L’ÉCONOMIE EN ÉVOLUTION
Objectif 4.1.3 p. 194 à 202
1. De la fourrure au bois
Après la conquête (1760) le commerce des fourrures resta, comme à l’époque de la
Nouvelle-France, le moteur de l’économie. Ce commerce payant représentait, même
à la fin du 18e siècle, 50% des exportations.
Le déclin de la fourrure.
- À partir de 1803 la Compagnie du Nord-Ouest a du mal à supporter la
concurrence des traiteurs américains et celle de la compagnie de la Baie
d’Hudson.
- On doit aller chercher les fourrures plus loin à l’Ouest et cela augmente
les frais.
- Il y a la guerre en Europe et la fourrure se vend mal.
- En 1921 la Compagnie de la Baie d’Hudson absorbe la Compagnie du
Nord-Ouest et les fourrures ne passent plus par Montréal.
- Désormais la traite des fourrures devient une activité économique
secondaire.
Le bois remplace la fourrure
- À partir de 1806, l’Angleterre a besoin de bois pour la construction de
navires et, fidèle au principe du mercantilisme, elle s’approvisionne
surtout au Bas-Canada.
- De plus, la guerre contre la France (1803 – 1815 ) encourage le
commerce du bois car, en 1806, Napoléon interdit aux pays européens
tout échange économique avec l’Angleterre. C’est le blocus continental.
- Voir fig. 4.5 et 4.6, p. 195 et 196 et lire le texte sous les illustrations.
Les conséquences au Bas-Canada
- L’économie du Bas-Canada se transforme radicalement pour passer de la
fourrure au bois.
- De 1806 à 1815 on investit de grandes sommes d’argents dans
l’industrie forestière.