Pour utiliser au mieux l’appoint de la rotation terrestre, il est important de pouvoir effectuer
les lancements plein Est. Plus on est proche de l’équateur et plus on peut profiter d’une aide
en vitesse.
A Kourou il y a une contrainte calendaire (entre le printemps et l’automne) due à la présence
des alizées face à la zone de tir.
18000 objets d’une taille supérieure à 10cm en orbite basse.
Missions et trajectoires associées
Les grandes catégories de missions
Balistique (fusées sondes ou têtes nucléaire)
Télécommunication
Observation de la Terre (météo, océanographie, ressources terrestre, gravité, …)
Navigation, une constellation est constituée de 30 satellites pour être opérationnelle
(3 seulement dans le monde : Russe Glonass, Américain, Chinois Beïdou/Compass)
Scientifique
Trajectoire balistique
On ne cherche pas à mettre en orbite l’objet. Ce n’est pas une parabole, orbite sécante.
Mission scientifique, comme météorologique, on envoie la fusée-sonde à une hauteur
inférieure à celle de l’atmosphère pour récupérer la fusée. Pour les autres missions
scientifiques on envoie plus haut.
Pour les missions militaires on cherche à atteindre une cible. La portée opérationnelle est
plus courte que la portée maximale mais assure une plus grande possibilité de vitesse en
fonction de l’angle de tir utilisé et donc une plus grande difficulté pour prévoir comment
arrive l’objet, oblige au radar de défense de balayer un plan plus large. Si on utilise un sous-
marin, on diminue les possibilités de connaitre la trajectoire et donc la détection du missile.
Trajectoire géocentrique
Les plus utilisées pour les missions spatiales.
Périgée : point le plus proche du centre d’attraction
Apogée : point le plus éloigné du centre attraction
Le grand axe : axe passant par les 2 foyers
3 types d’orbites, dépende de l’apogée :
Orbite basse : 180-1000km, des satellites passent en dessous avant de remonter
(satellite espion américain)
Orbite moyenne : 1000-25 000km
Orbite haute : 25 000-200 000km, au-delà de cette valeur on a une trajectoire à 3
corps et donc plus une trajectoire de type elliptique (influence de la Lune).
Orbites circulaires basse et moyenne
Missions d’observation de la Terre, altitude quasiment constante, permet de ne pas avoir à
retoucher les réglages du télescope. On évite le plus possible les mécanismes mécaniques
pour éviter les dégradations liées au vide ou l’action des ultraviolets.