Activité 5 : Les apports déterminants du paléomagnétisme
Lorsqu'une lave se refroidit à la surface de la Terre, certains de ses minéraux comme les magnétites
(Fe3O4) acquièrent une aimantation parallèle à la direction du champ magnétique terrestre ambiant (ils
s'orientent tous en fonction du champ magnétique comme des milliers de petites boussoles). On parle
d'aimantation rémanente. Cette aimantation est conservée tant que la roche n'est pas portée à une
température supérieure au point de Curie (585°C pour les magnétites). Une lave garde donc en mémoire
la direction et le sens du champ magnétique qui régnait au moment de son émission : on parle de
paléomagnétisme. En datant les roches et en mesurant l'aimantation rémanente de la roche, on peut
constituer ce qu'on appelle une échelle magnétostratigraphique : division du temps basé sur la datation
des roches par utilisation du champ magnétique terrestre fossilisé qu'elles contiennent.
Document 1 : La fossilisation du champ magnétique terrestre
Document 2 : Les anomalies magnétiques
Document 3 : Profil magnétique (en haut) réalisé dans l'océan Atlantique à 60° de latitude Nord en
fonction de la distance à l'axe de la dorsale et le même profil (en bas) en fonction du temps (déduit de
l'échelle magnétostratigraphique).
1 – Expliquer le principe du paléomagnétisme et l'importance de l'étudier.
2 – Colorier en noir sur le profil du haut du document 3 les parties de l’enregistrement correspondant à
des anomalies positives. Laisser en blanc celles qui correspondent à des anomalies négatives.
3 – Analyser les profils paléomagnétiques du document 3. Que constate-t-on ? Quelle hypothèse peut-on
formuler pour expliquer ce constat ?
4 – A partir de l'ensemble des documents et du document 4 du livre page 117, valider ou invalider
l'hypothèse. Calculer alors la vitesse d'expansion océanique prédite dans l'océan Atlantique.
anomalie positive est enregistrée.