1
Chapitre 2010:
DIÁLOGUE OECUMENIQUE ET INTERRELIGIEUX
1. Introduction
Depuis le commencement je souhaite manifester que je ne suis pas un expert dans le
thème et, donc, je présente mes excuses d’avance pour mon audace. Cependant, je crois
nécessaire de rappeler que ce texte n’a, ni prétend avoir une valeur en soi, mais qu’il
essaie uniquement de servir comme point de départ pour la réflexion et le dialogue.
Avant l’entrée en matière, j’aimerais aussi exprimer mes remerciements à notre gardienne
internationale, Shena Barby, et au Conseil International des CDSF, de me faire confiance,
remplaçant le compagnon et ami Göran Werin pour rédiger ce texte sur l’œcuménisme.
Compagnons de St François nous nous définissons comme “mouvement chrétien à
caractère œcuménique et d’origine catholique (dénommé de forme différente dans chaque
pays), formé de mouvements nationaux indépendants. Le mouvement s’inspire des vies
de Jésus-Christ et de Saint François d’Assise et fomente un style de vie austère - ses
membres se préoccupent de thèmes comme la justice, la paix et la conservation de la
nature”
1
. Cependant, cette définition n’est pas si clairement assumée par toutes les
personnes qui font partie du mouvement des Compagnons de Saint François.
Comme nous pouvons le constater au chapitre 7 du livre de Van der Putten, intitulé Qui
sommes-nous? Que voulons-nous?, il s’agit d’un sujet polémique qui vient de loin, malgré
que ce soit une “question largement débattue”
2
. Dans ce chapitre du livre est cité un
article de Jean-Pierre Legrand, sont exposés les points suivants sur la nature du
mouvement:
Un mouvement chrétien d’origine catholique (définition du point de vue œcuménique).
Mouvement œcuménique international de recherche de l’Evangile et de pèlerinage
Les Compagnons, est un mouvement de frères et sœurs de tous les pays, de toutes les
Eglises, en marche vers la fraternité universelle dans l’unité des Eglises et des hommes.
Nous sommes “menore”; le mouvement chrétien, d’origine catholique il ne faut pas le
renier, est ouvert à toute confession monothéiste, dans l’obédience des statuts de chaque
Eglise, dans un esprit de fraternité franciscaine.
C’est un mouvement de personnes qui prennent au sérieux la vocation de l’homme, telle
qu’elle s’exprime dans la nature de la création ou de l’Evangile.
Le mouvement sera appelé “The pilgrims of Saint Francis” et sera la branche britannique
du Mouvement international et œcuménique des Compagnons de Saint François.
Le Mouvement est, en principe, de Saint François, et est ouvert à tous les pauvres.
Jean Pierre Legrand précise à la fin de son rapport: “…sans doute la situation du Mouvement
est actuellement un peu confuse”.
3
L’œcuménisme a été aussi un thème traité dans le chapitre de 2007 Qui sommes-nous?
Que voulons-nous ? thème auquel nous faisons référence ensuite dans le point 2 de ce
texte. Tous ces faits montrent donc la nécessité de continuer à débattre sur le thème, en
même temps qu’ils justifient l’opportunité et la pertinence de ce thème de chapitre sur le
dialogue œcuménique.
1
Point 2 du Brouillon de Constitution de Gardiennage International “Compagnons de Saint François, en
débat depuis octobre 2009.
2
Jan van der Putten (1991). Les Compagnons de Saint François, Bruxelles: L’Appel de la Route, Edition
en français, page 119.
3
Même œuvre citée, page 120.
2
2. Œcuménisme et CDSF. férences au thème de 2007
De même que dans le point précédent, nous citions les références à l’œcuménisme qui
apparaissent dans le livre de Jean van der Putten, dans le présent aparnous recueillons
les textes du chapitre 2007 qui traitent de ce thème pour qu’ils puissent servir comme point
de départ pour la réflexion.
Dans le point 5 de l’aparté A, Qui sommes-nous? on constate que la participation à CDSF
de chrétiens de toutes les Eglises chrétiennes continue d’être majoritairement catholique.
En ce qui concerne l’évolution des Eglises et leur influence dans la vie de CDSF (point 9 de
l’aparté A) il est dit ce qui suit:
Le concile Vatican II a supposé être un jalon important dans l’évolution des Eglises, et ses
conséquences sautent aux yeux: l’ouverture vers d’autres Eglises et religions (tous ne
l’appellent pas œcuménisme) et vers la société. Ceci a eu une influence pour que les CDSF
s’ouvrent aussi davantage à la société.
De plus, on signale que l’ouverture et la liberté qui ont surgi dans l’Eglise avec le Concile est
en train de rétrograder dernièrement. En conséquence, la distance que les compagnons plus
jeunes ressentent vers l’Eglise et ses traditions et vers les principes chrétiens catholiques de
CDSF, se fait de plus en plus grande.
En ce qui concerne la relation de CDSF avec les Eglises chrétiennes et autres mouvements
ecclésiaux, en général, les membres de CDSF de tous les pays participent individuellement
dans des paroisses et sont membres ou ont un rapport, plus ou moins ponctuel ou permanent,
avec la famille franciscaine, avec Pax Christi, avec des communautés chrétiennes de base,
avec des organisations de solidarité, etc.
Concrètement, sur l’œcuménisme en CDSF il est dit ce qui suit:
En général, CDSF est, par ses origines, un mouvement catholique et en même temps, à sa
manière, un mouvement œcuménique.
Nous voyons l’œcuménisme comme quelque chose qui nous enrichit quant aux formes,
contenus et moyen de vivre la foi; nous le voyons comme un élargissement précieux. Nous
considérons que la foi doit unir les personnes et non pas les séparer.
Normalement, l’expérience de l’œcuménisme en CDSF se limite aux activités internationales
mais il y a aussi des expériences de participation à des rencontres œcuméniques sporadiques
au niveau national.
Pour les compagnons de Grande Bretagne l’aspect œcuménique est très intéressant, et ils
accordent de l’importance à ce qu’il soit vécu aussi en dehors du christianisme. L’œcuménisme
a beaucoup influencé le mouvement britannique des CDSF.
Les suédois se posent beaucoup de questions sur l’œcuménisme, entre autres “que se passe-
t-il avec les musulmans?”. En plus, ils commentent que “beaucoup d’humanistes” participent à
CDSF, ils disent qu’il est important de “respecter la foi des autres” et pensent que, même avec
tout cela, CDSF continue d’être un mouvement chrétien.
Dans l’aparté B, dans les points 4 et 5, il est fait des propositions plus ou moins concrètes
relatives à l’œcuménisme et qui sont les suivantes:
Mieux connaître ses propres racines pour mieux comprendre l’autre. Etre ouverts vers
l’extérieur. Les britanniques ont une expérience positive de leur ouverture aux autres
religions et confessions religieuses (point 4)
Chercher le dialogue avec des personnes d’autres religions pour enrichir sa propre foi.
Le futur est dans l’ouverture aux autres religions (point 4)
Essayer de faire que les différences entre les confessions (chrétiennes) et les religions
n’augmentent pas. Croire en Dieu est plus important que la fidélité inconditionnelle à
une Eglise, et la foi doit unir les personnes et non les diviser. Ne pas juger. “Qui que tu
3
sois, Dieu t’appelle” (Point 4)
Nous croyons que CDSF doit se convertir en un mouvement totalement œcuménique,
basé sur le respect, où les valeurs éthiques prévalent sur les religieuses. (CDSF
Espagne). (Point 4).
Nous ne devons pas oublier que le mouvement a surgi de la volonté de susciter le
rapprochement entre personnes différentes et mêmes ennemies (point 5)
Etant donné notre exceptionnelle combinaison de spiritualité et d’ouverture aux autres
le moment est arrivé de nous rapprocher davantage des autres religions et des
courants divergents à l’intérieur de l’Eglise, sans oublier l’essentiel, c’est-à-dire, nos
principes franciscains. Les franciscains pourraient nous aider dans ceci puisqu’ils sont
ouverts au dialogue interreligieux, et pour le faire, un franciscain devrait être lié au
mouvement des compagnons. (Point 5).
Parier sur le dialogue, mettant en pratique une forme de communication “non-violente”.
(Point 5).
3. Qu’est-ce que l’œcuménisme?
Pour centrer la réflexion et le débat de façon telle qu’il puisse nous apporter un nouvel
éclairage, j’estime opportun de revoir ce qu’est et ce que suppose le dialogue
œcuménique.
Etymologiquement, le mot “œcuménisme” vient du grec oikoumene, qui signifie
“universel”. Le mot oikoumene commença à être utilisé dans les premières communautés
chrétiennes pour désigner tous les pays où était arrivée la prédication de l’Evangile et
des communautés chrétiennes avaient surgi. Plus tard il t utilisé pour désigner une
Eglise au singulier: la Oikoumene cristiana”, à laquelle appartenaient les chrétiens
formant l’unique famille dont les membres étaient, à la fois, citoyens de toutes les nations.
On appliqua aussi le terme aux credos œcuméniques qui contenaient la foi commune et
aux Pères œcuméniques qui seraient les saints docteurs, dont les écrits et doctrines furent
accueillis par toutes les communautés chrétiennes, tant d’Orient que d’Occident. Les
conciles œcuméniques étaient les assemblées des évêques de tout le monde chrétien, qui
se réunissaient pour délibérer sur des questions dogmatiques, morales ou d’intérêt
commun pour toute l’Eglise. C’était le temps de l’Eglise unie, l’Orient et l’Occident,
maintenaient la communion malgré leurs cultures et traditions si différentes.
Mais cette communion- s’est rompue et arrivèrent les divisions des Eglises. D’abord
entre Orient et Occident aux IXe et Xe siècles, et plus tard, au XVIe siècle, l’Eglise
d’Occident se rompit aussi, débutant une triste étape historique, celle du christianisme
divisé, celle des guerres de religion, celle des excommunications mutuelles, celle de
l’intolérance…Une liste interminable d’erreurs avec un résultat néfaste: comment
évangéliser en étant divisés? Comment pouvoir parler de communion avec Dieu à travers
Jésus-Christ en demeurant opposés et excommuniés?
Mais, malgré tout, des rafales d’air frais et renouvelé arrivèrent. Il y a une citation de Frère
Roger de Taizé qui l’exprime très bien:
Au milieu du XXe siècle apparut un homme appelé Jean XXIII. Il eût une intuition peu commune
à propos de la réconciliation des chrétiens. Il l’exprima à travers cette certitude “il n’y aura pas
de processus historique, nous ne chercherons pas à savoir qui se trompa et qui eût raison,
nous dirons seulement: Réconcilions-nous!”.
Il est très difficile de définir l’œcuménisme, parce que, c’est surtout, un mouvement et les
mouvements sont difficiles à définir. Cependant il y a des manières de le crire, nous
exposons ici deux descriptions, que je trouve, très avisées.
4
La première est de Yves Congar
4
: “L’œcuménisme commence quand on admet que les
autres - et non seulement les individus, mais aussi les groupes ecclésiastiques comme
tels - ont aussi raison, même s’ils affirment des choses différentes des nôtres: qu’ils
possèdent aussi la vérité, la sainteté, les dons de Dieu, même s’ils n’appartiennent pas à
notre chrétienté. Il y a œcuménisme […] quand on admet qu’un autre est chrétien non
malgré sa confession, mais en elle et par elle”.
La seconde appartient au décret d’œcuménisme du Concile Vatican II
5
, qui dit que “par
mouvement œcuménique on entend l’ensemble d’activités et d’entreprises qui, conforme
à différents besoins de l’Eglise et aux circonstances dans le temps, sont suscitées et
ordonnées à favoriser l’unité des chrétiens” (UR, 4).
4. De l’intolérance au dialogue entre les Eglises chrétiennes
Il n’est possible de trouver une base pour l’entente entre les Eglises, que s’il y a un contexte
de dépassement de l’intolérance religieuse et un ferme pari pour le dialogue. Le dialogue
est une partie essentielle de l’œcuménisme.
Il estcessaire d’insister sur le fait que le dialogue est la meilleure expression des relations
humaines. Sans dialogue il n’y a pas d’humanisation ni de socialisation. A travers le
dialogue, les individus que nous sommes deviennent des personnes, nous découvrant nous
mêmes et découvrant les autres, pour finalement découvrir la vie elle-même. Sont donc en
jeu, le je et le tu. Dans le monologue, seulement participe le je, dans le dialogue participent:
le je et le tu. Et ainsi ils s’enrichissent.
Il est possible, donc, d’appliquer ce schéma au monde des Eglises. Pendant que les Eglises
divisées entre elles se sont maintenues dans le monologue ou se sont bornées à vivre dos
à dos, en réalité elles vivaient appauvries, enfermées en elles-mêmes, sans possibilité
d’entrer en contact avec tous les aspects positifs que pourraient offrir les autres Eglises. Au
contraire, quand les Eglises ont commenà s’ouvrir les unes aux autres, à se rapprocher,
à initier des dialogues timides, elles ont commencé à voir des richesses insoupçonnées, des
patrimoines communs et des vérités partagées. Et dans le dialogue œcuménique elles ont
découvert non seulement les autres Eglises, mais elles se sont couvertes elles-mêmes.
Elles ont découvert, entre autres choses, la difficulté d’exprimer et de dire aux autres qui
elles sont exactement. Elles ont dû réaliser l’effort de se reconntre elles-mêmes, de
découvrir de plus en plus leur propre identi, leurs propres faiblesses et misères, leur
besoin de se reformer continuellement pour accomplir le désir d’unité du Christ.
Dans cette découverte d’elles-mêmes les Eglises ont appris à ne pas pouvoir se passer de
la fraternité ecclésiale. Se sentir Eglises sœurs, est, certainement, le meilleur apport qu’a
promu le mouvement œcuménique. Mais dialoguer requiert un long apprentissage. Le
dialogue a sa dynamique et ses conditions dont il ne peut pas faire abstraction. Il faut partir
d’une conviction basique: le dialogue ne peut pas être imposé de force. Une chose
seulement est permanente et nécessaire: la volonté elle de dialoguer. Quand la volonté de
dialoguer existe, des chemins s’ouvrent.
Les Eglises qui entrent en dialogue œcuménique en réalité se mettent en attitude d’écoute.
Prendre cette attitude signifie prendre au sérieux l’autre Eglise. Ceci est l’épreuve du feu du
dialogue vraiment œcuménique.
Sans l’humilité que l’on demande à tout chrétien et que l’on demande, bien-sûr, aux Eglises,
il n’est pas possible d’entrer en attitude de vrai dialogue. Car les conditions requises par le
dialogue impliquent une inéluctable charge d’humilique toutes doivent être disposées à
4
Yves Congar (1904-1995) est considéré comme l’un des grands théologiens du XXe siècle. Dominicain,
professeur de théologie, historien de l’église, expert au concile Vatican II instigateur de l’œcuménisme, il
vécut sa vocation intellectuelle dans l’engagement, fut une référence pour la majorité des théologiens de
l’après concile.
5
Concile Vatican II, Decret Unitatis Redintegratio sur l’œcuménisme, n° 14 (UR)
5
accorder : 1) Savoir se placer sur un plan d’égalité, 2) Avoir la conviction que les autres ont
un monde spirituel qui peut nous enrichir, 3) Savoir que la communion ne peut exister que
dans la diversité. Nous analysons ensuite chacune d’entre elles.
1) Savoir se placer sur un plan d’égali. La prétention de supériori de la part d’une Eglise
pourrait invalider à la base toute tentative œcuménique. C’est pourquoi les Eglises doivent
dialoguer fraternellement, sans lettres de créance toutes-puissantes en nombre, en prestige
ou en titres. Toutes les Eglises savent que la pierre fondamentale se trouve en Christ seul.
2) Avoir la conviction que les autres ont un monde spirituel qui peut nous enrichir. Un
dialogue œcuménique serait impossible en partant de la conviction que les autres Eglises
incarnent la négation de la vérité et que seulement sa propre Eglise possède toute la vérité.
Le dialogue suppose que l’autre Eglise peut compléter et enrichir notre propre tradition, en
concédant que son existence même est déjà une richesse. Le problème surgit quand son
existence est constae comme rivale, comme opposante. D’autres mondes chrétiens sont
aussi porteurs de salut. Le dire c’est reconnaître qu’aucune des frontières confessionnelles
de l’une ou l’autre Eglise ne cncide parfaitement et de façon appropriée avec les frontières
de l’Eglise du Christ. De surgit la tentative de l’écoute. Ecouter en profondeur suppose
admettre que l’autre Eglise peut enrichir notre propre Eglise. L’écoute apparaît alors, non
pas comme un silence stérile, mais comme un espace de réflexion dans lequel on trouve la
diversicomplémentaire de la Oikoumene.
3) Savoir que la communion ne peut exister que dans la diversité. La diversi est
considérée davantage comme un présupposé et une condition de l’uni voulue par le
Christ, que comme un obstacle pour atteindre cette unité. Les études modernes sur le
Nouveau Testament, par exemple, nous indiquent comme donnée indiscutable la diversité
ecclésiologique dans les écrits bibliques et que n’importe quelle tentative d’homogénéisation
des Eglises des premiers temps, en supprimant leurs identités, aurait été condamnée à
l’échec. Par conséquent, il n’y a pas de place, comme il y a quelques années, pour la
méfiance devant les diversités. Vatican II a aussi admis sa légitimité. La diversité est loi
écrite au plus profond de la Oikoumene et son existence même ne met pas d’obstacle au
dialogue œcuménique, au contraire, elle l’anime et le stimule. Quand les diversités se
radicalisent, c’est-dire, se fanatisent, alors peuvent surgir, et de fait ont surgi souvent dans
l’histoire chrétienne, les luttes, les condamnations et les divisions.
5. Eucharistie y œcuménisme
Pour parler de l’eucharistie dans le contexte œcuménique nous devons parler de deux
questions: de « l’intercommunion » et de « l’hospitalité eucharistique ».
Le concept de «l’intercommunion» surgit dans le contexte du christianisme divisé, c’est-à-
dire, après avoir perdu la pleine communion entre les diverses Eglises chrétiennes. On fait
référence à une certaine participation aux réalités spirituelles - spécialement à l’eucharistie -
des membres des Eglises divisées entre elles. Dans le contexte du dialogue œcuménique,
quand nous parlons d’intercommunion nous faisons référence au partage de l’eucharistie
entre chrétiens qui ne partagent pas la même foi ni la même vie ecclésiale.
Les diverses Eglise chrétiennes évaluent l’intercommunion de différentes façons. Quelques-
unes voient l’uni de l’Eglise comme une fédération libre de communautés relativement
autonomes, et considèrent l’intercommunion comme le but du mouvement œcuménique.
Dans ce cas, l’Eglise aura atteint l’objectif de l’unité quand les chrétiens de n’importe quelle
communauté spécifique seront admis à participer à l’eucharistie célébrée par n’importe
quelle autre communauté. De larges secteurs de chrétiens n’acceptent pas cette
compréhension de l’uniparce qu’ils pensent qu’avec elle on n’essaie pas de résoudre les
différences fondamentales.
Mais pendant que beaucoup refusent l’intercommunion comme objectif vers lequel tend
l’œcuménisme, un nombre considérable de chrétiens considèrent l’intercommunion
1 / 13 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !