- « Cerveau droit » : intuition, créativité, moment présent, communication chaleureuse,
ouverture, compassion.
Les trois cerveaux de Mac Lean
- Cerveau reptilien hérité de nos lointains ancêtres:instinct animal:faim; sexualité,
aggressivité, imitation; réponse immédiate au présent; privilégie l’odorat;lien avec la
nature;vigilance;orientation. L’hypothalamus commande le fonctionnement de
l’hypophyse, chef d’orchestre du sytème endocrinien qui controle chcune des cellules.
- Cerveau limbique: lien avec l’affectivité, les soins parentaux; le sens du clan;
importance de la vocalisation et de l’audition; l’affectivité nécessite une mémoire à
long terme. Les émotions, le plaisir, la douleur necessite le souvenir d’une expérience
passée.Lien avec le milieu intérieur. Lien avec la mémoire des événements notables.
Lié à l’eveil.Hypothalamus;hippocampe;amygdale;corps calleux;hypophyse;epiphyse
- Cortex: cerveau néo mammalien;contrôle;lié au passé; connait le langage et la raison,
privilégie la vision; l’abstraction, les associations, l’imagination. Il permet d’inventer
des comportements nouveaux à partir d’expériences anciennes, d’anticiper.
Le cortex préfrontal fait partie du néocortex; il regarde vers le monde intérieur de nos
sentiments.
La physiologie des émotions
Le langage et la cognition ont peu d’influence sur ce cerveau émotionnel, cependant, il gère la
physiologie cardiaque, endocrinienne, digestive et immunitaire : rien que cela !
Le cerveau reproduit des adaptations venant du passé et ne sait pas répondre au présent ou
s’adapter à des situations nouvelles. Il n’a pas la capacité d’innover.
A.Damasio établi une différence entre émotion et sentiment ; le sentiment est privé ; les
émotions sont publiquement observables
; une émotion est liée à l'esprit et ne se manifeste
pas forcément ; l'extériorisation d'une émotion donne un sentiment que l'on ressent dans son
corps (sentiment d'avoir touché quelque chose, de honte, de culpabilité, d'amour). Ce
sentiment peut se manifester sans que l'organisme sache de quoi il s'agit consciemment. En
effet, l'induction émotionnelle n'est pas consciente. On peut être triste sans savoir pourquoi ;
l'inducteur peut être inconscient, héréditaire: l'être humain est situé dans une histoire
familiale, hormonale, climatique, physique. Cet inducteur va influer sur le milieu intérieur.
Douleur et plaisir, quant à elles, sont des pulsions ; elles dépendant du cerveau reptilien.
Apprendre à domestiquer le fonctionnement cérébral demande de savoir quelles sont les
structures impliquées : les ondes cérébrales suivent des amplitudes et des fréquences
différentes suivant les étapes du fonctionnement cérébral en cause.
Ainsi, la vie de tous les jours nécessite des ondes rapides pour réagir, se nourrir, faire face
aux agressions extérieures, mais également à l’anxiété ou aux souvenirs engrangés dans notre
cerveau.
Par la relaxation, des ondes moins rapides apportent à notre conscience des images, des rêves
éveillés venant du non conscient.
Plus profondément encore, la partie subconsciente se manifeste par des changements
respiratoires, mouvements rapides des yeux … il est le siège de l’intuition, des émotions
refoulées qui empêchent d’avancer ; pour John Upledger, ce sont des « bagages à déposer».
Guérir de David Servan Shreiber; ed Robert Laffont 2003; p.19
Le sentiment même de soi ;Antonio Damasio ; ed Odile Jacob ; p.50