Dossier préparé par Varlotta Gaëtan THE UNITED STATES OF AMERICA Objet: Préparer un dossier sur le pays de destination choisis pour le stage de fin d’année. Cible poursuivis : Les états unis. Sommaire : 1. Présentation Géographique (Population, états, Superficie …) 2. Présentation Historique (période précolombienne, période coloniale, révolution, indépendance…) 3. Présentation Economique (indicateurs, chiffres, principaux marchés d’exportations…) 4. Présentation Social (protection social, système scolaire…) 5. Présentation Culturel (Langue, religion, gastronomie…) 6. Présentation Diverse ( sport, musique et arts du spéctacles, fêtes…) 7. Symboles et ajouts divers (Photos, images, cartes, textes …) Présentation Géographique Les États-Unis, sont une république constitutionnelle fédérale à régime présidentiel d'Amérique du Nord. Le nom d'« Amérique » est parfois employé dans le langage courant, mais aussi dans des discours officiels, comme une abréviation pour désigner les seuls États-Unis d'Amérique. Les États-Unis sont une union de 50 États, 48 d'entre eux étant adjacents les uns aux autres et situés entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique, d'est en ouest, puis bordés au nord par le Canada et au sud par le Mexique. Les deux derniers États sont l'Alaska, situé à l'ouest du Canada, et Hawaii, un État insulaire situé au milieu de l'océan Pacifique. La capitale fédérale, Washington, est dans le District de Columbia, un district fédéral hors des 50 États. Les États-Unis comptent en 2008 plus de 305 millions d'habitants et constituent le troisième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine et l'Inde. La superficie des États-Unis est de 9 629 048 kilomètres carrés, ce qui en fait le quatrième pays le plus vaste du monde derrière la Russie, le Canada et la Chine. L'immigration est très abondante et la population compte parmi les plus diversifiées au monde sur les plans ethnique et culturel. Statistiques récentes L'ouvrage collectif La Civilisation américaine (PUF, 2004, d'A Kaspi, F Durpaire, H Harter et A Lhern) donne les chiffres suivants pour l'origine des immigrés légaux en 2002 : Mexique : 219 380 Inde : 71 000 Chine : 61 282 Philippines : 51 308 Viêt Nam : 33 627 Salvador : 31 168 Cuba : 28 272 République dominicaine : 22 604 Bosnie-Herzégovine : 25 373 Ukraine : 21 217 Présentation Historique 1)La découverte de l’Amérique du nord et sa colonisation. C' est en 1497, cinq ans après l’arrivée aux Caraïbes de Christophe Colomb, qui tentait de trouver par l’ouest une route vers l’ Asie, que le navigateur italien Jean Cabot, mandaté par le roi d’Angleterre, parvint à TerreNeuve. Le voyage de Cabot, auquel personne n’accorda une grande importance, servit de prétexte aux Anglais pour revendiquer l’Amérique du Nord. La première expédition menée sur le territoire eut lieu en 1513 et fut menée par Juan Ponce de León qui débarqua en Floride près de la ville actuelle de Saint Augustine. Après la conquête du Mexique en 1522, les Espagnols avaient renforcé leur position dans cette région du globe. Grâce à leurs découvertes, l’Europe commence à connaître le continent appelé Amérique en hommage au navigateur italien Amerigo Vespucci, dont le récit des voyages dans le Nouveau Monde fut très apprécié. Tandis que les Espagnols colonisaient le Sud, des navigateurs comme Giovanni da Verrazano découvrent la région du Nord des Etats-Unis. Sous pavillon français, il aborde les rives de la Caroline en 1524 et remonte le long de la côte atlantique, vers le site actuel du port de New York. C'est au début du XVII ème, que la Colonisation de l'Amérique du Nord débute. Les premiers Colons britanniques s' installent à Jamestown, en Virginie, en 1607. En 1620, des dissidents protestants, les Puritains, arrivent sur les côtes de Cap Cod après une traversée de l' Atlantique longue de deux mois à bord du Mayflowe. 2) La révolution américaine et l’indépendance. Au début du XVIIIème siècle, l'Angleterre a assuré sa domination sur le continent américain. Au niveau du système politique, les colonies américaines jouissent d' une autonomie réelle. Les colons souffrent toutefois de ne pas être représenter au parlement britannique et de subir les lois commerciales et fiscales décidées à Londres. Face à cela, la résistance coloniale s' organise, et ont lieu les premières tensions avec le gouvernement britannique. Très vite, le pouvoir royal considère les Américains comme des rebelles. Il expédie en Amérique d' importantes troupes anglaises ainsi que des mercenaires. En 1776, le mouvement patriote déclare désormais que tout lien est rompu avec la couronne. Thomas Jefferson rédige alors un premier projet d' indépéndance qui est voté le 4 juillet 1776 ( Fête nationale aux Etats-Unis) et dans lequel il affirme que " tous les êtres naissent égaux et sont dotés par leur créateur des mêmes droits inaliénables : la vie, la liberté, la recherche du bonheur ". A partir de ce moment là, ils se lancent dans le combat pour arracher leur indépendance. Ce combat aboutira en 1783 a des négociations de paix entrainant la rédaction du Traité de Paris qui reconnait l' indépendance des Etats-Unis. En 1787, sous la présidence de Georges Washington, les représentants américains réunis en convention à Philadelphie adopte une constitution qui demeure le fondement démocratique des Etats-Unis. 3) La conquête de l’ouest. Jusqu'en 1763, l' Amérique n' est constituée que des 13 Etats situés à l' Est du territoire, et il reste une grande majorité du pays à découvrir et à exploiter. C' est au milieu du 18ème siècle que les premiers immigrants partent à la découverte des terres de l' Ouest. Depuis les Etats du Mississippi et du Missouri, les pionniers forment des convois de chariots en suivant la piste de l' Oregon. Une route de plus de 3000 kilomètres où ils rencontrent bon nombre de difficultés. En 1846, les Mormons s' installent près du Grand Lac Salé et bâtirent Salt Lake City, dans l'Utah. Plus tard, les colons vont suivrent les pistes des trappeurs à travers les Rocheuses et jusqu'en Californie. Les routes vers l'Ouest étaient enfin ouvertes… Si au milieu du 18 ème siècle, de plus en plus de monde se déplace vers l'Ouest c' est en raison des richesses minérales que contient cette terre. En effet, en Janvier 1848, John Marshall découvre de l'or en Californie, le premier et le plus riche filon d' or. Dès le mois d'août, la nouvelle étant arrivée jusqu'à la côte Est, l'hystérie gagne peu à peu tout le territoire. De 1848 à 1896, la fièvre de l' or s' abat et des hommes abandonnent femme et enfants pour se lancer à travers le continent. Des villes, nées de la ruée vers l'or ont survécu, comme Virginia City et Denver. D' autres devinrent des villes fantômes quand les filons furent épuisés. A mesure que les prospecteurs et les pionniers prennent possession des terres de l' Ouest, les Indiens sont peu à peu chassés de leurs territoires. En 1830, le gouvernement donne les grandes plaines désolées de l' Oklahoma aux Indiens, déclarées sans intérêt, laissant ainsi le champ libre aux colons. Mais en 1887, le gouvernement décide de réduire l' espace de terrain accordé à chaque chef de famille indienne. La quasi totalité de l' Oklahoma est alors divisé en parsel et une course est organisée pour le partage des terres libres, attirant des milliers de colons, où les premiers arrivés sont les premiers servis. C' est le 22 avril 1889 que le départ de la course la plus folle de l' histoire des Etats-Unis est donnée. 4) La guerre de sécession. Pour les Européens qui colonisèrent, l'Amérique du Nord c' était le "Nouveau Monde"; mais en réalité, cet immense continent était aussi vieux que l' Europe. Au XIVe et XVe siècles, il se présentait comme une succession de montagnes enneigées, de forêts sombres, de déserts brûlants et de plaines infinies, abritant des plantes et des animaux inconnus en Europe : tabac, pommes de terre, grizzlis, coyotes et dindons sauvages. En 1492, lorsque Christophe Colomb débarque aux Bahamas, il y fut accueilli amicalement par la population locale. Convaincu d' être aux Indes, Colomb leur donna le nom d' "Indiens". Ce vaste continent était peuplé depuis 25 000 ans au moins par des populations venues d'Asie, par vagues successives. Ces Indiens sont répartis sur l' ensemble du territoire et sont organisés en tribus ( les Sioux, les Apaches, les Pequots, les Narragansett, les Mohicans, Les Pokanoket, les Santees, les Cheyennes, les Arapahos, les Comanches, les Crows, les Creeks...). A partir de 1840, les colons affluent à la recherche de nouvelles terres et parviennent à arracher au Mexique, le Texas, la Californie et le Nouveau - Mexique ( en 1847 ). Nombreux sont les immigrés européens qui, à la recherche de terres peu chères et d' un nouveau départ, se déploient à travers les Grandes Plaines. C' est la période de la "ruée vers l'or", des chemins de fer, de la cavalerie, des cowboys,….Les indiens sont les principales victimes de cette migration. Décimés par les maladies des "blancs", les répressions et exclus de leur territoire de chasse.Face à cette invasion qui ne tient aucun compte des autochtones, les Indiens commmencent à réagir, c' est le début de ce que l'on a appelé les Guerres Indiennes. Parmi les premières tribus à réagir violemment contre l' invasion, il faut citer les 'Apaches', et plus particulièrement les 'Chiricahuas', qui se sont établis autour des montagnes du sud-est de l'Arizona. Les 'Apaches' sont craints des Américains pour leurs attaques-surprises. Pour les arrêter, les colons vont lancer une campagne d' extermination, encourageant des soldats et des citoyens à tuer tout membre de cette tribu. En 1871, un massacre de 80 'Apaches' fait culminer les tensions. Pendant près de quarante ans, les tribus indiennes vont mener un combat désespéré pour sauver leurs terres. Les indiens vont être littéralement décimés et déportés hors de leur territoire. On peut cité la pire de toutes les déportations connue dans l'histoire sous le nom de " Piste des larmes" où les soldats américains, à cheval, forcèrent à marcher, pendant 1750 kilomètres jusqu'à l'épuisement, 15 000 Indiens, hommes, femmes et enfants: 4000 d'entre eux devaient mourir en route. En Décembre 1890, le massacre par l'armée américaine des Sioux de Sitting Bull dans le Dakota marque la fin des guerres indiennes. Les Indiens disparaissent alors de l' histoire. Ils deviennent les grands oubliés de l' Amérique, cantonnés dans des réserves. C' est en 1924 que les Indiens sont devenus citoyens américains. En 1930, de grandes réformes reconnaissent officiellement l' existence des territoires indiens et les structures tribales sont renforcées pour que les Indiens continuent à garder leur intégrité. 5) Les états unis d’aujourd’hui. Les Etats-Unis de la période contemporaine s' impose comme une grande puissance industrielle. Cette suprématie se matérialise, par l' immigration entre 1880 et 1900 de populations originaires d' Europe du sud et de l' est attirées par la croissance économique du pays. Au niveau géographique, les Etats-Unis prennent les frontières que nous connaissons aujourd'hui en achetant l'Alaska à la Russie. Au XXème siècle, ils deviennent une puissance politique importante et leur participation aux deux conflits mondiaux ( la première guerre mondiale (1914-1918) et la seconde guerre mondiale (1939-1945) vont montrer qu' ils sont une puissance militaire considérable. Les Etats-Unis demeurent la première puissance mondiale sur les plans militaire et économique, mais ses bases ne sont plus aussi fermes qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Certes, depuis 1989, ils n'ont plus à craindre le danger soviétique et peuvent être satisfaits d'avoir «gagné la guerre froide», mais cette victoire est arrivée comme par surprise, après un regain de tension consécutif à l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS en 1979. La prospérité des années 1980, correspondant aux deux mandats du président républicain Ronald Reagan, est restée fragile. Le développement des activités de services a conduit au déclin des firmes industrielles traditionnelles. Le budget fédéral est caractérisé par un important déficit, à un moment où de nombreux Américains ont à se plaindre de la qualité des systèmes scolaire et de la santé. Enfin, les mesures prises depuis 1960 pour éradiquer la pauvreté et le racisme n'ont pas eu tous les effets désirés: les émeutes de Los Angeles, en mai 1992, attestent la permanence de ces problèmes. Ces problèmes sont à l'origine de l'élection à la présidence en novembre 1992 du démocrate Bill Clinton. Ce dernier se voit confier un second mandat en 1996, malgré la très nette reprise en main du Congrès par les républicains en 1994. Mais ces difficultés ne doivent pas dissimuler les nombreuses ressources dont disposent encore les Etats-Unis, le dynamisme d'une population de plus de 263 millions d'habitants, non plus que la capacité du pays à exporter partout dans le monde sa culture et son mode de vie. Elles indiquent toutefois la nécessité d'une nouvelle prise de conscience collective permettant de faire face aux défis du XXI e siècle, à commencer, sur le plan économique, par l'émergence des puissances de la façade orientale de l'Asie et, à l'intérieur des frontières, par la désunion sociale née du rejet du melting-pot. Présentation économique Les États-Unis possèdent une économie mixte (Une économie mixte est une économie dans laquelle coexistent de nombreuses entreprises privées et un secteur public puissant, comme en France, Il peut aussi s'agir d'un système économique visant à la création de sociétés industrielles dont le financement se fait à l'aide de capitaux publics et privés.) dans laquelle le secteur public en 2007 représente 12,4 % du PNB. Ils sont depuis la moitié du XXe siècle la première puissance économique mondiale. Selon le Fonds Monétaire International, les États-Unis produisent plus de 14 500 milliards de dollars, soit plus de 19 % de toutes les richesses de la planète. En 2006, le PNB américain était légèrement inférieur à celui de l’Union européenne à parité de pouvoir d'achat. Le pays se place à la huitième place mondiale pour le PNB par habitant et à la quatrième place à parité de pouvoir d’achat. Le taux de chômage est relativement faible, entre habituellement 3 et 5 % de la population active. Cependant la crise économique de 2008 a entraîné une remontée du chômage si bien que ce taux atteint 6,5% en novembre 2008 (d'après l'OIT) Le PNB américain a augmenté de 32% entre 2000 et 2008 tandis le budget de l'États fédéral est passé durant la même période de 1 798 milliards à 2 931 milliards de dollars soit une augmentation de presque 40% Les secteurs les plus dynamiques sont la chimie, l'informatique, l'aérospatiale, la santé, les biotechnologies et les industries de l'armement, même si l'avance s'est réduite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le principal point fort de cette économie post-industrielle reste le secteur tertiaire (grande distribution, services financiers et bancaires, assurances, production cinématographique, tourisme …), qui contribue pour 75 % du PNB. Les États-Unis sont les plus grands importateurs de biens et les deuxièmes exportateurs derrière l’Allemagne. Le Canada, la Chine, le Mexique, le Japon et l’Allemagne sont les principaux partenaires commerciaux. La balance commerciale américaine est déficitaire, en particulier avec la Chine. Le matériel électrique constitue la principale exportation ; le pays importe de nombreux véhicules automobiles. Les bourses de New York sont les premières du monde. La dette publique américaine est la plus élevée du monde : en 2005, elle représentait 23 % du volume mondial]. Les États-Unis se classent 13e sur 120 pays pour la dette rapportée au PNB. Plusieurs atouts expliquent la puissance de l'économie américaine : le territoire américain est immense, bien doté en ressources minières (deuxième producteur mondial de charbon, pétrole, gaz naturel, or, cuivre…) et agricoles. Il est situé entre les deux grands océans de la planète, l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. Il est également bien maîtrisé par un réseau de transport varié (Grands Lacs, voies ferrées, ports, aéroports) et dense. La population est cosmopolite et mobile. Le niveau moyen de vie est fort, même si les inégalités sociales sont importantes. Le dollar et la langue anglaise ont un rayonnement international. L'État fédéral investit une part relativement importante du PIB dans la recherche et n'hésite pas à se montrer protectionniste. Les multinationales américaines sont présentes sur tous les continents et participent à la puissance économique du pays. Les États-Unis sont au cœur de l'ALENA, une organisation régionale qui favorise la libre circulation des marchandises et des capitaux. En 2005, la population active est de 155 millions de salariés, dont 80 % travaillent à plein temps. 79 % de la population active américaine travaille dans les services. Avec environ 15,5 millions de personnes, la santé et la protection sociale sont les secteurs qui occupent le plus d'emplois.mobilité du travail est importante et les congés payés sont plus courts que dans les autres pays industrialisés. Les États-Unis maintiennent l'une des productivités du travail les plus élevées du monde. Quelques chiffres récents : PIB par habitant en PPA en 2004 : 39 498 $[48] Investissement (FBCF, 2004) : 19,6 % du PIB[48] Recherche et développement (en % du PIB, en 2003) : 2,6 %[48] Taux d'inflation (2005) : 3,4 %[48] Répartition de la population active (en % en 2004)[48] o Secteur primaire : 1,7 % o Secteur secondaire : 20,8 % o Secteur tertiaire : 77,4 % L'économie américaine a créé 2 millions d'emplois nouveaux en 2005 Déficit commercial cumulé en mai 2007 : 296 milliards de $[49] Principaux marchés d’exportation des États-Unis (pourcentage des exportations totales des É.-U.) Canada : 261 milliards $ (20,1 %) Mexique : 152 milliards $ (11,7 %) Chine : 71 milliards $ (5,5 %) Japon : 67 milliards $ (5,1 %) Allemagne : 55 milliards $ (4,2 %) Présentation Social 1)La protection social. La protection sociale aux États-Unis couvre 90 % de la population américaine[55]. Depuis le New Deal et la création de l'État-providence (Welfare State), le gouvernement met en œuvre plusieurs programmes afin d’aider les personnes en difficulté : Medicare, Medicaid, Aid to Families with Dependent Children (AFDC) puis Temporary Assistance for Needy Families (TANF) pour les mères au foyer, Early Childhood Intervention et SCHIP pour les enfants en difficulté, SSI pour les personnes âgées, les aveugles et les handicapés [56], Low Income Home Energy Assistance Program (LIHEAP) pour les plus pauvres[57], Old-Age, Survivors, Disability and Health Insurance (OASDHI) pour les chômeurs et les veuves, etc. En 2000, 180 millions d’Américains[58] bénéficiaient de la sécurité sociale. Le système de répartition des aides sociales est pluraliste et décentralisé : l’État fédéral donne une enveloppe fixe aux 50 États fédérés. La protection sociale dépend de la situation de l'individu : l'assurance maladie n'est pas obligatoire. L’organisation fédérale des États-Unis entraîne des inégalités géographiques quant aux dépenses et aux redistributions sociales. La philosophie dominante est que la meilleure assurance sociale reste le plein emploi : les divers gouvernements qui se succèdent cherchent avant tout à maintenir la croissance économique et à faire baisser le chômage. Contrairement aux idées reçues, le sort des pauvres ne laisse pas indifférent aux États-Unis[59]. La pauvreté est largement prise en charge par les Américains dans le cadre des associations caritatives (plus de 650 000 dans tout le pays), des organisations religieuses et des institutions philanthropiques ; les États-Unis sont le premier pays du monde pour le bénévolat[60] : 93 millions d'Américains[60] le pratiquent à différents degrés. Il implique surtout les retraités et les femmes. Le bénévolat américain est particulièrement développé dans le domaine des arts et contribue au fonctionnement de nombreuses institutions culturelles. En 2005, le système des retraites procurait plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités des États-Unis[61]. Le système des retraites américain est complexe : la Social security est une retraite fédérale calculée en fonction du nombre d’années travaillées, des cotisations versées et de l’inflation. À la fin des années 1990, le gouvernement fédéral dépensait 289 milliards de dollars pour le système des retraites obligatoires[62]. Les Pensions sont payées par les grandes entreprises et les administrations publiques. Enfin, la retraite par capitalisation consiste en des plans d’épargne-retraite et des fonds de pension. Les retraités les plus pauvres reçoivent des aides fédérales complémentaires (OASDHI) et pour les soins (Medicare). 2)Le système scolaire. Le Système éducatif des États-Unis d’Amérique est décentralisé, la plupart des décisions sur les programmes et sur le financement étant prises par des instances locales : les school boards. Les programmes éducatifs ("Curricula") sont en général établis par chaque état des États-Unis. Le gouvernement fédéral, via le Département de l'Éducation des États-Unis (équivalent du ministère de l’Education nationale en France), intervient surtout dans le financement de l’éducation. Les écoles privées élaborent leur programme librement et dans le système public, seulement 22 États établissent une liste de manuels recommandés. Dans la majorité des États, la liberté de choix est totale. Les assemblées législatives de chaque état fédéré établissent un socle minimum commun de connaissances dans les programmes. Les cours sont dispensés en anglais dans les 50 États, en espagnol dans le territoire de Porto Rico. Il n'y a pas de langue officielle aux États Unis par la Constitution, mais 29 des 50 États fédérés ont adopté l'anglais comme langue officielle unique (l'espagnol est une seconde langue officielle dans le territoire de Porto Rico, le hawaïen dans l'État de Hawaii et le chamorro dans le territoire de Guam) ; le français est une langue « à facilités » dans plusieurs paroisses de la Louisiane. Chaque "school District" ou circonscription scolaire a le choix de sa langue d'enseignement, mais l'anglais est le choix dans les 50 États, y compris en Hawaii et en Louisiane. Les PortoRicains ont choisi l'espagnol.90 % des élèves américains sont scolarisés dans le public. Les États-Unis, où vivent seulement 4 % de la population mondiale âgée de 5 à 25 ans, représentent 28 % du budget mondial total de l’éducation. Ce pays dépense presque autant que l’ensemble des gouvernements des six régions du monde suivantes : les États arabes, l’Europe centrale et orientale, l’Asie centrale, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud et de l’Ouest et l’Afrique subsaharienne Présentation culturel 1)Cuisine. La cuisine américaine est à l'image du peuplement du pays, c'est-à-dire diverse et métissée. Toutefois, les principaux apports sont allemand, hollandais et irlandais et ces influences perdurent jusqu'à nos jours. La cuisine amérindienne compte également beaucoup : les recettes traditionnelles des Indiens d'Alabama sont préservées et protégées comme un patrimoine culturel. Il existe également de nombreux plats et cuisines régionaux : cuisine amish en Pennsylvanie, cuisine cadienne de la Louisiane, cuisine paysanne du Vieux Sud (dont la cuisine virginienne), californienne ou de la NouvelleAngleterre. C'est aux États-Unis que sont nés la cuisine rapide (fast-food) et les produits de consommation de masse, qui se sont diffusés dans le monde entier (Coca-Cola, etc.). 2)Langues. En 2008, aucune loi n'avait été votée pour préciser la ou les langues officielles à l'échelle fédérale. Toutefois, selon l'organisme US English, 30 États fédérés[74] avaient voté de telles lois au profit de l'anglais comme langue officielle unique. En outre, l'État de Hawaï est officiellement bilingue anglais-hawaiien. Le territoire de Porto Rico a aussi deux langues officielles, l'espagnol et l'anglais. Au XXIe siècle, les deux principaux partis politiques fédéraux ne semblent pas enclins à voter une loi au niveau fédéral, car elle pose le problème de la part de plus en plus importante des hispanophones dans certains États. Débattre de l'anglais comme langue officielle était considéré par ces partis comme une mise en conflit entre les électeurs anglophones et les électeurs issus d'une immigration récente. Le 18 mai 2006, le Sénat a adopté une proposition de loi proposée par le républicain James Inhofe décrivant l'anglais comme « langue commune et unificatrice » des États-Unis[74]. L'acquisition de la nationalité américaine ou d'une carte de séjour permanente seraient, selon cette proposition de loi, soumises à la bonne connaissance de l'anglais. Pour entrer en vigueur, elle doit être aussi adoptée à la chambre des représentants, mais pourrait subir le veto du Président. 3)Religion. Depuis la fin du XVIIIe siècle, la religion est officiellement séparée de l'État et ce principe est assuré par la constitution (article VI et premier amendement). Dans la constitution et dans la Déclaration des Droits, il n'est jamais fait référence à Dieu ou à la Providence. La véritable devise des États-Unis est E pluribus unum bien que tout le monde, Américains comme étrangers réfèrent?? aux Etats-Unis God Bless America (Que Dieu bénisse l'Amérique). Dieu se retrouve aussi sur la monnaie américaine: In God We Trust (En Dieu nous croyons/nous avons confiance). L'État fédéral ne subventionne aucune école religieuse au nom de la liberté religieuse. Depuis 1962, la prière à l'école est prohibée par l'arrêt Engel contre Vitale La société américaine accorde une place importante à la religion et à la spiritualité : par exemple, on peut trouver dans chaque chambre d'hôtel une Bible, dans les rues des drapeaux et autres vignettes clamant la souveraineté et la miséricorde de Jésus, et le président américain n'hésite pas à évoquer Dieu dans ses discours. On parle ainsi souvent de « religion civile ». La grande diversité des Églises et le dynamisme dont elles font preuve sont en grande partie expliqués par l'histoire du pays. Aujourd'hui encore, les différentes Églises sont impliquées dans la vie sociale et politique de la nation. L'athéisme a tendance à progresser aux États-Unis : d'après un sondage Pew Forum d'août 2007, les Américains agnostiques constituent 21% de la population, soit 63 millions de personnes. Selon une enquête d'avril 2009, le nombre d'Américains sans religion s'établirait à 15 %. Les athées américains s'organisent en associations parmi lesquelles la Coalition laïque pour l'Amérique est la plus puissante. Dans les universités, l’Alliance des étudiants laïques possède quelque 146 bureaux sur les campus du pays. Cependant, les athées constituent le groupe dont les citoyens américains se méfient le plus, avant même les musulmans et les homosexuels, réaction sociale d'une nation encore très ancrée dans son histoire et identité religieuse où l'écrasante majorité des Américains sont de confessions protestantes, vestige des premiers colons britanniques. La composante chrétienne se voit d'autant plus renforcée aux États-Unis de part l'immigration soutenue prévenant des pays hispaniques dont les populations sont profondément catholiques redonnant ainsi vigueur au catholicisme américain notamment dans les états du Sud (Californie, Texas,Floride...) Présentation Diverse 1)Sport. Depuis la fin du XIXe siècle, le baseball est considéré comme le sport national des États-Unis. Le basket-ball, le hockey sur glace et le football américain sont les trois autres disciplines majeures dans le pays, dont les matches sont regardés par des milliers de spectateurs. Le football américain et le basket ball universitaires sont également très populaires. La boxe et les courses de chevaux sont les sports individuels les plus suivis, même s'ils sont concurrencés par le golf et la compétition automobile (Nascar). Le football, appelé soccer aux ÉtatsUnis est largement pratiqué par les jeunes et les équipes d'amateurs. Le tennis et d'autres sports de plein air sont également appréciés. 2)Musique et arts du spectacle. Phineas Taylor Barnum est l'un des premiers promoteurs du théâtre américain, qui commença dans le quartier des spectacles à Manhattan en 1841. Edward Harrigan et Tony Hart s'associent dans les années 1870 pour produire une série de comédies musicales à New York. Au début du XXe siècle, Broadway devient le centre de ce genre aux États-Unis. Les chansons et les mélodies d'Irving Berlin, Cole Porter et Stephen Sondheim deviennent des classiques. En 1936, le dramaturge Eugene O'Neill remporte le prix Nobel de littérature; le prix Pulitzer de théâtre récompense Tennessee Williams, Edward Albee et August Wilson. En musique, Charles Ives (1874-1954) est considéré comme l'un des premiers grands compositeurs américains, dans les années 1910. Henry Cowell et John Cage ont essayé après lui de donner une approche américaine de la composition classique. Aaron Copland et George Gershwin développent une synthèse spécifiquement américaine de la musique populaire et classique. En ce qui concerne la musique populaire du XXe siècle, les États-Unis sont le berceau du gospel, du jazz, du blues, du rythm and blues, du rock'n'roll, de la soul, de la funk, du jazz-rock et du rap. Isadora Duncan et Martha Graham furent les figures centrales de la création en danse moderne ; George Balanchine et Jerome Robbins sont les grands noms du ballet. 3)Fêtes et jours fériés. Date Nom francais Nom américain Sens 1er janvier Troisième lundi de janvier Jour de l'an Jour de Martin Luther King New Year's Day Martin Luther King Day Troisième lundi de février Jour de George Washington. Washington's Birthday (communément, President's Day) Dernier lundi de mai 4 juillet Jour du Souvenir. Memorial Day Nouvel an Naissance de Martin Luther King, pasteur afro-américain militant pour les droits civiques des Noirs. Naissance de George Washington, premier président des États-Unis (22 février), et d'Abraham Lincoln (12 février) Souvenir des anciens combattants Jour de l'indépendance. Fête du Travail. Independence Day Jour de Christophe Colomb. Jour des anciens combattants. Action de grâce. Columbus Day Noël Christmas Day. Premier lundi de septembre Deuxième lundi d'octobre 11 novembre Quatrième jeudi de novembre 25 décembre Labor Day Jour des anciens combattants. Thanksgiving Commémoration de la déclaration d'indépendance de 1776. Célébration de la contribution des travailleurs au pays, le premier défilé a lieu en 1882 Fête célébrée en l'honneur de Christophe Colomb Commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale. Remerciements à Dieu pour l'arrivée saine et sauve en Amérique du bateau le Mayflower Nativité Symboles et ajouts divers 1)Le drapeau. Les treize bandes du drapeau américain sont la représentation symbolique des treize premiers états membres des Etats-Unis. Les étoiles à cinq branches symbolisent tous les Etats membres présents aujourd’hui et une étoile est ajoutée lorsqu’il en arrive un nouveau, mais seulement le 4 juillet suivant son entrée. La symbolique des couleurs utilisées sur le drapeau américain n’a pas été précisée par le comité qui en était en charge, mais elles n’en possèdent pas moins une, qui fut expliquée en 1782. Le blanc fait référence à la pureté et l’innocence, le rouge est associé à la bravoure et au courage, et le bleu à la persévérance, la justice et la vigilance. 2)Le dollar US Avant la Guerre d'Indépendance, les colonies américaines utilisaient des monnaies très diverses : dollar espagnol, louis français et même des pièces fabriquées par des particuliers. Le premier dollar américain a été imprimé par la colonie du Massachusetts en 1690. En 1775, le Congrès Continental décida de créer une monnaie pour financer la Guerre d'Indépendance. C’est par le "Mint Act" du 2 avril 1792 que le Congrès établit un système monétaire avec le dollar comme monnaie de référence. Les premières pièces américaines ont été frappées à Philadelphie en 1793. Il fallut attendre la loi du 17 juillet 1861 pour que le gouvernement américain émette les premiers billets. La célèbre devise "In God We Trust" (En Dieu nous croyons) est apparue sur la pièce de 2 cents en 1864. Elle est systématiquement imprimée sur les billets américains depuis 1955. Le Système de la Réserve Fédérale est né en 1913. C’est en 1914 que les Banques Fédérales ont commencé à émettre des billets. Aujourd'hui, plus de 99% des billets américains en circulation sont fabriqués par la Réserve Fédérale. 3)La statue de la liberté Pour les immigrants arrivant à New York par bateau entre 1890 et 1950, la statue de la Liberté est la première image de la ville. Emblème des États-Unis - la terre promise pour des millions d'hommes et de femmes fuyant la pauvreté ou l'oppression - La liberté éclairant le monde est offerte par la France aux États-Unis en 1886, pour le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine. La statue de la Liberté, que l'on surnomme parfois Green Lady ('a dame verte), est l'un des monuments les plus visités des États-Unis, avec une affluence moyenne de 12 000 visiteurs par jour. Œuvre du sculpteur français Auguste Bartholdi, cette statue géante de 46 m de haut se dresse sur Liberty Island, dans la baie de New York. Avec son piédestal, réalisé par l'architecte américain Richard Morris Hunt, elle atteint la taille respectable de 93,5 m. Elle pèse 250 tonnes. Le président Grover Cleveland l'inaugure le 28 octobre 1886. La statue de la Liberté est constituée de plaques de cuivre martelées. On doit son armature à l'expert mondial en architecture métallique de l'époque, Gustave Eiffel La liberté est symbolisée par une femme brandissant dans sa main droite une torche. Sur le livre qu'elle tient dans la main gauche et qui représente la Déclaration d'indépendance, est gravée la date de cette déclaration (4juillet 1776). Moins visibles à ses pieds, des chaînes brisées symbolisent l'oppression abolie. 4) Oncle Sam. L'origine de l'Oncle Sam semble remonter à la guerre de 1812. Les militaires de la base de Troy (État de New York), recevant des caisses de viande marquées « U.S. », interprétaient avec humour ces initiales en « Uncle Sam » en l'honneur de leur fournisseur Samuel Wilson.Souvent on représente ce pays comme un personnage : couleurs du drapeau américain. L’Oncle Sam représente l’Amérique, et plus encore le gouvernement américain, ou l’Etat américain. C’est un personnage symbole. Et si son nom a eu tant de succès, c’est peut-être d’abord parce qu’il évoque, pour les Américains, le nom de leur pays : United States of America. Uncle Sam reprend les lettres « Un » qui viennent de United, « S » qui vient de States et « Am » qui viennent de America. Mais on raconte aussi une autre histoire : en 1812, lors de la deuxième guerre contre l’Angleterre, celui qui s’occupait d’approvisionner les troupes s’appelait Samuel Wilson. Ses employés le surnommaient Uncle Sam, et il a fini par devenir si populaire, presque légendaire, que son sobriquet d’Oncle Sam aurait symbolisé la jeune nation américaine. Mais c’est le journalisme qui a rendu le symbole célèbre à partir de la fin du XIX ème siècle, quand des caricaturistes, des journalistes dessinateurs, ont donné une silhouette, une forme, un style à ce drôle d’Oncle Sam… 5)L’aigle américain. Oiseau symbole de la patrie de l’Oncle Sam, voici le majestueux aigle à tête blanche. Si on voulait jouer sur les mots et être précis, il ne faudrait pas l’appeler aigle puisqu’il n’en est pas un, mais pygargue. Les différences : le pygargue n’a pas de plumes sur les serres, un bec plus massif et se nourrit principalement de poissons et non de viande. L’aigle à tête blanche ne se trouve que sur le continent Nord Américain. Il existe 2 espèces : une qui peuple le Canada et le Nord des USA (plus particulièrement l’Alaska) et l’autre, dont les spécimens sont plus petits, vit dans le sud des Etats Unis et le nord du Mexique. Les jeunes ont un plumage entièrement brun alors que les adultes sont bruns mais avec les plumes de la tête et de la queue blanches, d’où le nom d’aigle à tête blanche. Ces aigles se nourrissent donc principalement de poissons, mais ne le pêchent pas. Ils se contentent d’attraper le poisson mort ou mal en point qui remonte à la surface des lacs et rivières. Le ‘bald eagle‘ (comme l’appellent les Américains) est donc l’emblème des USA depuis le 20 juin 1792. On le retrouve sur le verso des pièces, mais aussi sur le sceau du président. Sur ce sceau il tient dans ses serres un rameau d’olivier d’un coté et des flèches de l’autre. La dualité paix et guerre. Mais de tout temps, cet aigle à l’allure majestueuse était vénéré et considéré comme messager spirituel des dieux par les Amérindiens. Les plumes étaient prisées pour les coiffes et les habits d’apparat, les serres pour prouver la bravoure des guerriers… 6)Broadway. Broadway (Broadway theatre ou Broadway theater) désigne la forme la plus connue du théâtre professionnel du public américain et désigne les productions les plus lucratives en raison de sa mise en scène compliquée mais remarquable de la part des artistes, des techniciens et autres membres de l'équipe. Avec le West End theatre de Londres, Broadway est considéré comme étant représentatif du plus haut niveau commercial du théâtre dans le monde anglophone. Le terme désigne aussi les productions de Broadway, généralement des pièces de théâtre ou des comédies musicales, jouées dans chacun des 39 grand théâtres professionnels, avec 500 places, le plus souvent situés dans le Theater District, dans le quartier new-yorkais de Manhattan. Le succès des productions de Broadway leur permit une situation prospère et la déclinaison de nouveaux mouvements d'avant-garde, les Off Broadway et Off-Off-Broadway. La section de Broadway située au niveau de Times Square est le quartier des théâtres de New York. Dans les années 1920 se jouaient 200 pièces et comédies musicales par an dans le secteur[1]. Il doit sa réputation mondiale aux comédies musicales qui y tiennent le haut de l'affiche. Cette partie de la rue, appelée Great White Way, attire chaque année des millions de touristes du monde entier. Beaucoup d'acteurs et de chanteurs espèrent se produire à Broadway et considèrent cette occasion comme un couronnement de leur carrière. On a d'ailleurs écrit plusieurs histoires et chansons sur ce thème du mythe de Broadway. Ce lieu sert à tel point de référence que les théâtres de New York (qu'ils soient ou non situés sur la rue en question) sont classés Broadway, Off-Broadway ou Off-Off-Broadway, selon leur capacité et la qualité qui leur est reconnue. Généralement, un Broadway theatre contient au moins 300 places. 7)Wall street. Wall Street est le nom d'une rue du sud de l'île de Manhattan à New York. Wall Street part à l'est de Broadway en direction de l'East River jusqu’à South Street ; elle traverse une partie du Financial District, un quartier d'affaires.Au XVIIe siècle, elle formait la limite nord de la colonie de Nouvelle Amsterdam appartenant aux Néerlandais. Ceux-ci y avaient construit un mur fait de rondins de bois et de terre, pour se protéger des indiens Lenape et des colons britanniques. Le mur ne fut jamais mis à l'épreuve des batailles mais fut démoli par les Anglais en 1699.Avec le temps, Wall Street a fini par désigner l’ensemble du quartier[1] ainsi que la plus importante bourse du monde, le New York Stock Exchange (NYSE). Par métonymie, l’expression renvoie aujourd’hui au monde de la finance new-yorkaise. Le Wall Street Journal, qui porte le nom de cette rue, est un quotidien économique dont l'influence est internationale, publié à New York par Dow Jones & Company. Sources : http://www.mla.lib.mi.us/ http://www.memo.fr/Dossier.asp?ID=192 http://www.cosmovisions.com/ChronoEtatsUnis.htm http://www.tlfq.ulaval.ca/.../usa_1situat-generale.htm http://infographie.univ-lyon2.fr/~mliandra/explor/eu/histeu.htm http://www.linternaute.com/histoire/histoire-des-etats-unis/etats-unis.shtml http://www.canadainternational.gc.ca/washington/commerce_can/2009/index.aspx?lang=fra