Page 5 sur 17
ingérés, mais également aux produits de sécrétion gastrique et intestinal libérés à
l’intérieur de la lumière.
- Les électrolytes
- Les vitamines
Pour permettre cette absorption, nous disposons d’un dispositif particulièrement adapté avec
une surface d’absorption d’environ 200m² correspondant à la surface apicale des
entérocytes disponibles pour ces fonctions d’absorption.
Différents dispositifs d’amplification de cette surface (au nombre de 3) sont développés par
l’organisme :
D’une part, la surface de l’intestin grêle comporte des replis, qu’on appelle des
valvules conniventes.
Ce sont des replis circonférentiels ou semi-circulaires, formant des anneaux incomplets à
l’intérieur de la lumière de l’intestin grêle. Ces replis circulaires sont formés par des
expansions de la muqueuse, de la muscularis mucosae et de la sous-muqueuse. La musculeuse
n’est pas concernée par les valvules conniventes et reste à l’extérieur, dans la composition de
la tunique de l’intestin grêle.
Ces valvules conniventes sont peu nombreuses dans la partie proximale au niveau du
duodénum.
Elles sont particulièrement nombreuses dans la partie médiane au niveau du jéjunum.
Et elles sont rares dans la partie terminale au niveau de l’iléon.
On estime que ce dispositif de valvules conniventes permet de tripler la surface de contact
entre le bol alimentaire et les entérocytes.
A partir de cette surface de l’intestin grêle et/ou des valvules conniventes se forment
des évaginations de la muqueuse en doigt de gant que l’on appelle les villosités
intestinales.
Ces villosités tapissent l’ensemble de la surface de l’intestin grêle, que ce soit au niveau du
duodénum, du jéjunum ou de l’iléon.
RMQ : Au niveau de l’iléon, nous verrons qu’il y a des plaques de Peyer au niveau desquelles
il n’y a pas ou peu de villosités intestinales.
On estime que ce dispositif de villosités intestinales permet de multiplier par 10 la surface
de contact entre le bol alimentaire et les entérocytes.