Titre (Police : Cambria 16 pts, gras) NOM Prénom1, NOM Prénom2 (Police : Cambria 12 pts, Premier auteur en gras) 1 - Nom du Laboratoire 1, Adresse du laboratoire 1 (Police : Cambria, 10 pts) 2 - Nom du Laboratoire 2, Adresse du laboratoire 2 (Police : Cambria, 10 pts) Email auteur (Police : Cambria, 11 pts) Résumé (le document global ne doit pas dépasser une page), Police Cambria, 12 pts Mots clés : (5 mots maximum) - Police Cambria, 12 pts, gras Congrès des Doctorants en Sciences de l’Environnement, 3-4 avril 2013, Site de Marseille – St Charles Amélioration des connaissances des produits de combustion et de diffusion des parfums d’ambiance MANOUKIAN Audrey, Etienne QUIVET, Brice TEMIME-ROUSSEL & Henri WORTHAM Laboratoire Chimie Provence, Équipe Instrumentation et réactivité atmosphérique (LCP, Univ. de Provence, UMR 6264), Centre Saint Charles, Place Victor Hugo, Case 29, 13331 Marseille Cedex 03, France. [email protected] Les individus passent l'essentiel de leur temps à l’intérieur (environ 85%du temps dans divers espaces confinés : bureau, maison, voiture…) et dans une atmosphère "davantage pollué[e], quantitativement et qualitativement, que l'extérieur" (Blandin, Risques chimiques au quotidien : éthers de glycol et polluants de l'air intérieur, 2008). En matière de santé publique, il est donc nécessaire d’identifier les sources de contaminations des habitations. Or, les produits d’ambiance ont été récemment mis en cause par des organisations européennes (Ökotest, Greenpeace) relayées par des articles de la revue "Que choisir ?". Ces articles ont notamment évoqué les émissions de gaz toxiques lors de la combustion de bougies parfumées, encens et autres produits d’ambiance. Toutefois, il est apparu que les méthodes de mesure et d’analyses utilisées par les organismes cités ci-dessus pour quantifier les émissions étaient contestables et conduisaient à l'obtention de résultats très divergents et difficilement comparables. Afin de caractériser avec précision les flux d’émission résultant de la combustion d’encens et de bougies dans des conditions réalistes d’utilisation, une campagne de mesures a été effectuée dans la maison expérimentale MARIA (Maison Automatisée pour des Recherches Innovantes sur l'Air) au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) situé à Marne-la-Vallée. Les essais de combustion ont été conduits dans une pièce référence, d’un volume de 32m3, vide de tout mobilier. Les conditions de température, l’humidité relative et le taux de renouvellement de l’air de la pièce étaient maîtrisés. Au cours de la campagne, plusieurs méthodologies de prélèvements et d’analyses ont été déployées pour suivre l’évolution des concentrations des composés organiques volatils (COV) et des particules (avant, pendant et après la combustion). Pour les composés gazeux, des prélèvements et analyses offline normalisées sur cartouches et des analyses online en temps réel à l’aide d’un spectromètre de masse (PTR-MS) ont été réalisés. L’Évolution du nombre de particules a été possible grâce à l’utilisation d’un compteur de particules en temps réel (CPC). Les résultats des expérimentations ont montré l’apparition d’une cinquantaine de COV lors de la combustion, parmi lesquels des composés classés cancérigènes par le Centre International de Recherche sur le Cancer (formaldéhyde, benzène…) ou des substances classées hautement prioritaires par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (acétaldéhyde, particules…). Ces résultats constituent une avancée dans la connaissance des produits. La connaissance accrue des produits permettra de prendre en compte les exigences de sécurité pour la santé des consommateurs au moment où ce marché connaît un véritable engouement. Mots clés : Pollution air intérieur, Combustion parfums d’ambiance, Composés organiques volatils Congrès des Doctorants en Sciences de l’Environnement, 3-4 avril 2013, Site de Marseille – St Charles