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Rééducation de la Gonarthrose
Introduction :
Elle est 3 fois plus fréquente que la coxarthrose.
2 types d’arthrose du genou :
arthrose fémoro patellaire
et l’arthrose fémoro tibiale.
La fémoro patellaire est la plus fréquente (les 2 types ne st dc pas forcément liées).
Après 70 ans la prévalence est de 17%.
Il existe des gonarthroses primitives et des gonarthroses secondaires (liées
surtout à des anomalies de l’axe du MI = genu varum ou genu valgum). C’est le
genu varum qui expose le + à la gonarthrose.
Il existe bcp de gonarthroses post traumatiques ds le cas de fractures avec
fracture articulaire en particulier ds les fractures de l’extrémité sup du tibia,
lésions du LCAE.
Chez le sujet âgé l’arthrose du genou entraîne volontiers des états de
dépendance importants. Le poids fonctionnel d’une arthrose n’est pas
forcément le même d’un type arthrose à l’autre (peut marcher avc coxarthrose
mais pas avec gonarthrose bilatérale)
Bilan kinésithérapique :
o interrogatoire :
Mise en évidence de douleurs mécaniques (calmée par le repos) à la partie
antérieure de l’articulation et qui peut irradier largement et en particulier le
long de la crête tibiale.
Il faut connaître la profession et aussi l’importance du poids et les risques de
surcharge
On demande au patient qu’elle est sa ne fonctionnelle :
1.1.1.1. en Gal ce sont la descente d’escaliers
1.1.1.2. et les accroupissements.
1.1.1.3. Il parlera aussi d’une sensation d’instabilité décrite lors de la
marche ou ds les changements de position.
Il faut connaître depuis qd le patient souffre et si on lui a déjà proposer un
geste chirurgical.
o bilan radiologique :
Mise en évidence de l’arthrose fémoro tibiale avec la triade habituelle :
pincement,
condensation
et ostéophytose
Sur le genou, on retrouve en plus des épines tibiales émoussées (arrondissement des
épines tibiales)
L’arthrose fémoro patellaire se marque svt par des ostéophytoses et il est svt
nécessaire d’avoir des clichés en F° de genou pr objectiver l’interligne.
o examen :
a) en position debout :
Il se fait debout avec un temps très important qu’est l’examen statique en position debout.
Statique debout :
Recherche :
o d’un genu valgum,
o d’un genu varum,
o éventuellement de R° au niveau du genou,
o présence d’un flexum, éventuellement d’un récurvatum,
Analyse :
o de la statique de la hanche avec éventuellement des positions en RI ou RE
o de la statique du pied en particulier si il existe des varus ou des valgus d’arrière
pied et tendance au pied plat ou au pied creux.
Recherche plus statique à la recherche de la position de verrouillage du genou
Dynamique debout (la marche) :
Examen de la marche avec une boiterie qui peut être une boiterie d’esquive ou une
boiterie par allongement du MI (le sujet garde son genou en E° et passe son sgt en
rectitude), périmètre de marche et éventuellement limitation des activités sportives.
b) En position couchée :
Recherche :
des points douloureux qui siègent sur l’interligne, sur les bords de la
rotule, sur les trajets des ligaments latéraux et les insertions et en
regard des insertions de la patte d’oie
les zones d’adhérences cutanées volontiers face interne du genou (zone
de type cellulalgique adhérente) (svt tbs veineux et adhérence avc
gonarthrose)
Mobilité du genou active et passive de l’articulation fémoro tibiale et de
l’articulation fémoro patellaire
de la mobilité de la hanche avec des répercussions possible entre les 2
articulations
c) Examen musculaire :
Trophie musculaire avec mesure centimétrique de la cuisse et du mollet (atrophie
du quadriceps, atrophie assez massive du triceps sural) ;
Tests musculaires (break test sachant que le malade tient ou ne tient pas le break test)
des ischio jambiers (très important car stabilisateur du genou), du quadriceps, les
haubans latéraux (TFL et muscles internes).
Mettre en évidence les rétractions éventuelles, volontiers celle des Ischio Jambiers.
d) Recherche des mvts anormaux :
Très important car met en évidence la stabilité passive du genou:
présence ou non de tiroir,
présence ou non de latéralité.
Si le genou est stable sur le plan passif, pronostic bon du point de vue fonctionnel.
Recherche du choc rotulien qui permet de savoir si il y a inflammation articulaire ou non
(si inflammation articulaire suspendre la rééducation)
o Objectifs et principes du traitement :
Ils sont en fonction du niveau de handicap, lui-même en rapport avec l’âge du patient,
son activité professionnelle et ses loisirs et aussi en fonction des perspectives
chirurgicales ou non (ostéotomie ou prothèse de genou)
Objectifs :
diminuer la douleur et l’hydarthrose
jouer sur la surcharge pondérale (conseils d’activités physiques, de diététique)
récupération de l’amplitude articulaire (E° et /ou de la F°) si nécessaire
amélioration de la fonction musculaire et si possible dc de l’instabilité
normalisation de la marche avec ou non perspective d’une aide à la marche
amélioration de la circulation veineuse
Principes :
respecter l’hydarthrose
rechercher du point de vue articulaire l’extension
préférer les techniques isométriques pr protéger le cartilage
viser surtout la stabilité articulaire (préférer d’avantage les
possibilités de co-contraction musculaire qu’un renforcement
analytique)
o Techniques utilisées :
Le massage :
Précautions : si insuffisance veineuse importante
si varices ds la partie supérieure du mollet.
En dhs des séances de rééducation le malade peut porter des bas de contention.
Techniques :
o frictions tendineuses (patte d’oie, tendon rotulien, TFL),
o massage circulatoire (cf restriction ci-dessus),
o massage péri rotulien (frictions tt autour de la rotule et en particulier des
ailerons rotuliens),
o frictions sur les insertions ligamentaires.
Parfois indications de techniques lymphatiques pr aider à drainer les hydarthroses.
On associe aux techniques de massage la physiothérapie :
Thermothérapie si pas d’insuffisance veineuse majeure
Cryothérapie en application locale sur l’articulation, surtt lorsqu’il y a une
hydarthrose (choc rotulien)
Electrothérapie :
ionisations de produits anti inflammatoires
Ultra Sons sur les points douloureux
Economie articulaire = hygiène articulaire:
Il faut pouvoir conseiller le patient :
pr un régime alimentaire et une perte de poids,
lui conseiller ds la journée une hygiène articulaire avec des tps de repos genou
en extension,
le port de la canne ds les phases douloureuses du côté de la lésion.
Ds certains cas il y a des indications (modestes !) d’orthèses (attelles) svt
destinées à limiter le valgus.
En cas de besoin, conseiller au patient la natation (seule activité où le pds sur
l’articulation est diminué)
Techniques de récupération articulaire :
1.1.1.4. La techniques idéale est celle du contracter relâcher =
techniques active qui agit surtt sur l’élément musculaire (à faire avt tt).
1.1.1.5. Entre les séances indiquer au patient des mvts pendulaires de
manière à conserver la détente du muscle
1.1.1.6. Postures de récupérations articulaires :
1.1.1.6.1. DD, posture contre le flexum, petit coussin ss le pied,
prise très courte
1.1.1.7. Mobilisations passives manuelles et de préférence des
techniques avec glissement et décoaptation sans oublier la mobilisation
passive de la rotule
1.1.1.8. Très indiqué : étirements musculaires actifs et passifs qui
peuvent concerner le droit antérieur et/ou la chaîne postérieure
1.1.1.9. Balnéothérapie (peut être utilisée seule) : effet myorelaxant de
l’eau chaude et effet déchargeant pr le poids de la masse d’eau (poussée
d’Archimède)
Tonification musculaire :
On choisit le travail isométrique du quadriceps :
d’une manière générale il faut éviter le travail en excentrique : travail du
quadriceps en statique :
avec point d’appui ss creux poplité,
W à partir du JA,
main ss creux poplité + recrutement à partir du JA.
Il faut travailler l’extension ds les derniers degrés en rajoutant
une composante de RI pr obtenir un recrutement du vaste
interne
Travail des haubans latéraux : plutôt genou en extension sur des exercices de type
stabilisation rythmée pr obtenir alternativement le plan interne et le plan externe.
Travail des ischio jambiers : pb de la stabilité rotatoire (ex : travail sur un
tabouret tournant, le MK fait tourner le plateau et demande de résister à la rotation
du plateau), on utilise la course externe en isométrique ou chaque fois que c’est
possible en excentrique pr éviter de favoriser la rétraction (rôle stabilisateur des IJ
ds plan antéro postérieure)
Insister sur les stabilisations rythmées et la co-contraction ischio jambiers
quadriceps (en procubitus composante proprioceptive, au début assis en bout de
table avec 15° de flexion)
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