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Revues officiels problèmes politiques et sociaux. N° 892
Ouvrage Stiker, corps infirmes et société.
Goffman, stigmate.
Approche selon Foucault d’après son ouvrage : histoire de la folie à l’age classique.
L’age classique correspond à la période du 17ème siècle étendu avec la renaissance et le
moyen-age en amont et jusqu’au 1çème siècle en aval.
Foucault est historien et a beaucoup de données sur cette période. C’est un intellectuel
français, il est philosophe. Il a mis en place une approche : le structuralisme historique. Il
s’intéresse à la notion des institutions. Il est très critiques au mouvement de son époque (mai
68 par exemple). Il critique le pouvoir totalitaire des institutions. Il a étudié différents types
d’institutions, pour monter les différents moyens de pression sur l’individu. Il a donc étudié la
prison, l’école, l’hôpital. Dans l’histoire des formes de la folie il relate les différentes fore de
folies en France et étudie la prise en charge de cette folie. Il a aussi fait une histoire de la
sexualité. Son approche est intéressante car il ne fait pas que condamner le pouvoir, il montre
que la force du pouvoir est de concevoir des mécanismes de répression qui ne peuvent pas
être remis en question. Il a donné des cours au collège de France, dans un de ces cours en
1974 il traite des anormaux, ce cours a été réédité chez Gallimars. Ce texte a le mérite d’être
une retranscription des cours oraux de Foucault, contrairement à histoire de la folie.
Histoire de la folie s’intéresse à la question de l’enferment des foules. Il s’intéresse à la
structure de l’internement. Il montre comment cette façon de traiter la folie par l’internement
est une histoire qui doit être replacé dans un contexte historique. Dans le premier chapitre, il
par de la situation du moyen-age. A cette période, les fous ne sont pas internés, ils sont exclus,
ils sont en marge. Foucault s’intéresse à la nef des fous vers 1400-1500. Se sont des poèmes
qui présentent ce motif mythologique. Il montre comment il y a avait beaucoup de rituel qui
visaient a exclure les fous en les embarquant sur des bateaux pour les chasser. Cette attitude
avait un rapport avec la doctrine chrétienne. Quand on a pêché : si on part, on cherche à
sauver son âme. Cette exclusion physique permet la réintégration mentale. Foucault oppose
cette conception a celle du 17ème siècle. Au moyen-age, la folie est assimilée à l’errance, les
fous courent les campagnes, ils errent, ils sont confiés aux bateliers pour les perdre, les
renvoyer. On les perd mais on ne les tue pas ! La guérison et l’exclusion se rejoignent. Le fou
circule, il n’est pas fixe, on l’embarque facilement. Les fous sont interdits d’accès aux églises,
ils sont exilés, ils sont confiés à des marins. La valeur mystérieuse de l’eau purifie et prend en
charge le destin. Le fou est enfermé à l’extérieur des murs de la ville. Il y a une ambiguïté au
moyen-age, le fou est menaçant mais aussi dérisoire. Le théâtre de cette époque le montre, il
est celui qui dans la pièce porte un regard sur la société. Le fou représente la dérision face à la
mort. On exclue le fou, mais le fou fascine. La folie s’identifie au savoir, Erasme dans éloge
de la folie.
Suite a cette période de renaissance ou le fou est exclu, petit a petit il y a une évolution du
statut de la folie. Pendant la période classique, la folie est une forme de la raison. Les forme
de folie du moyen-age apparaissent obscure et on associe la folie a un univers moral. On perd
l’idée selon laquelle la folie est une dimension fondamentale de l’humanité. La folie n’est plus
cet avatar du sacré, c’est plutôt la légèreté. Il y a des nouvelles figures de la folie. Ce n’est
plus le bouffon qui saute partout. C’est la folie des passions désespérées, dans la reine
présomption. Cf théâtre classique (Molière, Corneil). Il y a une intériorisation de la folie ans
l’individu au 17ème siècle. Les pouvoirs inquiétant de la folie s’estompent. On passe d’une
structure de la nef, de la barque où le fou s’éloigne, où le fou fait partie de la nature, et
apparaît la structure de l’hôpital avec l’enferment et l’internement. Foucault montre que la