Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 PS94 – TP3 : Mesures à l’oscilloscope Résonances Matériel utilisé : - Un oscilloscope et ses câbles BNC Un circuit RLC (R=200Ω. L=0,1H. C=6nF) Un fréquencemètre, intégré à un générateur de tension Une pointe test pour vérifier les étalonnages Logiciel Excel But du TP : Au cours de ce TP nous allons étudier un circuit RLC série à l’aide d’un oscilloscope et d’un fréquencemètre. On déterminera quelques caractéristiques remarquables d’un tel circuit (fréquence de résonnance, bande passante, etc…) I-Mesure de la fréquence de résonance de l’intensité : On réalise le montage ci-dessous avec R=200 Ω, L=0,1 H, C=6 nF. La tension est sinusoïdale aux bornes du générateur et est réglée à 1V crête à crête. La tension aux bornes de la résistance est visualisée sur la voie 2 de l’oscilloscope ; elle est proportionnelle à la valeur du courant traversant les dipôles R, L et C : La tension visualisée sur la voie I de l’oscilloscope correspond à la tension délivrée par le générateur. La fréquence de résonnance est donnée selon la relation = 6490 Hz On applique le logarithme : on en déduit l’incertitude afférente. ⇒ ⟺ On détermine la fréquence de résonnance quand le déphasage entre la tension et le courant est nul, c’est-à-dire lorsque les deux courbes visualisées sur l’écran de l’oscilloscope coupent la ligne horizontale centrale en même temps. On diminue la sensibilité ainsi que la vitesse de balayage dans le but d’augmenter la précision de la mesure. On trouve L’erreur commise est de 5,7 %. Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 Evaluation de l’incertitude : Pour estimer les incertitudes sur on emploie une méthode statistique : la mesure est effectuée dix fois en alternant les opérateurs. On évalue alors l’incertitude en divisant l’écart type calculé par la racine du nombre de mesures. mesure n° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 valeur (Hz) 6110 6110 6130 6110 6120 6140 6120 6110 6110 6130 Le logiciel excel calcule la valeur moyenne puis l’écart type : moyenne écart type incertitude 6119 10,4403065 3,30151446 D’où II-Courbes de l’amplitude et du déphasage de l’intensité : Exercice préalable : Exprimer la bande passante en Hertz : On a et d’où Avant d’entamer la partie II, nous vérifions l’étalonnage en tension verticale. Notre oscilloscope ayant la sortie calibrator 0,2 Vpp hors d’usage, nous utilisons la sortie calibrator 2 Vpp. La tension étalon est donc de 2V, et nous lisons sur l’oscilloscope 2,0V, donc l’étalonnage est correct. De plus, la période mesurée est bien égale à 1ms l’étalonnage en temps est correct également. Afin de construire nos 2 courbes (amplitude et déphasage de l’intensité) nous relevons un spectre de mesures s’étendant d’environ 0 à (en réalité on commencera les mesures à quelques centaines de Hertz en effet pour des fréquences trop faibles, le courant ne passe plus dans le condensateur ; on notera que pour des fréquences trop élevées le courant ne passe plus dans la bobine Voir annexe 3) : Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 fréquence (Hz) amplitude (mV) calibre tension (mV) calibre temps (ms) déphasage (°) amplitude (mA) 700 1000 1300 1900 2500 3000 3100 3700 4300 4900 5500 5900 6100 6300 6700 7300 8300 9300 10300 11300 12300 30 40 50 80 125 145 150 220 300 500 950 1900 2000 1800 1000 600 380 250 180 170 150 20 20 20 50 50 50 50 100 100 200 500 1000 1000 1000 500 200 200 100 100 100 50 0,2 0,2 0,1 0,1 0,05 0,05 0,05 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 87,68 87,4 87,24 86,92 85 84,4 83,7 85,25 83,7 81,15 71,28 50,98 8,78 -42,3 -67,54 -78,1 -79,66 -80,35 -81,16 -82,36 -85,56 0,15 0,2 0,25 0,4 0,625 0,725 0,75 1,1 1,5 2,5 4,75 9,5 10 9 5 3 1,9 1,25 0,9 0,85 0,75 On détermine l’impédance à la résonance : R + RL (de la bobine) = 200 + 38 = 238Ω. Courbe déphasage en annexe 1 En aggrandissant suffisament la courbe ci-dessus, et en ajoutant le quadrillage supplémentaire, on peut déterminer les 2 limites de la bande passante : limite supérieure = 6300 Hz, et limite inférieure = 5900 Hz. Largeur mesurée de la bande passante = 400 Hz. Assez proche de la largeur théorique = 378,8 Hz. L’erreur commise est de 5,6%. Courbe amplitude courant en annexe 2 Pour cette seconde courbe, il est donné que les limites de la bande passante sont les fréquences pour lesquelles le déphasage est de ±45°. En effet, On obtient alors deux équations : et NB : R correspond ici à la résistance totale, soit 238Ω On garde la solution positive de chaque équation, et l’on trouve : d’où Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 Ainsi, nous déterminons sur le graphique les limites : limite supérieure = 6250 Hz. Limite inférieure = 5900 Hz. Largeur mesurée de la bande passante = 6250 – 5900 = 350 Hz. L’erreur est ici de 7,6%. Evaluation des incertitudes : Après avoir agrandit le plus possible les graphiques, on fait apparaitre une droite verticale qui passe par l’intersection de la courbe avec la valeur de la limite du déphasage (ou de l’amplitude de l’intensité) donnée par définition de la bande passante, puis on s’aide du quadrillage pour déterminer les deux valeurs limites de la bande passante, c’est-à-dire l’intersection entre notre droite verticale et l’axe des abscisses : la mesure est ensuite effectuée à la règle ; on en déduit la fréquence de résonnance par une règle de trois. L’incertitude graphique porte sur la mesure de cette abscisse. On peut raisonnablement attribuer une incertitude de ± 10 Hz quant à la mesure. On a ainsi une incertitude graphique portant sur la bande passante (deux mesures donc) de ± 20 Hz III-Mesure du facteur de surtension : Pour cette partie III, on modifie le montage afin de mesurer la tension aux bornes du condensateur. NB : la fréquence est ajustée à la fréquence de résonance, c’est-à-dire 6,12 kHz. Nous mesurons la tension aux bornes du condensateur : Uc = 56V. La tension U est de 4V facteur de surtension mesurée = 56/4 = 14. Le facteur de surtension théorique a une valeur de 17,1. L’erreur sur la mesure est de 18,1%. Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 Annexe 1. Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 Annexe 2. Groupe T4 : Lucas Burkard – Céline Charron – 09/06/10 Annexe 3. Fréquences faibles : Quand la fréquence tend vers 0, l’impédance du condensateur tend vers l’infini : la tension aux bornes du condensateur étant bornée et le circuit étant en série, on peut conclure que l’intensité du courant à travers le circuit tend vers 0 à basses fréquences, le condensateur se comporte comme un circuit ouvert. Fréquences élevées : Si l’on se place après la fréquence de résonnance, plus on augmente la fréquence, plus l’impédance de la bobine est élevée : l’intensité du courant tend progressivement vers 0 à haute fréquence, la bobine se comporte comme un circuit ouvert. Le circuit étudié ne laisse passer qu’une certaine gamme de fréquences (c’est un filtre dit « passe-bande »).