
Attention : C’est une approche par stock !
Il faut distinguer stock et flux.
Document 2 polycopié
Synthèse :
- Si l’objectif de toute population est d’augmenter son bien-être, il n’y a pour l’instant en économie pas de
définition précise de ce concept, ni d’instrument de mesure.
- Il ne faut pas confondre : la production de B et S, le développement, le développement durable, et le bien-
être (pour lequel il n’y a pas de définition).
- Essayer de faire un schéma montrant toutes les interactions entre les 4 types de capitaux, qui favorisent la
production et le bien être. Mettre un exemple sur chacune des flèches.
II – Les limites écologiques à la croissance
1 – Les menaces pesant sur notre environnement
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer, et
nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au Nord comme au Sud, et nous
sommes indifférents. La Terre et l'humanité sont en péril, et nous en sommes tous responsables. » Jacques Chirac – 2
septembre 2002
Car maintenant, je cite Jacques Chirac dans mes cours !
Avec une vidéo de l’INA :
http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/2090725001027/la-journee-de-
chirac-a-johannesburg.fr.html
Les menaces sont connues :
- épuisement des ressources naturelles,
- pollution, dont émissions de gaz à effet de serre. Les activités humaines génèrent des externalités
négatives.
Externalité : Conséquence positive ou négative de l’action d’un agent sur la situation d’un autre agent sans
accord préalable entre eux. (déjà vu au chap. 1)
Graphique 1 p. 146 : La dégradation de l’environnement : l’évolution sur le long terme
Graphique 2 p. 146 : L’épuisement des ressources naturelles : l’exemple du pétrole
Quel est un des problèmes ?
Texte 3 p. 147 : L’environnement, un bien commun. Q1 & 2
Bien commun : bien pour lequel il est impossible d’empêcher un agent de le consommer, or sa
consommation diminue les quantités disponibles pour les autres.
Un des problèmes est que certains biens n’ont pas de propriétaires désignés (pas de droit de propriété précis).
Cela peut générer de l’épuisement des ressources (poisons dans un lac) ou de la pollution (l’air). Une
solution possible est d’établir des droits de propriété : s’il y a des propriétaires pour le lac, les poisons auront
un prix ; la pollution du lac aussi si les propriétaires portent plainte.
Autres solutions (source : eduscol)
Une autre solution consiste à faire appel à l’Etat qui use de son pouvoir règlementaire (création de réserves et de parcs
naturels par exemple, interdiction de la chasse ou de la cueillette, quotas de pêche, etc.). Elinor Ostrom met l’accent sur
une « troisième voie » : la gestion communautaire ou coopérative des ressources communes. Ses études comparatives
des nombreux exemples de tels modes de gestion montrent l’importance des institutions et de la confiance pour créer les
conditions de l’adoption de comportements coopératifs permettant de gérer ces ressources dans l’intérêt commun (y
compris dans l’intérêt des générations futures).
A ne pas confondre avec :
Bien collectif : bien pouvant être consommé par plusieurs personnes sans que la consommation d’une
personne soit diminuée et sans que l’on puisse exclure une personne qui ne paie pas.
(programme de 1ère)
Exemple : éclairage public, défense nationale, feux d’artifices,…