Marketing international
Management et marketing international : contextes et théories
Les 5 convergences socioculturelles dans les pays de la Triade
Atomisation des structures familiales : chute de la natalité, vieillissement de la
population, multiplication des divorces, fléchissement de la nuptialité, développement
de la « monogamie séquencée », etc…
Evolution des rôles dans le couple : développement du travail féminin, partage plus
équitable des taches et des responsabilités du foyer, etc…
Uniformisation des styles de vie : évolution parallèle et nivellement des revenus,
rapprochement des modes de consommation et du niveau d’utilisation des biens
d’équipement du foyer (téléphones, hi-fi, TV, voitures), sensibilité à l’innovation
technologique.
Rapprochement des références culturelles : diffusion des films de cinéma, des séries
de TV, rapprochement des pratiques de loisirs, du luxe, accessibilité accrue aux modes
de transport distants, etc.
Confrontation à des informations et à des enjeux de société comparables :
criminalité, santé, pb d’environnement, préoccupations humanitaires, éthique,
chômage, etc…
Les 7 grandes différences interculturelles
Le rapport à la nature
- la domination (culture judéo-chrétienne)
- l’harmonie (Japon, médecine orientale)
- La subjugation (Inde)
Le Mode de communication : message verbal / non verbal
Le rapport aux autres :
Les relations entre les individus sont-elles dépendante de leur relation au groupe
(famille, ethnie, ville, syndicats, etc). l’individu cherche-t-il a se valoriser ou a
valoriser le groupe ? La préférence est-elle donnée a l’individualisme ou au
collectivisme ?
Le rapport au pouvoir :
- Liberté de s’engager soi-même (monde anglo-saxon)
- Etre reconnu et participer aux décisions (monde germanique)
- Choisir son allégeance (monde français)
Attitude face au risque :
toutes les civilisations ont cherché à se protéger de leur peut du lendemain :
- Dans les civilisations orientales, le goût du risque suppose qu’il y a chance, donc
que tout ne soit pas programmé priorité à la recherche de l’harmonie avec
l’ensemble du monde
- Dans les pays occidentaux, on s’appuie sur le droit
La vision du temps :
- économicité du temps (le temps, c’est de l’argent # relation avec l’autre)
- utilisation du temps dans une perspective mono ou polysynchronique (repas
s’affaires)
- Vision du futur : dans le monde Judéo-chrétien, les hommes vont vivre à la
recherche du chemin qui mène au salut (temps linéaire) # en Inde, le temps est un
temps de périodes, chaque homme naît et meurt pour renaître à nouveau.
La masculinité/féminité :
On classe les société selon qu’elles minimisent ou maximisent la division du rôle des
sexes (japon = pays masculin # Suède = pays féminin)
La notion d’ouverture internationale
= situation par laquelle une entreprise génère un chiffre d’affaires qui n’est plus à l’exclusive
de son seul marché domestique.
2 critères d’evalutaion
Le taux d’exportation
moins de 5 % = ouverture sporadique
20 à 33 % = courant régulier d’affaires
50% = stade de multnationalisation
80% = Mondialisation
Le nombre marchés ou de destinations
Les raisons de l’ouverture internationales
l’attitude volontariste des managers
La sollicitation d’un client étranger
L’internationalisation d’entraînement
Le rachat d’une entreprise déjà bien implantée à l’étranger
L’étroitesse du marché domestique
Le dynamisme d’une zone de libre échange
L’ouverture du marché
L’action de l’Etat
Les modèles d’internationalisation
Un premier exemple
Le modèle de Johanson et Wiedersheim-Paul (1975)
Etape 1 : l’exportation sporadique
Etape 2 : l’exportation par l’intermédiaire d’agents étrangers
Etape 3 : l’établissement de filiales commerciales à l’étranger
Etape 4 : l’implantation d’unités de production à l’étranger
Un second exemple
Le modèle de Bilkey et Tesar (1978)
Etape 1 : l’entreprise n’est pas intéressée à exporter
Etape 2 : l’entreprise accepterait une commande d’exportation non sollicitée
Etape 3 : l’entreprise explore activement la possibilité d’exporter
Etape 4 : l’entreprise exporte sur un base experimentale
Etape 5 : l’entreprise devient un exportateur experimenté vers un pays
psychologiquement proche
Etape 6 : l’entreprise explore la possibilité d’exporter vers des pays
psychologiquement moins proches.
Les limites des modèles d’internationalisation
Une approche trop mécaniste
Le processus n’est pas nécessairement de nature continue et progressive
L’entreprise peut adopter simultanément différentes modalités d’internationalisation
Des modèles en contradiction avec l’approche entrepreneuriale du dirigeant de
PME/PMI
L’approche réseau
Objectif : utiliser le modèle d’interaction client-fournisseur dans une perspective plus
large.
Une approche de l’internationalisation qui rompt avec l’approche mécaniste.
L’internationalisation de l’entreprise prend en consideration les relations entre acteurs
concernes par les activies de l’entreprise par l’etranger.
Démarche, particularismes et définitions du MI
La démarche marketing international est identique a celle du marketing domestique MAIS le
marketing international interprète des variables plus nombreuses et plus complexes
constituées des particularités socioculturelles des pays concernés.
Le marketing international implique pour l’entreprise d’être gérée par des managers à
l’esprit plus éclectique, et de choisir des techniques et outils différents, appropries aux
particularités des marchés
Les particularismes du contexte international :
- une approche économique de chaque marché
- études de marché internationales
- comportements plus hétérogènes
- une lutte concurrentielle avec des acteurs étrangers
- une réponse plus ou moins adaptée aux différents marchés (stratégie)
Importance de la dimension culturelle
A travers une
frontière
Dans plusieurs
pays
Sur le marché
mondial
Keegan &
Leersnyder
Marketing
export
Marketing
pluridomestique
Marketing
global
EPRG
Ethnocentrique
Polycentrique
Régiocentrique
et Géocentrique
Marché multinational /Polycentrisme
Marché globale / géocentrisme
Chapitre 1 : Les stratégies internationales
Section 1 : Adaptation / standardisation
Introduction
Le choix d’une stratégie découle des objectifs majeurs du développement international de
l’entreprise :
- Les fonctions impliquées
- Les produits (ou gamme de produits), process ou services concernés
- Le niveau d’engagement décidé en terme de budget (marketing, R&D,
investissements, etc.), et sa traduction en terme de rythme de développement, de choix
de partenaires à privilégier
- Les caractéristiques des zones à approcher en priorité (Chapitre 2)
- Les modes d’approches privilégiés (Chapitre 3)
Les questions préalables au choix d’une stratégie d’internationalisation :
- Doit-on vendre tel quel à l’étranger les produits fabriqués pour le marché domestique ?
- A l’inverse, est-il opportun d’adapter à chaque marché les produits et les politiques
marketing ?
- Peut-on vendre des produits pensés dès leur conception pour être standardisés à travers
le monde ?
- Peut-on rechercher une solution médiane de standardisation de la production mais en
adaptant les produits localement ?
Trois grandes stratégies d’internationalisation
L’adaptation locale
La standardisation (globalisation)
« Penser global, agir local » / « Think global, act local » Akio Morita (Président
de Sony)
L’adaptation locale
Les caractéristiques clés :
l’existence de barrières administratives et de normes
l’hétérogénéité des goûts et des usages
les caractéristiques du produit
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