Les taux de changes Flux commerciaux et taux de change les taux de change influencé très relatif des produits importés exportés. L'appréciation de l'euro et la sous-évaluation du yuan face au dollar inquiète le commerce international. L'impact des variations du taux de change sur les flux commerciaux taux de change et compétitivité prix les échanges internationaux de biens dépendent de la demande et du prix. La demande : dépend du revenu - une hausse du revenu augmente la demande et diminue l'offre d'exportation. Le prix : dépend du coût de production, de la marge des producteurs et du taux de change. taux de change nominal et taux de change réel le taux de change réel prend en compte le niveau relatif des prix des partenaires commerciaux.. Taux de change nominal : 1 dollar = S euro taux de change réel : q = s prix dollar/prix euro Par exemple lorsque l'euro s'apprécie ou que le prix de la demeure au augmente, le taux de change réel diminue et les produits américains deviennent plus compétitifs que les produits européens. Taux de change ajustement du solde commercial la dépréciation de la monnaie rend les exportations plus compétitives les importations plus coûteuses : amélioration du solde commercial. Les variations de prix relatifs sont plus rapides que les variations de volume : le profit la balance commerciale apprenne dépréciation présente un profil « en J. » : la dépréciation renchérit d'abord le prix des importations (dégradation des termes de l'échange) avant d'augmenter les exportations. À long terme, il est fait d'une dépréciation s'efface : les gains de compétitivité stimulent la demande, entraînant une hausse de la production et des tensions sur les capacités de production, qui à terme augmente les prix, et érode les gains de compétitivité. Le solde commercial ne connaît donc pas d'amélioration durable. Théorème Lerner, Marshall, Robinson : une dépréciation de la monnaie améliore le solde commercial lorsque la somme des élasticités prix des exportations et des importations est supérieur à un (la sensibilité des volumes exportés et importés aux variations du champ est importante). Le solde commercial initial est déséquilibré, plus les élasticités prix doivent être élevées pour contrebalancer la dégradation des termes de l'échange. L'effet d'une dépréciation sur le solde commercial dépend de la structure des exportations du pays : les produits sont plus ou moins sensibles aux variations de prix. Les échanges de biens manufacturés ont des élasticités prix plus fortes. le rôle du comportement des agents variations de change variations de prix confronté à une dépréciation de la monnaie du pays a, les exportateurs peuvent choisir de maintenir leur compétitivité sur le marché de ce pays en réduisant leurs prix. Les deux phénomènes se compensent : - la dépréciation augmente le prix des produits importés - les exportateurs diminuent leurs prix. De même, si la monnaie s'apprécie, les firmes exportatrices peuvent augmenter leurs prix. Les variations de change se transmettent plus lentement lorsque le pays est grand, ou lorsque la concurrence est forte (les firmes cherchent à conserver leurs parts de marché). Les agents réagissent également au risque : les variations de change constituent un risque qui affecte le comportement des firmes : commerce intra branche... Les déterminants du taux de change le taux de change réel ne peut durablement s'éloigner de son niveau d'équilibre. - - Le rythme des gains de productivité : un pays dont la croissance est rapide tant à voir son taux de change réel s'apprécier. la situation du solde courant : un pays qui accumule les déficits courants voit sa monnaie se déprécier pour dégager des excédents courants qui permettront d'assurer la charge d'endettement lié au déficit cumulé. Le taux d'intérêt : un taux d'intérêt plus élevé attire les capitaux, ce qui contribue à l'appréciation de la monnaie. Il est cependant possible de maintenir temporairement un taux de change artificiellement bas. Par exemple déficit courant américain était associé à la sous-évaluation durable et significative de la monnaie chinoise, qui contribue aux excédents commerciaux massifs de la Chine, et donc partiellement le déficit américain. La question est de savoir si l'ajustement du déficit américain se fera au travers d'une dépréciation du dollar (et d'une appréciation d'autres monnaies comme l'euro, le yen ou le yuan) si d'autres facteurs interviendront pour réduire les déséquilibres courants. La dépréciation du dollar ne pourrait améliorer le solde courant qu'avec une dépréciation du taux de change. Car les élasticités prix du commerce américain sont faibles et parce que les variations de change ne se convertissent pas rapidement en variations de prix car les ÉtatsUnis sont un grand pays (grand pays, et stratégie des firmes pour conserver les parts de marché) et de nombreux produits exportés importés sont libellés en dollars. L'ancrage nominal de nombreux pays notamment asiatiques et latino-américains, sur le dollar limite le degré de dépréciation effective qui accompagne une dépréciation du dollar. La difficulté principale de la dévaluation est de maintenir l'avantage de compétitivité prix en évitant le sursaut inflationniste qui peut suivre. Pour les pays plus grands d'inflation importée et limitée. Si la dépréciation produit un excédent courant important, les réserves de change, contrepartie monétaire des exportations, constitue une source d'inflation : en augmentant la quantité de monnaie en circulation. Pour réduire les tensions inflationnistes, la banque centrale peut procéder à des opérations de stérilisation : en émettant des titres sur le marché interbancaire pour réduire les liquidités détenues par les banques. Cela nécessite des capacités financières sophistiquées. Bibliographie : - Cahiers Français n°341