B- Influence d'un champ Bo:
Si on prend une population de protons, tous les petits dipôles s'opposent les uns aux autres et
donnent un champ magnétique nul.
Si on applique un champ magnétique Bo, il se produit un alignement des dipôles à deux orientations
opposées: l'un avec Bo (orienté vers le haut), l'autre contre Bo (orienté vers le bas). De plus,
l'alignement est accompagné d'un mouvement de précession à ωl (pulsation ou fréquence de Larmor)
autour de Bo.
Pour créer un champ magnétique lors du passage d'un courant dans un fil conducteur (ex: cuivre) il
faut soit augmenter le courant, soit utiliser un rouleau de fil conducteur faisant beaucoup de tours.
Cependant le champ n'est pas uniforme et diminue très vite.
Pour l'imagerie sur un patient, il est nécessaire d'avoir un champ uniforme et ample de 1,5 à 3 Tesla
à l'aide d'un fil supra conducteur (associé à du He liquide).
C-Energie de transition:
Si on divise notre système de spin en deux populations, on peut rechercher l'énergie nécessaire aux
transitions d'un état à l'autre: c'est l'énergie potentielle E du dipôle.
E = μ.Bo soit E = +/- γ.h.(Bo/2)
ΔE = γ.h.Bo
ΔE : énergie de transition
La différence d'énergie entre deux niveaux est très faible.
D-Fréquence de Larmor:
Sachant que ΔE = γ.h.Bo donc ΔE = h.ν , d'où:
Equation de Larmor : ωl = 2πν = γBo avec ωl en rad/sec
exemple du proton à 1T: F = ω/2π = 42,5 MHz
A un champ magnétique donné et à une pulsation donnée, on a une fréquence caractéristique très
basse. Plus la fréquence est basse, moins il y a d'énergie et moins c'est dangereux.
Cette fréquence permet de manipuler l'aimantation le long de Bo afin de donner un signal potentiel
net.
E- Le référentiel:
La pulsation de l'aimantation ωl se fait à γoBo. Pour se débarrasser de l'aimantation, on met en
place un référentiel tournant à ωl: - l'aimantation devient fixe
– ω = 0
– il n'y a plus de champ magnétique (Bo = ωl/γ or ω = 0 donc Bo = 0)