• Certaines sensations de pesanteur ou de lourdeur lombaire, moins marquées que la colique néphrétique,
peuvent être dues à une distension plus progressive du bassinet ou à une augmentation du volume du rein.
• Elles sont à différencier des douleurs lombaires classiques, souvent bilatérales, calmées par le repos, qui sont
d’origine rhumatologiques.
• Douleur lombaire qui témoigne de l’existence d’un reflux vésico-urétéral : douleur brève, uni ou bilatérale,
survenant lors de la miction.
– Douleurs pelviennes
• Le ténesme vésical, caractérisé par une sensation de tension très douloureuse de la vessie avec impossibilité
d’uriner, s’observe dans la rétention vésicale complète.
• Une pesanteur hypogastrique peut s’observer lors d’une irritation vésicale due à une cystite, à une tumeur ou
plus rarement à un calcul.
• Des douleurs périnéales irradiant vers la verge ou l’anus sont fréquentes dans les affections prostatiques.
• Des douleurs urétrales survenant au cours de la miction suggèrent une urétrite
• Des douleurs situées au niveau des testicules, ou du cordon spermatique, irradiant vers la région hypogastrique
peuvent être observées dans les affections des testicules, de l’épididyme ou du cordon.
• 2 – ANOMALIES DE LA MICTION ET DE LA CONTINENCE
• 2-1 La pollakiurie
• Elle est définie par une fréquence anormalement élevée des mictions (toute les heures ou plus), ne coïncidant pas
nécessairement avec l’augmentation du volume total des urines.
Elle peut être due à de nombreuses causes :
• Une polyurie au cours du diabète ou de l’insuffisance rénale..
• Une rétention vésicale incomplète avec persistance d’un résidu post-mictionnel plus ou moins important
• Une irritation vésicale par suite d’une infection, d’une tumeur, d’un corps étranger
• Des perturbations psychiques et endocriniennes chez la femme.
• Les patients urinent souvent mais n’évacuent qu’une petite quantité d’urine à la fois. Ces mictions sont souvent
accompagnées de douleurs de la région hypogastrique, qui disparaissent dès la fin de la miction.
• Dans certains cas extrêmes, les patients sont obligés d’organiser leurs activités quotidiennes en fonction du
rythme des mictions. Il peut arriver que cette affection isole sur le plan social.
• Il n’y a qu’un pas alors, entre pollakiurie et incontinence.
• Les patients urinent souvent mais n’évacuent qu’une petite quantité d’urine à la fois. Ces mictions sont souvent
accompagnées de douleurs de la région hypogastrique, qui disparaissent dès la fin de la miction.
• Dans certains cas extrêmes, les patients sont obligés d’organiser leurs activités quotidiennes en fonction du
rythme des mictions. Il peut arriver que cette affection isole sur le plan social.
• Il n’y a qu’un pas alors, entre pollakiurie et incontinence.
• 2-2 La dysurie
• C’est une difficulté à uriner : la miction est lente, pénible, souvent en plusieurs fois, se terminant en goutte à
goutte. Le sujet est obligé de pousser, le jet est faible.
• La débimétrie permet d’objectiver la dysurie. Le débit urinaire est normalement de 40ml par seconde. Il peut
descendre à 10ml, voir à 4ml par seconde.
• La dysurie traduit le plus souvent un obstacle situé au niveau du col vésical (sténose du col vésical ou de l’urètre,
lésion prostatique). Elle est parfois due à des causes neurologiques responsables d’une insuffisance de contraction
du muscle vésical ou détrusor…