The lancet 1998 352 383-390 (traduction G. Fournier
Chez les patients atteints de maladies systématiques, il faut d’abord exclure cause une cause
neurologique primaire par une évaluation clinique complète, une imagerie appropriée, l'examen du LCR et
du sérum. Ils peuvent avoir des lésions structurelles du cerveau. Les désordres métabolique peuvent
aussi provoquer des crises focales ou des signes focaux transitoires. Les patient avec une maladie
vasculaire diffuse et les patients âgés peuvent avoir des crise déclenchée par l'athérosclérose. Les patient
aux antécédents d’AVC (cliniques ou méconnus) peuvent présenter des crises focales à l'occasion d'une
atteinte toxique ou métabolique.
A côté des causes neurologiques, de nombreux facteurs courants et chez les malades graves peuvent
abaisser le seuil convulsif: défaillance d'organe, anomalies des électrolytes, encéphalopathie ischémie,
médicaments et sevrage. Le rôle de la privation de sommeil chez les maladies graves a été souligné. Il est
souvent ignoré par l'équipe médicale ou infirmière et les architectes qui conçoivent les unités de soins
intensifs. Tous les malades graves ne font pas de crises convulsives, ce qui suggère pour les autres, une
tendance infra clinique stimulées seulement au cours des atteintes systématiques sévères. Tout individu
est cependant susceptibles de présenter une crises convulsives pourvu qu’il soit soumis à un stress
suffisant
Une maladie médicale représente un stress physique et psychologique sévère et certains patients
développent des crises convulsives ou non épileptique en réaction à leur maladie. L’évaluations de ces
malades est fait au mieux par un spécialiste de l'épilepsies. Parfois les crises organiques et
psychologiques coexistent. L'état de mal discret ou non convulsivant (petit mal au état de mal non
convulsives généralisés) peut être méconnu. Leur diagnostic est souvent retardé. Ce délai peut être
dommageable car le pronostic de l'état de mal est relié à sa durée. Un état de mal doit être suspecté chez
tous maladies graves confus ou comateux sans cause bien identifiée. L'augmentation de fréquence n'est
pas seulement apparente mais aussi liée à l'amélioration des soins intensifs qui autorise la suvie des
malade en état grave.
Physiopathologie des crises dans les maladies systémiques
tour des avènements qui perturbent l'équilibre délicat entre l'excitation et l'inhibition des neurones peut
produire une crise. Plusieurs facteurs sont prédisposant chez le malade grave:
-modification de la perméabilité de la barrière sang - cerveau due à l'infection, hypoxie, une altération de
l'auto régulation du flux sanguin cérébral, peuvent laisser passer des drogues et des toxiques La capacité
des cellule gliales à réguler l'environnement des neurones peut être atteint. Des modifications de la
barrière endothéliale dans l'encéphalopathie hypertensive peut provoquer des oédème et des hémorragies
localisées qui à leur tour peuvent entraîner des crises.
Les altérations des électrolytes sont importantes. Est en particulier la régulation centrale du potassium.
Chez l'animal la baisse du potassium, du calcium et du magnésium extra cellulaires peut augmenter
l'excitabilité synaptique.
Les modifications du liquide extra cellulaires peuvent être responsable de changement structuraux du
parenchyme: L’oédème neuronal et neuro glial en réduisant l'espace interneuronal, augmente l'excitation
neuronale par interaction non synaptique entre différents groupes de neurone. L'afflux de cellules
inflammatoire ou malignes dans le parenchyme peut provoquer des crises par le même mécanisme.
Un déséquilibre relatif des neurotransmetteurs du cerveau peut avoir un effet prédisposant. La déplétion
de inhibiteur ou l'accumulation d'excitateurs peut augmenter le activité critique. Des quantités accrues