Energie
Lutter contre la culture du dopage !
Un energy drink pour se stimuler avant une compéti-
tion, un antidouleur durant la compétition… les ten-
tations d’améliorer sa performance par des produits
en tout genre sont nombreuses. Même si les energy
drinks et la plupart des analgésiques ne figurent pas
sur la liste des interdictions, une consommation
régulière et constante peut nuire à la santé.
Exemple
Une jeune joueuse de volley se sent fatiguée et con
somme une boisson énergisante, qui selon la loi anti
dopage est légale, avant le match de championnat.
Elle se sent mieux, joue bien et reçoit des félicitations.
La fois suivante, elle consomme donc à nouveau une
boisson énergisante. La fois d’après, elle en con
somme même deux, car avide de reconnaissance, elle
veut jouer de mieux en mieux. Après peu de temps, la
sportive tire déjà une conclusion fatale : Si je veux
réaliser une performance spéciale, je dois prendre
quelque chose. Au fil du temps, elle s’habitue à ces
produits et n’est plus capable de produire une perfor-
mance normale sans en consommer. Un aspect parti-
culièrement dangereux est que le pas à franchir vers
la consommation de substances interdites n’est plus
très grand.
Attention : Une fois qu’un jeune sportif s’est habitué
aux effets des excitants légaux, le pas à franchir vers
l’illégalité n’est plus très grand.
Compléments alimentaires :
L’excès est néfaste pour la santé
Les médecins prescrivent des compléments alimen-
taires (suppléments) lorsque c’est nécessaire. Les
suppléments ne doivent pas être pris sans un avis
spécialisé. En effet, en cas de mauvaise utilisation, ils
peuvent avoir des effets contre-productifs, voire en-
traîner des dommages. De même, il convient de re-
noncer à passer commande sur Internet, car ces pro-
duits sont parfois contaminés par des substances
dopantes.
Souvent, les sportifs ne savent pas ce qui compose
une alimentation de base équilibrée. Il est essentiel
de corriger ces défauts, car ils ne peuvent pas être
compensés par des suppléments. L’alimentation de
base saine est le fondement essentiel pour être per-
formant.
Une culture du dopage qui mène aux abus
Anabolisants, hormones de
croissance et créatine
Les anabolisants provoquent un développement de la
musculature et augmentent la force musculaire. Ils
sont en principe interdits dans le sport. Les hormones
de croissance stimulent la croissance des muscles.
L’usage abusif, à des fins de dopage, est interdit.
La créatine est une source d’énergie endogène pour
des performances courtes et très intenses. La créatine
peut être synthétisée naturellement par le corps ou
être absorbée par la nourriture.
La teneur en créatine des muscles peut être augmen-
tée par des suppléments. Des améliorations de la per-
formance sont donc possibles pour des efforts courts,
très intenses et répétés. En outre, la créatine contri-
bue au développement musculaire. L’effet de la créa-
tine diffère d’un individu à l’autre. Près d’un tiers des
athlètes ne réagit guère, voire pas du tout à la créa-
tine. D’autres peuvent avoir une réaction nette aux
suppléments.
Il convient d’être prudent lorsqu’une augmentation
de la masse musculaire ou du poids ne sont pas
souhaités. Des problèmes au niveau des muscles et
des tendons sont possibles. Un supplément de créa-
tine chez les jeunes est en principe non recommandé.
La sûreté de la prise de créatine chez les jeunes n’est
pas suffisamment étudiée. Des influences sur le sys-
tème hormonal sont possibles. L’effet de la créatine
sur la croissance musculaire peut, par exemple, con-
duire à une surcharge des tendons.