte », en prenant un exemple du leader communiste en
République de Tchèque, a dit que celui-ci ne respectait que ses adversaires qui
s’enthousiasment pour le convaincre. A plus forte raison, combien Satan nous méprisera-t-il si
nous ne sommes pas enthusiasmés pour répandre l’évangile. Il faut que nous nous repentions
de notre cœur refroidi, selon le verset clé annuel de la mission d’UBF de cette année et
enflammons-nous dans la passion pour prêcher l’évangile. A ce temps-là nous pouvons être
assurés qu’il y aurait certainement la repentance du peuple de ce pays et la renaissance
spirituelle dans ce pays. Moi, j’ai perdu l’habitude de sortir au campus pour le prêche d’une
fois par semaine l’année dernière. Je me disais que personne ne m’écouterait à cause de mon
âge avancé et de mes cheveux blancs. Ça reflète ma pensée relativiste et le refroidissement du
coeur. Ma collaboratrice qui a un an de plus que moi sort chaque semaine avec une brebis dans
une des grandes écoles parisiennes. Moi, je dois l’apprendre. Elle, bien qu’elle ait parfois le
différent avec le directeur de la gestion de sa société, à cause de l’enthousiasme dans son esprit
de se donner, réussit à obtenir des nouveaux clients. Moi aussi, je dois m’enthusiasmer dans la
nouvelle année avec le zèle de prêcher et creuser la parole. J’avoue que dans cette affaire le
niveau de la foi de ce peuple s’est si gravement dégradé, il y a mon propre responsable. Que
mon Seigneur m’accorde la plus grande passion et zèle pour l’évangélisation.
Alors, comment la prière d’Israël commence-t-elle ? Au prime abord, la répartition du
temps me paraît importante. Ils n’entrèrent pas directement dans le mouvement de repentance.
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Dans le verset 3, il est dit qu’ils lurent la loi pendant un quart de la journée et pendant un autre
quart, ils confessèrent leurs péchés et se prosternèrent devant Dieu. Notre repentance ne doit
pas être une chose émotionnelle et vague. Pour cela, elle doit avoir la base solide sur la parole
absolue. Un quart de la journée est presque 3 heures. Il s’ensuivit le temps de prière et de
repentance d’égale durée. Lire la Bible est la même chose que de réfléchir sur ou méditer leurs
propres actes en se basant sur la parole. Qu’advint-il aux Lévites quand ils réfléchirent ainsi ?
Au prime abord, ils commencèrent à s’extasier de la toute puissance de Dieu. Le Dieu d’Israël
n’est ni un dieu national qui dirige un pays ni un dieu racial qui dirige un peuple. Le Dieu
d’Israël est le Dieu Créateur qui gouverne le ciel et la terre. A l’époque il y avait beaucoup de
peuples qui se courbaient devant les cieux et les corps célestes. Mais le Dieu d’Israël est le Roi
des rois devant qui les cieux et les corps célestes se courbent et adorent. Dans l’ouvrage dont
l’auteur est inconnu, « le chrétien à genoux » il est dit qu’il faudrait investir 80% du temps de
prière à réfléchir sur et adorer ce Dieu Créateur qui est le Roi des rois. Quand nous
réfléchissons sur lui, nous en venons à comprendre combien nous sommes pauvres et
méprisables. Charles Studd dit qu’il n’y aurait rien sur lequel nous pouvons dire que nous
l’avons abandonné. Par exemple, une fois, je me souviens que j’ai témoigné en disant avec
assurance, que je suis resté en France pour la mission en abandonnant un post honorable de la
Corée, mais en réalité cela ne venait que de mon manque de réflexion sur la grandeur de Dieu
et le grand sacrifice de mon Sauveur, Jésus. S’il y a une seule fonction qui reste à nous, les
chrétiens, ce ne serait que de s’accroupir devant lui et l’adorer. Si on voit les versets 4 et 5, il y
a deux groups de prière dont l’un est celui de supplication et l’autre celui de louange. Quant à
la composition des membres, chaque group a huit personnes parmi lesquels 5 sont les membres
permanents et appartiennent à deux groupes.
Le contenu de cette prière est que d’abord le Dieu Tout-puissant avait pitié d’Israël et
lui accordait le salut, en dépit de quoi Israël ne cessait de continuer l’histoire de la
désobéissance et de rébellion. Si on voit ce déroulement de l’histoire d’un autre optique, on
peut dire que le peuple ne cessait de désobéir et de se rebeller, en dépit de quoi Dieu ne
l’abandonnait pas mais conduisait continuellement Israël. Cette histoire d’Israël n’est point
différente de celle de nous les hommes ni celle de chaque chrétien. Dans la première partie, il
apparaît plusieurs fois le particule « et ». Dieu fit ceci et Dieu fit cela, c’est le cumul des
bienfaits divins. Dieu a choisi Abraham et il l’a fait sortir d’Our et lui a donné le nom
d’Abraham. Et il a conclu l’alliance avec lui, et ayant vu la détresse de nos pères en Egypte et
entendant leur cri près de la mer de Joncs, il a fendu la mer devant eux, et ils passèrent à sec au
milieu de la mer, et il a donné à Moïse des ordonnances droites, des lois de vérité et des cieux
il a donné le pain et a fait sortir du rocher l’eau, ainsi de suite, la fête de « et, et, et » continuait.
Cependant en entrant dans le verset 16, la nouvelle particule apparaît, c’est « mais ».C’est un
intrus dans la fête et gâche toute l’ambiance. Tu leur as dit d’entrer en possession du pays que
tu avais juré de leur donner. Mais,… Ils mangèrent, se rassasièrent, s’engraissèrent et vécurent
dans les délices par ta grande bonté. Mais… Tu les as conjurés de revenir à ta loi ; mais… etc.
Ainsi après l’abondance des bénédictions divines, l’inlassable ché d’Israël fut manifesté
comme en plein jour. Le grandiose attribut de Dieu est décrit dans le verset 17. « Mais toi, tu es
un Dieu qui pardonne, qui est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en
bienveillance, et tu ne les as pas abandonnés. » Tous auraient du succomber dans le désert à
cause de la colère de Dieu, donc, le fait que le peuple fut conduit au Canaan, ce n’est que par
l’unique grâce de Dieu. Puis c’est aussi par l’unique grâce de Dieu que lorsqu’il était attaché
aux bénédictions divines il fut conjuré à revenir à Dieu continuellement. Mais Israël ne s’en
retourna pas finalement de sa mauvaise voie et marchait dans le chemin de pécheur en
l’idolâtrie. Finalement Dieu l’attacha à la main des païens et le frappa par la captivité en
Babylone.
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Cette histoire, celle de rébellion de l’homme et la bénédiction de Dieu ne cesse de se
dérouler en l’Histoire. En particulier, la longue histoire de l’Occident traditionnel est que
malgré beaucoup de bénédictions divines depuis son entrée en christianisme, les habitants de
ce continent abandonnèrent la foi en Dieu et s’en allèrent à leur gré en suivant les pensées
humaines vers la perdition. Nous avons cette commune expérience de nous crier, « jusqu’où ira
cette génération d’incrédulité et de perversité. » Mais je crois que la base du réveil spirituel
commencera par nous-mêmes. Nous sommes appelés à la mission de reconstruire la muraille.
Seigneur a reçu notre obéissance et il nous a donné aussi beaucoup de bénédictions. Mais
combien abandonnons-nous la bonté de Dieu et ne cessons-nous de répéter l’histoire de la
désobéissance et de la rébellion. Par rapport à la bénédiction de Dieu, ma reconnaissance ne
serait qu’au dessous de 1 %. Nous devrions chacun graver à nouveau en nous l’œuvre de la
sainte et la bonté de Dieu. Puis nous devons nous repentir profondément de ce que nous
n’avons pas supporté bien ces bénédictions.
La noble prière des Lévites se transforme maintenant comme une suite de 3 pièces
éclaboussées par la sale boue. De vrai, l’histoire d’Israël est trop souillée pour qu’on puisse en
parler. A la pensée de ce peuple dégénéré, il semble qu’il n’y ait plus d’espoir pour lui. Mais au
milieu de ces choses, la bonté de Dieu s’avère la même hier, aujourd’hui et à l’éternité. Dieu,
au milieu de ces échecs et chutes, ouvrit un chemin de restauration. Israël, après 70 ans de la
captivité en Babylone, se mit à faire la vraie repentance. Maintenant, le peuple se mit à
reconnaître leur propre péché. Le verset 33 dit, « Tu as été juste dans tout ce qui nous est
arrivé, car tu t’es montfidèle, et nous avons fait le mal. » « Tu est fidèle, nous avons tort. »
Ils ne se disputaient plus désormais avec le Seigneur. Ils reconnurent leur faute, en disant, « j’ai
eu tort. » Autrefois, de leur bouche il ne cessait de sortir des mots d’excuses. Au lieu de voir
leurs propres fautes, ils pinaillèrent et critiquèrent les fautes des autres. Ils s’étaient habitués
d’attribuer les fautes aux ancêtres. Mais maintenant, leur attitude changea. On se disputa pour
se dire les uns aux autres : non ce n’est pas toi, mais c’est moi qui est fautif. Cela est l’œuvre
révolutionnaire du Saint-Esprit. Cela est une des choses les plus difficiles pour les pécheurs
que nous sommes. Un serviteur rendit visite chez une de ses brebis. C’était pour lui indiquer
quel était le péché de cet interlocuteur. Car il venait de lire un sermon d’un pasteur qui
soulignait qu’il faut parler face à face de l’injustice si on veut faire sortir quelqu’un de son
labyrinthe. Pendant la conversation, son but n’est pas atteint, mais plutôt, il se mit à reconnaître
sa tort et il se mit à pleurer. Puis tous deux pleuraient. C’était les larmes de repentances qui
coulaient quand il reconnaît ses fautes. Pour les pécheurs que nous sommes, combien il est
difficile d’en venir à prendre conscience de ses propres fautes. Mais tout n’est pas totalement
désespérant. Si chacun reconnaît qu’il a quelque part tort, Dieu nous donnera la clé de la
restauration. Pour le peuple français qui s’est élevé en étant imbibé dans les philosophies de
libéralisme, combien il est difficile qu’ils apprennent la vraie repentance. Pour qu’Israël en
arrive à cette repentance, il fallait 140 ans. Mais je me suis persuadé que si on s’appuie sur
l’Esprit Saint, même cela pourra se produire. « Nous avons fait le mal, mais tu a été fidèle. »
Le chapitre 10 contient l’œuvre de restauration après le mouvement de repentance chez
le peuple. L’œuvre de restauration est l’œuvre des actes concrets. Le peuple d’Israël ne s’arrêta
pas à leur repentance, mais il se décida de réformer eux-mêmes dans leur vie concrète. Il se fit
donc un pacte en donnant un serment d’observer et de mettre en pratique tous les
commandements de l’Eternel, ses ordonnances et ses prescriptions.C’était le jurement au
niveau national contenant toutes les catégories depuis les dirigeants jusqu’aux gens de basses
classes. Alors quelles étaient leurs décisions ?
D’abord, le problème du mariage. Jusqu’à maintenant, pendant qu’ils vivaient comme
esclaves parmi les païens, beaucoup se mariaient avec les païens. Ils s’aperçurent que cette
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