La confusion des langues amène des malentendus qui peuvent être sources de
souffrances
Le médecin préoccupé par sa démarche diagnostique et sa décision
thérapeutique , ne porte pas suffisamment d’attention à ce que le patient tente de
lui dire dans un autre registre
Le cas le plus souvent analysé est celui de la réponse « vous n’avez rien » et qui
, bien que techniquement juste , est comprise par le patient comme un refus pur
et simple d’entendre son problème .
5. La fonction apostolique
Image empruntée au domaine religieux
Le médecin a une idée vague, même presque’ inébranlable du comportement
que doit adopter le malade. Il n’aurait de cesse de convertir ses patients à sa
« foi »
Le travail du groupe Balint , pourrait amener à une connaissance de ses
propres particularités de fonctionnement , du domaine où s’exercent ces
convictions et amener à un « changement limité bien que considérable de la
personnalité du médecin « qui devrait permettre une meilleure ouverture aux
problèmes des patients .
6. La relation que le malade entretient avec sa maladie
Balint propose l’idée que le patient qui souffre entretient une relation avec sa
maladie , bien avant sa rencontre avec le médecin.
La relation médecin- malade doit alors âtre comprise comme une relation
tripartite : relation médecin – malade – maladie .
La rencontre avec le médecin aurait pour premier effet de modifier la relation
que le malade entretenait jusque là avec sa maladie .
7. La « compagnie d’investissement mutuel »
Est une spécificité du travail des généralistes , qu’ils le veuillent ou non , les
généralistes doivent suivre des cas .Ce fait a des avantages , mais peut poser des
problèmes :
Favoriser la chronicisation de certains patients
Leur dépendance dans une relation qu’aucun des deux partenaires ne souhaite
remettre en question.
Ce concept peut éclairer , les problèmes posés par l’intervention d’autres
soignants dans le travail des généralistes avec leurs patients .
8. Les psychothérapies