HERNANI. Hélas! J`ai blasphémé !... si j`étais à ta place, Doña Sol, j

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HERNANI.
Hélas! J'ai blasphémé !... si j'étais à ta place,
Doña Sol, j'en aurais assez ; je serais lasse
De ce fou furieux, de ce sombre insensé
Qui ne sait caresser qu'après qu'il a blessé !
Je lui dirais: Va-t-en ! Repousse-moi, repousse !
Et je te bénirai, car tu fus bonne et douce,
Car tu m'as supporté trop longtemps, car je suis
Mauvais, je noircirais tes jours avec mes nuits !
Car c'en est trop, enfin, ton âme est belle et haute
Et pure, et si je suis méchant, est-ce ta faute ?
Épouse le vieux duc ! Il est bon, noble, il a
Par sa mère Olmedo, Par son père Alcala1.
Encore un coup, sois riche avec lui, sois heureuse !
Moi, sais-tu ce que peut cette main généreuse
T'offrir de magnifique ? une dot de douleurs.
Tu pourras y choisir ou du sang ou des pleurs.
L'exil, les fers, la mort, l'effroi qui m'environne,
C'est la ton collier d'or, c'est ta belle couronne,
Et jamais à l'épouse un époux plein d'orgueil
N'offrit plus riche écrin de misère et de deuil !
Épouse le vieillard, te dis-je ! il te mérite !
Eh ! qui jamais croira que ma tête proscrite
Aille avec ton front pur ? qui, nous voyant tous deux,
Toi, calme et belle, moi, violent, hasardeux,
Toi, paisible et croissant comme une fleur à l'ombre,
Moi, heurté dans l'orage à des écueils sans nombre,
Qui dira que nos sorts suivent la même loi ?
Non. Dieu qui fait tout bien ne te fit pas pour moi.
Je n'ai nul droit d'en haut sur toi, je me résigne !
J'ai ton cœur, c'est un vol ! je le rends au plus digne.
Jamais à nos amours le ciel n'a consenti.
Si j'ai dit que c'était ton destin, j'ai menti !
D'ailleurs, vengeance, amour, adieu ! mon jour s'achève.
Je m'en vais, inutile, avec mon double rêve,
Honteux de n'avoir pu ni punir, ni charmer,
Qu'on m'ait fait pour haïr, moi qui n'ai su qu'aimer !
Pardonne-moi ! Fuis-moi ! ce sont mes deux prières.
Ne les rejette pas, car ce sont les dernières !
Tu vis, et je suis mort. Je ne vois pas pourquoi
Tu te ferais murer dans ma tombe avec moi !
1
Nom de deux villes espagnoles, l'une en Nouvelle-Castille, l'autre en Andalousie
Victor Hugo, Hernani, III, 4.
TRAVAUX D’ECRITURE
Commentaire
Vous commenterez la tirade d'Hernani en entier.
Dissertation
Victor Hugo écrit dans la préface de Cromwell que « le caractère du drame est le réel ». Vous commenterez et
discuterez cette affirmation.
Écrit d’invention
Les acteurs qui jouent les rôles de Doña Sol et Hernani viennent voir, désemparés, le metteur en scène : ils
comprennent la scène, mais n'arrivent pas à la jouer de manière naturelle. Vous rédigerez le dialogue entre les trois
personnes.
Corrigé
Commentaire
Personne ne resta indifférent à la première représentation d'Hernani de Victor Hugo, le 25 février 1830 : partisans
et adversaires du drame romantique s'engageaient dans de houleuses discussions pour parler de la pièce. Le héros
romantique a horrifié les classiques par son aspect grotesque, à la fois bizarre et comique, mais a servi de miroir à la jeune
génération car elle retrouvait en lui ses préoccupations. Notre extrait réunit Hernani, héros éponyme, et sa bien aimée
Doña Sol qu'il avait hâtivement jugée infidèle ; en guise d'excuses, Hernani réalise dans une tirade son autoportrait pour
convaincre Doña Sol de le fuir. Nous pouvons dès lors nous demander comment, à travers une tirade argumentative
précise où Hernani évoque son cas particulier, se dégage une symbolique générale, entre ombre et lumière, sublime et
grotesque.
I. Les excuses du personnage éponyme : Hernani par lui-même
1. Un autoportrait
La tirade d'Hernani constitue un autoportrait : pour s'excuser d'avoir douté de l'intégrité de Doña Sol, Hernani se
dépeint face à sa bien aimée. Même si le portrait est rare au théâtre, art de l'action, il est organisé clairement :

Hernani se présente lui-même

il fait « l'éloge » du duc

il rompt avec Doña Sol
v. 935 : Il se qualifie de « fou furieux » et se désigne à la troisième personne > le portrait permet d'indiquer
l'égocentrisme d'Hernani.
2. Un héros romantique
Tous les traits de caractère d'Hernani rappelle le héros romantique. v. 965-966 :

champ lexical du malheur, de la mort (le malheur sur lui et sur les autres)

solitude ; le héros romantique est un paria
> Les nombreuses exclamations reflètent les tourments de son âme.
II. Une tirade rhétorique
1. Les conseils d'Hernani
Hernani veut persuader Doña Sol d'épouser le duc : sa tirade a une nature argumentative ou rhétorique. v. 939942:

les connecteurs logiques « car », « et »

question rhétorique « est-ce ta faute ? »

impératif pour exprimer la thèse du personnage

des répétitions (insistance sur ce que veut le personnage)
> ce long développement vient appuyer un argument : l'avoir du duc (ses présents, « riche écrin », « dot ») est
supérieur à tout ce que pourrait donner Hernani.
2. Le ton ironique
En réalité, tout le discours est organisé pour que Doña Sol perçoive la singularité d'Hernani. L'autoportrait fait
apparaître Hernani comme un héros romantique, ce qui touchait particulièrement à l'époque. La lumineuse Doña Sol ne
peut qu'être attirée par le sombre Hernani.
v. 943 / 953 « Épouse le vieux duc » / « Épouse le vieillard » : l'insistance sur l'âge ne peut convaincre personne.
Tous les propos sont ironiques.
> si l'avoir du duc est supérieur à celui d'Hernani, en revanche, l'être d'Hernani est supérieur à celui du duc. La
bonté et la douceur de Doña Sol sur lesquelles Hernani insiste vont justement la pousser à rechercher la méchanceté,
l'effroi, la misère du plus malheureux des hommes, Hernani, dans l'espoir de sauver cet être d'exception.
III. Un jeu de contrastes
1. Le sublime et le grotesque
La tirade est construite sur des antithèses entre les personnages, Hernani et le Duc et surtout Hernani et Doña Sol :
v. 955-958
> À la fureur et au malheur d'Hernani s'opposent la pureté et la bonté de Doña Sol. Doña Sol, par son nom, est
symbole de lumière, tandis qu'Hernani représente l'ombre. Doña Sol incarne le sublime et Hernani tout ce qui ressortit au
grotesque. C'est l'alliance des contraires qui s'attirent.
2. Vers le lyrique et l'élégiaque
v. 966-970 : la déploration du malheur amoureux d'Hernani participe d'un registre élégiaque. Son amour est
impossible et il y renonce.
La métaphore de la route pour désigner la vie + le rythme régulier (holodactylique) du v. 968 > registre lyrique.
Dans les deux cas, le dramaturge veut rechercher l'émotion du spectateur face ce personnage misérable et malheureux.
Nous avons donc analysé l'autoportrait d'Hernani qui prétend séduire et éblouir sa bien aimée en se présentant
sous un jour de malheur. Le dramaturge parvient à mêler sublime et grotesque, ce qui est la « marque de fabrique » du
drame romantique. La rupture avec les idéaux classiques durent tels qu'elle déclencha la « bataille d'Hernani ». En dépit
des débats pointillistes sur chaque vers, l'atmosphère lyrique qui finit par dominer a permis d'assurer à la pièce un franc
succès.
Dissertation
La première représentation d'Hernani fait scandale chez les spectateurs partisans du respect des règles classiques
édictées par Boileau au XVIIe siècle. Victor Hugo estime que le théâtre classique a vécu et que les indications de Boileau
enfermaient l'intrigue dans un moule peu vraisemblable et non réel. Il entreprend de redéfinir l'ambition du genre théâtral
avec le drame romantique. Il expose sa vision de l'intrigue en indiquant dans la préface de Cromwell que « le caractère du
drame est le réel ». Néanmoins, le théâtre est par essence l'art du masque : des hommes bien vivants jouent les
personnages des pièces. Ce que le théâtre donne à voir ne peut être réel. Comment selon Victor Hugo cet art de l'illusion
peut-il avoir comme caractère, c'est-à-dire comme marque distinctive le réel ?
I. Oui, le caractère du drame est le réel
1. Rejet des unités classiques
Le drame romantique se caractérise par un refus des règles classiques. Hugo refuse de l'unité de lieu et de l'unité
de temps, seule l'unité d'action est acceptée : c'est l'unité d'ensemble. ex. Hernani se déroule sur plusieurs mois (de février
à août 1519) et en différents lieux (Saragosse, Aragon, Aix la Chapelle). De même, la bienséance est méprisée : Hugo
n'hésite pas à représenter des duels à l'épée sur la scène et à faire voir la mort. La tragédie classique ne plaisait plus ;
Hugo invente donc un théâtre différent.
2. Le choix social des personnages
Les personnages mis en scène apparaissent à toutes les classes sociales ; la scène se voulait être un miroir du réel
(alors que la comédie classique ne présentait que des bourgeois et la tragédie des nobles). ex. : Hernani le personnage
éponyme est un bandit (ce terme a choqué même les partisans de Hugo à l'époque, notamment à l'acte II où Hernani est
qualifié par le roi de « Seigneur bandit » II, 3)
3. Le sublime et le grotesque
Victor Hugo illustre le caractère réel du drame dans la préface de Cromwell par le mélange entre le sublime et le
grotesque. Cette alliance des contraires qui est aux fondements de son théâtre. Le grotesque représente le bizarre, le
déformé qui pourra susciter le rire, tandis que le sublime fait naître l'admiration. L'alternance, plus que le mélange des
deux, rappelle à Hugo le chemin de la vie, semé de joie comme de peine. ex. : l'alternance entre les scènes à l'acte I. La
première scène présente une situation comique, digne d'une farce avec un personnage qui se cache dans une armoire,
tandis qu'Hernani à la scène suivante dépeint sa situation pathétique.
II. Mais le drame romantique développe avant tout une situation réaliste
1. Les héros
Le drame romantique met en avant des personnalités hors du commun, qui ne ressemblent en rien aux hommes
ordinaires : nul ne peut s'identifier totalement à Hernani. Le héros romantique a même de la difficulté à se définir luimême : « Je suis une force qui va ». Cette indétermination colore le personnage de mystère et ôte tout effet de réel.
2. Des situations exceptionnelles
Le drame romantique développe des situations tragiques, où les personnages sont des jouets manipulés par le
destin. Pour Hernani, Victor Hugo s'est inspiré de personnes réelles (Charles Quint), mais a transformé la réalité (il est
très improbable que le père du roi ait pu tuer le père d'Hernani). La situation finale avec le double suicide par le poison et
le suicide par l'épée est, à la rigueur réaliste, mais n'est en rien réel.
3. Le statut symbolique de l'objet
Le drame romantique joue beaucoup sur l'importance dramatique de l'objet : dans Hernani, le poignard volé par
Doña Sol au roi et le cor d'Hernani ont une importance capitale. Mais l'objet dans le drame est moins réel que symbolique
: le cor est la mort d'Hernani, le pacte qu'il a passé avec le duc. Le fondement réel est transfiguré par la dimension
symbolique.
III. Le drame romantique : un théâtre de l'action
1. Vraisemblance de l'action
Le drame, étymologiquement, est « action ». Le caractère du drame est l'action : Victor Hugo imagine des
péripéties, des rebondissements presque à chaque scène d'Hernani. À l'acte I, le public voit un personnage se cacher dans
une armoire, sortir, créer une tension avec Hernani, puis le duc arrive, etc. L'écriture de la pièce obéit à cette volonté de
toujours rechercher l'action : celle-là pourra être réelle, réaliste ou non, elle faut avant tout qu'elle soit vraisemblable.
2. Le « miroir déformant »
Le drame romantique s'appuie certes sur un contexte – temps, lieu et personnages – réel, mais, pour prendre une
autre métaphore utilisée par Hugo, c'est un miroir déformant (cf. préface de Cromwell, texte complémentaire 5 : « Le
drame est un miroir où se réfléchit la nature. Mais si ce miroir est un miroir ordinaire, une surface plane et unie, il ne
renverra des objets qu'une image terne et sans relief, fidèle, mais décolorée ; on sait ce que la couleur et la lumière perdent
à la réflexion simple. Il faut donc que le drame soit un miroir de concentration qui, loin de les affaiblir, ramasse et
condense les rayons colorants, qui fasse d'une lueur une lumière, d'une lumière une flamme. »). Le drame romantique joue
sur les hyperboles : les personnages sont des types, des modèles qui poussent à l'extrême leurs traits de caractère. Doña
Sol n'est pas qu'une jeune femme pure, elle est qualifiée à plusieurs reprises d' « ange » ; les aspects hyperboliques
d'Hernani (malheureux, furieux) sont également évidents.
3. Dire le vrai
Le dramaturge, à travers son œuvre, veut moins dire le réel, ce que tout homme connaît (aller au théâtre pour voir
ce qu'on peut voir tous les jours n'a pas d'intérêt pour Hugo), que dire le vrai des choses. Le drame romantique en
développant presque à l'excès les rapports entre le héros et l'amour ou le héros et le malheur entend faire saisir au public
l'essence de l'amour (=lui faire comprendre ce qu'est vraiment l'amour). L'expression élégiaque de l'amour dans les tirades
d'Hernani participe de cette volonté du vrai.
Nous avons donc vu que le drame romantique s'était constitué en opposition avec les idéaux classiques. C'est un
théâtre qui présente des personnages et des situations exceptionnelles pour transmettre au public la vérité des choses, des
sentiments qui touchaient le public de l'époque : en cela, on peut dire que son caractère est le réel. L'aspect symbolique,
malgré tout, domine dans Hernani avec le personnage éponyme, incarnation de toute une génération, incarnation du feu
de l'amour et du feu de l'enfer. Le caractère réel, utilisé par Hugo avec mesure, est au cœur des mouvements réalistes et
naturalistes quelques années plus tard, mais le théâtre naturaliste, qui se voulait un miroir « terne » ne connaîtra jamais le
succès d'Hernani.
Écrit d'invention : « Les acteurs qui jouent les rôles de Doña Sol et Hernani viennent voir, désemparés, le metteur
en scène : ils comprennent la scène, mais n'arrivent pas à la jouer de manière naturelle. Vous rédigerez le dialogue entre
les trois personnes. »

la rédaction doit prendre la forme d'explications du metteur aux acteurs pour jouer de manière naturelle. Il
faut qu'il prenne des exemples précis dans le texte

la rédaction doit comporter une petite introduction (pas trop longue) sous la forme d'un récit et ne pas
commencer directement par les explications du metteur en scène

il faut entrecouper les explications de remarques de l'un ou de l'autre acteur pour rendre la narration plus
vivante

explication possible : Doña Sol ne dit rien, mais ne doit pas rester les bras croisés (quand Hernani dit
« épouse le duc », il faut imaginer un geste de refus ; quand Hernani lui répète d'épouser le duc, on imagine
qu'elle se détourne de lui, comme pour ignorer des propos qui la blessent ; la pureté du personnage l'inciterait à
prendre la main d'Hernani dès les premiers vers pour tenter de lui faire passer ses idées noires, c'est d'ailleurs
bine ce que recherche Hernani, ... Chaque explication doit être motivée en prenant appui sur le texte.
Trois coups brefs retentirent à la porte. M. Dorgelès, metteur en scène d'Hernani à la Comédie Française sursauta
et le livre qu'il tenait à la main, les mémoires de Victor Hugo, tomba à terre. La porte s'ouvrit en grand presque aussitôt,
sans qu'il eût prié son mystérieux visiteur d'entrer. C'étaient, comme il s'en serait douté, Mlle Mars et Firmin, les deux
acteurs qui incarnaient malgré eux Doña Sol et Hernani sur les planches. Malgré eux, car la pièce ne les inspirait ni l'un ni
l'autre, et ils venaient souvent réclamer les conseils de M. Dorgelès.

« M. Dorgelès », commença Mlle Mars après un court salut de la tête, « c'est à propos de la première
tirade d'Hernani à l'acte III scène 4 que nous voulions vous voir, Firmin et moi-même ».

« Vous voulez dire, le « Hélas, j'ai blasphémé... » ?, s'enquit poliment Dorgelès. Mlle Mars dont les éclats
étaient célèbres ne devait surtout pas être piquée au vif.

« Absolument, M. Dorgelès ». Mlle Mars s'était avancée dans la pièce et avait adopté une posture
régalienne, comme si Dorgelès était son serviteur. Elle parlait avec un air pincé, semblant toujours s'ennuyer
profondément, mais au regard de ses talents d'actrice, Dorgelès fermait les yeux face à ses petites excentricités. Le regard
que Mlle Mars fixait sur Dorgelès ne vacillait pas aussi le metteur en scène faisait-il très attention à ce qui allait suivre.
« Je ne vois pas ce que nous pourrions faire pour jouer de manière naturelle. Tenez-moi, par exemple, qu'est-ce
que je peux bien faire pendant que Firmin récite ses vers ? », demanda Mlle Mars presque dédaigneusement.
Dorgelès s'était levé et ouvrit l'exemplaire d'Hernani qui ne quittait pas son bureau. « C'est très simple, Mlle
Mars, je vais vous proposer un élément de réponse ». Le sourcil de Mlle Mars s'était arqué de manière interrogative.
« Mettez-vous dans la peau de Doña Sol. Dès les premiers instants, oubliez Mlle Mars : vous ne jouez pas le rôle de Doña
Sol, vous êtes Doña Sol ». Voyant qu'elle ne réagissait pas, Dorgelès poursuivit. « Dans cette scène, vous retrouvez votre
amant dont vous connaissez à la fois les délicates attentions à votre égard mais également le caractère un peu... fougueux
qui est le sien. Dès qu'il commence sa tirade, ne restez pas les bras croisés ! Exemple : Il dit Si j'étais à ta place, / Doña
Sol, j'en aurais assez ; je serais lasse / De ce fou furieux, de ce sombre insensé. Le public doit voir que Doña Sol ne croit
pas à ce que dit Hernani, vous pouvez donc secouer la tête comme quand quelqu'un vous dit des inepties. » Dorgelès
préféra ignorer Firmin qui choisit ce moment précis pour secouer la tête ne pensant être vu. « Vous pouvez également
saisir la main d'Hernani pour lui faire physiquement comprendre que vos sentiments envers lui n'ont pas changé. » Mlle
Mars fit un signe d'acquiescement presque imperceptible et Dorgelès en fut tout réjoui.
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