Introduction

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Psychologie
Introduction :
Pourquoi la psychologie en droit ?
Certains champs sont évident comme par exemple la criminologie (association de certains
crimes et de certaines personnalités, transgression de certaines lois qui font transparaitre
certaines pathologies : psychopathie). Cela est-ce exact ou est-ce un abus de langage ?
Il faut donc éclairer certaines notions comme la psychopathie, la perversion. Pour éclairer cela,
il faut les inscrire dans l’ensemble de la psychopathologie.
« Dans un monde où tout est bleu, rien ne l’est » de …
A l’intérieur des perversions, on va situer les psychopathologies qui sont à différencier d’autres
formes de la perversion.
La psychologie est construite en fonction de certains repères psychiques. Elle n’a pas de critère
univoque sur ces repères car la psychologie est construite de théories distingues, elle n’a pas
de paradigmes uniques. En opposions aux sciences de la nature qui reposent sur des
paradigmes unifiés.
4 théories qui sont les plus significatives sur le plan pratique et dans le sens de la recherche
actuelle :
- Psychanalyse : Freud
- Behaviorisme/ Comportementalisme : Watson et puis Skinner
- La psychologie systémique : Paul Watzlawick (« une logique de la communication »)
- Cognitivisme : Piaget, Vigotsky
Cela suppose aussi de dépasser le sens commun, à l’instar de la sociologie.
En psychologie, on peut se référer à sa propre expérience mais cela peut également constituer
un obstacle car notre expérience n’est pas une vérité générale, il faut donc pouvoir remettre
notre expérience en question.
Second semestre :
- la norme, le pv
- la culture et la loi : interdiction de l’inceste de Lewis Strauss (« la prohibition de l’inceste »)
=> Et mettre plus en avant le rapport entre la psychologie et le droit.
Freud était étonné que l’on parle de la sexualité comme d’un instinct. Il se dit que lorsque l’on
parle de l’instinct dans le monde animal, cela se réfère à un comportement uniforme : fuite…
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Mais est ce que la sexualité suit cela ?
Non car le comportement sexuel chez l’homme n’a pas une seule finalité.
Exp : l’exhibitionnisme, le masochisme…Tout cela fait partie des variations, des comportements
sexuels chez l’humain, Freud en conclu donc que cela n’est pas instinctif. Cela montre que la
sexualité est pulsionnelle est non issue d’un instinct.
Pourquoi la sexualité est-elle pulsionnelle ?
Car la sexualité humaine peut être satisfaite sans l’acte, on peut retrouver cela chez certains
religieux, par un travail de représentation. Certains artistes aussi témoignent de cela.
En même temps, il y a la possibilité la plus obscure, comme celle du criminel : viol, inceste,…
Cela peut poser des problèmes pour la vie en commun et le droit.
Pourquoi fonctionne-t-elle comme cela ?
Une hypothèse : nous sommes des êtres langagiers, alors que les animaux pas. Le fait d’être
des êtres de langage fait que notre vie psychique soit absolument différente que celle des
animaux.
L’enfant va prendre pour objet de désir ce qu’on lui présente. Si on ne donne pas à l’enfant le
sein, il n’y aura pas stade oral, selon les différents stades de la sexualité de Freud. Le bébé ne
se met pas à téter par instinct, alors qu’est ce qu’il fait que certains se mettent à téter et d’autres
pas ? Cela n’est pas biologique, c’est la manière dont sera présenté l’objet. Certaines études
montrent que l’angoisse de la mère, peut se transmettre à l’enfant, ce qui va l’empêcher de
téter.
 Ce sont des observations de ce type qui oblige à différencier les choses. Lorsque l’on
parle de pulsions, on veut dire que l’homme est poussé par une force qui n’a pas de
finalité spécifique et c’est cela qui différencie la pulsion de l’instinct. L’humain puisqu’il
est mal équipé au niveau des instincts et que par contre il a des pulsions, il a besoin de la
culture pour s’humaniser. Certains auteurs appellent cela : « l’enfance prolongée de l’être
humain ». Ce qui est intéressant, c’est que les bébés naissent de manière prématurée
par rapport aux autres espèces. Pourquoi ? Car notre système nerveux n’est pas encore
spécialisé, l’homme peut apprendre n’importe quoi grâce à son excès de neurones, et
c’est grâce au sens que certains ont pu se spécialiser et d’autres vont périr. Exp :
l’apprentissage des langues : pour les adultes c’est plus dur. En effet, les enfants
apprennent vite les langues jusqu’à 14ans, après on peut mais cela demande plus de
travail, et l’intelligence vient jouer un rôle prépondérant.
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Psychologie
Ce que l’autre nous propose est déterminant pour notre avenir psychologique, ce que les
animaux ne connaissent pas. La culture vient nous apporter ce que l’instinct ne nous fourmis
pas. C’est par ce bain culturel que se transmet le langage.
Le langage qui est spécifique à la psychologie n’est donc pas inutile, il fournit une plus grande
précision. Le langage scientifique est toujours issu d’une observation, il y a donc un grand
intérêt à le comprendre pour mieux appréhender la matière.
Juridiquement parlant il est important de voir comment la notion de non responsabilité, pénale
est élémentaire, quels en sont les arguments ? Pour comprendre comment on est arrivé à cela,
l’histoire de la phobie est importante.
On va parler des traitements et finalement de la nature du lien social
A la fin du cours, on va traiter d’un débat autour de la fonction paternelle, pcq on est entrain de
parler du rapport de confiance que l’on peut avoir envers nos représentants. Certains
psychanalystes voient en cela le déclin de la fonction paternaliste, d’autres considèrent cela
comme un discours conservateur de la psychanalyse. Il y a tout un débat critique autour de
cette problématique.
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Cours :
A. Le Behaviorisme :
Il est apparu en 1900 avec Watson (à ce moment Freud publie « L’interprétation des rêves ».
Foucault en disait que ce livre était parmi un des livres les plus important car au-delà
d’interpréter, Freud fourni à un appareil de compréhension de l’appareil humain. A ce moment,
Freud commençait à comprendre l’importance de la culture).
Watson réagit à la psychanalyse.
Le behaviorisme est proche des sciences naturelles et est plus limpide que la psychanalyse. Il
considère que tout doit être observable, quantifiable et mesurable pour que le raisonnement soit
scientifique. La psychanalyse par contre pour Watson met en évidence que construite comme
cela la psychologie ne serait pas une science car ce n’est pas objectivable. Pour eux ce sont
des conjectures sur lesquelles on n’a aucune prise (risque de falsification).
C’est quoi objectiver ?
L’inconscient on ne peut l’objectiver, la température corporelle on peut l’objectiver grâce au
thermomètre. On objective donc la sensation de chaleur à un chiffre dans la mesure où je la
mesure avec un thermomètre. C’est rendre quelque chose d’abstrait mathématisable.
Comment faire cela ?
Grâce aux comportements. Pour cela, il faut faire l’économie de l’intérieur, ce que Watson
appel : la boite noire. Watson en fait abstraction. Cela n’intéresse pas pour comprendre :
Stimulus
Réaction. Et tout ce qui se passe comme médiation interne n’est pas un
objet de la psychologie. Pour lui, il n’y a que des situations : Stumuli
Réactions.
Qu’est ce qui détermine les différences de comportements ?
Tout le monde dit l’environnement. Watson va observer 2 familles. Il va faire le compte de
chaque comportement particulier. Il dit que si on observe, on remarque quels stimuli s’associent
à un certain type de réponse. Exp : Chanter – Enfant calme.
Pour lui, il ne faut pas aller plus loin, il faut juste observer les stimuli et des réactions. Avec cela,
il prétend que l’on peut tout expliquer. Il a l’idée que tout destin humain est l’issue de
l’apprentissage (exp Victor de l’Aveyron).
Au delà de cela il y a 2 problèmes :
1) Il y a un concept mental qui n’est pas expliqué : celui d’ASSOCIATION. L’association se
produit dans l’intériorité, mais Watson ne veut pas s’en préoccuper.
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2) Pourquoi certaines associations sont plus fortes que d’autres ?
Là il y a un vide et c’est là que Skinner introduit une notion clé qui est le RENFORCEMENT. Et
donc ce qui va l’intéresser c’est l’APPRENTISSAGE.
Le renforcement : c’est un évènement qui se produit après ou de manière contingente avec la
référence qui aura pour effet que s’établira une relation forte entre stimulus et réponse. C’est
une sorte de récompense. Au moment où on arrête la récompense on remarque que le
comportement continue. Pour Skinner, ils continuent car il continue à y avoir un renforcement.
Le renforcement cette fois-ci est une pression sociale, qui on un caractère de renforcement ou
pas.
Cela explique le fait qu’il y ait des apprentissages qui viennent.
Skinner fait des expériences dans des laboratoires avec un rat dans une boite (voir image en
Annexe 1). Il veut apprendre au rat que chaque fois qu’il allume la lumière, s’il appuie sur la
manette il aura qqch à manger. Le temps d’intervalle entre l’allumage est l’extinction de la
lumière est aléatoire car on veut être certain que le rat apprend qqch. Il y a donc un contrôle de
variable. On observe qu’au départ le rat se promène et par hasard il appuie sur la manette
lorsque la lumière est allumée et reçoit une boulette. Il se promène et puis systématiquement il
va appuyer sur la manette lorsque la lumière est allumée. C’est cela qui autorise à dire qu’il a
appris qqch. Cela démontre que c’est le renforcement qui est important.
Après il se demande si l’effet est le même s’il donne la boulette plus tard. Il construit des
situations pour voir si les variations temporelles jouent un rôle déterminant. Et il observe. Au
plus le temps augmente, au plus le nombre de tentatives augmentent de manière
proportionnelles. Cela montre que l’effet du renforcement est plus fort lorsque qu’il se présente
de manière contingente à la réponse.
Le renforcement à l’école (prix) avant il se faisait en fin d’année mais cela ne suffisait pas,
maintenant on fait cela tout de suite (autocollant). Cela eu un effet énorme sur le système
éducatif, et également dans les situations pénitentiaires.
Skinner a fait une comparaison entre 2 boites : sa boite de départ et une autre boite avec le
planché électrifié. Si le rat n’appuie pas sur la manette, il va recevoir une décharge. La
décharge est une sorte de punition.
Renforcement positif : on ajoute qqch à l’environnement : une boulette, décharge
Renforcement négatif : on enlève qqch à l’environnement : privé de télé.
Skinner compare renforcement et punition. Il remarque que celui qui oublie le plus vite est celui
qui a été puni. L’autre qui a été soumis renforcement oublie aussi, mais cela se fera ne manière
plus lente.
 La force de l’apprentissage, pour Skinner, c’est le renforcement.
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Pour Skinner, il y a bcp de comportements non souhaités et qui pourrait être reconditionné si on
enlève ce renforcement. Exp : X crie tous les jours sur Y pour avoir ses chaussettes. Il suffirait
que Y apporte ses chaussettes à X avant que celui-ci ne se mettent à crier pour que ce
comportement non souhaité cesse.
La punition a un effet de renforcement chez l’enfant turbulent. Les comportementalistes
proposent d’ignorer l’enfant, au lieu de le punir et donc de le gratifier pour ses actes, et cela
s’est avéré efficace. On va donner de l’attention à l’enfant lorsque celui-ci est calme, pour
renforcer ce comportement.
 Recherche qui a bouleversé l’école.
Si on examine les expériences, car elles sont le fondement de la loi que l’on va découvrir grâce
à elle, on remarque que cela ne fonctionne que pour des comportements simples, ce que
Skinner appel : PARADIGME DU COMPORTEMENT OPPERANT. Mais cela n’aide pas pour
les comportements complexes, comme apprendre une langue.
Skinner a suivi la piste suivante : il faut faire des différences -> qui vont donner des
significations -> significations qui vont nous permettre de penser. Skinner émet donc la théorie
que l’on apprend en faisant des différentiations. Pour cela il va faire une expérience.
Dans les 2 portes, on place 2 stimuli différents mais qui se ressemblent. Sur la porte de gauche
on va mettre une ellipse horizontale et sur celle de droite, on met une ellipse verticale. On va
alors essayer de conditionner le rat pour qu’il prenne tjs la porte avec l’ellipse verticale. On
change également les portes de manières aléatoires pour que cela ne devienne pas un réflexe.
Au départ le rat est dans la phase essai-erreur et je renforce le rat avec une boulette à chaque
fois qu’il prend la bonne porte. Au fur et à mesure, apprend jusqu’à ce que cela devienne
systématique. Skinner conclu que si le rat a appris, c’est parce qu’il y avait un renforcement.
La différentiation est donc pour Skinner la base de l’apprentissage des comportements
complexes.
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Il essaye ensuite de réduire la différence entre les 2 ellipses, pour qu’elles ne soient que peu
différenciables. Skinner remarquera que le rat n’apprendra pas, de plus il commence à avoir des
comportements bizarres.
Skinner est intrigué par ces comportements et appellera cela une NEVROSE
EXPERIMENTALE. L’hypothèse sous-jacente à cette notion de névrose expérimentale c’est
qu’il y a névrose car le rat n’est plus capable de faire des différenciations.
Qqun qui a un T.O.C ne peut s’empêcher de faire qqch, par exp se laver les mains. Si on lui
demande pq, il va dire qu’il aime la propreté. Freud ça dire que ce qu’il fait ce n’est pas
l’expérience de la propreté, mais plutôt l’expérience de la saleté. Freud se dit que s’il nous dit
qu’il est fan de la propreté, n’est il pas plutôt un fan libidinal de la saleté. La saleté est une
phase que l’enfant traverse et il faut accepter cette phase, mais si on ne l’accepte pas, on peut
arriver à ce genre de syndromes (selon Freud). Skinner dirait plutôt que le problème réside dans
le fait que cette personne ne fait pas la différence entre la propreté et la saleté.
 les névroses sont analysées par rapport à la différentiation que l’on fait ou non.
Le problème c’est de savoir qui établit les normes qui sont les bonnes normes (laissé en
suspend pour le moment).
Seligman :
Il va essayer de comprendre la détresse, la mélancolie, le désespoir des chômeurs. Pq à un
moment donné, les chômeurs baissent les bras et arrêtent de chercher du travail. Il fait une
expérience pour étudier le désespoir. Il ne commence pas par étudier les gens, mais il
commence avec des rats. Il veut connaître le paradigme qui nous fait apprendre le désespoir
(Le paradigme du désespoir…)
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On lance qqch sur le plancher n°1 et le rat y va. Il reçoit une décharge électrique. On continue
en rapprochant de plus en plus des chocs électriques entre les 2 planchers jusqu’à ce que toute
la boite soit électrifiée. Au début le rat va chercher après une issue, mais après un certain
moment le rat arrête de chercher et il se met dans une position particulière que Seligman appel
FREEZING. Le rat reste recroquevillé, animé de petits tremblements, mais il reste là à subir les
décharges. Même si arrête d’électrifier le plancher n°1 ou le n°2, le rat ne cherche plus de
refuge.
 Le rat a appris le désespoir.
Comment faut-il faire pour que le rat sorte du freezing, comment faire pour que le rat soit de
nouveau actif ? On n’est même pas sur que le rat ait encore toutes ses capacités sensorielles.
Si on lui lance une boulette, le rat ne réagira pas. Ce qui va fonctionner c’est de mettre un autre
rat dans la boite. On remarque qu’un spécimen de la même sorte va lui permettre de sortir du
freezing. Seligman a essayé avec un pigeon mais cela ne fonctionne pas.
 Il se passe la même chose chez les chômeurs. Si un ami retrouve du travail, cela va
relancer le chômeur qui désespert.
 L’intérêt du freezing : on remarque que les sens du rat ne fonctionne plus de la même
manière // avec le chômeur dont la perception de l’environnement change.
Milgram :
Il va expérimenter la capacité de soumission à l’autorité chez l’être humain.
Expérience : (Annexe 2)
Il prend un sujet naïf à qui il fait passer un test de mémoire, un expérimentateur et un complice,
qui est un acteur. A chaque fois que le sujet se trompe, il devra appuyer sur un bouton qui
envoie une décharge électrique au complice. A chaque fois que le sujet se trompe le voltage
augmente.
La vraie question de ce test est de savoir jusqu’où les gens vont aller, jusqu’à quand vont-ils
pousser le bouton. On remarque que 95% vont jusqu’à la zone maximum.
Pq ?
On leur explique la nature du test et on leur demande pq ils n’ont pas arrêté. Ils répondent que
le docteur leur disait de continuer et que comme il était médecin, ils lui faisaient confiance.
Milgram constate que l’on est soumis à un degré plus important que l’on en l’imagine. 70% des
universitaires sont arrivés au maximum. Il va également introduire des variantes différentielles
en fonction de l’expérimentateur : homme -> une femme, en jeans, avec et sans cravate,… Cela
tient à de petits signes.
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 l’autorité à laquelle on se soumet est marquée par certains signes.
Cette expérience reste paradigmatique car la soumission va plus loin que ce que l’on pourrait
penser. Milgram essaye de mesurer quantitativement la soumission.
Test d’intelligence :
Dans ces tests, il y a du vocabulaire, de la logique, des tests d’assemblage… et fonction du
temps et de la performance, on reçoit des points, dont on fait la moyenne pour obtenir le QI.
Le tout est de savoir où est l’intelligence normale. Ce qui nous donne cette réponse ce sont les
statistiques : la courbe de Gauss.
Pour comprendre cela selon les comportementalistes, il faut en revenir aux renforcements
sociaux, car ils font que les apprentissages se conservent.
On apprend à faire le clown, ou à avoir des bons points. On apprend donc des rôles sociaux.
Chacun essaye de trouver un rôle qui lui apporte des renforcements significatifs. Une fois que
l’on a trouvé le rôle, il est difficile de s’en défaire.
La solution est alors de changer d’école, mais cette solution est la bonne en primaire, mais se
révèle être un échec lorsque l’enfant est en secondaire. Ce renforcement social ne s’opère que
dans la mesure où l’humain est capable de faire des représentations (exp un billet, cela
représente le moyen d’obtenir qqch). Le renforcement social peut être renforçant car il
représente du lien à l’autre (regard amicaux >< regard qui tue).
Les comportements sont obligés d’aller à l’intérieur pour voir pq on est sensible à ce genre de
représentation. Ce n’est pas la nature que la chose qui faire d’elle un bon renforcement, c’est
dans le rapport que se fait le renforcement ou non.
 la complexité du renforcement social problème car il faut entrer dans la boite noire du
l’être humain, c’est ce que l’on appel le cognitivo-comportementaliste.
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Théorie de l’attribution (théorie cognitivo-comportementaliste) :
Ils s’intéressent à comprendre l’attribution que l’on a face à la réussite ou à l’échec et cela va
déterminer le degré d’adhésion à l’échec ou à la réussite.
On pose la question aux étudiants de savoir pq ils ont réussi ? Ils répondent : étude,
intelligence, chance,… Ce sont des attributions causales de la réussite.
3 critères :
- Attribution pose comme lieu de la thèse le locus interne ou externe.
- Stabilité
- Contrôlabilité
Ils montrent que celui qui a une attribution de locus interne et de motif contrôlable à plus de
motivation au succès que qqun de locus externe et de motif incontrôlable.
Conclusion sur le comportementaliste :
C’est une approche qui tire les conséquences de ce l’on va faire pour modifier le comportement,
qui est :
- Apprendre un comportement nouveau
- Conditionner un comportement qui est déjà existant.
Le défi sur le plan thérapeutique est de savoir quel comportement on peut apprendre
exactement ? En effet, il faut à chaque fois essayer de définir ce qu’est le comportement comme
par exemple la flexibilité, la collaboration. Les comportementalistes vont comprendre cela
comme n’importe quelle action, mais ils vont la comprendre par rapport aux autres.
Un des problèmes d’interversion sur des comportements c’est que les thérapeutes doivent
définir clairement le comportement à changer.
Application du comportementaliste sur le plan thérapeutique :
1) La technique de BioFeedBack.
Le but de cette technique est de trouver une astuce pour éliminer ou réduire un comportement
de type angoisse. Quand on souffre d’angoisse, on remarque que les individus font un tas de
chose. Le nombre d’activité comportementale que qqun fait quand il est angoissé est varié. Tout
d’un coup, il se calme pcq il a trouvé qqch qui fonctionne, mais le problème ce ne l’on ne sait
pas exactement ce qui nous calme, quel est le comportement qui est rapport avec l’angoisse.
Les comportementalistes vont essayer de trouver un moyen précis pour détecter le
comportement qui calme l’angoisse.
On va « raccorder » une personne à une machine et on va mettre cette personne en situation
d’angoisse. Après on lui demande de se calmer. La petite machine sert à mesurer l’électricité
qui circule dans le corps. Si l’on angoisse la transpiration augmente et donc la machine va se
mettre à sonner. On a donc l’information que l’on angoisse. Cette information est un paramètre
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externe. Tout à coup on se calme, et donc la sonnerie de la machine s’arrête. Cela permet de
savoir quel comportement nous apaise.
 L’individu va retrouver lui-même les comportements qui le calme et sans ce feedback on
ne peut pas retrouver le comportement seul.
Stimulus : angoisse
Réponse : technique imaginaire
Renforcement : information
 La logique comportementaliste est donc tjs la même.
2) La thérapie de Beck :
Il s’est posé la question de savoir pq certaines personnes restent dépressives. La dépression
est un phénomène normal, ce qui est pathologique c’est quelle reste de manière chronique.
Beck pense que ce qui entretient la dépression ce sont les idées noires (idées qui surgissent de
manière automatique). Ces idées noires ont deux traits fondamentaux :
- Généralisation : « Personne ne m’aime ». C’est une généralisation car cette idée n’est pas le
reflet d’une expérience. Personne ne connaît tout le monde. Le fait de dire cela est plus lourd
que de situer cela dans le contexte réel. L’idée est que la cognition à un effet sur ce que l’on
ressent.
- Nominalisation : « Je suis nul ». C’est un processus qui se traduit au niveau de la pensée
comme un état des choses. Ce n’est pas une expérience. L’expérience est : j’ai été nul à mon
examen,… Dire je suis nul traduit un état des choses stables, du coup l’effet dépressif est plus
important que d’identifier cela au réel.
Application du comportementaliste sur le plan social : (cfr texte de Skinner).
Skinner se demande pq on respect la loi ?
Sa réponse : pcq les individus sont renforcés et ceci par de petits comportements sociaux : je
passe sur le passage pour piéton et je remercie le conducteur. La probabilité pour que le
conducteur recommence est plus grande que si je ne le remercie pas.
Par rapport à qqun qui ne passe pas au rouge, qu’est ce qui fait que ce comportement
s’entretient ? Skinner dit que tout le monde ne le fait, mais le renforcement est que si je
m’arrête, je m’assure que qqun ne viendra pas foncer dans ma voiture quand le feu sera vert
pour moi.
 Le rapport à la norme est donc tjs lié à un renforcement.
Il en est de même dans la manière d’administrer l’Etat.
Skinner se pose la question de savoir ce qui fait que l’Etat à des ressources économiques ?
Une réponse est l’augmentation des taxes. Le politicien qui fait cela va perdre des voix car il n’y
a pas de renforcement. Certains politiciens vont donc mettre sur place une stratégie alternative :
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la loterie. La loterie ne prive pas du salaire de la même manière que les impôts dans le sens où
c’est moi qui décide d’acheter mon billet de loterie. Hors la loterie rapporte de l’argent à l’Etat.
Le renforcement de la loterie c’est le jackpot. Le jackpot est un renforcement même si la
probabilité de le gagné est quasiment nul.
Fil conducteur sur behaviorisme : c’est tjs une tentative de trouver des lois susceptibles de se
vérifier par l’objectivation des variables. C’est une psychologie scientifique.
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B. La Psychanalyse :
Principe de méthode :
La méthode de Freud est la : pathoanalyse. Il s’agit de connaître le fonctionnement psychique
d’une personne normal. Mais cela est difficile car l’appareil psychique fonctionne en synthèse, il
est difficile de d’opérer des distinctions.
Freud se dit que l’appareil psychique est comme un cristal : pour pouvoir voir sa structure il faut
le briser, et c’est seulement à ce moment que l’on peut voir sa structure interne. Freud va faire
de même avec les humains. Il va donc aller voir les humains quand il se casse :
psychopathologie (apprendre comment le psychisme est construit).
Ce principe de méthode emmène une conséquence : pour Freud il y a une continuité entre le
normal et le pathologique. Avant, on considérait qu’il y avait une discontinuité, et c’est pour cela
qu’on les enfermait dans des hôpitaux. L’enfermement est la conséquence d’une conception
pathologique anthropologique.
Freud met cela en question et conclu à une continuité (enfant-adulte). C’est donc une
psychologique qui met en rapport l’être humain.
Freud quitte son travail de neurologue pour s’intéresser aux hystériques. Avant on considérait
l’hystérie comme la maladie de l’homme, à l’instar de la dépression ajd.
HYSTERIE : c’est un type de névrose où l’on voit des symptômes conversifs (c’est un
disfonctionnement au niveau du corps mais qui n’a pas d’origine somatique).
L’hystérie a également des effets au niveau de la personnalité : il y a des effets contradictoires :
Joie – Tristesse, Amour – Haine,… ces effets contradictoires ne sont pas le problème, le problème
est la vitesse à laquelle ils s’enchaînent.
Ensuite on va définir l’hystérique comme qqun qui est tjs trop concentré sur le désir des autres
et donc il a tendance à essayer de répondre à ces attentions et cela conduit à des ambivalences
permanentes.
 Description par rapport à la sexualité : PSEUDO HYPER SEXUALITE.
La pseudo hyper sexualité est un comportement qui parait être avec une adresse/connotation
sexuelle à l’autre trop marquée. Au fond ce n’est pas le sexe que recherche la personne
hystérique.
La question était : « Je pensais que tu voulais une relation sexuelle ». Comme la personne
hystérique répond non, son partenaire pense qu’elle nie la manière érotisée dont elle s’adressait
à lui.
 L’hystérique n’a pas conscient de ses comportements érotiques.
On décrit également l’hystérique comme qqun qui se plaint et fondamentalement on s’est
aperçu que les deux discours de l’hystérique étaient la PLAINTE et la SEDUCTION. Dans ces
deux discours ce que l’on vise c’est le désir de l’autre.
HYSTERIQUE : c’est qqun qui ne peut arrêter de chercher le désir chez l’autre.
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Psychologie
Pour les médecins de l’époque le stimulus est tellement banal que l’on comprendre cette
angoisse mais ce qui était incompréhensible c’était l’angoisse qui apparaissait dans les crises
hystériques. S’évanouir était compris comme une tentative pour supprimer l’angoisse. Ce que
Freud a fait c’est déplacer la question. On imagine que ce qui déclanche l’angoisse. On va
demande au malade de faire des associations avec le mot pomme.
Ce sont les ASSOCIATIONS LIBRES : on demande à la personne de dire tout ce qui lui vient
par la tête, on essayant de ne pas filtrer.
L’idée est que la personne dise tout ce qui lui vient à l’esprit. Freud a trouvé que ces personnes
face au mot pomme avait des associations : tarte, … ensuite avec le mot pourrie : à partir de ce
mot là, il a commencé à associer cela avec des pourritures intimes dans sa vie. Et la personne
doit se rappeler des scènes de traumatisme sexuel enfantin.
Freud ne fait que faire le compte rendu de ce qu’il trouve, du coup il se voit conduit à penser que
l’hystérie :
Symptôme -> les mots -> scène traumatique laquelle n’est pas disponible pour la personne. La
personne se rappel cela grâce à ce travail. Freud pense que tout ce qui n’a pas pu être pensé,
décharger c’est ce qui fait retour et produit des symptômes. Mais la personne n’a pas oublié la
scène traumatique. Cette histoire est refoulée.
Conscience
Scène traumatique
Refoulement.
Refouler cela ne veut pas dire oublier, si on oublie l’expérience n’a pas d’impact sur ma vie,
alors que ce qui a été refoulé est qqch qui continue à avoir un effet sur ma vie actuelle. Donc
l’idée de Freud puisque cet élément est à l’origine de la névrose, l’inconscient, ce qui l’intéresse
c’est l’INCONSCIENT DYNAMIQUE.
L’inconscient est une force permanente et qui détermine le comportement actuel. Freud imagine
une métaphore médicale : avalement d’un objet, fibrose qui recouvre le corps étranger pour qu’il
ne soit plus irritant et on peut vivre avec cela longtemps mais si la fibre ne tient pas, on fait des
irritations.
L’hystérie fait des choses analogues. L’hystérique se défend de la scène traumatique pour être
à l’abri mais la chose reste là. Le traumatisme est une expérience que le sujet n’arrive pas à
digérer.
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Psychologie
La question est : Est-ce un problème de refouler ? N’est ce pas mieux de refouler ?
Freud dit oui dans un premier temps refouler est indispensable car les effets peuvent être plus
dévastateurs mais le problème se pose après. Puisque c’est qqch d’actif, une force, elle ne
cesse de se représenter, d’accéder à la conscience. Le sujet ne refoule pas une fois pour toute.
Le refoulement suppose un travail permanent. Mais pour se faire le sujet devra de manière
secondaire opérer des refoulements par rapport à plein d’autres choses qui sont associatives à
la scène traumatique et c’est là que cela pose problème. Le mot pourri rentre en conflit avec un
refoulement intérieur et il y a l’angoisse qui abouti sur l’évanouissement.
Freud décrit cela comme une structure en arbre. On commence par une scène traumatique et la
vie psychique va faire que comme cet élément est actif, il va investir d’autres expériences qui
vont être refoulées, lesquelles vont prendre connection avec d’autres expériences qui vont
également être refoulées.
La névrose est donc vue comme un appauvrissement de la pensée. C’est comme si le névrosé
se réduisait à son symptôme (Freud)
Dolto disait que l’on pouvait concevoir de manière imagée le refoulement.
Imaginons que l’on a un champ. Tout d’un coup on découvre qu’il y a des mines et donc on
panique, on angoisse. On ose plus se déplace librement dans le champ. On ne profite donc pas
de l’espace disponible (// Freezing du rat). On peut mettre un mur autour des mines et on peut
continuer à se déplacer librement, n’empêche que cela implique que l’on fait tjs des détours.
C’est un travail qui fatigue. Ou alors l’autre possibilité : désactivé les mines. Bien sûr on a peur,
on se fera aider. Mais désactivée les mines = gagner en liberté.
Ici apparaît l’idée que Freud est un libertaire. Freud s’intéresse à cette problématique, l’individu
est aliéné. On voit le coté pathologique.
On voit se dessiner un modèle de l’appareil psychique.
L’appareil psychique n’est pas unitaire. Avt on pensait le psychisme comme une unité. Pour
Freud il y a le CONSCIENT, le PRE-CONSCIENT et l’INCONSCIENT.
La conscience n’emmagasine rien, elle doit garder les possibilités de faire de nouvelles
expériences. Le pré-conscient est ce qui est inconscient dans un sens purement descriptif. Je
peux me rappeler des choses inconscientes (ce que g manger hier).
 On voit qu’il y a une division de la vie psychique.
La sexualité apparaît être en jeu dans cette première approche de freud. C’est pq Freud
s’apprête à comprendre les étapes de la sexualité. Pq Freud est tellement intéressé par la
sexualité ?
Car le symptôme hystérique tout en étant un témoignage du sujet pour tenir à l’écart une scène
traumatique est en même temps une réminiscence de cette dite scène.
L’énigme pour Freud est de savoir pq qqun qui a souffert de cela, veut se le rappeler ?
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Psychologie
Il commence à s’interroger sur le traumatique, pq est ce traumatique ?
C’est traumatique dans la mesure où l’on a connu une satisfaction dans ce moment
traumatique. C’est la satisfaction qui rend l’expérience traumatique. Si l’expérience n’était que
douleur, cela passe avec le temps. Lorsqu’il y a du plaisir cela devient ingérable et cela force le
refoulement. Si on tient compte de cette dimension on comprend que cela devient une défense
et en même temps on est poussée à la retrouver. On cherche à retrouver la satisfaction par le
traumatisme.
 C’est un compromis entre une poussée délirante et la censure.
Qqun qui n’a pas été traumatisé peut ne pas vouloir s’avouer à lui-même un certain désir. Pour
Freud tout humain connaît cela par rapport à sa sexualité et surtout lorsque l’on est enfant car
on ne peut pas mettre de mot là-dessus. C’est un excès que l’on n’arrive pas à maîtriser.
Cette scène traumatique peut être une reconstruction, un souvenir écran. D’ailleurs, souvent les
adultes ont une idée par rapport à leur enfance que l’on va décrire comme le roman familiale
enfantin ou névrosé. Les enfants passent par le stade où l’on se dit que nos parents ne sont pas
nos vrais parents. Qu’ils sont rois qu’ils nous ont abandonnés pour des raisons importantes.
C’est une histoire que bcp de monde se rappel avoir pensé comme étant vrai.
Pq a-t-on besoin de se raconter cette histoire ?
C’est la question de se construire un récit traumatique par rapport à sa propre vie et c’est a
partir de là qu’il va théoriser les principes essentiels de la théorie de la psychanalyse (la
tragédie d’Œdipe).
La question est de savoir pq on fait cela ?
La réponse de Freud : cela fonctionne comme des rites de passages. Van Gennet a écrit un
livre sur les rites de passages (enfant -> adulte). Il décrit cela les rites et on remarque ceux-ci
sont assez cruels. Il y a qqch de traumatiques dans les rites (jeunes qui vont pendant un an seul
dans la forêt et le soir les hommes du village vont leur faire peur). Pour nous c’est qqch de
cruel, mais pour eux s’ils ne passent pas par là ce ne sont pas des hommes. Cela a qqch de
structurant. Une scène qui ritualise une certaine violence parait indispensable pour certaines
cultures. Le problème c’est quand l’acte n’est plus un rituel.
Freud nous dit que pour passer ces rites, il faut les inscrire sous la forme de récit dramatique,
comme le complexe d’Œdipe.
Quel est le passage que l’hystérique se représente comme une scène traumatique ?
Il y a tout un moment de construction psychique préoedipien. En effet, le bébé ne peut
construire son identité qu’à travers le regard des autres. Ensuite il doit être désiré par les
parents et cela aide à construire le MOI. Pour construire le MOI, il faut s’aliéner au désir de
l’autre.
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Psychologie
Exp : une personne a un problème dermatologique. Il a été chez des dermatologues mais aucun
traitement ne fonctionne. Il va donc voir un psychologue. Il commence à parler de son frère aîné
qui est décédé. Il remarque qu’en fait il en sait peu sur lui. Il se souvient que sa maman avait
bcp de chagrin, qu’elle a bcp souffert de cette perte. Il était donc délicat d’en parler avec elle. La
seule chose qu’il sait c’est qu’il avait les joues rouges. Cette personne avait l’impression que sa
maman voulait qqch : le retour du fils perdu. Il s’est donc arrangé pour satisfaire le désir de la
maman. Une fois que le psychologue a mis ce problème en évidence, qu’ils en ont parlés, les
symptômes de l’homme ont disparu.
 Le MOI se constitue en réponse à l’autre.
L’expérience d’être ce que l’autre veut est une satisfaction narcissique. Cette passion est
nostalgique, on essaye de ne faire qu’un.
Il y a une métaphore avec une bulle que Freud fait. On est tous une moitié de bulle. Pendant la
grossesse l’enfant et la mère ne font qu’un et encore un peu de temps après la naissance, mais
à un certain temps il faut couper la bulle. La fait de coupé la bulle est ce que Freud appel : la
castration.
Exp : le bébé ne veut plus manger. Ce n’est pas qu’il n’a pas faim, c’est qu’il ne veut pas
manger quand on lui propose de manger. C’est la manière que le bébé a de se différencier.
Pendant la période où l’enfant apprend la propreté : on lui demande de faire pipi : l’enfant va
répondre à la demande ou non. L’enfant décide de donner qqch ou non.
Pendant l’Œdipe, l’hypothèse de Freud est que cela se passe de manière consistante : on
découvre le désir de la mère pour le père. L’enfant ne réalisait pas avant que le père était désiré
par la mère.
Exp : Deux enfants : A et B jouent avec des petites voitures. A demande à B de lui rendre SA
voiture. B ne veut et les enfants se disputent. Les parents essayent de tempérer le conflit, en lui
disant qu’il y a une autre voiture identique dans le bac. Mais ces deux voitures ne sont pas
identiques pour A. En effet, la voiture avec laquelle joue B est DESIREE et pas les autres.
 Le principe même de la Jalousie.
Lorsque l’enfant ne rend compte du désir pour le père, il commence à le voir différemment.
L’enfant va s’identifier au père et se poser un tas de question : si je ne suis pas tout pour
maman, je suis quoi ? Je suis qui ? Quelle est ma place ?
 L’enfant fait l’expérience du vide.
Filles : elle vit l’expérience en se demandant ce que le père à de plus quelle, en se demandant
ce qu’elle n’a pas.
Garçons : il vit l’expérience de la même manière que la fille.
La réponse enfantine à cette question est que le père a le phallus.
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Psychologie
Face à cette réponse, la conclusion est qu’il y a une différence fondamentale entre le sexe : les
hommes ont un phallus et les femmes pas. C’est la seule chose qui les différencie pour l’enfant.
Pour faire une différence entre 2 choses, un seul attribut suffit. Avec un signe on peut faire une
différence. Le psychisme humain procède comme cela. L’enfant n’a pas compris que la femme
à qqch d’autre que l’homme n’a pas.
 Filles et garçons résonnent comme cela.
F : elle vit cela d’une manière ludique ou comme une déception : pq on ne m’a pas donné qqch
de fondamental. On risque donc de voir s’installer une rivalité Père – Fille.
La pathologie est importante car dans la perversion : on ne fait pas la différence entre les sexes.
L’identité ne s’acquière pas par la différenciation entre les sexes.
F : l’entrée dans le complexe d’Œdipe se fait avec l’impression qu’on ne lui a pas donné le
phallus. Cela veut dire que la fille fait d’emblée le complexe de castration : elle se rend compte
que qqch lui manque. Et qui n’a pas donné cette chose c’est la mère. Cela va permettre
d’investir le lien paternel. Il y a donc un changement de l’objet d’amour (contrairement aux
garçons). Le travail psychique que la femme doit accomplir est donc plus important et donc la
fille à l’age de l’Œdipe est plus intelligente. Là où les filles s’intéressent à plein de chose, les
garçons restent centrer sur un sujet. Toute la question serait que pour une femme ne pas faire
la différence : je n’ai pas le manque. Non être une femme c’est avoir autre chose.
 Femme entre dans le complexe d’Œdipe avec le complexe de castration -> changement
de l’objet d’amour -> construction de l’identité.
G : il cherche ce qui plait chez le père pour la mère et en même temps il voudrait que le père
disparaisse. On veut rester indispensable pour la mère. Il y a donc une admiration et une rivalité
fanatique pour donner à un fantasme parricide. Il faut composer car le fantasme est complexe :
AMOUR – HAINE (Père)
AMOUR – HAINE (Mère)
C’est un rapport complexe qui est introduit par le complexe d’Œdipe. Le mot complexe ne vient
pas du sens courant, mais veut dire : ensemble de tendances affectives et de représentations
généralement inconscientes, liées à l’histoire de la petite enfance, et qui produisent des effets
puissants sur les fantasmes (les rêves), les émotions et les conduites de la personne, parfois
même des troubles psychiques (DPB).
Le père est d’un coté le père imaginaire : SUPER PAPA, on pense donc que le père est capable
de tout. Et donc si le père nous puni, cela peut faire mal, il va me châtrer. La castration se joue
comme je n’ai plus, je ne vais plus avoir. Il y a un manque à être. Le rapport fondamental est tjs
je ne suis pas, je ne suis pas à la hauteur (c’est interprétation commune du complexe de
castration). A partir de ce moment, il n’est plus question seulement :
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Psychologie
Est-ce que le père a le phallus, il y a une complexification. L’idée est la suivante : il y a
l’identification du phallus au pénis, qui est ce que maman cherche. L’enjeu est donc d’avoir de
nouveau une place. Cela se symbolise : ce que l’autre désir chez mon père n’est pas clair. Mais
si on ne sait pas c’est quoi l’objet du désir, celui-ci est opaque. Si on n’arrive pas à accepter
cette opacité, on devient fou.
A la fin de l’Œdipe : Super PAPA et parricide imaginaire. Dans ce contexte, l’enfant arrête de
s’identifier au père pour s’identifier à sa parole, à sa loi. A l’âge de l’école primaire, les enfants
savent se tenir, les normes opèrent de l’intérieur. Il y a une reproduction interne de que ce qui
vient de l’extérieur.
 Freud symbolise la fin du complexe d’Œdipe par le SURMOI. L’enfant qui va investir de
manière incestueuse la mère, lors de l’Œdipe va se sexualiser. La limite est donc le père.
Il signifie la PROHIBITION DE L’INCESTE. L’enfant pose le père comme étant le
fondement de cette histoire. Pour Freud cela est tellement fort même sous la menace de
castration faite par une femme à un enfant, celui-ci va se créer un personnage masculin.
L’enfant va ensuite intérioriser la prohibition de l’inceste.
Lorsque l’on s’identifie à qqun, on témoigne d’un lien amoureux que l’on avait perdu. On tente
de garder symboliquement ce lien car le perdre ne va pas de soi. C’est une manière de garder
symboliquement un lien que l’on a perdu.
 Le surmoi est une manière de conserver ce lien via le père protecteur.
Freud propose cette idée et va aller plus loin. Freud écrit un livre dans lequel il dit que les
premières formes de groupes étaient les clans totémiques. Le totem est l’ours : toute personne
du clan est un ours. Il faut donc ce marier avec une femme qui n’est pas ours. Il faut donc aller
chercher sa femme dans un autre clan : c’est la prohibition de l’inceste. Exp : ne pas parler à
une femme quand elle est réglée, ne pas manger l’animal totémique sauf au repas totémique,…
Chacune de ces normes sont renvoyées comme trouvant leur fondement dans le totem (=
SURMOI).
Freud se demande si avant les clans totémiques il n’y avait pas autre chose, une forme encore
plus archaïque de civilisation. Ce sont les sociétés primitives. Ces sociétés étaient dirigées par
l’Oberfather qui opérait comme un tyran (concentre tous les pouvoirs) et il se réservait la
jouissance de toutes les femmes (//singes). Il va y avoir une révolution qui va tuer l’Oberfather.
Au moment de le tuer, comme on tue qqun qui est admiré il y a de la tristesse, mais il y a aussi
la libération de la tyrannie.
La question va être de savoir comment organiser la vie en commun : Nouveau tyran ou création
d’un totem. Le totem va être la référence qui organise la vie en commun, qui rappel le le père,
l’ordre mais le totem n’est qu’un symbole : celui du père mort. Ce symbole est plus efficace que
le père vivant. Le père produit une obédience rétrospective. Le père est comme un totem
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Psychologie
symbolique. Pour avoir une insertion sociale, il faut passer par un moment où il faut laisser le
père derrière soi.
L’Œdipe opère aussi dans la famille monoparentale, il suffit que la mère fasse exister le père
dans son désir ou qu’il y ait un tier (travail, amis,…) et qu’elle montre à l’enfant qu’il ne lui suffit
pas pour vivre. Cette opération suffit pour que l’oedipe se passe normalement.
Mais cela n’arrive pas tjs. :
Danielle Pierre nous montre un exemple où une femme ne favorise pas l’Œdipe. Elle fait une
recherche où on observe qu’après l’accouchement il y a le Baby Blues qui est normal, mais
chez certaines femmes cela est chronique.
Pq ?
Elle a trouvé qqch de simple mais de fondamentale : ces femmes vont investir leur enfant
comme s’il était tout pour elle, mais cela doit changer et pour se faire elle doit ouvrir son désir
ailleurs et signifier cela à l’enfant. Tout désir suppose un manque. Pour une femme à qui rien ne
manque, est une femme qui n’a pas de désir. Elle ne favorise pas ce processus de l’Œdipe à
l’enfant et celui-ci va être entravé.
Expérience d’une personne qui souffrait d’hystérie :
Chaque fois que cette personne prenait des distances avec sa maman cela causait des conflits.
On s’est rendu compte qu’une fois le père était parti en voyage pour 3 mois. La personne
hystérique était donc contente. Mais le père est revenu 3 semaines plus tard car la mère lui a
demandé de revenir. La personne hystérique ne comprend pas cela car sa maman n’arrêtait
pas de lui dire que le père n’était là que pcq on avait besoin de lui pour les factures,… mais il ne
l’aimait pas. La personne hystérique découvre en fait que sa mère aimait le père, mais sa
maman lui avait tjs dit que le père ne comptait pas.
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Psychologie
Expérience d’Aulagnier Piera :
Mère de patient psychotique
A Elles font référence à leur corps
B Elles se plaignent de l'environnement immédiat, se disent
incomprise. Elles n’imaginent
pas le bébé
C L'accouchement est plus
problématique (dépression,
psychose). L'accouchement est
une fragilisation psychologique
importante. Le bébé est qqun qui
m'appartient, qui fait partie de
moi.
Mère de patient névrotique
Elles parlent de leur grossesse,
des craintes qu'elles avaient, ce
qu’elles imaginaient.
Elle imagine un bébé déjà tout
fait et pas un fœtus. Elle imagine
un bébé qui n'existe pas.
Il y a un petit baby blues mais pas
plus. En effet, il y a eu une préparation à l'accouchement avec le
bébé imaginaire (préparée à la
séparation).
A : La différence massive est le corps qui est >< à l’imaginaire
B : Imagination du bébé >< à pas d’imagination.
C : La séparation est difficile car on ne s’est pas imaginé le bébé, c’est comme si on perdait une
partie de soi.
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Psychologie
C. Le rêve :
Rêve manifeste
Travail du rêve est un processus primaires : -
Condensation
-
Déplacement
-
Tendance à la figurabilité
-
L’absence de négation
-
Symbolisation
Pensées latentes
Freud nous apprend que le rêve est une pensée, qqch que l’on voudrait dire. A travers l’analyse
du symptôme névrotique, du rêve Freud va attacher certaines productions de la culture comme
certaine croyance : la religion, mythe… il va montrer qu’ils ont la même structure que les rêves.
Quand Freud s’attaque à ce phénomène à l’époque on les appelle épiphénomène : c’est une
manifestation secondaire d’une autre réalité. Il n’y a pas de réalité dans le rêve. Le processus
biologique produit des images lorsque l’on dort mais cela n’a aucune signification.
 Ce sont les positions de l’époque.
Freud connaît aussi la position de l’Antiquité qui dit que les rêves ont un sens : un rêve que l’on
n’interprète pas est comme une lettre que l’on n’ouvre pas. Il est proche de l’Antiquité mais n’est
pas d’accord avec la méthode symbolique. Dans l’Antiquité, on ne fait pas d’association. Il y a
des décrypteurs de rêve qui se réfèrent à un code, mais ce n’est pas la démarche à faire pour
Freud car le sens est figé. C’est comme si les significations étaient les même pour tous
indépendamment du rêveur. Freud pense que l’on ne peut pas faire l’économie des
associations des rêves.
Exp : une dame raconte son rêve : « Je marche dans un pré très vert. Je vois une échelle et je
monte jusqu’au dessus. Là il y a une brise très fraîche que j’apprécie. »
La méthode de Freud consiste à faire des associations éléments par élément.
Pré : maison de la grand-mère à la campagne, cousins, cousines,…
Échelle : Scala de Milan : petite elle aimait danser ; mais aussi scalpel, bistouris : elle avait peur
de se couper.
L’hypothèse de Freud est de dire que ces associations sont indispensables pour arriver à
comprendre le sens du rêve. Freud va lui demander ce qui lui donnait envie de danser. La
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Psychologie
personne ne sait pas. En se forçant un peu, il va apparaître une petite anecdote : à 13 ans elle
voulait encore être danseuse. Et sa maman lui dit que si elle devient danseuse, elle ne sera plus
sa fille : « Si tu fais cela tu ne nous aime pas », c’est une désaffiliation symbolique.
De toute évidence, il y a eu un refoulement, au lieu de négocier, faire une crise, cette personne
refoule son désir. Le désir refoulé n’est pas nécessairement anti-culturel. Il y a refoulement car
cela implique une perte narcissique significative.
On comprend que le rêve dit alors : je veux encore et tjs danser à la Scala de Milan. Pour me
sentir bien je dois y retourner. C’est ça qui est dit dans le rêve, mais c’est un mi-dire de manière
à ce que le sujet n’en prenne pas conscience. La seule manière de le dire c’est de le déformer,
le transformer. Le rêve tel que l’on s’en souvient est le rêve manifeste, alors que le rêve que l’on
arrive à reconstruire, ce sont les pensées latentes. Lorsque l’on dort on pense et ces pensées
viennent représenter les désirs. Comme on ne peut accueillir les pensées telles quelles, il faut
les transformer : travail du rêve. La déformation ne doit pas transformer de manière radicale car
le désir doit y trouver son compte. Il faut trouver des détours pour que la censure ne s’aperçoive
pas qu’il y ait des messages qui mettent en question les choses établies.
La première opération est la condensation. Lorsque l’on est éveillé notre pensée traite le monde
selon des processus secondaires, elle suit les règles de la logique. Dans les rêves les
représentations se traitent différemment. La condensation est le premier trait du processus
primaire.
-
Condensation : des lieux, des objets qui dans la réalité sont séparés, sont rassemblés
dans le rêve. Les éléments se retrouvent reliés dans un seul objet. Cela fait qu’un seul
élément du rêve peut condenser des pensées latentes du rêve. La Scala condense la
danse, mais aussi les couteaux. Il y a donc une peur de se couper. La question est de
savoir couper de quoi ? C’est aussi une manière de dire couper de sa famille, de sa
place. La condensation fait que le rêve peut être très court, mais cela ne veut pas dire
que la pensée latente sera courte.
-
Déplacement : dans le rêve on va trouver souvent que l’intérêt psychique se déplace vers
qqch d’anodin. Dans l’exemple, quand on demande à la personne quels sont les affects :
ils apparaissent quand elle est en haut de l’échelle. Ensuite lorsqu’elle raconte ces
associations par rapport au scalpel, ensuite lorsque quelle parle de la maison de
campagne de sa grand mère. Il y a des moments où l’affect apparaît de manière
privilégiée. Et pour Freud il faut localiser ce moment. Comme dans l’hystérie, l’angoisse
peut se déplacer sur une pomme. Cela ne fait que le rêve à qqch d’énigmatique pour le
rêveur. L’intérêt psychique est renversé.
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Psychologie
- Tendance à la figurabilité : si ce que l’on obtient après l’analyse, si pendant que l’on
dormait on a des pensées. Le rêve consiste à muter la pensée en qqch d’imager. Il y a la
production d’une image et dans le processus primaire une image prend une souplesse
qui est plus importante que les mots. Les images ont peut les condenser avec une
souplesse plus importante. C’est un film à partir d’une pensée.
-
L’absence de négation : dans l’intention et dans la production d’un rêve les choses ne
peuvent pas se représenter en négatif. Ce qui apparaît comme la pensée, peut se
représenter comme négatif, mais commet puis-je traduire cela en image ? Cela ne se
traduit pas en image, mais je vais rêver que je fais du mal à qqun. Cela se représente en
positif. Freud va dire que dans l’inconscient on ne peut pas se représenter la mort.
-
La symbolisation : cela fait référence au fait que l’inconscient et le rêve utilisent des
éléments présents dans la culture. Il y a des rêves typiques. Tout le monde au sein d’une
même culture fait des rêves assez semblables : rêve par rapport à la nudité. On se rend
compte que l’on est nu et on cherche un moyen de ne pas être vu dans sa nudité, le rêve
de voler.
Le rêve fait usage de certains symboles qui sont présent dans le folklore. LE RÊVE EST UN
COMPROMIS.
Si le rêve produit une sorte de mise en langage du désir refouler, cela n’est pas pour autant une
parole. C’est une manière de parler sans dire. Quand on veut réaliser ce que l’on désir, on
angoisse et cela ne concerne pas uniquement pour le névrosé, mais l’angoisse est qqch de tout
à fait normal (Exp : lorsque l’on est amoureux). C’est un trait structurel de l’être humain.
L’hypothèse de Freud est de dire que si on angoisse face à ce que l’on veut, c’est que l’on craint
de perdre qqch que l’on a narcissiquement. Que peut-on craindre de perdre ? Lorsque l’on dit
ce que l’on ressent, on se dévoile. Le névrosé est confronté à cela mais de manière plus
intense. Il a les mêmes problématiques autour du désir, mais il nous les révèle car il a des
symptômes.
Explicitation à travers le gouvernement :
D’après la sociologie politique, le gouvernement est le pouvoir exécutif : c’est le gouvernement
manifeste
Le vrai gouvernement : ce sont ceux qui ont la capacité de contraindre le gouvernement de
réponde à leur demande. Le gouvernement est un système auquel on demande des choses très
hétérogènes. Le gouvernement va traiter toutes ces demandes et répondre à certaines. Il y a
des réponses limitées par rapport à la demande infinie. Pour savoir qui gouverne, il faut
répondre à la question de qui obtient quoi. Ceux qui ont des réponses favorables, sont ceux qui
gouvernent.
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Psychologie
->
Demandes favorables
->
->
->
->
->
->
->
Lorsque Colon est arrivé en Amérique, il pensait être en Inde, c’était une erreur. L’hypothèse de
Colon n’est pas une erreur car il voulait à tout prix trouver une nouvelle route vers les Indes.
Son désir refoulé est de trouver une nouvelle route pour devenir un grand homme.
Les psychologues nous disent que le gouvernement est comme un rêve manifeste. Il ne faut
pas se contenter des ministres, il faut aller voir la réalité latente du gouvernement. Ceux qui
gouvernent ce sont ceux qui reçoivent des réponses favorables. C’est de là que naît le pouvoir
factique. C’est une théorie qui suspecte ce qui manifeste.
Foucault : école de la suspicion. Nietzsche la morale, Freud la conscience. Ces trois penseurs
ont tout les 3 déconstruisent ce qui apparaît manifestement comme la réalité pour la rapporter à
d’autres réalités. Pour Freud ce que l’on produit dans le conscient est une manière de réaliser
les désirs qui sont inconscients.
De manière plus récente, par rapport au déplacement. Ce qui se banalise peut être le centre de
gravitation de l’intérêt.
J-C Kaufman fait une théorie du banale. Les acteurs de la société ne la considère plus comme
qqch d’historiquement dater et régit par qqch de précis, mais il considère cela comme normal. Il
a écrit : « Sociologie des seins nu ». Il fait une étude sur les plages sur le fait de prendre le soleil
seins nus. La réponse : banale, naturelle, chacun fait ce qu’il veut avec son corps.
Pour lui cela n’est pas naturel, cela à une histoire, il y a eu des conflits lorsque cela s’est
emplanté en France. L’hypothèse est que l’on est tous porteur d’un savoir social, mais on ne
sait pas le restituer. On est porteur de ce savoir, mais on ne sait pas expliciter ces règles et ça
c’est le travail du sociologue. Kaufman se pose la question de savoir comment faire émerger se
savoir. Lui ne peut demander des associations libres comme Freud, alors il trouve une méthode
où il fait entrer en contradiction. Exp : c’est naturel, alors si une dame de 85 ans se met en
topless, les gens répondent qu’il ne faut pas exagérer. On remarque qu’une règle commence à
arriver. Il observe que les gens ont une règle mais qu’ils ne parviennent pas à l’expliciter. S’il y a
des nuages, on peut se mettre topless. NON. PQ ? On peut penser que l’on veut se montrer.
Un espace qui apparaît être naturel est en fait hyper régulé.
Il montre que la métaphore du zapping n’est pas seulement une métaphore sociologique, c’est
devenu un phénomène collectif. Le control social s’exerce à travers le regard. Le voyeur va être
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Psychologie
identifié et sanctionné. Le control social s’exerce de manière radicale dans un mot et pourtant le
control social est là.
 le discours manifeste est trompeur.
 d’autres sciences humaines se sont nourries de la pensée de rêve de Freud.
Françoise Dolto : le refoulement est la vérité du sujet. Ce n’est pas seulement ce qu’il veut dire
mais c’est ce qu’il doit dire pour se réaliser. Pour elle à la place du désir, on peut mettre la
vérité. La vérité ne peut apparaître que dans la parole. La vérité n’est pas dans les choses, elle
émerge lorsque l’on parle d’elle. Ce qui existe n’est pas nécessairement vrai, ce qui existe est.
Le langage nous donne l’occasion de repenser tout le processus de subjectivation, de formation
de l’humain d’une manière neutre. Cette manière nous propose : pour devenir un être parlant on
doit subir une obligation : on ne choisit pas la langue. Et si on veut entrer dans l’entourage
humain, il faut parler la langue, sinon on est un autiste et on n’entre pas. Tout porte à croire que
l’entrée dans la langue n’est pas sans conséquence : avant de parler on a un rapport immédiat
au monde. On a un rapport réel au monde (sans médiation). Du moment que l’enfant
commence à parler, le fait de nommer sa mère fait perdre le rapport immédiat qu’il peut avoir
avec elle. Bataille dit que parler produit une discontinuité des êtres. Nos rapports avec les
autres commencent à être régulés par le langage et l’être humain souffre de cet arrachement du
réel pour rentrer dans un monde de symbole. La psychanalyse nous montre que l’on est déchiré
par ce paradis perdu que l’on veut retrouver par la sexualité. Une autre manière de soutenir que
l’entrée du langage est une épreuve est ce que l’on peut observer chez les psychotiques : ils
produisent des néologismes. Ce sont des mots qui ne veulent rien dire et tout dire en même
temps. Cela montre qu’ils ne sont pas prêts à rentrer dans la convention. Au moment où je me
plie à une langue, il y a un tas que chose que l’on ne pourra vivre et on force la langue à dire
l’indicible.
 l’accès à la langue implique une perte.
De ce point de vue la castration symbolique, l’humain du fait d’être parlant éprouve une solitude
qui est structurelle.
L’identification : concept qui permet de repenser autrement la manière dont l’esprit se construit
dans une vie, quelle est l’opération à travers laquelle cela atteint notre psychique ? On ne peut
se contenter de rester avec une idée générale. Cette intériorisation cmt se produit elle ? Est-ce
quel les êtres humains sont ils des acteurs, des imitateurs ? C’est une question à propos de cmt
l’humain s’approprie les actes de la loi. Certains n’y arrivent pas de manière totale car il y a tjs
un rapport conflictuel. Cmt certains peuvent exister à travers la loi et d’autre pas ? Il faudrait
aller chercher une explication dans les processus d’identification -> référence qui font que l’on a
un rapport différent de la loi.
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Psychologie
Œdipe : La formation du surmoi est quelque chose qui se forme via une identification au père
mais pas à tous -> la parole du père, la loi. L’identification c’était une manière de préserver une
relation d’amour abandonnée, le père à un certain âge commence à être perdu et dc certains
enfants sont déçus de leur père. L’enfant qui traverse le complexe commence à faire les
preuves de perdre les représentations de ce père imaginaire. Cmt opérer la perte ? Ce que
Freud découvre c’est qu’on fait la perte à condition de conserver cet autre. Un trait de l’autre va
être isolé, investit et c’est à ce trait que le sujet pourra s’identifier pour préserver le lien à l’autre.
Un symbole est un petit bout de quelque chose qui représente quelqu’un d’autre. Il s’identifie à
la loi comme manière de préserver le père aussi, il y a des conséquences psychologiques et à
partir de ce moment là l’enfant ne trouve plus cette même sécurité, l’enfant pourra dès alors être
inscrit come un moment de nostalgie. Une métaphore c’est substituer un signifiant par un autre
signifiant sans la signification, ça paraît opérer comme quelque chose où le père va substituer à
la mère et après le père qui s’inscrit aussi ds la dynamique du désir de l’enfant, la loi substitue le
père -> double métaphore. Il y a une complication qui est que si on analyse l’adulte ; il se fait
qu’on peut repérer que l’humain n’agit pas seulement avec l’intériorisation d’une loi. D’un côté la
loi et d’un autre certains idéaux.
LOI = INTERDIT
IDEAL = IMPERATIF
Les idéaux jouent un rôle essentiel, par exemple le philosophe montre que l’impératif relèverait
plutôt de la morale alors que l’ordre de la loi serait quelque chose qui s’inscrit dans le domaine
de l’éthique. Suivre l’impératif alors que l’éthique suppose une formulation qu’on ne peut pas
suivre sans être éclairé ; on ne peut être éthique sans se poser des questions. Point de vue
générale, au niveau de l’éthique le sujet est impliqué, au niveau de l’impératif le sujet peut être
un détenteur de la morale sans être éthique alors que dans certains contextes il pourrait y avoir
des actes éthiques qui ne sont pas nécessairement morale
Ex : ds les années 80, il y avait un taux de maltraitance des femmes très important, problème de
société. Les femmes ne voulaient pas se marier, pq être marié pour se faire tabasser ? Mais
elles voulaient avoir des enfants alors cmt faire pour avoir des enfants sans se marier ? Alors ils
ont décide d’en avoir sans se marier. Pour les prêtres c’était compliqué alors pratique qui relève
d’une éthique sans morale.
On peut observer des êtres humains où la morale peut apparaître très développée sans qu’il y
ait de morale. L’idéal s’opère à fond c à d ce n’est pas juste de dire que les psychopathes n’ont
pas d’idéaux. -> Ex : Hannibal Lecteur, il a des idéaux très développé, il y a un idéal de
perfection très poussé. L’idéal, la perfection, une existence sans faille et c’est ça qui est en jeu
pour les idéaux => non castration. La perfection c’est l’envers de la castration, c’est ce qu’on
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Psychologie
observe chez le névrosé, l’idéal dans la névrose reste comme quelque chose d’impossible,
quelque chose qui tensione l’existence, qui peut la pousser vers un projet mais atteindre l’idéal
dans la névrose reste impossible. La trace dans l’existence de quelque chose qui a été perdu,
c’est pour cela qu’on dit que les névrosé sont des nostalgiques alors que le pervers justement
qui n’est pas du tout perdu au contraire pour un pervers l’idéal c’est quelque chose qui
n’apparaît pas comme quelque chose de distinct du moi. Il y a tjs une tension entre le moi et le
surmoi, car cela n’arrive jms à coïncider, dans la perversion ce qu’on trouve c’est qu’il y a le moi
et au niveau du surmoi il y a une problématique ; il y a des idéaux mais le sujet n’est pas du tout
divisé à ces idéaux.
Qu’est ce qui caractérise le leader d’une secte ? Le leader d’une secte a une tendance à se
présenter lui comme un idéal, l’idéal n’est pas hétérogène par rapport à lui, il l’incarne. Le leader
n’est que le relais, c’est la place de représentant qui fait qu’on le respecte, ce n’est pas la
personne. L’idéal du moi est une dimension du surmoi. Il y une autre manière de comprendre
cette différence en observant chez les névrosé que qd il y a une transgression de la loi, le
premier sentiment qui apparaît est la culpabilité. Il y a des sentiments de culpabilité
inconsciente, il cherche à être puni.
Pour le pervers : il peut y avoir un autre sentiment qu’ils peuvent ressentir qui est la honte pour
ne pas avoir été assez performant, je n’ai pas été assez idéal, il faudra que la prochaine fois je
m’améliore. Le sentiment de la honte prend une place énorme dans le social, il prend une
centralité dans les émotions sociales et ce n’est pas un bon terrain affectif. Il y a un impératif de
ce débarrasser de la honte à tout prix, ces démarches qui promettent que l’humain devrait être
authentique et ne pas avoir honte de lui mm, dire tout, montrer tout,… si vs n’êtes pas dans ces
démarches le reality show n’est pas pour vous. Il y a une transformation de la culture.
La honte est apparente à l’idéal et la culpabilité à la loi.
C’est quoi la différence entre la honte et la culpabilité ? Pour la honte on veut se cacher, on veut
disparaître devenir invisible. Face au regard des autres que j’éprouve la honte, la culpabilité n’a
pas besoin pour être éprouvé d’être en face de regarder. Ce que nous montre Freud c’est que
dans la perversion il n’y a pas eu la formation de l’identification du père. Dans un surmoi il n’ya
pas eu l’identification fondamentale de la loi. Pq ? Dans le processus œdipien en faisant une
recherche à travers de la perversion soft (fétichiste) avec le fétichisme que Freud a pu travailler
et l’hypothèse qu’il construit il trouve que lorsqu’ils ont été confronté à cette expérience, la
différence de sexe, ils vont se rendre comte qu’il n’y a pas seulement une diversité. Il y a une
différence des êtres mais aussi une perte narcissique.
28
Psychologie
Il y aurait une tendance à pré servir sa sexualité enfantine. La mère est différente et c’est la
preuve psychologique dc cela veut dire que de manière inconsciente on se borne à préserver la
représentation d’une mère phallique une représentation d’un être qui est tout, un peu comme les
sphères qui ns proposent comme des être originaires, ces sphères n’étaient pas sexuées et
Zeus pour punir à fait un éclair pour couper ses sphères en deux et donc voilà l’apparition de
l’amour. Il y a des destins où le sujet met tout en place pour préserver cette représentation de la
mère phallique et qu’il ne manque de rien je peux entretenir l’illusion qu’elle ne veut pas le père.
Traverser une opération habituelle, qu’est ce qu’il fait alors ? Freud dit mm si tu vas tt faire pour
ne pas acquiescer à un moment donner elle va se rendre compte, il prend notice de la
castration maternelle tt en se prenant notice de ça en mm temps il va produire la notice inverse,
cmt entretenir cette double affirmation fétichiste à travers une division du moi. Le clivage du moi
permettra d’un côté de préserver cette notion narcissique de l’autre. Le maître des autres, c’est
là que le pervers, puisque la réalité ne va pas le contrôler, va s’identifier à elle. Le travestisme ;
un travesti est une femme phallique ou non ? L’image qui met en scène le travesti ;
l’identification à la femme phallique se produit, c’est une manière de la représenter, la faire
exister en moi. Il y a une dénégation de la castration de l’autre, parallèle avec le fétichisme
normal : la patte de lapin. Est-ce que vs croyez vrmt que votre t-shirt aura un effet ? Ms non ms
on sait jms, dans cette manière de désavouer ce qu’on sait on voit apparaître une petite dose de
dénégation ; je préfère me rapporter au monde comme si je ne le savais pas. La psychanalyse
nous dit que c le fondement de toutes croyances ms dans la perversion on voit apparaître cela.
Un autre exemple : la réaction de plusieurs familles fasse à la toxicomanie de l’enfant. Être
parents de dire oui il est toxicomane du coup parfois ont traîne de trop à la possibilité de trouver
des aides et ceci pour l’anorexie,… on sait quelque chose mais on préfère dire comme si on ne
savait rien, pcq assumer la réalité, la faille dans l’autre est trop douloureuse. La névrose au
sens pathologique c’est une structure normale, la névrose comme structure subjective, comme
maladie (obsessionnel, hystérie,) mais la forme subjective normale est la névrose ms sans pour
autant être atteint des symptômes névrotiques. Il y a une dénégation de la castration de l’autre
et va s’identifier au narcissique, il n’a aucunes raisons de se rapporter à la loi. A quoi bon se
tenir aux injonctions qui viennent de la société, de l’autre ? La raison qui ns fait nous accrocher
à la loi quand on sait que vivre ensemble ce n’est pas ça, il y a une impossibilité d’une
communion à l’autre, pour Platon les deux parties se cherchent ms ne se trouvent jms vrmt on
arrive plus à faire un mm au niveau des couples ils sont fous -> la folie à deux. Il n’y a un
impossible dans l’idéel amoureux et socialement dans les couples faire une unité sociale c’est
impossible, les unifications sont tjs fragiles ; l’unité nationale est tjs fragile. On doit se donner
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Psychologie
des dispositifs symboliques pour se donner une régulation des rapports à autrui. Le pervers ne
comprend pas la nécessité de la loi puisque l’unité l’habite pour qu’une unité puisse advenir les
gens le suivent. Pour se promouvoir comme un modèle de nouvel ordre possible, voilà pq le
pervers il n’y a pas de surmoi et pas de culpabilité, cela ne l’affecte pas dans sa centralité et du
coup son rapport à la loi sociale est tt ambiguë ; cela n’empêche pas qu’il peut la connaître.
Certains pervers sont experts au niveau du droit, qui la connaisse super bien ms pas pour être
marqué par la loi, il la connait pour pouvoir mieux la contourner.
L’importance de la question de l’identification ? Sans l’identification à la loi, la question de
l’institution dans le social est problématique. Qu’est ce qui fait que dans une foule les personnes
ont l’air de perdre leur individualité pour se fusionner dans un comportement … qui peut les
amener à faire des bêtises ? Qu’est ce qui rend possible ça ? On s’est intéressé à cette
question pcq au fond c’es tune manière détournée d’essayer de trouver un paradigme car dans
une société on peut vivre ensemble. Ce que Freud propose c’est que dans une foule si les gens
perdent leur individualité c’est pcq ils perdent leur moi, leur morale se relâche un peu. Gustave
Lebon qui propose que tous ces comportements s’expliquent par un processus nous subissons
des hypnoses, nous sommes pris par la subjection -> état semblable à l’hypnose. Freud dit que
l’hypothèse n’explique rien c’est juste une manière de donner un nom à un phénomène obscur
qu’on ne comprend pas. Via une identification, il prend un exemple d’un fait divers dans un
pensionnat, on dit un jour 95% des jeunes filles se réveillent en pleure -> hystérie collective.
Freud mène une enquête et la veille une des femmes avait reçue une lettre de son fiancé en
disant qu’il la quittait. Le lendemain tt le monde pleurait, les 94% des filles se sont identifié à son
symptôme, à sa détresse,… L’énigme est pq ? Ce faisant elles ont toutes eu un fiancé, il y a une
réalisation rétrospective du désir.
Ce phénomène de foule se produit via une identification, dans une foule structurelle il y a un
leader et Freud dit que ce qui va se passer c’est que tt les individus vont mettre le leader à la
place du moi et en faire leur idéal. Certains traits qui vont faire qu’on va le situer comme
meneur, c’est pcq tt les membres de la foule partagent le même idéal et c’est cette expérience
qui va permettre le sentiment d’une communauté. Ce n’est pas vrai qu’on perd l’individualité
mais on partage le même idéal, cela nous fait comprendre que le lien social requiert aussi une
identification sociale. L’identification est ritualisée dans une incorporation réelle, symbolique,
c’est l’expérience qui permet que puisse se former une communauté, il ne suffit pas que tt le
monde s’habille de la même manière, il faut qu’il se passe quelque chose au niveau de l’idéal
partagé.
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Psychologie
Les communautés se créent une nation, le fait de ne pas partager des idéaux communs rend
difficile de créer des communautés. Le lien social ne se supporte pas dans ce sens le sujet a
besoin d’avoir un certain écart, de se débarrasser de ces idéaux types, il peut retrouver une
certaine liberté en se débarrassant des idéaux mais les communautés ont besoin des ces
idéaux. Le lien social est que la sociologie tente de conceptualiser les rapports dans le
fondement des liens sociaux c-à-d vivre ensemble.
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Psychologie
D. Le cognitivisme :
Pour expliquer certains comportements complexes on ne peut faire l’abstraction de la boite
noire. L’attribution paraissait être interne, ce facteur paraissait être une médiation
incontournable pour comprendre certains comportements.
Le cognitivisme se donne comme objet l’étude de la cognition. On peut apprendre de nouvelles
choses mais à la fin de l’adolescence la cognition paraît atteindre son évolution finale.
Juriste : Pq on estime qu’un enfant de 11 ans n’est pas responsable pénalement ? Il n’aura pas
de jugement, il ne mesure pas la portée de ses actes. Scientifiquement parlant quels en sont les
critères ?
La psychologie cognitive de Piaget :
Il s’est fort intéressé au développement de l’intelligence et a commencé à observer des enfants.
Par la suite il a commencé à faire des petites expériences qui aident à marquer le
développement de la cognition. Le fondement de la psychologie cognitive est de comprendre le
fondement du langage et de la pensée et c’est à partir de là que l’on peut comprendre les autres
développements. C’est une méthode naturaliste : on essaye de voir les moments où la cognition
change.
Pour Piaget, « l’erreur » est justement ce qui peut être le plus informatif sur la structure
cognitive. Pour lui, c’est un informateur plus important que lorsqu’il réussit quelque chose.
Exp : enfant de 3-4 ans avec 2 verres et une même quantité d’eau. On demande à l’enfant
lequel est le plus rempli. Il nous répond qu’il y a la même quantité dans les deux verres. Ensuite
on verse dans un verre d’eau plus haut et plus étroit et on demande à l’enfant lequel est le plus
rempli. Il va répondre le 3ème verre.
Pq l’enfant se trompe ?
Piaget nous dit que pour lui la quantité est liée à un seul paramètre de l’espace : la hauteur ou
la largeur. Il pense que l’enfant ne peut penser une réalité en fonction de deux paramètres en
même temps. Pour nous le volume, inclus plusieurs paramètres. Cela montre que l’enfant de 3 –
4 ans n’a pas une pensée combinatoire. Du coup cette pensée collée au sensible, l’erreur parait
comme particulièrement révélateur de la structure.
32
Psychologie
But du développement de l’esprit pour Piaget ?
C’est l’équilibre. Et donc le processus de l’intelligence est vu comme un processus
d’équilibration successive et de rééquilibrage successif qui va de la pensée de l’enfant qui n’est
pas très cohérente, instable vers la pensée de l’adulte qui est plus cohérente et stable.
Les axiomes :
Les structures sont variables, les types de structuration de l’intelligence change au cour du
développement : stade. Mais il y aurait en même temps des fonctions qui sont constantes, et
ces fonctions sont :
-
L’assimilation : affronter un fait nouveau en fonction de la structure cognitive que je
possède déjà. J’adapte le nouveau à ma structure.
-
L’accumulation : changer la structure cognitive en fonction de la nouveauté.
Exp : bébé : figurine au dessus de lui qui bouge, s’il tire la ficelle, les figurines recommencent à
bouger. Il a trouvé le moyen de prolonger le mouvement. Petite musique, pour la prolonger il va
tirer la ficelle. Il va résoudre le problème par ce qu’il connaît.
Dans un premier temps on utilise tjs la structure cognitive pour affronter la nouveauté. Si cela ne
fonctionne pas, on va essayer autre chose, on va trouver d’autres stratégies. C’est bien sûr
l’accommodation qui produit le développement.
Une idée forte de Piaget est que tout mouvement répond à un intérêt. Cela vise à rééquilibrer
un déséquilibre produit par un besoin, je cherche une réponse à ma question. L’action se
termine lorsque le besoin est satisfait. Toutes ces actions sont tjs des stratégies qui cherchent à
mettre un terme à des besoins et c’est dans ce sens que c’est un rééquilibrage. Pq le
déséquilibre se produit ? Car l’environnement change, qu’il soit interne ou externe.
Stade de développement de Piaget :
1. Stade des REFLEXES : (0-2ans) : l’enfant va se mettre à la bouche un tas de chose,
c’est comme si pour connaître un objet, il faut que l’enfant le touche. Le monde est un
ensemble de choses susceptibles d’être touchées.
2. Stade des premières HABITUDES et PERCEPTION ORGANIQUE : la perception
s’organise. Il peut y avoir une constance perceptive. L’enfant va comprendre les choses
de manière organisée. Avant il n’y a pas d’association entre la perception et les objets.
Cela va permettre à l’enfant de reconnaître ces parents. Il y a des habitudes qui
s’installent. Il n’est plus indifférent au fait d’être pris dans les bras des étrangers. Il fait la
différence entre ses parents et des étrangers. La perception de l’enfant s’organise. Le
stade des réflexes et des premières habitudes et perception organique est indispensable
pour que ce produise le stade sensori – moteur.
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Psychologie
3. Stade SENSORI-MOTEUR : c’est essentiel avant l’apprentissage du langage, pour se
comporter de manière intelligente. Exp : enfant assis sur une couverture avec un objet
qui l’intéresse. Il va tirer la couverture pour amener l’objet à lui. Cela demande une
certaine analyse de l’espace, de la causalité et cela est révélateur d’une intervention
intelligente. On appel cela Sensori-Moteur que parce qu’il y a des actions que l’on va
utiliser pour se rapprocher de l’objet. L’enfant va faire la même chose même s’il y a un
meuble. Il va utiliser le même schème d’action pour se rapprocher de tous les objets,
sans analyser l’objet. Il utilise donc ce schéma de manière systématique pour opérer sur
son environnement. Exp : utilisation d’un bâton se rapprocher un objet. Ce type
d’intelligence on la voit aussi chez les animaux (singes). Piaget pense que pour que
l’enfant soit capable de faire cela, il faut que certaines catégories soient qq part
construite comme la catégorie de l’objet : il faut que l’enfant croit à l’existence l’objet
même s’il ne le voit pas. Exp : enfant dans une cage avec un nounours. Si qqun jette une
couverture sur le nounours, tout porte à croire que comme l’enfant ne le voit pas, il ne s’y
intéresse pas. La question est de savoir si on ne voit plus l’objet, existe-il encore.
L’enfant agit comme si les choses n’avaient pas d’existence sans son expérience
perceptive. À partir de la première année, on remarque que l’enfant sait que les choses
existent même s’ils ne les voient pas. C’est le moment où il commence à s’amuser avec
le jeu du cache-cache. L’enfant comprend qu’il y a quelque chose, il découvre que l’objet
existe même s’il ne le voit pas. Cela implique aussi la possibilité de se représenter
l’absence. Le monde matériel s’extériorise, il est en dehors de moi et a une existence
propre, mais cela ne veut pas dire qu’il fonctionne en dehors de l’enfant. Mais l’enfant a
compris qu’il a une consistance propre. Pour pouvoir atteindre le stade sensori – moteur,
l’enfant doit développer la catégorie de l’espace. L’enfant est dans l’espace comme les
objets. Par ailleurs, il y a une certaine forme de causalité. C’est une intelligence qui
repose sur l’espace, le temps et qui est fondé sur l’articulation des perceptions et des
actions pour former des schémas d’actions qui plus tard seront des concepts. Il nous
montre qu’agir de la même manière pour opérer des réalités différentes, c’est comme
agir avec des concepts. L’enfant n’a pas de concepts, il a des schémas d’actions qui
fonctionnent de manière analogue aux concepts.
4. Stade de L’INTELLIGENCE INTUITIVE : (2-7 ans) : Le langage permet de reconstruire
les actions ou peuvent être anticipée par la mise en parole. Le langage est également un
échange et grâce à lui l’enfant commence à se socialiser. Le langage va aussi
s’intérioriser. Lorsque l’enfant de 3 ans parle tout seul, il accompagne la parole avec
l’action. Affectivement à ce moment, on voit apparaître des sentiments inter-individuels :
sympathie, respect, affectivité. L’affectivité va s’organiser de manière plus simple, il n’y a
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Psychologie
plus uniquement des émotions. La différence est que l’émotion est intense mais de
courte durée alors que le sentiment est moins intense mais d’une durée prolongée.
Quand on dit que l’enfant commence à avoir des sentiments cela veut dire qu’il
commence à y avoir de la stabilité et pas seulement un flou émotionnel. A cette période,
Piaget nous fait remarquer que l’enfant commence à parler avec d’autres, mais est-ce
pcq il parle qu’il y a un véritable échange social ? Non, car c’est comme s’il ne savait pas
discuter, ils font des affirmations contraires mais il n’y a pas de discussions, ce sont des
« monologues collectifs ». Lorsqu’on les observe jouer, tous les enfants plus grands se
conforment aux règles communes, tandis que les enfants plus jeunes jouent à leur
manière. La question de la règle partagée à autrui n’est pas un souci. Il n’y a pas de
coordination réelle. Il se parle pour eux-mêmes et pas pour autrui, mais cela est
important. L’enfant réfléchit en parlant. Le petit enfant accompagne l’action avec un récit.
C’est sa manière à lui de réfléchir. Chacun joue pour soi, il parle pour lui-même, il ne se
soucie pas de respecter les règles du langage, donc qu’est ce qui n’arrive pas encore à
se construire pour qu’il puisse se soucier de la règle ? Piaget nous dit que c’est
l’impossibilité de se mettre à la place d’autrui. Pour avoir des règles, il faut que l’autre
s’intéresse à mon point de vue et vice versa. Donc la coopération dans le jeu suppose
que je m’intéresse à autrui. La pensée de l’enfant est égocentrique. La manière de se
parler à soi-même est fort présente vers 3-4 ans, c’est une sorte de stimulation, il n’y a
pas de visée communicative. L’enfant interagit, il est à mi chemin d’une vraie
socialisation mais c’est l’égocentrisme qui fait barrage. Cela ne veut pas dire que l’enfant
n’entend pas ce que l’autre lui dit, mais Piaget nous montre qu’il ne comprend pas cela
comme étant un autre point de vue du sien, il fait des compromis. Exp : l’enfant joue et on
lui demande de se laver les dents. Il va demander que l’on lave les dents du nounours
également. Il fait un compromis entre ce qu’il fait et ce qu’on lui demande. De ce point de
vue là, le développement intellectuel fonctionne essentiellement grâce à des
assimilations. Plus on assimile et plus on fonctionne de manière égocentrique. Exp : les
enfants commencent à jouer à des jeux symboliques : fille : poupée. Quel est le but de ce
jeux, connaître le monde de l’adulte, qu’est ce qu’une maman ? Pour Piaget, ce jeu
cherche à produire une fiction qui va satisfaire le Moi, elle refait sa vie, elle l’a construit
comme elle la pense. Elle compense ce qui ne va pas dans la réalité, par le jeu/fiction. Le
jeu met en scène une assimilation du monde à mon point de vue. C’est toute la fonction
du jeu symbolique et ce n’est qu’après que le jeu sera un outil d’exploration du monde.
C’est une assimilation déformante au Moi dit Piaget. Donc dans quel sens on peut dire
que le jeu est symbolique, dans le sens où il symbolise l’individu ? D’un autre coté, on
voit aussi apparaître la pensée intuitive : tentative que l’enfant met en place pour
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Psychologie
s’adapter au réel. Exp : l’enfant voit une bille qui tombe d’une pente. Il demande pq elle
tombe, bouge. On lui répond pcq il y a une pente. L’enfant demande si l’objet sait que
l’on est là, il demande si la bille veut venir prêt de nous. Ce type de démarche face au
pourquoi est dû au fait qu’il ne se met pas dans le point de vue de l’autre et cela suppose
une certaine abstraction et une décentration de soi. La façon dont il répond à la question
du pq laisse entendre que les objets sont animés comme lui. Cela laisse entendre qu’il
n’y a pas de hasard dans l’intelligence, tout à une raison. Pq la pomme tombe ? Car elle
veut que je la mange. Cette intelligence se produit dans un certain paradigme : l’enfant
affirme tout un tas de chose mais ne démontre rien. Lorsque l’on démontre : on se place
dans le point de vue de l’autre. C’est encore cet égocentrisme de la pensée qui fait que
l’enfant affirme et ne démontre rien. Piaget montre que vers la fin de ce stade, la pensée
demeure pré-logique et qu’à la place il y a des intuitions : j’intériorise l’image d’une
situation donnée qui n’est pas mobile, qui prolonge les schèmes. Exp : on met l’enfant
face à un bac de billes rouges, et on lui demande de mettre des billes rouges comme on
a mis les bleus.
Il construit une ligne de billes rouges de la même longueur mais ne se soucie pas de la
quantité de bille. Pq ? Car pour lui la quantité n’est pas importante. Pour lui, c’est la
même chose du moment qu’elle a la même longueur et que donc ils ont la même
quantité. Au lieu de faire un calcul logique, il se contente de l’intuition. Il évalue la
quantité en fonction de l’espace donné. Vers 6-7 ans, on refait l’expérience de la bille et
on éloigne les 2 billes de l’extrémité.
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Psychologie
L’enfant va dire que ce ne sont plus les même, comme la 2 ème ligne est plus longue, il y a
plus de quantité. La quantité est construite de manière totalement intuitive de la manière
dont je peux percevoir les choses dans l’espace.
Exp : on a un tuyau où je fais entrer 3 billes : bleu, rouge, blanc…
On demande dans quel ordre elles vont sortir. Bon ordre. On refait la même chose mais
on retourne les tuyaux devant l’enfant et là il se trompe. Pq ? Car il voit ce qui est
perceptible. Il répond en fonction de ce qu’il voit, et comprendre que l’ordre s’inverse car
on retourne le tuyau suppose une perception abstraite. L’image que l’enfant construit
n’est pas renversable. Les intuitions sont rigides et ensuite elles sont irréversibles. Ici la
manière de penser le monde se fait grâce aux schèmes perceptifs.
5. Stade des OPERATIONS CONCRETES : (7-11-12 ans) : à ce stade commence la
scolarité. On peut observer deux choses fondamentales : l’enfant est capable de
coopération et de concentration. S’il est capable de concentration et en même temps de
coopération, on remarque que pour coopérer il est capable de faire qqch qu’il ne savait
pas faire avant : prendre en compte le point de vue d’autrui. Si je ne saisi pas cette
différence, on ne peut pas dire qu’il y ait coopération.
La question est la suivante : Est ce que l’enfant réfléchit pcq il dialogue, coopère avec les
autres ou est ce par ce qu’il coopère qu’il est capable de réfléchir ? La réflexion est –ce
l’effet de la socialisation ou est l’inverse ?
Ce problème est un faux problème car les deux versions du développement sont
concomitantes.
Si l’enfant est capable de différencier les points de vue, les règles commencent à être
importantes. Cela ne veut pas dire qu’il suit toutes les règles, mais il se met d’accord
avec les autres et ces règles seront communes aux autres. Maintenant la question de
gagner ou de perdre va prendre de l’importance. Pour Piaget cela est dépendant de
certains acquis de la structure cognitive.
Piaget décrit la réflexion comme le dialogue avec soi-même. On pourrait dire que c’est
une intériorisation du dialogue. De ce point de vue, le langage intérieur est qqch qui
s’intériorise du fait que l’on parle avec les autres. La réflexion se construit grâce à
l’intériorisation du dialogue. Il se produit une dissociation intérieure pour pouvoir parler
avec autrui. Il faut donc que je sois capable de dissocier les points de vue propres et
ceux d’autrui.
37
Psychologie
Pour Vigotsky, le langage intérieur est premier et le langage avec les autres est
secondaire. Il prétend cela car le langage intérieur est une forme de parler, la manière
dont l’enfant parle au stade de l’intelligence intuitive n’est pas un langage pour parler aux
autres. Pour lui, cette manière de parler est présente toute la vie mais en silence. On
réfléchit de manière très peu structurée, ce n’est pas un récit. On parle de manière
construite/articulée aux autres, mais on se parle à soi d’une toute autre manière. On n’a
pas besoin de toutes les règles pour se comprendre. Pour Vigotsky cela montre que l’on
reste identique à soi même et que vient se greffer à cela le langage sociale. Son
hypothèse est que le langage social est une aliénation nécessaire mais pour pouvoir
comprendre qqch il faut que l’on se fasse une traduction intérieure. Sans cela on ne peut
pas s’approprier la chose. Exp : Les schémas d’étude sont aussi faits avec le langage
intérieur. Pour Vigotsky, Piaget se trompe.
Sur le plan strictement du développement intellectuel : la causalité n’est plus du tout ou
plus seulement égocentrique. Exp : L’enfant dira que la bille tombe non pas seulement
par ce qu’elle veut être près de lui, mais aussi par ce qu’il y a une pente. L’enfant utilise
des règles universelles. Ou la question comment le soleil est né ? A ce stade, il va dire
que le soleil s’est crée d’une partie des nuages, non plus parce que lui est né.

L’enfant va expliquer un tas de phénomène par l’idée de transformation.
Mais cette idée comme principe explicatif opère pour l’enfant comme une opération qui
lui permet d’expliquer un tas de chose du monde. L’important c’est que ces explications
ne sont plus egocentrique, il y a un retrait du moi dans la démarche explicative. Ces
opérations deviennent trop rationnelles. Pour Piaget il y a un excès rationnel : on a
compris la transformation, on explique tout par cela.
On voit aussi se développer l’explication atomiste : on explique des faits par des choses
que l’on ne voit pas. A partir de 7 ans, chez l’enfant, on voit apparaître des explications
de ce type là.
Exp : 2 verres d’eau et on met dans un des verres deux morceaux de sucre. On demande
si la colonne d’eau est plus grande dans une des verres ? Oui dans celui où il y a le
sucre. Ensuite on dilue le sucre et y-a-t-il encore plus d’eau ? Non plus maintenant.
38
Psychologie
Comme il ne le voit plus, sa théorie ne tient plus. Ça c’est à l’âge intuitif. A 7 ans, il va
comprendre que le sucre est encore là même si on ne le voit pas : c’est la conservation
de la substance. Comment l’enfant explique cela ? Le morceau s’est cassé en petit
morceaux que l’on ne voit plus. Mais si on lui demande, lorsque le sucre est dedans
lequel pèse le plus lourd ? Le deuxième verre. Ensuite on dilue. Lequel pèse le plus
lourd ? Il ne sait pas répondre. Il est capable de saisir qu’il y ait plus de substance mais
pas de poids. Cela l’enfant va le comprendre seulement à 9 ans.
Ensuite la question du volume, même s’il sait qu’il y a plus de substance, il n’y a pas
forcement compris que cela prend plus de place tout en disant qu’il y a plus de matière.
L’enfant prend conscience du volume seulement vers 12 ans.
De même d’autres principes de conservation commencent à s’acquérir comme le
principe de longueur.
____________________________________
____________________________________ =>
Deux chemins identiques, lequel est le plus long ? Ils ont même longueur. Ensuite devant
lui on va en déformer un devant lui. Lequel est le plus long ? Le premier. Ce ne sont plus
les mêmes et ce n’est qu’après 7 ans que l’enfant va comprendre cela. Vers 9 ans, on
voit apparaître la conservation de surface.
L’idée de conservation suppose d’acquérir une opération mentale qui est celle de
l’invariance. Il y a des choses qui changent perceptuellement mais en même temps il y a
qqch qui ne change pas. Sur le plan de la pensée cette idée d’invariance à la même
place qu’avait le schéma d’action dans le stade Sensori – Moteur. Ici l’invariance est une
opération mentale (action qui se produit à l’intérieur la structure mentale). D’abord pour
réaliser l’opération, on fait qqch et après on la réalise mentalement. Piaget nous dit que
c’est la même chose. Comment est-ce possible de le faire ? Car dans notre tête, on a la
possibilité de revenir à l’envers. Exp : l’enfant fait l’opération dans sa tête de remettre la
courbe dans son état initial.

La conservation et l’invariance sont solidaires avec la notion réversibilité. C’est
cela qui fait toute la différence avec l’intuition.
Les opérations entre elles se coordonnent. L’enfant est capable de traiter un système :
l’enfant est capable de saisir le système d’un coup et pas chose par chose. Exp : si on
39
Psychologie
comprend frère, oncle, on comprend sœur, cousin, cousine. On comprend la différence.
On apprend le système de lien de parenter au complet.
A ce moment là, l’enfant, par rapport au nombre, va les comprendre comme une série. Il
n’est plus nécessaire de lui apprendre à compter jusqu’à 10 et puis 100. L’enfant a
compris toute la série d’un coup et peut compter jusqu’à l’infini. Cela permet à l’enfant de
comprendre bcp plus vite, mais cela n’est uniquement dût au fait qu’il va à l’école. Sa
structure cognitive lui permet un rapport aux choses différentes.
Les schémas se transforment en opération (= intuitions qui deviennent des systèmes
d’ensemble à la fois composable et réversible).
L’enfant est capable de résoudre des problèmes non pas par essai – erreur mais d’une
manière plus logique car il reconstruit la tâche d’une manière différente.
Avec un exercice plus petit, plus grand à 7 ans l’enfant a du mal à tirer une conclusion en
absence de visualisation, ce que l’on fait aisément à 9 ans. C’est exactement la même
chose pour l’égalité.
La question est de savoir si l’on peut mener un interrogatoire de police de la même
manière avec un enfant qu’avec un adulte ?
Avant Piaget, on ne faisait pas la différence, mais grâce à ces travaux on va là faire. Il
faut que les questions s’adaptent à la psychologie cognitive de l’enfant. Mais au fond
tous ceux qui ont affaire à des enfants doivent adapter leur question car si la question est
trop abstraite, l’enfant ne comprendra pas et répondra n’importe quoi. C’est un repérage
important pour saisir la manière de communiquer et cela doit tenir compte de la manière
dont la cognition est construite
Piaget va produire des preuves de classifications du style : on donne à un enfant des
figurines en différentes couleurs mélangées dans un petit paquet et on demande de les
ordonnées. A l’âge de l’intuition : l’enfant va établir un certain ordre : couleur, forme mais
il ne pourra pas combiner deux critères en même temps couleur et forme. A l’âge des
opérations concrètes l’enfant pourra le faire.
L’enfant quand il réfléchit cela veut dire qu’il est capable de parler avec lui-même : il peut
fait une dissociation entre son point de vue et celui d’autrui.
Cela deviendra ce que je veux faire et ce que j’ai envie de faire. L’enfant fait la différence
entre ce qu’il désire et ce qu’il estime être son devoir. Cela veut dire que la structure
cognitive effectue une scission au niveau de sa psychologie : division entre le Moi,
Surmoi et le Ça et cela est amorcé par le complexe d’Oedipe.
Chez Piaget c’est la structure cognitive qui permet cette division.
Hors si Freud dit que l’Oedipe opère à 5 – 8 ans, cela opère entre l’intuition et les
opérations concrètes.
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Psychologie
La culpabilité comme sentiment est indissociable division intérieure. Sans cela on ne
remet pas en doute ce que l’on a fait et ce sentiment ne peut se faire qu’à partir de ce
stade. On dit généralement qu’il marque la perte de l’insouciance du fait que la structure
des appréhensions du monde va changer
6. Stades des OPERATIONS ABSTRAITES : (12-fin de l’adolescence) : l’essentiel pour
Piaget consiste dans le fait que le sujet n’est pas seulement capable de déployer des
opérations strictement mentales mais il pourra les coordonner de telle manière qu’il
pourra en faire des théories. L’adolescence est l’âge où l’on a la nécessité de faire des
projets de vie, d’avenir et cela suppose une sorte de synthèse vitale affective qui permet
au sujet de se projeter dans l’avenir. « P 95 – 96 ». L’idée est la suivante : pour produire
un projet vital il faut que le sujet puisse mettre à l’œuvre la structure cognitive pour
produire des théories. Le propre aux opérations abstraites est le détachement croissant
par rapport au réel, à l’empirique. On peut construire des théories sans se rapporter à
quoi que ce soit de concret
La psychologie classique du développement avait produit l’idée que le but du développement
humain était de construire une identité « finale, stable ». A la fin du 6ème stade, la structure de la
cognition ne change plus. A la fin de l’adolescence les individus produisent une identité stable,
cela ne veut pas dire que l’on ne change plus, mais il y a une certaine stabilité dans le
changement. Le concept d’identité n’est pas la même chose que l’image de soi, qui elle change.
C’est l’identité qui donne la stabilité.
La psychanalyse, par rapport à cette idée de Piaget, estime plutôt que la normalité que l’on peut
acquérir consistera en deux identités.
La psychanalyse va poser la question de savoir qui est certain de qui il est vraiment ?
La psychose nous apprend que les seuls qui sont sûr de qu’ils sont : ce sont les psychotiques.
On voit que les personnes se posent tout le temps des questions sur ce que nous sommes. Il y
a tjs qqch qui reste impossible à dire, qui est difficile à traduire avec des mots. Donc dire que le
but du développement est d’acquérir une identité stable n’est pas qqch qui va de soi.
 La psychanalyse pose la même question que Piaget mais à l’envers.
Le psychotique est capable de produire une identité avec une fermeté radicale : « Je suis
Napoléon ». Mais même temps il nous montre qu’il ne vit pas comme sujet pour lui, mais pour
les autres. Il reçoit « des ordres » auquel il n’y a pas d’opposition possible. La logique c’est
l’autre qui détermine ce que je fais, ressent, pense. Ce n’est pas moi qui commande, c’est
l’autre. Il est l’objet des désirs d’un autre. La logique du psychotique est de se présenter comme
un objet et pas un sujet. La psychose est l’inverse du fait d’être coupable. Le psychotique se
donne une identité, mais se pose comme un objet.
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Psychologie
Le névrosé se pose comme un sujet mais à plein de doute concernant son identité.
L’adolescence est le moment où le sujet met le plus en question tout ce qu’il est, sa filiation,…
C’est la nécessité de s’identifier à d’autres signes pour se construire une autre filiation. Le but
est de se désaliéner des identités dans lesquelles on a été inscrit.
Les anorexiques ont se même problèmes. Ils tiennent un discours identitaire énorme. Elles ont
l’air de savoir plus que les autres ce que c’est d’être une femme. Pour aller mieux, il ne faut pas
les renforcer dans ces identités.
Pour Freud, l’identité ne fonctionne pas en via di porre : on ajoute des choses mais en via di
levare : c’est plus celle du sculpteur, on ajoute rien, on soustrait. La psychanalyse ne propose
pas un training pour renforcer l’identité, mais pour nous aider à nous débarrasser de ce qui ne
nous convient pas.
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Psychologie
E. La psychologie systémique : La psychologie de la famille et la psycho de la communication.
Elle naît de la cybernétique : intelligence artificielle. La psychologie systémique commence à
penser qu’un tas de phénomènes pour pouvoir être modalisés il faut des systèmes (= ensemble
d’élément qui se définissent par des relations les uns avec les autres à l’intérieur du système).
Les systémiciens proposent de comprendre la tâche de la psychologie dans des
systèmes comme la famille. Cela suppose de penser que les problèmes psychopathologiques,
traits de personnalité, comme n’étant pas une propriété de l’individu mais comme étant l’effet
que les autres individus entretiennent dans son propre système d’appartenance.
S. Minuchin :
On a 4 membres Père – Mari, Epouse – Mère, Fille – Sœur et Frère – Fils. Il y a 4 membres, mais
au moins 8 rôles et identités. Il y a des limites avec d’autres sous – systèmes sociaux. On
n’appartient pas qu’à une famille mais aussi à d’autre sous – système sociaux. A l’intérieur on
voit des lignes segmentée qui délimite les rôles et les identités. Le fait que Minuchin fasse cela
avec des lignes segmentées montre qu’il faut une barrière, mais il faut pouvoir échanger avec
l’extérieur. Il faut également que chacun puisse trouver sa place mais il faut que la famille soit
un système où les individus puissent échanger entre eux.
On remarque que 2 rôles se dessinent. A : pas de frontières avec les autres, mais frontières
fortes avec l’extérieur. B : frontières internes et pas externe.
Dans le A : c’est le modèle de famille agglutinée. Tout le monde sait tout sur tout le monde. Il n’y
a pas de vie privée à l’intérieur de la famille, mais il y a une méfiance par rapport à ce qui se
passe à l’extérieur de la famille.
Dans B : c’est le modèle de famille éparpillée. Chacun fait sa vie, peu d’interaction familiale.
 Ce sont des pôles théoriques. Les familles réelles sont plus ou moins proches de ces
pôles et la famille « normale » est au centre.
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Psychologie
Apparaît l’idée alors l’idée de savoir si la famille n’a-elle pas un rôle dans la perpétuation des
symptômes ou la création de symptômes ?
Exp : Enfant phobique : phobie scolaire. Lorsque l’on analyse la symptomatologie au sein de la
famille, il s’avère qu’il s’agit d’une famille où le père est absent. L’absence du père/du rôle
paternel fait que le système manque d’un rôle pour son propre fonctionnement.
Le système va tenter de composer le rôle qu’il manque en faisant appel à un tiers. Si la
stratégie compensatoire ne fonctionne pas, alors le système va prendre un élément du système
et lui exiger de remplir ce rôle.
L’enfant va alors être parentalisé. Les autres membres de la famille se mettent à attendre de lui
qu’il accomplisse des fonctions qui reviennent au père. La phobie scolaire n’apparaît comme
étant qqch qui revient à la psychologie de l’enfant, c’est qqch qui est l’effet des interactions de la
famille. Le prix de cette compensation peur être la maladie de qqun.
Les systémiciens vont mettre en place des systèmes de compensations qui sont en dehors la
famille : assistante sociale. C’est un référent extérieur que l’on appel lorsque la famille a besoin
de faire des choix. Comme l’enfant à retrouver la place qui est la sienne, il guérit.
Admettons que cela fonctionne mais on remarque que qqun d’autre tombe malade. Le fils guérit
et la mère tombe malade.
Ici, on a l’impression que la famille a besoin de qqun de malade pour fonctionner.
Donald deAvila (ou Don) Jackson ou Lang ont décrit ces familles comme ayant la nécessité
d’avoir un fou. Lorsqu’il y a qqun de malade, la fonction maternelle est bcp plus clair. Toutes ces
démarches définissent le rôle maternel à l’intérieur d’un système, qui n’est pas clair.
 Les systémiciens remarquent que c’est le système qui a un problème et pas l’individu,
car le symptôme se déplace.
A l’intérieur du système familiale, on peut reconnaître des sous – systèmes, comme le sous –
système conjugale, le sous - système fraternel, le sous – système paternel ou encore le sous –
système maternel. Le sous-système est que le couple (Père – mère, mère – fille, frère – sœur,
père – fils) partage des interactions auxquels les autres membres de la famille n’ont pas actions.
Ce concept est important dans la mesure où les signes de malformations du sous système ne
présentent pas dans le sous système qui fonctionne mal mais dans un autre sous système.
Exp : le problème du sous – système conjugale se manifeste dans la pathologie de l’enfant.
Exp : dans le cycle familial, le moment où le couple fait crise est généralement dût au syndrome
du nid vide. C’est le moment où les enfants quittent la maison. Les parents se re-rencontre
entant que couple et plus entant parents. Cette crise est normale et nécessaire. On peut avoir
donc avoir des enfants qui présentent des pathologies et lors d’un entretien familial va découvrir
que l’enfant reste à la maison pour maintenir la bonne entente entre les parents. Cela va
provoquer une pathologie.
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Psychologie
Qu’est ce qui est échangé à l’intérieur du système familial ? :
Exp : une famille où les parents sont plus parents que époux – épouse. C’est un système où le
couple a une frontière énorme entre eux deux, et la frontière est très mince entre eux et les
enfants, voire quasiment inexistante. On peut aussi imaginer le contraire, où les parents sont
plus un couple que des parents. La frontière entre eux deux sera alors très mince, alors que la
frontière avec les enfants sera plus forte.
Exp : famille d’anorexique : il n’y a pas de frontière entre la mère et la fille (très peu d’espace).
La fille vit se manque d’espace comme un contrôle de la mère sur sa vie. L’alimentation est un
domaine que la mère ne peut contrôler, et donc la fille va utiliser l’anorexie pour tenter de
contrôler sa vie. On peut établir une sensation de contrôle très forte de soi sur un point précis.
Le premier moyen thérapeutique est d’établir une frontière. Il faut que la mère trouve autre
chose à investir qu’uniquement sa fille et il faut que le père joue un rôle plus significatif dans la
vie de sa fille. L’investissement du père va rééquilibrer le déséquilibre provoqué par la mère.
La question est de savoir ce qui est échangé ? :
Ce processus fondamental est la communication.
C’est quoi communiquer ? :
La première réponse que l’on va donner est : transmettre une information. C’est une théorie
assez ancienne de l’Emetteur-Récepteur.
Canal : message
Codification
Décodification
L’Emetteur codifie le message et le récepteur va dé-codifier. Pour cela, il faut que l’émetteur et
le récepteur utilise le même code. Il faut également que le canal soit apte à la circulation du
message. On a l’impression que la communication est intentionnelle.
 Théorie fortement répondue mais elle ne prend pas en compte ce qui se passe de
manière non symbolique entre les individus.
Exp : « Passe – moi le sel -> Tu te prends pour qui ? »
D’où vient cette réponse ? :
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Psychologie
Ajd on utilise la théorie pragmatique de la communication. C’est une théorie susceptible de
rendre compte de la manière dont la communication fonctionne de fait et pas comment elle
devrait fonctionner.
Bateson. G : au contact des populations en Afrique, il a compris que dans l’échange il y a une
bonne partie de la signification des mots qui est décidée par la communication analogique
(communication non verbale). La signification de la phrase est déterminée par un élément en
dehors de la phrase.
Exp : les italiens parle, généralement avec de grands gestes, hors au Japon les gestes sont
plus minimes.
A partir de là, il commence à réfléchir sur la communication en générale.
P. Watzlawick de l’école de Palo Alto, produit une théorie sur la base de 5 axiomes :
http://www.cvconseils.com/communication.html
1) Il est impossible de ne pas communiquer : Ceci a des conséquences énormes car il réfléchit
comme ceci : puisque l’on n’échappe pas à la communication et que l’on ne veut pas parler,
comment faire ? On peut soit rejeter la communication. Mais comment fait – on quand on n’a pas
cette liberté ? La stratégie est l’annulation de la communication : c’est parlé d’une manière telle
que l’autre ne vous comprend pas (contradictions, délirer, faire appel à un symptôme). Tout
symptôme peut donc être compris comme une envie de ne pas communiquer.
2) Communication digitale et communication analogique : Watzlawick n’utilise pas les concepts
de communication verbale et non verbale car il y a des éléments qui sont verbales mais dont la
signification est non verbale ? C’est pour cela qu’il utilise les termes de communication digitale
et analogique.
- La communication digitale : c’est tout ce qui peut être traduit dans un code, comme par
exemple le langage.
- La communication analogique : c’est tout ce qui ne peut pas être traduit dans un code, celle
qui échappe à la codification.
Il en découle donc 2 niveaux de communication : celui de contenu et celui de relation.
La communication digitale a une conation arbitraire par rapport au contenu, ce qui veut en être
dit.
3) Contenue – relation : on parle de qqch et dans toute communication il y a des relations qui se
mettent en place. Exp : Passe – moi le sel : Ce message à propos de la relation ce qui pose
problème et pas le contenu. Ici tout ce passe au niveau analogique. Watzlawick nous fait
comprendre qu’un tas de conflits humains reposent sur des divergences entre le contenu et la
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Psychologie
relation. Exp : un couple qui se bat pour savoir quelle couleur est la meilleure. Le véritable enjeu
n’est pas le contenu, mais la relation à savoir qui décide.
La question du niveau est essentielle. On essaye de résoudre des problèmes de contenu en
parlant de la relation et inversement.
Watzlawick va développer le concept de métacommunication : c’est une communication d’ordre
logique supérieure. C’est une communication à propos de la communication. Avec la
métacommunication il y a plus de chance de résoudre les conflits que si on reste au même
niveau communicationnel. Les familles restent souvent au même niveau, alors que la
métacommunication est plus spontanée sur le lieu de travail.
4) Ponctuation : tout sujet engagé dans l’interaction spontanée à tendance à mettre de l’ordre.
Lors d’un conflit, on attribue généralement l’origine du conflit chez l’autre et pas chez soi.
Exp : une femme hargneuse et un homme qui se replie. Au plus madame est hargneuse au plus
monsieur se replie et ce type de conflit devient systématique.
Qu’est ce qui se passe : Madame dit que Monsieur ne fait rien et que le seul moyen pour qu’il
fasse qqch est de lui crier dessus. Monsieur va dire que Madame n’arrête pas de crier, lui
préfère rester calme et la laisser dire. Tous les deux ont la perception que leur comportement
est la conséquence de ce que l’autre fait. Chacun met l’origine à un point différent de la
séquence. L’enjeu pour Watzlawick n’est pas de savoir qui a raison, mais la causalité de
l’interaction humaine est tjs humaine. Cela veut dire que si Madame prend conscience que son
comportement produit le comportement de l’autre, elle aura plus de prise sur le prob. Si elle ne
se rend pas compte de cela, elle va attendre que Monsieur change son comportement. On ne
se rend pas compte que le changement de son propre comportement va avoir un effet sur
l’autre.
5) Définition de la relation : ce qu’il veut dire c’est que lorsque l’on communique on passe la
plupart du temps à définir la relation :
- Relation symétrique : où l’on se traite d’égal à égal
- Relation complémentaire : on définit une hiérarchie formelle.
Il est des relations qui sont fondamentalement complémentaire et d’autres symétriques. Les
deux extrêmes de ces relations sont :
La complémentarité rigide : définition de la relation comme étant complémentaire et qui
n’accepte pas la symétrie.
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Psychologie
L’escalade dans la symétrie : on ne veut pas reconnaître la supériorité de qqun et on se remet
sans cesse sur un niveau d’égalité. Il y a sans cesse une escalade car l’autre veut affirmer sa
supériorité.
On peut aussi avoir une escalade dans l’autre sens et cela touche la relation et pas le contenu.
Le déni de la communication : c’est traité qqun comme s’il n’existait pas. En Afrique on appel
cela la mort sociale. Cette manière de traiter qqun peut le rendre fou ou entrainer sa mort.
Le déni de la communication a été bcp étudié par les anti – psychiatres dans les institutions
psychiatriques.
Hanemann a écrit un article : « Être sain dans un environnement pour malade ».
Il a eu l’occasion d’étudier de l’intérieur l’institution psychiatrique. Ils ont observé les interactions
entre les malades et les professionnels. Ils remarquent la systématisation du déni de
communication. Si ce comportement est persistant, on peut avoir des doutes sur sa propre
existence et aller jusqu’à se dépersonnaliser et devenir fou pour du vrai. Le déni de la
communication peut rendre, dans une famille ou une institution psychiatrique, fou.
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Psychologie
F. Les psychopathologies :
Il y a 3 critères pour classer les psychopathologies :
1) Descriptif : classification en fonction des critères que l’on peut observer.
Exp : le refoulement on ne peut l’observer.
Le DSM IV est ajd l’outil le plus descriptif. C’est un manuel de diagnostique fondé sur les
critères statistiques. Cela veut dire que l’association de psychiatrie américaine à demander à
des experts quels étaient les descriptions types des pathologies. La limite est que l’on ne
comprend pas bien la raison des psychopathologies dans le compte rendu, il n’y a pas un souci
de raison.
2) Evolutif : c’est essayer de rendre compte de toutes les maladies mentales à partir de son
développement et de ces avatars. On cherche les éléments qui nous permettent de comprendre
le surgissement de telle ou telle pathologie. Le développement de la pathologie est central.
3) Structural : cela relève du structuralisme. On essaye de faire une photo du moment actuel
sans se soucier de l’évolution avec l’hypothèse que pour comprendre le fonctionnement, il faut
comprendre les rapports du moment présent.
Les psychoses : pas de responsabilité pénal car perte d’une pensée cohérente.
On parle ici des psychoses endogènes, qui n’ont pas une cause externe (alcool, drogue,..)
1) Schizophrénie :
Au départ elle est décrite par Kraepelin qui les qualifiait de démence précoce. C’est en 1910
que Bleuer crée le mot schizophrénie. Kraepelin a appelé cela démence précoce car elle
commençait à l’adolescence et qu’après qq temps d’évolution spontanée, on a très vite
remarqué que ces personnes agissent comme des personnes qui ont des démences séniles
(comme les vieilles personnes). La mémoire est également atteinte. Il y a une confusion dans le
temps et l’espace. Kraepelin avait l’impression que c’était comme la démence sénile mais plus
jeune. Ce que Bleuer a compris c’est qqch de caractéristique : le clivage entre l’affect et la
pensée, ou entre le sujet et la réalité (extrême : autisme), ou un clivage dans la pensée elle –
même.
Symptômes :
Il y a les symptômes positifs : ce qui émerge ; et les symptômes négatifs : fonction qui s’éteigne
Symptômes positif
- Hallucination : c’est une perception sans objet.
Exp : J’entends une voix qui fait des commentaires sur ce que je suis entrain de faire, qui ^peut
être insultante. Face à cela le sujet a l’impression de ne pas pouvoir s’écarter de la voix. On
n’arrive pas à la contre dire
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Psychologie
- Délire : trouble de la pensée qui se caractérise par le caractère de certitude que le sujet a par
rapport à sa pensée pendant une crise.
Symptômes négatifs :
- Affaiblissement de la volonté : c’est comme si la volonté n’était pas là. Le manque de propos
vital : on ne sait pas ce que l’on veut faire.
- Manque de relation vitale : on n’a pas de relation mais on ne souffre pas de cela.
Comprendre et déceler un symptôme négatif est plus complexe que de déceler un symptôme
positif. Un affaiblissement de la volonté est souvent assimilé à la fainéantise et donc on ne se
rend pas compte que cela peut être un symptôme.
1) La schizophrénie :
Formes de schizophrénie :
- Simple (-) : psychose qui se caractérise par l’absence de symptômes positifs. Pour certains
psychiatres c’est un paradoxe car le propre de la psychose est les symptômes positifs.
- Paranoïaque (+) : ce qui est le plus important ce sont les symptômes positifs et notamment les
délires qui ressemble à la paranoïa. Le délire de persécution est le plus fréquent. La
schizophrénie paranoïaque est le sentiment d’être victime d’autrui et cela devient une
thématique centrale qui est expansive et cela commence à prendre une ampleur énorme et à se
répandre dans toute la vie du sujet. C’est celle qui a le meilleur pronostique : les chances de
guérison sont plus grandes dans ce type de schizophrénie que dans les autres. Mais l’affect est
concerné. Cela veut dire qu’il n’y pas cet aplatissement de l’affect que l’on voit dans les autres
schizo.
- Hébéphrénie (+ et -) : le symptôme le plus grave se fait au niveau de la pensée. La pensée
elle-même perd sa cohérence. C’est une désagrégation de la pensée. Les liens logiques du
discours ne sont plus là, à contrario du délire. On ne peut plus différencier les thématiques.
C’est la schizophrénie la plus grave car il n’y a plus moyen de communiquer. Elle débute
souvent par la coupure de la pensée. C’est qqch de systématique. On voit aussi apparaître des
déformations de la perception (exp : voir tout en grand). Le sujet se pose des questions et c’est
ce que l’on appel la perplexité schizophrénique. Symptôme se joue surtout au niveau de la
pensée. Par ailleurs en ce qui concerne l’humeur/affect : il y a une dissociation radicale de
manière telle que le schizophrène peut parler de chose très dramatique mais l’affect ne suit pas.
Il y a de l’affect mais de manière bizarre, de manière non cohérente avec le sujet. Du coup, on
est un peu perplexe. Les psychiatres décrivent cela comme l’affect héboïde. Ce n’est pas qqch
de névrotique, car chez le névrotique il y a un sens. Ici les affects négatifs sont aussi importants.
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Psychologie
2) Paranoïa :
Différence entre schizophrénie et paranoïa : dans la paranoïa il n’y a pas de symptômes
négatifs. Elle se manifeste par des délires.
C’est fondamentalement une maladie de l’interprétation : on ne peut s’arrêter d’interpréter. Ce
qui est étonnant c’est ce qui oblige le sujet à interpréter. Dans la vie normale, lorsque l’on n’est
pas pris par des délires, on n’interprète pas tout. Hors la paranoïa, déclenche un processus
d’interprétation infinie, tout doit avoir un sens. Pour le paranoïaque tout parle, tout à un signe.
La question du regard : on ne peut s’empêche d’interpréter le regard de l’autre. C’est pour cela
que dans la culture occidentale, on ne regarde pas l’autre avec insistance. On sent que le
regard parle de trop : le regard est la fenêtre l’âme. Les paranoïaques par rapport au regard,
c’est qqch de particulièrement important.
- Jalousie délirante : le délirant jaloux a la conviction erronée que l’être qu’il aime lui en préfère
un ou une autre. Il fonde cette conviction sur les plus petits indices. Toute son action va alors
être guidée par la recherche de la preuve absolue de sa conviction délirante grâce à des
investigations inquisitoriales multiples. Cette attitude insupportable peut provoquer la rupture ce
qui, aux yeux du délirant, apporte la justification de ses soupçons.
- Persécution : conviction délirante d’être victime de préjudices, d’agressions, de l’hostilité
d’autrui. Le sujet persécuté pense être l’objet d’une machination ou d’une conspiration. L’origine
de la persécution pour le patient peut être floue ou précise. Dans ce dernier cas, le patient a un
persécuteur désigné, ce qui se voit en particulier dans le trouble paranoïaque. Inversement,
dans le syndrome mélancolique, forme ultime de la dépression, les idées de persécution, quand
elles existent restent vagues.
- Erotomanie : c’est un type de délire particulier. Il est persuadé que qqun l’aime à tel point qu’il
ne le laisse pas tranquille et que cette personne lui envoie des messages par tous les moyens
de communication. Cela se passe souvent dans le lien avec le psychologue.
Freud par rapport à ces 3 formes va écrire à propos d’un cas de paranoïa : « Mémoire d’un
névropathe ».
Freud interprète l’autobiographie d’un juriste qui commence à délirer lorsqu’il est nommé
président d’une cours. Le juriste écrit se livre car la vérité l’habite et les autres sont un témoin. Il
n’a aucune capacité de recul, de se mettre en question.
L’hypothèse de Freud est que si on essaye de traduire les différentes thématiques délirantes,
on pourrait les traduire par des affirmations :
Elle l’aime (à lui) : jalousie délirante.
Lui me hait (délire de persécution).
Elle m’aime (érotomanie).
51
Psychologie
Ce que Freud propose ceci : on pourrait comprendre ces 3 formes de thématiques délirantes
comme une transformation d’une affirmation refoulée qui serait : le désir homosexuel. La
transformation serait : Je l’aime (à lui). Et donc je projette l’amour sur elle et je dois prouver que
c’est elle qui l’aime pour de débarrasser de l’angoisse homosexuelle. On cherche des preuves
pour se prouver que ce n’est pas lui qui aime l’autre.
Lui me hais serait une transformation du sujet et de l’affecte qui devient moi je me hais.
Elle m’aime change en Je m’aime moi.
 Toutes paranoïas trouvent sa source dans un investissement homosexuel refoulé.
Après, Freud a laissé tomber cette théorie pour comprendre que ce qui importe surtout que ce
n’est pas l’investissement homosexuel qui est décisif, mais l’investissement de l’autre comme
une image de soi et ceci peut se produire dans un rapport homosexuel et hétérosexuel.
Quand Freud a compris cela, il a compris que le plus décisif se trouve du coté du narcissisme
car il consiste à investir l’autre comme une image de soi. Le narcissisme est ce qui produit la
pathologie du paranoïaque. La maladie est du coté du narcissisme et les symptômes sont des
tentatives spontanée de guérison.
3) Psychoses maniaco dépressive :
Ajd on ne parle plus de psychose maniaco dépressive, on parle de trouble de l’humeur.
En effet, au delà du fait que l’humeur n’est pas stable il apparaît aussi des délires et des
hallucinations. Les délires sont des délires de ruines ou des délires mégalos. Puisqu’il y avait
des délires et des hallucinations ont les a rangé dans les psychoses, mais cela n’est pas
essentielle. Ce qui l’est c’est l’humeur.
- Monopolaire
Soit que des moments de mélancolie
Soit que des moments d’euphorie
- Bipolaire :
Mélancolie et euphorie.
La caractéristique est que le sujet revient tjs à son état normal. En ce qui concerne les
schizophrènes, ils ne reviennent pas leur état normal. Après chaque crise, l’état se détériore
pour arriver à une évolution chronique : il reste perpétuellement halluciné ou délirant.
Pendant les crises maniaques, on peut se suicider car on a l’impression que l’on peut tout faire.
La mélancolie s’est d’un coté un discours où le MOI est ruiné. Le dépressif parle de la ruine du
monde, alors que le mélancolique ce qui l’intéresse c’est le Moi qui l’intéresse.
Et d’un autre coté, il y a un désinvestissement symbolique : parler,… De ce point de vue là, la
différence avec le dépressif est que le mélancolique ne trouve pas d’intérêt à parler. C’est ce qui
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Psychologie
les rend difficile à traiter car ils remettent en question l’intérêt fondamental de la
psychopathologie qui est la parole.
J. Kristeva a écrit un livre sur la démission des mélancoliques.
L’angoisse fondamentale des psychoses est l’angoisse de désintégration. La loi fondamentale
de la psychose est la désintégration psychique, c’est pourquoi certain évite la rencontre
amoureuse (éclatement psychique) ou physique. Le fait d’angoisser suppose une difficulté
fondamentale de la construction de l’identité. L’angoisse qui touche le MOI peut se transformer
en un discours qui touche le monde (destruction du monde). Pour réduire cette angoisse : il n’a
pas de mécanisme plus efficace que le refoulement. Il y aussi l’identification imaginaire à
certains modèle : on est persuader d’être Napoléon. Le psychotique dans ce processus
d’identification la possibilité de se forger une identité bien construite, qui fait barrage à la
désintégration.
On observe que le jeune qui peut manifester une schizophrénie trouve une manifestation très
forte au groupe de pair (amis) et par rapport à cela il peut résoudre un tas de question
identitaire. Lorsque le groupe se désarticule, il n’y a plus de support identificatoire c’est à ce
moment qu’il commence à manifester des symptômes de la schizophrénie. L’angoisse de
désintégration prend de plus en plus de place.
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Psychologie
- Névroses :
Corps (conversion) <- Hystérie : discours de la plainte et de la séduction
Pensée (doutes) <- Obsessionnelle : non autorisé et autorisée (rapport à la norme)
Objet <- Phobique
Angoisse -> perte, castration
Mécanisme de défense -> refoulement
Relation à l’objet -> triadique
Avec les névroses on a de conscience de la réalité, pas d’altération de celle-ci. Il n’y a pas non
plus d’altération de la pensée : pas de perte de lien logique. Il n’y pas de clivage entre ce qui se
passe dans la pensée et les affects. Il n’y a pas de perte fondamentale de la volonté. Par contre
on voit apparaître des moments dépressifs. Il y a une conscience de maladie hors dans la
psychose cela ne se produit pas si aisément. Le névrosé est conscient du malaise qui l’habite.
La névrose et la psychose sont donc deux champs de maladie distincte
Dans l’hystérie ce qui est plus caractéristique ce sont les symptômes converssifs qui se
produisent généralement dans le corps : douleur, perte de sensibilité. On dit converssif car il n’y
a pas de réponse médicale à ces symptômes.
Dans les névroses obsessionnelles, le trouble se passe dans la pensée. C’est un doute au
niveau de la pensée et cela va s’enchainer avec des compulsions. Le névrosé sait que c’est une
obsession (écart avec la psychose).
La phobie c’est avoir peur de qqch, mais de nouveau de qqch que le sujet ou le groupe social
juge comme incompréhensible. Exp : ascenseur, pigeon.
Dans ces trois névroses les symptômes vont se dériver à des endroits différents, ce qui déjà
donne un repaire.
Hystérie :
Au niveau du caractère : on voit apparaître une habilité émotionnelle : on change d’humeur avec
une vitesse inouïe. Il peut aussi y avoir une ambivalence : impossibilité de décrire ces affects.
La belle indifférence : l’hystérique se pose comme indifférent par rapport au sujet dont on
discute. Ce n’est pas ne pas juger. C’est une indifférence affective dans la manière dont elle
s’implique dans le partage social. Tout cela n’est pas absolument propre à l’hystérie. Toutes ces
descriptions avaient l’inconvénient de ne pas pouvoir trouver des critères qui permettent de faire
une différence clair avec d’autres névroses.
L’hystérie va être articulée autrement avec la notion de discours : on essaye de formaliser les
type de discours que produit un individu hystérique. On trouve deux types de discours :
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Psychologie
- Le discours de la plainte : c’est le sujet qui parle et qui commence à se plaindre de son
entourage, de sa vie et que les autres on l’air de ne pas comprendre. cette plainte parait
souvent s’accompagner par un vécu dépressif et éventuellement des symptômes
dépressifs. Les symptômes dépressifs ne sont pas caractéristiques des types de
névroses. La dépression est un ensemble de symptômes et pas une pathologie
spécifique.
-
Le discours de la séduction : qqun qui est tjs en proie à susciter, conserver l’amour des
autres. On veut obtenir une place dans le désir des autres.
Ces deux discours sont les deux faces d’une même pièce. Il y a le discours de la plainte quand
il n’y a pas d’attention des autres. Lorsque tout va bien, l’hystérie utilise le discours de la
séduction.
Si on analyse ces deux discours comme révélateur de la structure, il y a tjs la question du désir
de l’autre. C’est un trait fondamental. Ce qui est tjs en jeu c’est le désir de l’autre. Désirer le
désir de l’autre (vient de Lacan) veut dire au moins deux choses :
-
Désirer ce que l’autre désir, ce qui est investit par l’autre. Il est téléguidé de manière
inconsciente par le fait de désirer ce que les autres vont investir.
-
Ce n’est pas l’autre qui intéresse, mais ce que l’autre désir. Ce n’est pas une rencontre
avec l’autre.
Aussi bien on peut comprendre cela, aussi bien Foucault nous apprend que si l’hystérique est
attentive à ce que l’autre désir, elle sera aussi attentive à ce dont le monde médical s’intéresse.
C’est un type de pathologie qui a muté historiquement de manière importante. A l’époque de
Freud on voit apparaître des symptômes converssifs spectaculaires : tomber dans les pommes…
ces symptômes spectaculaire on ne les voit plus ajd. Pourquoi ? On voit d’avantage la forme
dépressive de l’hystérie. Foucault fait entendre que l’hystérique va saisir ce qui intéresse la
médecine de son époque. Si à l’époque de Freud on était intéressé par les symptômes
converssifs, l’hystérique produit des symptômes qui suscitent le désir du médecin. Ajd les
recherches sont surtout portées sur la dépression.
Ehrenberg a écrit un livre qui s’appelle « La fatigue d’être soi » : ajd les gens sociologiquement
parlant interprète leur malaise par rapport à la dépression : « Je traverse un moment de
déprime ».
Pourquoi ?
Il propose l’hypothèse suivante : si on regarde les concepts de Freud et d’autre sur la
dépression on voit que la dépression est une culpabilité vis-à-vis de son désir. Le dépressif est
abattu à l’issu d’un conflit. Ajd la psychiatrie l’interprète comme un terme déficitaire : c’est une
diminution de l’énergie, sommeil, libido. C’est un ensemble de déficit.
Pourquoi on a tendance à la décrire comme cela ?
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Ehrenberg va dire que cela est aussi valable pour la psychiatrie mais aussi pour le sens
commun : les personnes qui souffrent de dépression décrivent également leur dépression
comme un ensemble de déficit. Jusque dans les années 70, la notion de conflit était central
(conflit entre génération, marxisme : conflits des classes). Ajd, Ehrenberg propose que la lecture
que l’on en fait est plus marqué par une logique déficitaire. Ce changement est le fait que l’on
voit des réalités comme des déficits qu’il faut combler. Ce changement se fait car cela nous
arrange de penser que nous sommes des individus en panne, que des individus traversés par
des conflits. Et pour lui c’est un enjeu politique qui nous pousse à se pense comme en déficit
pas en conflit. La sensibilité de l’hystérie au lien peut changer historiquement la pathologie
(conflit -> déficit).
La névrose obsessionnelle :
Il y a le doute et cela prend la forme de compulsion.
Pourquoi ? S’il ne fait pas le geste encore et encore -> angoisse. Les compulsions sont
absurdes, mais en soi elles ont la fonction de diminuer l’angoisse. Tout le mystère est de savoir
d’où vient l’angoisse ?
Ce qui était paradoxal pour les phénoménologues c’est qu’un phobique nous dit qu’il angoisse
lorsqu’il voit des araignées. Il va éviter de croiser cet objet, mais il passe son temps à guetter
l’objet. S’il craint autant l’objet pourquoi il n’arrête pas de la cherchée. Il y un paradoxe. C’est la
que la phobie se différencie de la peur. Le phobique est celui qui a peur et qui attend l’objet de
sa phobie. Il est dans une expectation anxieuse.
Cmt comprendre ce paradoxe ?
Psychanalyse : l’objet concentre ce dont le sujet à peur et ce dont il désir. Le désir et la peur se
dirige vers le même objet (// avec l’hystérique par rapport au refoulement).
Phobie :
Le phobique projette : il angoisse pour qqch qui vient de l’extérieur. Il projette son angoisse sur
un objet. Ce qui est intérieur et qui peut faire angoisser est tjs avec nous, tandis que si on
projette on peut d’avantage maitriser l’angoisse.
Angoisse :
Exp : qqun qui a une phobie des aliments consistants. Il pense que lorsqu’il avale, il va avaler sa
langue. Il sait que c’est impossible mais il ne peut s’en empêcher. Il établi une phobie par
rapport à cela. Avant cela, il avait connu une angoisse à l’idée de vomir. Il se disait que s’il
mangeait, il allait vomir. Même s’il savait qu’il n’allait pas vomir cela l’angoissait. Rappel que la
première que l’on a eu cette angoisse ? Moment où il faisait un voyage avec un ami : restaurant.
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Ce voyage était absurde car il le trouvait inutile. Pourquoi le faire ? Car on me l’a ordonné. Son
symptôme est une métaphore de son silence. Il s’est rendu compte qu’il faisait cela tout le
temps : ne pas dire ce qu’il voulait dire.
Intérêt de cet exemple : de toute évidence c’est qqun qui a un désir de dire un tas de chose. Il a
envie de dire mais il avale sa langue et pourquoi cela car il angoisse. C’est comme si dire c’est
chose là est qqch qui le dépasse et il refoule. Comme il refoule cela revient. La chose se
solutionne en se projetant sur qqch d’extérieur. Au lieu de se confronter à ce conflit il projette
sur un objet : la nourriture ce qui fait que manger l’angoisse.
Il raconte une autre scène où à chaque fois qu’il était à table avec ces parents, ils
commençaient à se lancer des piques. Il ne disait rien. Pourquoi ? Car craintes que cela soit
pire. Le fantasme qu’il a depuis tjs c’est que s’il parlait, il allait perdre un de ses parents. Ce
scénario est tellement angoissant pour lui que la seule solution était d’avaler : ne rien dire. Cette
logique se reproduit d’ailleurs avec ses amis. Il a peur de perdre ses amis, son travail.
On comprend que l’angoisse est enfantine résumée dans un fantasme de perte et c’est cette
angoisse qui fait qu’il refoule. Ce qui est intéressant c’est au moment où l’on découvre cela le
symptôme disparaît.
Ce qui réunit toute les angoisses est la logique de perdre qqch.
Mécanisme de défense :
Pour affronter l’angoisse on refoule et le refoulement ne fonctionne pas tjs. Le névrosé doit
affronter ce qu’il refoule : retour du refouler. On peut utiliser d’autres mécanismes de défense
comme la projection ou la négation : le désir arrive à la conscience et on peut se convaincre que
l’on ne pense pas cela, que l’on n’a pas envie.
Qu’est ce qui nous permet de dire que ce sont des névroses ?
Car elle partage le même type d’angoisse. La logique de castration permet de comprendre
toutes les variantes des névroses.
La relation à l’objet dans la phobie :
Il n’y a pas de différenciation dans les psychoses, hors dans la névrose il y a une différentiation.
Il y a une relation triadique. Au niveau du discours paranoïaque : lorsque le paranoïaque parle, il
s’identifie à la vérité et parle à moi (2). Dans la névrose, on peut dialoguer dans le sens où il y a
le dialogue, moi et l’autre (3).
Certains disent que le droit est un dispositif symbolique pour être le médiateur des conflits entre
les gardiens et c’est le droit qui va dire qui dit vrai ou pas. C’est un espace symboliquement
construit de cette manière là. On ne part pas de l’idée que qqun à la vérité.
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Dans la pratique de la psychanalyse, on doit avoir à l’idée que l’on n’est jamais à deux. Il y a
deux personne mais dialogiquement non, on est trois. Cela permet une conservation des
barrières identitaires
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La perversion :
- Perversion sexuelle : une pathologie où ce qui est atteint de manière fondamentale est une
altération du but sexuel. Le but sexuel est l’accouplement entre deux partenaires de la même
génération et de sexe différent. Si on a se critère, il apparaît que par exemple que dans :
- Le fétichisme : objet qui appartient à l’autre est une perversion.
- Le sadomasochisme est le fait que la finalité n’est pas l’accouplement mais la douleur,
l’humiliation.
- Le voyeurisme : le but n’est pas l’accouplement, mais l’exhibition.
- La pédophilie : c’est une altération de l’objet et parfois aussi marquée par la non différence de
sexe.
Pour certain, l’homosexualité était une perversion. Freud par contre n’a pas inscrit
l’homosexualité comme une perversion mais comme une inversion.
De manière plus contemporaine on va décrire la psychopathie comme une perversion qui se
manifeste dans le lien à l’autre, lien au social, lien à la loi. Il y une perversion du lien et pas de la
sexualité. Le psychopathe produit une perversion du lien à autrui qui est de la même nature que
celle que l’on retrouve dans les perversion sexuelles mais qui n’est pas de la même nature et
qui se manifeste d’une manière bcp plus large qui est le rapport à autrui.
Le fétichisme est resté comme un paradigme de la perversion comme la paranoïa est le
paradigme de la psychose.
Lorsque le fétichiste est confronté à la différence du sexe au lieu de refouler, il va dénier la
castration de l’autre. Le fétichiste va découvrir et en même temps bénir la différence de sexe. Il
va affirmer qu’il manque et en même temps affirmer que la mère est complète (la mère a et n’a
pas de phallus). Cela n’est pas facile à soutenir. Et pour pouvoir affirmer cela, c’est qu’il y a un
clivage du MOI : deux vies psychiques différentes.
Un psychopathe qui transgresse la loi est ce qu’il ne sait pas qu’il transgresse la loi ? Il sait qu’il
la transgresse mais il dit que c’est vrai mais pas pout lui. Le psychopathe se vit comme une
exception de même que le fétichiste pense la mère comme une exception.
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